[Kanagan Do'] Mauvaise rencontre... [Post n°2 à 6]

Post n°2
< Kanagan Do' >

[Post précédent : Il est temps... ]

Tu te rends compte que c'est la première fois que je sors de Vieilletombe Elian ?

Oui je m'en rends compte, ça doit te faire drôle. Mais regarde ce beau paysage. Ces montagnes dont on ne peut voir le haut, ces fleuves si magnifique qu'on dirait que des sirènes en sortiraient. Contemple le chef d'oeuvre de Miren. On devine que Meeliah a contribuer à la création de ces lieux.

Tu as voyagé quand tu étais jeune toi ?

Et bien à vrai dire oui, énormement. Je suis allé au plus haut de ces montagnes par exemple.

Wouaa ! Et tu a rencontré des yétis ? Tu en as affronté ?

Des Yétis ?! Ha ha ha ! Les yétis n'éxistent pas Kana, ce sont des histoires pour faire peur aux petits enfants. C'est comme les canards à 23 000 têtes.

Ha... Mais pourquoi t'as autant voyagé ?

Lorsque j'étais jeune, je faisais parti d'une confrérie qui luttait contre les forces d'Agramand. Mais dans mon temps, on ne savait encors rien de lui.

Agramand, ce nom me dit quelque chose. Ha mais oui ! C'est le seigneur noir, un nécromancien réputé pour son sadisme et sa cruauté, même envers ses troupes.

Oui c'est celà. Malheureusement sa puissance est tel que nous n'avions pu l'arreter, aujourd'hui encors il répend ses troupes noires sur nos continents sans qu'on ne sâche où. Le jour où il passera véritablement à l'action, ce sera finit de nous.

Kanagan ressentait une terrible peure survenir au fond de lui. Il se demanda si ce n'était pas lui l'ennemi qui avait traqué ses parents.

Elian... est-ce que c'est lui qui...

Oui...

Kanagan baissa la tête, son visage était rempli de tristesse ainsi que de haine. Il savait maintenant où chercher. Et commença à envisager le faite qu'il ne pourrait les retrouver. Mais une promesse est une promesse. Et Kanagan les a toujours tenu. Il se leva sur la charette et cria :

Je vous retrouverais ! Gardez espoir, je serais bientôt là ! Très bientôt !

Kana assis toi tu vas tomber !

CRAC !!!

Une roue arrière sembla s'être cassé. Et Kanagan tomba dans les provisions qui se trouvaient dans la charette. Darant arreta les ânes pour l'aider à sortir de là et inspecter la cause de cet accident.

Un piège... Il y a un dispositif pour casser les roues des chariots qui peuvent passer. Ce sont sûrement des brigands qui l'ont placé ici.

Elian regarde !

Deux hommes de fortes musculature s'avançaient vers eux. Ils semblaient venir de derrière une colline. L'un avait un masque sur son oeil gauche et de long cheveux blond. Il tenait une hache entre ses mains mais était vêtu de simple vêtements de paysan. L'autre avait lui des cheveux mi-long brun mais aussi habillé simplement et tenait une massue.

Hooo, mais que c'est-il passé ici ? On dirait que vous avez eu quelques petits soucis.

Ca tombe bien, nous avons en notre possession une roue de rechange. Si vous le souhaitez, nous pourrions vous dépanner.

Seulement faudra payer la taxe ! Hum... en échange je propose... votre charette et ce qu'il y a dedans. Sans les ânes biensûr, nous n'allons tout de même éxagérer.

Il en est hors de question, nous nous débrouillerons tous seul, merci.

Kanagan serra son baton entre ses mains et leur cria :

Vous pouvez toujours courrir ! Je ne vous laisserais pas faire !

Kanagan tais-toi, ce n'est pas le moment.

Courrir ? Ahem, nous préfèrons tuer.

Les yeux des deux brigands confirma ces derniers mots. Kanagan et Darant se préparaient à l'affrontement.

[Cher MDJ, veuillez me retirer 100 écus et me rajouter Elian Darant dans mes troupes. Merci à vous ^^]
[ Eliz : Fait ]

Post n°3
< Kanagan Do' >

Kanagan et Darant étaient maintenant seuls contre ces deux géantes brutes qui souhaitaient attenter à leurs vie. La situation était donc désespérée. Kana ne s'était encors jamais battu contre d'autres humains. Quant à Darant, il s'était retiré du combat voila maintenant plus de 16 années, pour prier Jesta de pardonner ses fautes.

Je m'en occupe hé hé hé

L'un d'eux s'avança, celui avec une massue. Un seul des coups du brigand pourrait assomé un boeuf. Mais Kanagan ne comptait pas achever son aventure dès le départ. Malgré son inexpérience, il se plaça en position de garde devant Elian.

Et l'homme frappa de sa masse Kanagan qui le bloqua, mais une fissure se créa sur le bâton. Kana réagi aussitôt et le frappa au genou. Puis lui brisa le nez du bout du bâton. Celui-ci ce metta en colère, ayant laché sa massue, l'assoma d'un violent coup de poing. Kanagan tomba à terre un peu plus loin, inconscient.
Elian se jeta sur le bâton et frappa le crâne du brigand qui tomba lui aussi à terre.

Arg, il a du fil à r'tordre l'grand-père, maint'nant qu'on est plus qu'nous deux, j'vais t'briser les membres papy ! barbare

Je ne crois pas, Gilnis est avec moi... Viens là que je te donne une petite leçon de vie !

Elian réfléchissait à un moyen d'éliminer son ennemi au plus vite, car Kanagan était gravement touché et devait à tout pris être soigné. Au temps où Darant était un guerrier renommé, il s'était sorti de combats bien plus dangereux, où il n'avait que peu de chance de s'en sortir. Il savait garder son calme même dans les situations les plus tendu.
Le barbare chargea, enchainant les coups de hache qu'Elian ésquivait un par un. Mais la hache reussi à entailler fortement son bras gauche.
Elian s'adossa à la charette, le barbare lui assena un coup par le haut qu'Elian évita à temps. Il profita que le brigand ait coincé son arme dans la charette pour l'assomer avec le baton.

Haa.. haa.. ha... Enfin...

Darant s'approcha de Kanagan, il le retourna. Il avait le teint pâle et respirait faiblement, mais il vivait. Il lui fit un bandage à la tête avec un tissu qu'il déchira de sa cape.

Kanagan, réveilles-toi ! Allez...

Voyant qu'il ne réagissait pas, Elian le pris dans c'est bras pour le poser dans la charette mais...

Bim !!

Elian fut frappé au dos, il tomba par terre, assomé par le coup.
Nos deux compagnons étaient maintenant évanouie sur les routes de Norgod. Avant de tomber complètement dans le sommeil, Elian entendit :

Allez Krog, lèves toi, on prend leurs provisions et on s'en va...

[Action précédente : Norgod, Les routes de Norgod, "Un chemin à l'avenant."]

[Post n°60]
<Glorac>

Le barde, voguant sur la houle agitée de ses pensées grotesques, ne remarqua pas tout de suite l'étrange scène. Mais il finit par remarquer deux gusses plus larges que haut pillant la charrette de deux pauvres hères vaincus, au sol.

* Holà, du grabuge. C'pas honnête, s'en prendre à un ancêtre et un gamin, pis d'façon, m'bloquent la route, j'vais donc p't'être d'voir passer en force. *

Le barde accéléra l'allure. Les deux brigands l'avaient, bien sur, remarqué. Et ils se tinrent prêts à le réceptionner.
Glorac se mit à courir, armant son bras. Puis, à trois mètres de ses cibles, il prit son impulsion et éxécuta parfaitement un *Saut de l'ange*. Il se trouva ainsi derrière ses opposants.

- Alors, messeigneurs, on aime s'attaquer aux faibles ? dit le trouvère, tout en tournant sur lui-même, le bâton en avant.

Il cueillit ainsi une des deux brutes au niveau de la nuque, le projetant en avant. L'homme lâcha sa massue et tomba.
Le second se retourna vers le barde, esquivant lestement un second coup de bâton. Puis il fit un ample mouvement circulaire avec sa hache. Le barde du se laisser tomber au sol, lâchant son arme, tandis que retentissait un craquement de planches broyées. Puis il dut faire une rondade en arrière, atterrissant sur la charrette. Il sauta précipitamment en arrière, et l'arme du malandrin vint exploser le plancher de la charrette, qui, disloquée, s'effondra.

- T'es doué, l'pillard. Bûcheron ?
L'autre ne daigna pas répondre, se contentant de dégager son arme et de se remettre en position d'attaque.
- T'sais, j'aurai pas autant aimé la rue et les arts, j'crois que j'aurai aimé être bûcheron. Vivre dans la forêt, avec les fleurs, les zosiaux...

Le barde esquiva un nouveau coup de hache, puis fit mine de porter un coup de poing au visage *Feinte* que l'autre esquiva, se prenant au passage un magistral coup de genou là où ça fait le plus mal. Il tomba à genoux, avec un cri aigüe. L'autre pillard s'était relevé et avait à nouveau son arme en main. Le barde cacha tant bien que mal sa fatigue.

- Savez quoi les amis ? J'garde les pommes que j'vois, là, par terre, gardez l'reste. Pouvez partir, j'vous suivrai pas. Sinon, on en sortira jamais, on s'rai encore à s'battre dans 3 jours...

Le second brigand aida son compagnon à se relever, puis, méfiants, ils ramassèrent l'or et la viande, ne laissant que les fruits. Puis ils prirent leurs jambes à leur cou et le barde les perdit bientôt de vue.

* Bien bien bien... Voyons dans quel état sont nos voyageurs, piteux j'imagine... *

Le barde s'approcha alors des victimes des deux bandits.

[Amis MDJ, merci de m'ajouter les pommes, et de retirer à mes nouveaux compagnons de route leurs pertes.]
[LL : Je m'en charge]

Post n° 4
< Kanagan Do' >

Le ciel était à présent noir. Kanagan se réveilla doucement avec une très grosse migraine, sa blessure à la tête ne saignait plus. Il regarda autour de lui. Un homme était assi à coté d'un feu de camp qu'il avait surement fait lui même. Le jeune failli se lever brusquement mais il s'aperçu que ce n'était pas l'un des brigands. Il vu que Darant était allongé à coté de lui. Quelqu'un lui avait soigneusement bandé son bras.

Soudain il entendit un air agréable, très agréable. C'est l'homme qui usait de sa flûte. Lorsque Kana le regarda mieux, il voyait bien que cet homme ressentait sa musique.

** Un barde ! C'est le même air que jouait le musicien qui passait quelques fois par an à vieilletombe. **

Kanagan avait toujours adoré les bardes, même si il n'en connaissait qu'un. Le musicien qu'il a connu annonçait toujours sa venu par un air de fête, puis restait au village, assi sur le bord d'une fontaine à jouer des ses instruments qu'il portait. Et le soir, les villageois se réunissaient tous à la taverne du coin pour l'écouter jouer jusqu'au bout de la nuit. Le tavernier lui offrait la chambre pour tout les clients qu'il lui apporta, et il repartait le lendemain. Le barde s'arreta et dit :

C'bo n'est-ce pas ?

Je ne me laisserais jamais d'écouter un barde souffler ou gratter des ses instruments. Dites moi, que faisons nous ici avec vous, moi et mon ami ?

Le barde commença son histoire. Puis lorsque le jeune le remercia, ils commencèrent une discution intéressante. Kanagan était passionné par ses paroles. Il bu chacune des phrases du voyageur sans en laisser une goutte. D'où venait-il, comment avait-il appris à jouer de la sorte, pourquoi avait-il choisi d'être un barde... Le jeune le questionna sur de nombreuses choses sans s'arreter. Lorsque Elian se réveilla, le barde jouait d'un nouvel air, au plaisir de Kana.

Arg.. mon bras ! Qui êtes-vous ?

Ne t'inquiètes pas Elian, ce voyageur nous à sauvé la vie. Les brigands nous auraient tué si il n'était pas intervenu à temps.

Elian se redressa et regarda de plus près le barde.

Et bien, je dois donc vous remercier mon ami. Que faisiez-vous dans le coin ?

[Je compte sur toi pour nous raconter la discution entre toi et kana. Et n'oublies pas de répondre à la question d'Elian. M'ci M'sieur ^^]

[Post n°61]
<Glorac>

(HRP : Merci de ne jamais faire parler Glo' à ma place sans autorisation expresse de ma part, en général, après un morceau, je me tais Rolling Eyes

)

Le barde inclina la tête sur le côté, amusé. Son jeune vis-à-vis le submergeait de questions sur sa vie, son art.

* Y f'ra pas long feu sur les routes, si y tient jamais sa langue. *

Glorac se décida tout de même à répondre aux incessantes questions du jeune homme.

- Eh bien, gamin, t'vois, j'suis né à Port-Pergas. Ma mère était... comment dire. Un fort jolie jeune femme, avec un travail nocturne. Une sorte de... princesse enchanteresse d'éphémères rêves de douceur, dispensatrices de tendresses théâtrales dans le coeur de marins à terre, au clair de lune sur la jetée, dit-il d'un aire rêveur. Mais maint'nant, t'vois, elle sort plus beaucoup, elle a pris la r'lève d'la mère sup' d'la maison où elle travaillait. J'ai grandi à Port-Pergas. J'ai appris les arts de rue auprès d'maîtres à l'adresse sans pareille. Et au savoir immense. J'ai pas décidé d'êt' barde, c'était une évidence, j'ai pas eu à réfléchir. S'tu veux en savoir plus sur moi, gamin, faudra qu'tu t'renseignes par ailleurs. Maint'nant, tu m'excuse, mais j'suis fatigué d'ma journée, p'tit.

Sur ces mots, le barde ferma les yeux et entama un nouvel air, une sorte de berceuse. Il se laissa porter par le flot de ses pensées, ne voulant plus parler.
C'est ce moment de calme que le vieux choisit pour se réveiller.

- Arg.. mon bras ! Qui êtes-vous ?
- Ne t'inquiètes pas Elian, ce voyageur nous à sauvé la vie. Les brigands nous auraient tué si il n'était pas intervenu à temps.

L'ancêtre se redressa tant bien que mal, prenant grand soin de son bras blessé. Il avait l'air méfiant et intrigué, se demandant peut être les raisons de l'aide du barde.

- Et bien, je dois donc vous remercier mon ami. Que faisiez-vous dans le coin ?
- J'suis en route pour Port-Pergas. Comme j'l'ai dit au jeunôt, j'suis barde, j'm'appelle Glorac mais on m'appelle le Fol. J'mène mes affaires. Bon, vous m'assaillez d'questions, donc à mon tour d'vous interroger. D'abord, puis-je savoir, messeigneurs, qui ai-je l'honneur d'avoir tiré des griffes de deux brutes épaisses ? demanda le barde, narquois.

Glorac regarda, avec un amusement certain, ses deux interlocuteurs rougir, gênés de leur manque de courtoisie envers celui qui les avait aidés.

Post n° 5
< Kanagan Do' >

Les deux compèrent se sentaient bien gêné d'avoir importuné leur sauveur. Darant se demandait si il fallait réellement lui avouer leur quête initial. Bien qu'il ai fait fuir les deux brigands, il n'était néanmoin qu'un étranger. Comment pouvaient-ils connaitre ses réels intentions. Elian restait prudent mais malheureusement, Kanagan n'était pas du genre à se méfier des autres. Il avait la fâcheuse habitude de faire confiance à tout le monde. Au prix de quelques déceptions. Elian sentait le coup venir et tenta de parler avant le jeune pour lui faire comprendre sa méfiance.

Mon nom est Elian Darant. Je suis prêtre à l'église de vieilletombe dédiée à la déesse Jesta. Kanagan est mon fils et nous allons voir de la famille pour quelques jours.

Kanagan le regarda d'un air étonné. Elian lui sourit en signe d'affection et lui carressa le haut du crâne ce qui effaça l'expression de son visage. Mais le Fol avait tout de même l'air d'avoir remarqué la réaction du petit.

Vous jouez très bien de votre flûte voyageur, je vous demanderais bien comment mais je pense que vous ne répondrez plus à nos questions.

Nous aussi on va à Port-Pegas ! On va pouvoir continuer la route ensemble. J'éspère qu'on ne rencontrera pas d'autres méchants hommes comme ceux-là...

Elian avait baissé sa garde et Kanagan avait trop parlé. Il ne souhaitait surtout pas continuer la route avec le barde. Cette affaire de retrouver les parents de Kanagan était trop personnelle. Et bien que le Fol ne soit pas très bavard, le jeune pouvait lacher la vérité à tout moment. Elian n'était pas très rassuré, mais il ne pouvait rien y faire. Il éspèra tout de même que le voyageur refuse de faire route avec eux.

Alors nous partirons quand ? A l'aube je pense, c'est ce que disent tout les grands aventuriers...

Kanagan et Darant se couchèrent tout deux, sous le son de la berceuse du barde. Ils se laissèrent tomber dans le pays des rêves pour quelques heures, pour oublier leurs malheureuses péripéties.

[Post n°62]
<Glorac>

Le barde avait écouté les présentations de ses deux vis-à-vis, amusé par l'enthousiasme du plus jeune et la visible défiance du prêtre. Il laissa planer un léger silence alors que les deux autres se préparaient à dormir.

* À l'aube... ou avant, pour ma part. *

- Eh bien, messires, j'pense que nos routes vont s'séparer assez vite. Prenez l'temps d'vous r'poser, mais n'trainez pas trop non plus, la région n'est, comme vous avez pu l'constater, pas sûre.

Sur ces mots, le barde entama un nouvel air à sa flûte. Il comprenait la méfiance du vieux, et ne lui en tenait pas rigueur. Comme il l'avait souligné, en un avertissement qui sonnait étrangement venant de lui, la région n'était pas sure. C'était même un doux euphémisme, les bois alentours étaient peuplés d'animaux sauvages, de quelques gobelins, et les attaques de brigands brillaient par leur fréquence. Ses compagnons de route d'un soir sombrèrent rapidement dans le sommeil.

* Une drôle de paire qu'ces deux là... ça f'rai p't'être un bon sujet d'chanson, pour amuser dans les villages. *

Comme souvent, bercé par sa propre musique, le barde fût emporté par le sommeil sans même s'en rendre compte. Il s'assoupit adossé à un arbre, sa flûte lui glissant des mains, dans un sommeil peuplé de rêves sans suite ni logique.

[Post suivant dans : Norgod, Les routes de Norgod, "Un chemin à l'avenant".]

Post n° 6
< Kanagan Do' >

Lorsque Kanagan ouvrit les yeux, le ciel était bleu. Il entendait le chant des oiseaux, la douce brise matinale éffleura sa peau. Il se rappela des évenements de la veille et posa la main sur sa tête pour vérifier sa blessure. Plus de migraine, mais valait mieux faire attention et éviter les gestes brusque. Le jeune se redressa pour réveiller le barde et le prêtre mais avec la plus grande déception, il vu l'absence du voyageur. Ses affaires n'étaient plus là. Kana chercha les raisons de son départ prématuré et pensa qu'ils l'avaient mit mal à l'aise avec toutes ces questions.

Triste de n'avoir pu se faire un nouvel ami, car il était rare qu'il s'en fasse, se rappella l'air des chants du barde. L'attaque des deux brigands lui resta dans sa tête. "Nous on préfère tuer", il ne cessa d'y repenser malgré sa volonté. Il restait donc sur ses gardes tant qu'Elian dormait. Une fois le soleil un peu plus haut dans le ciel, Kana réveilla l'ancêtre.

Elian.. Elian... Je crois qu'il faudrait partir maintenant non ?

Hm ? Oui, je pense aussi. Nous ne devons plus être loin de Port-Pergas. D'après ce que m'a dit Le Fol, nous arriverons là-bas avant la tombé du jour.

Darant se leva avec précaution, sa plaie au bras le faisait encore souffrir. Kanagan tenta d'imiter Le Fol pour amuser Elian :

T'sais Elian, J'crois q'j'aurais bien v'lu une flûte comme celle du barde. Si on l'revoit, j'lui d'mand'rai d'm'apprendre à jouer.

Les deux compères rièrent aux éclats. Ils entamèrent leurs marche pour Port-Pergas sans aucunes provisions pour la journée. La route s'annonça rude, mais leurs bonnes humeurs les soutenaient.

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