[Gahn] Voyage en Amresia.

Post n°311
<Gahn>

Action précédente sur la mer de Kem

L’arrivée au petit matin fût d’une beauté rare. Le soleil se levait derrière le bateau, là où devait se trouver la silhouette invisible de Norgod. Face à la proue, là où s’étaient mis Gahn, Elijah et Fulrim, Sipahan s’étendait, belle et imprenable. La cité était vaste, peut-être même plus que Port-Pergas. Elle donnait un aspect redoutable, martial, mais aussi terriblement impressionnant. De loin, Gahn pouvait apercevoir les murailles épaisses de la ville, un véritable écrin pour le joyau d’Amresia.
Une fois le pied à terre et un nouvel affrontement du regard avec Hull, les trois compères traversèrent Sipahan sans trop y regarder. Grande aurait été le meilleur descriptif pour cette cité où la démesure reflechie était partout : de nombreuses patrouilles en armes, des maisons s’elevant sur deux étages et un bruit permanent. Forges, boutiques, marchands, cris, la ville vivait au rythme de ces bruits d’une réalité frappante.

En moins d’une heure, les trois compagnons furent hors de la ville. Derrière la porte Nord, de vastes champs de blés s’étendaient, coupés par une route pavés assez large pour accueillir deux chariots en même temps. Des centaines d’âmes travaillaient dans ces champs, et ça et là, on voyait aussi fleurir des soldats en armes surveillants le travail. Non pas que les paysans soient menacés d’une quelconque façon par les gardes de Sipahan, mais plutôt par le risque de pillards, Orcs ou non. Sur près de deux milles, les trois fines lames eurent droit à ce paysage agricole. La taille de ces champs prouvait l’importance de la force de la cité Impériale : des milliers de bouches devaient être nourries, et cette attente n’était pas prise à la légère.

A première vue, ce nouveau continent n’était pas très différent de Norgod, enfin pas autant que Djel’Fa pouvait l’être. Cependant, l’air avait ici une odeur plus forte, celle des plantes sauvages, et son paysage était plus rude et âpre. Au loin, les montagnes se taillaient comme des géants dans l’horizon, tandis que la mer, d’un bleu profond, léchait la face Sud du continent. Ce paysage inspira Gahn, et il eut grand plaisir à admirer ce que ce continent avait à offrir aux yeux d’un semi-nain.

Partis le matin, Gahn et ses deux amis apprirent qu’il fallait près de six jours de marche jusqu’à Garadgar, leur destination. La nourriture n’était pas le problème, et de nombreux villages ou hameaux se trouvaient sur la route. Non, le danger se situait plutôt du côté des pillards, et surtout des Orcs. Théoriquement, ils étaient coincés derrière les fortifications des Amresians dans la vallée sanglante. Mais qui sait quels chemin secrets connaissent les peaux-vertes ? Les pillards existaient, c’était une réalité, le tout était de les éviter le mieux possible.

Une première journée de marche se termina alors que Sipahan était encore en vue loin en contrebas. C’était un plateau qui serait leur dortoir pour la nuit. Un bosquet fut désigné, et les trois compères y établirent un camp de fortune. Enfoncé dans un trou sous un chêne, Fulrim s’établis tandis qu’Elijah préféra être prêt du feu, Gahn était de veille pour le premier tiers. Ils allumèrent un feu, prenant le risque d’être repérer mais profitant d’un repas chaud.

-Au fait, vous connaissez la blague de la damoiselle en détresse qui demande à un nain de l’aider ? Demanda Elijah, sûr de sa surprise
-Oui… Répondirent en cœur Fulrim et Gahn
-Ah…

Ils profitèrent quand même de ce moment pour papoter et dire des blagues. Avant d’aller se coucher, ils chantèrent même. Les nains sont connus pour leurs chansons graves et profondes, incompréhensibles pour les non-nains, mais toujours appréciables à l’oreille. Des histoires de tragédies, de trahisons et de trésors pour la plupart. Finalement, ils s’endormirent chacun leur tour, et ce fut sans encombres que les trois compères passèrent leur première nuit en Amresia.

Du premier au dernier jours, le voyage se passa sans incident notable, mis à part les blagues sur les nains d'Elijah, bien sûr. Sipahan avait disparut derrière le groupe lors du deuxième jours, tandis que de nouveaux paysage se montraient au Nord. Ils passèrent à plusieurs milles à l'Ouest d'un marais vraisemblablement célèbre aux dires des voyageurs : le marais des soupirs. Un endroit intéressant où Gahn se rendrait peut-être dans le futur.

Quoiqu'il en soit, les trois compagnons ne s'y attardèrent pas et ils marchèrent à marche forcée durant toute les étapes. Ils croisèrent des caravanes de soldats en provenance d'Adjir en direction de la vallée sanglante... Il était désormais clair dans l'esprit de tous que la situation avec les Orcs était assez préoccupante pour mobilisés toutes les forces de l'empire, et peut-être même les nains de Garadgar. Fulrim pensait que les Nains étaient liés aux humains, du moins, il s'en rappellait, mais en être sûr était une autre affaire.

C'est ainsi qu'après 6 jours de marche, les trois voyageurs virent un plateau surplombant la plaine où ils marchaient, et sur ce plateau, de larges palissades surmontées d'étendard runiques flottant dans le vent.

-Nous y sommes, conclut Fulrim.
-Ne perdons pas de temps alors, souffla Gahn, l'impatience se lisant dans son regard et s'entendant dans sa voix.

Ils activèrent le pas, et une demi-heure plus tard, ils étaient aux portes de la plus grande cité naine qui leur était connue...

Action suivante à Garadgar

Post no 336
<Gahn>

Action précédente au Marais des Soupirs

Le vent se levait sur la plaine d’Amresia lorsque Gahn et ses compagnons sortirent de la caverne. Les arbres bruissaient sauvagement, et au loin, on pouvait déjà voir des nuages de pluie menacants. Le semi-nain se plut à regarder ce paysage quelques minutes, la teinte grise du ciel lui mettant du baume au coeur : il préférait cent fois voir le ciel que le morbide royaume du Dieu des Morts. A l’entrée de la caverne, le groupe se repartit les taches. Ayant vider les caisses de livres de leur contenus, chacun prix une caisse, en donnant une de plus a Gahn qui avait désormais repris assez de force pour la marche. Gahn avait laisser tous les livres dans ce trou démoniaque, fort peu enclin à en prendre un seul. Il ne pensait pas que quiconque soit interressés dans ces torchons, aussi les laissa-t-il sans aucun remord. Gahn portait un nouveau plastron en plaque, récupérer dans la caverne, et selon l’expertise de Throd, il s’agissait d’un objet nain, selon les ciselures, modestes mais présentes, sur l’objet. Le semi-nain avait enfin pris l’or possédé par les Orcs ainsi qu’une gemme possédée par Aransh.

Le voyage jusqu’a Garadgar prendrait un peu plus de temps qu’à l’aller, mais chaque membre du groupe avait désormais une folle envie de revoir la civilisation et un lit de plumes aussi rapidement que possible.
Dans la journée, la silhouette blâfarde du marais des Soupirs s’éloigna, mais la pluie, drue, les rejoignit en route. Le voyage se passa ainsi sans encombres jusqu’à la périphérie de Garagdar, le groupe faisant profil bas sur toute menace, même la moins significative. Le paysage ne changea que peu. Ils empruntèrent majoritairement des chemins de campagnes, petits sentiers entre les sapins de cette région. De la mousse, des caillous, et enfin, au bout de trois jours d’une marche calme et sans dangers, ils virent le plateau de Garadgar et les étendards flottant dans le vent. Trempés jusqu’aux os, les derniers kilomètres les firent souffrir plus que de raison, mais alors que l’après-midi descendait à peine, le groupe traversa les portes de la cité naine, sous le regard médusé des gardes et des civils. Le groupe était de retour...

Action suivante dans Garadgar

[Donc, pour Gahn, rajouter le torse en plaque et donner le torse en mailleà Fulrim, qui lui appartient désormais.]
[ Merci d’ajouter les 60 écus et la grande gemme maudite]
[Rretirez toutes les armes (sauf une masse bien forgée à Fulrim, qui est à lui) pour les rajouter dans les caisses. Ne rajoutez pas les six caisses remplies d’armes, je vais les vendre au prochain post.
[ Gahn n’a pas pris la viande, mais il a pris une gourde pour chaque membres du groupe, soit 5 au total]
[Merci beaucoup pour votre patience ]
Erg : J'te fais ça.

Post no 338
<Gahn>

Action précédente auprès du chef de Garadgar

-Bonne idée cette petite charette, hein Gahn?
-C’est ce que je me dis, t’en penses quoi Throd?
-Pas mieux, m’sieur! Et toi Unbar?
-Une merveille ! Elij...
-La ferme !

Le soleil était haut dans le ciel et découvrait une proscession bien étrange. Plus tôt le matin, Gahn et son groupe avait pris congé du chef de Garadgar, et après de nombreuses accolades d’aurevoir entre les familles d’Unbar et Throd et ces derniers, le groupe pris la départ. Gahn avait de plus eut l’idée assez interessante d’acheter... une charette à bras, parfait pour le matériel, mais beaucoup moins pour celui qui la poussait. Pour le savoir, un simple jeu de pierre-feuille-ciseau avait été utiliser, et c’était Elijah qui avait perdu le premier tour de charette.

-J’trouve cette idée stupide personnellement!
-Allons, Elijah, on alternera : une personne par jours.

Et ainsi, chaque jour de la semaine de marche qui séparait Gahn et son groupe de Sipahan fut le moment d’un nouveau jeux de hasard. Le moins chanceux fut Fulrim qui affronta une pénible montée au dernier jours de marche, dévoilant enfin Sipahan, la magnifique ville impériale aux yeux du groupe. Fort heureusement, aucun trouble n’atteignit le groupe dans son voyage, profitant d’un convois militaire en provenance d’Adjir en direction de Sipahan sur les trois derniers jours de marches.

-C’est pas beaucoup plus grand que Garadgar, constata Throd avec la plus grande mauvaise foi, mais néanmoins appuyé par Unbar.
-On peut le voir comme ca. Allez, ce soir, nous serons dans un bateau en direction de Port-Pergas. C’est notre destination première.
-Et... en...suite? Demanda Fulrim, essouflé
-Ensuite? Hautesylve mes amis...

La fin de la journée fut calme, le vent du Sud amenant un peu de chaleur en cette fin d’été. Le dernier bateau de nuit fut la destination du groupe, qui passa dans Sipahan aussi rapidement que la fois précédente. Une fois la taxe payée, le groupe pris ses quartiers, attendant d’être enfin sur le sol de Norgod...

Action suivante sur les mers...

[Amis MDJs, merci de me retirer 300 écus pour l’achat d’une charette à bras et merci de m’ajouter cette dernière. Enfin, merci de me retirer le prix du voyage ! Merci d’avance !]
Erg : 330 Or retiré.

Post no 413
<Gahn>

Action précédente à Sipahan

Garadgar confirma sa bonne forme, donnant raison à Throd et à Unbar. Les deux nains pensaient que le cheval avait en effet envie de rencontrer la ville du même nom, ce qui confirmais encore que Garadgar était la meilleure ville sur le continent et dans le monde puisque même les animaux voulaient s’y rendre. Le reste du groupe ne discuta pas vraiment cette allégation que d’une certaine manière il partageait; cela avait cependant plus de rapport avec le fait que la Spéciale de Garadgar coulait à flot que d’une quelconque autre supériorité.

Les plaines verdoyantes du Sud, attaquées par l’automne, cédèrent la place à des routes calmes et raisonnablement mieux entretenues qu’en Norgod. Le pouvoir central de Sipahan ne laissait en effet rien au hasard, tandis que Port-Pergas et Roc-Rétif avaient bien d’autres chats à fouetter que l’état des routes. Le semi-nain se complaisait alors à faire la sieste à l’avant du chariot sans que celui-ci n’immite un tremblement de terre de forte magnitude. Le groupe traversa de nombreux villages dans la zone d’influence directe de Sipahan avant d’en sortir, la dernière tour de garde et sa garnison marquant la fin de la protection de la capitale. Ainsi s’écoulèrent les jours de voyages, calmes et sans attaques. Le groupe opta d’ailleurs pour a sécurité en évitant le marais des soupirs de quelques milles avant de reprendre la voie impériale en direction de Garadgar.

En chemin, les six compagnons rencontrèrent deux groupes de soldats se dirigeant vers le Nord-Ouest, rappellant à Gahn que sur ce continent, la menace immédiate était les peaux-vertes. Sa haine de cette engeance diabolique lui fit bouillir le sang, faisant une moue guerrière en pensant à toutes ces bêtes risquant d’amener la destruction à la civilisation. Les bannières de ces colonnes furent Sipahanne et Kémirate, les uniformes changeant subtilement d’un groupe à l’autre. Lances, épées et boucliers étaient tous aux mains, les mines graves mais convaincu de la justesse de leur action. L’état de guerre permanente dans le Nord-Est était donc de cette importance là. Throd expliqua d’ailleurs comment et pourquoi Garadgar envoyait ses bataillons aider les humains, se rapellant que la relève de la ville devait bientôt partir. Pensant aux révelations de Throd, Gahn se demanda si à un certain point, il ne pourrait pas partir en compagnie de ses hommes pour prêter main forte à l’Empire et Garadgar.

Ainsi, le quatrième jour vit l’entrée du groupe dans les terres des Nains. Le premier fortin avec l’étendard à tête de bélier ôta la peur constante d’une attaque et arracha de nouvelles chansons aux deux natifs de la ville. Le soir même, les six camarades entrèrent dans les portes de cette ville chérie, le nom de Gahn courant de lèvres en lèvres, sa relative popularité le précédant. Quelques affaires attendaient le groupe avant qu’une bière bien méritée ne leur soit donnée. Ainsi, Unbar et Throd furent renvoyés chez eux pour la soirée afin de voir leurs proches tandis que le reste des hommes vendrait du matériel...

Action suivante a Garadgar

[Amis MDJs, merci de m’ajouter tous les objets du post précédent]
[LL : Je m'en charge]

Post no 416
<Gahn>

Action précédente à Garadgar

Norhamod pri congé du groupe qui prit humblement le chemin de la sortie sous le regard malicieux du vieux chef. Bientôt, le long hall fut traversé, et toujours sous les yeux du vieux Skarginson, la porte s’ouvrit, laissant passer un rayon de soleil à l’entrée du hall. Gahn fut le dernier à quitter la demeure du chef, faisant une dernière révérence à son puissant ainé. La porte se referma alors, lentement, chaque battant étant poussés par un garde personnel du chef. Dans un bruit mat, la porte se ferma, ouvrant celle de l’avenir guerrier du semi-nain.

Trouvés le deuxième bataillon de la garde ne fut pas difficile. Chaque six-mois, le départ du contingent nain était un évènement de taille. Chaque nain honorait alors le départ des vivants, se préparant à acceuillir les dépouilles des morts dans les jours qui suivaient. Le large groupe se préparait sur la place principale de la ville, deux chariots en son centre remplis d’armes nouvellement forgées, de vivres et d’alcool mis sous-clef: il n’était pas question que ce brevage soit utilisés inconsideremment. Chaque nain partageait un repas consistant fait de pain, de viande froide et d’une pomme, afin de tenir au ventre et aux jambes pour une marche de trois jours.

Pendant qu’Elijah allait chercher le chariot du groupe, Throd se fit un plaisir de présenter son sergent à Gahn. Mora Hral était un nain de bonne taille, rivalisant presque avec Gahn pour la taille et l’épaisseur des épaules, tandis que sa barbe grise trônait jusqu’au bas de son ventre, attachée dans sa ceinture. Ainsi, après les présentations et le repas, le groupe se mit en marche. Un rituel fut observés aux portes Est, les cor de guerre étant sonné trois fois alors que le bûcher du Rappel s’embrasait, indiquant la demeure des Nains à ceux sur le retour. Une fois le rituel observés, la troupe se mit finalement en marche sous les acclamations du peuple.

Le sentiment était indescriptible, donnant courage et de la force à chaque nain. Les dernières embrassades furent données avant que les gradés ne donnent de la voix pour partir. Sous le vent d’Automne hurlant sur le plateau de Garadgar, la troupe prit le départ pour trois jours de marche sans grand dangers mais d’une route difficile. Marchant plein Est, la partie la plus facile du voyage fut rapidement derrière le contigent. Les combattants discutaient de bon coeur, Elijah, Lamnir et Fulrim s’amusant à rendre l’athmosphère plus chaleureuse.

Au matin du second jour, l’entrée dans les franges des Montagnes Noires commença doucement, les chariots prenant de la place sur la petite route à flanc de montagne. On prit une bonne journée à passer quelques cols particulièrement traîtres sous les regards des corbeaux. Mauvais signe chez les hommes, les Nains tenaient les corbeaux dans un respect humble: ces animaux symbolisaient la patience, mais également la puissance. Gahn s’était toujours demandé d’où venait cette amitié pour ce charognard, tout en acceptant son caractère sacré pour son peuple.

Finalement, le troisième jour de marche fut le dernier. Ralentis par les chariots, les guerriers furent finalement rassasiés de la vue en arrivant au dernier col les menant dans la sombre Vallée Sanglante. Au loin, des volutes de fumées s’échappaient des forges orques et humaines, donnant cet aspect de terre brûlante. Les terres autrefois verdoyante ne l’étaient plus qu’au sud de la rivière. De l’autre côté, Grishnak Guk’Tush et ses sbires, un nom que Gahn avait appris durant le voyage. Quelques heures de plus et le contingent renforcerait les rangs du général Amresian, un moment que le semi-nain attendait avec impatience...

Action suivante dans la Vallée Sanglante