[Gahn] Avant de rencontrer le chef.

Post no 336
<Gahn>

Action précédente sur les routes d'Amresia

La même émotion paticulière parcourut l’échine du semi-nain lorsqu’il traversa la lourde porte en bois de Garadgar. Au dessus de sa tête des arbalétriers commentaient le retours de Throd, ce dernier hurla comme en sourd qu’il était revenus avec d’excellentes nouvelles. Elijah avait le même regard un peu fou et donna une franche bourrade à Fulrim, ce qui lui arracha un regard profond disant simplement : *si tu tiens à ta main, ne refais jamais ça*. Seul Unbar était silencieux, visiblement soulagés d’être ici, mais aussi soucieux de savoir ce qu’il allait devenir. Pour cela, Gahn avait une idée, mais il la gardait pour le chef pour le moment.

La grande allée principale, menant à son terme au hall du chef de la ville, se remplie d’une rumeur plutôt agréable à entendre. Lui qui avait un mois auparavant tués un troll gênant la ville, il revenait maintenant, avec visiblement de nouveaux exploits à conter, que Throd annoncait comme épique, héroïque même, avant d’être calmé par la main de Gahn sur son épaule.
De ce voyage subsistait de trop nomberux artefacts, assez nombreux pour que le semi-nain en tire une coquette somme. Il avait des projets très précis en tête, aussi donna-t-il des instructions :

-Je dois vendre tout ce matériel inutile dans l’heure, mais je pense être à même de pouvoir le faire avec Elijah et Fulrim. Vous deux, dis Gahn en désignant Unbar et Throd, je vous retrouve dans une heure à le demeure du chef, j’ai des demandes vous concernant. Profitez en pour aller voir vos proches.

Les deux nains répondirent par l’affirmative, se demandant ce que Gahn avait à demander. Ils laissèrent donc leurs caisses, laissant chacun des trois comparses avec deux exemplaires. Ces derniers se rendirent rapidement dans une armurerie, remplie de rateliers débordant eux mêmes d’armes hétéroclites. Le tenancier, un nain de bonne carrure, les acceuillis chaleureusement :

-Bien le bonjour, mes bons messieurs, que puis-je faire pour vous?
-Eh bien voilà, nous avons cette douzaine d’armes, de qualitée différente, ainsi que les caisses à vous vendre si vous le voulez bien.
-On a toujours besoin d’armes, vous connaissez notre situation sur le continent, hein? S’enquit le nain en quittant son comptoir et en s’approchant des caisses posées sur le sol.
-Nous avons ici deux arcs bien équilibrés, une masse bien forgées ainsi que deux haches et deux épée de même qualitée... Et dans celles-ci, trois haches et deux masses médiocres pour...
-Pour un total de douzes, exactement... Conclut le nain
-Plus les six caisses ainsi qu’un plastron et un casque en cuir renforcé! ajouta Fulrim, pragmatique.
-Eh bien, ça en fait du matériel. Je vais vous prendre le tout pour 1100 écus, qu’est-ce que vous en pensez?
-1100? Ma foi, je n’aurais pas dis non si nous n’avions acquis tout cela de haute lutte ! S’emporta Elijah, les yeux exhorbités. Gahn ! Montre lui la tête!

Amusés, le semi-nain sortit la tête d’Aransh, embaumant le magasin d’une odeur fétide de sang et de pourriture.

-Ca va, ca va, rangez ca, toussa le nain. 200 écus de plus, et rien d’autres !
-Eh ben voilà, dis triompheusement Elijah.

La petite troupe sortit de la boutique, la bourse de Gahn allourdie de 1300 écus. La soupesant avec aise, le nain se dirigea vers une seconde boutique, plus ésotérique cette fois. Le tenancier était un très vieux nain à moitié aveugle, les acceuillants de la même façon que précédemment. La boutique était exigüe, remplie d’étagère où trônaient des dizaines de bocaux, de livres, de parchemins et de ce que Gahn cherchait, des gemmes.

-Que puis-je pour vous mon bon seigneur? Demanda l’ancêtre.
-Eh bien, j’ai une question, cette grande gemme, maudite de toute évidence, me l’échangeriez vous contre deux petites de la même famille?
-Mais certainement, répondit le nain en allant dans son arrière boutique, trop heureux de garder 20 écus de marge.
-Attendez, j’en ais aussi deux petites de feu, ajouta Gahn, se rappellant de cette possessions. Même échange?

Le nain fit oui de la tête et récupera les gemmes du semi-nain. Une minute plus tard, il leur disait aurevoir, fier de sa petite escroquerie, sans dommages. A la sortie de la boutique, ce fut un garde qui les acceuillit, la mine joviale. Son teint était clair comme sa barbe, courte comme devait l’être son âge. Seul l’uniforme de la garde du chef tranchait avec cet aspect juvénil.

-Etranger venu de l’Est, votre retour nous est parvenu. Notre chef désires vous voir pour parler de votre mission à notre bénéfice. Veuillez vous y rendre dans l’heure.
-C’était mon intention, ami, répondit Gahn. Allons-y.

Action suivante dans le hall du chef

[Amis MDJs, veuillez m’ajouter 1300 écus ainsi que quatre petite gemmes maudites et me retirer une grande gemme maudite et deux petites gemmes de feu. J’ai a chaque articles que j’ai vendu enlever 10% du prix de base suite à mon marchandage, et arrondis au plus grand entier (normalement 1330 écus). Merci de m’enlever également le torse et le casque en cuir renforcé de mon équipement. Merci d’avance!]

Erg: A que je le fais

Post no 414
<Gahn>

Action précédente sur les routes

Après être passer par la taverne du Nain Joyeux pour y laisser Garadgar et le chariot, les quatre compagnon se dirigèrent vers une des échoppe de la ville, une de ces nombreuses boutiques où tout s’achète et tout se vend. Etre de retour dans cette ville redonnait au semi-nain un semblant de bonne humeur, un sentiment qu’il n’avait ressenti que rarement ces derniers temps. Ses voyages avaient rendu le vieux guerrier amer, froid même. Aucun doute sur le fait que Gahn restait un bon compagnon, jovial et aimant la compagnie de ses hommes. Mais plus il y pensait, plus il sentait que quelque chose s’était casser en lui. Son amour pour les arts de la guerre l’avait rendu adroit et puissant, mais il sentait que lors de ces longs voyages, il était plus silencieux, refléchissant à son avenir. Il ne voulait pas passer toutes les années de sa vie à combattre sans but autre que celui de vivre et de trouver une assiette et un pichet à la fin de la journée.

Les quatre compagnons poussèrent la porte de la boutique avant de déballer les maigres effets qu’ils devaient vendre. Trois dagues, dans des états assez mauvais ainsi que quatre gemmes. Maigre butin, effectivement, mais cet or serait toujours utile pour le futur. Le regard du semi-nain fut cependant plus attirés par une arbalète trônant dans un coin de l’échoppe. A première vue, l’arme était mieux équilibrées et ses cordages en meilleurs états ne donnerait qu’une meilleure puissance et pénétration dans l’air aux traits.

-Oui mes seigneurs? Qu’est-ce que le vieux Gargdar peux pour vous satisfaire?
-Le bonsoir, ancêtre. Nous avons quelques objets à vendre, des dagues et des pierres à vrai dire.
-Montrez moi ca, mon stock s’appauvrit ces temps-ci.

Gahn exposa les trois dagues et les gemmes devant le regard sagace du vieux nain. Se grattant la barbe, celui-ci en offrit un prix au dessous des normes habituelles de 200 écus. Quelques paroles furent échangés et on monta le prix à 220 écus. Souriant, le semi-nain continua sa demande:

-Et cette arbalète, vous la vendez à combien?
-Pour vous seigneur, 200 écus. On a entendu parler de vos exploits contre ce troll possédé et ce démon majeur dans le Sud.
-Parfait, je la prend. Je vous cède mon ancienne à 80 écus?
-Merci seigneur, et bonne soirée.

Ainsi, avec 100 écus en plus et une nouvelle arbalète, le semi-nain et ses compagnons purent reprendre le chemin de la taverne. Une bonne bière les attendait, accompagnée d’un bon plat de viande de boeuf et de patates écrasées en sauce. Se pourléchant les babines en pensant au fumet odorant des herbes de la sauce et des fragrances d’épices Kémirates, les guerriers entrèrent dans la taverne pour une bonne soirée.

Action suivante dans le hall du chef

[Amis MDJ, merci de remplacer mon arbalète bien équilibrée par une Arbalète de qualitée (-10% chef de guerre). Merci également de m’ajouter 100 écus au total, les objets acquis à Sipahan s’étant fait vendre. Enfin, merci de me retirer 10 or pour un repas complet le soir-même. Merci !]
[LL : Je m'en occupe.]