[Galathiel Sarimal] Réveil dans la forêt

Post N°1
~Galathiel Sarimal~

Il faisait froid. Une brise matinale glaciale soufflait sur la forêt pendant que le soleil se levait petit à petit. Galathiel se recroquevilla sur elle-même.
Elle ouvrit un oeil, puis un deuxième, et essaya de distinguer les formes autour d'elle : des feuilles, des branches, toutes accrochées à des arbres, puis des couleurs, des dégradés de vert, du marron foncé, un peu de bleu ciel...
La petite fille observa longtemps le paysage fermé autour d'elle. Il était sombre, même s'il commençait à faire jour, et il lui faisait peur. Elle n'avait pas envie de descendre de l'arbre où elle était, craignant de ne faire quelque mauvaise rencontre en descendant du tronc. Les premiers rayons du soleil commençaient néanmoins à se déverser sur les bois, permettant une meilleur vue de son entourage...
...ce qui encouragea Galathiel à aller descendre, puisque la zone en bas de l'arbre était éclairée et elle pouvait apercevoir qu'elle était déserte.

Pourtant, elle préféra rester au creux de l'arbre et penser à ce qu'il s'était passé la veille.

Elle était partie avec ses parents faire une promenade. Elle se souvenait très bien des papillons qu'elle s'était amusée à poursuivre, des papillons très jolis, surtout les bleus argentés ! Il n'y en avait pas beaucoup, mais c'étaient en tout cas ses préférés. Elle les enviait de pouvoir voler dans les airs comme ils le faisaient...
Et puis ensuite, elle s'était éloignée de papa et maman en voyant un papillon d'un très beau bleu, assez foncé mais clair en même temps, brillant comme les lanternes qu'on accrochait dans son village la nuit pour pas se perdre. Elle avait donc poursuivi le joli papillon assez loin, tentant de l'attraper pour mieux l'observer. Et puis tout à coup, elle s'était arrêtée, et elle avait entendu un cri de douleur horrible... encore pire que celui que Nydiseth, sa meilleure amie, avait poussé quand elle s'était retournée l'ongle une fois. Elle était retournée sur ses pas, en arrêtant de penser au papillon bleu et s'était arrêtée brusquement en voyant un loup avec un morceau de chair à sa gueule défiler devant elle sans la remarquer. La petite fille avait détalé sans demander son reste et s'était retrouvée dans cet arbre...

Galathiel ferma les yeux un moment et les réouvrit lentement. Elle avait très froid, et elle n'avait pas à portée de main un de ces bons manteaux bien chauds que tricotait la vieille du village. Elle se sentit très seule tout à coup...

Elle frotta ses yeux et s'assit sur une branche, solide, la plus proche d'elle. Son ventre réclamait à manger. Elle n'avait rien mangé la veille.

La petite fille pensa à ses parents. Que leur était-il arrivé ? Peut-être que le bout de chair dans la gueule du loup leur appartenait... elle chassa vite cette idée sombre de la tête. Elle ne pouvait pas se résigner à croire qu'ils étaient morts dévorés par les loups. En tout cas, elle ne voulait pas que ses parents soient morts. Mais où étaient-ils alors ?...

Post N°2
~Galathiel Sarimal~

La petite fille descendit de son arbre en faisant très attention à où elle mettait les pieds, et atterit toute légère sur le sol. Elle regarda autour d'elle, timide, se préparant à la venue de n'importe quel animal, même un loup. On pouvait quand même avouer que si l'un d'entre eux surgissait alors, sa surprise aurait été la même que si elle ne s'était pas préparée...

Première chose : se chercher à manger. Elle crevait de faim, et elle connaissait quelques plantes comestibles qu'on pouvait trouver dans la forêt. Elle se mit donc en marche en quête de nourriture... Elle aimait bien d'ailleurs les fraises des bois, qu'elle préférait largement à celles qu'on cultivait chez elle.

La forêt était très épaisse. Galathiel essayait de franchir encore un fourré lorsqu'elle aperçut un objet brillant un peu plus loin...
Le curiosité étant de son côté, elle se dirigea vers l'objet, en essayant de ne pas se prendre les pieds dans les ronces barrant son chemin. Malheureusement, ce fut l'une d'elle qui la fit trébucher lourdement.

*Ouch !*

La tête la première tomba sur le sol, et avec de la chance il n'était pas couvert de cailloux. Galathiel releva sa tête, et aperçut un étrange collier...

Post N°3
~Galathiel Sarimal~

C'était un collier à pendentif en forme de lune argentée. En fait, la chaîne et le pendentif étaient tous les deux argentés, scintillant sous la faible lumière des bois. Galathiel tendit une main tremblante vers le bijou, le prit, le ramena vers elle pour mieux l'examiner... Elle s'assit sur le sol en tailleur, regarda de tous côtés le collier, en remarquant à l'arrière du pendentif une inscription : "A Kaaewiel". Les mots n'étaient pas gravés, mais implantés dans le pendentif avec des pierres précieuses...

Kaaewiel, c'était le prénom de sa mère. Son mari le lui avait offert un jour de son anniversaire. Galathiel connaissait bien cette histoire, elle l'avait demandée mille fois à sa maman, trouvant le collier magnifique...
Une larme coula le long de sa joue, puis d'autres suivirent. Elle accrocha péniblement le collier à son cou.

"Tu pourras avoir ce collier plus tard... quand je ne serai plus là." avait-elle dit dans un mince sourire.

La fille replia ses genoux contre sa tête, l'enfonça dedans, les larmes coulant toujours à foulées...

Post n°145
<[Jonque Tirlau]>

[Action suivante dans la Sombreforêt, cf Pauvre petite fille.]

Après trois heures de recherche, Jonque avait enfin retrouvé la jeune fille. Le Courreur de Neis, monté sur Barbare, suivait Jonque le boiteux.
Ce dernier, marchant lentement en s'appuyant sur sa béquille, s'arrêta à distance de la jeune fille qui pleurait.

Il fit doucement et le plus tendrement possible :
"Ta maman m'a demander de te protéger Galathiel... Viens..."

Son visage s'était considérablement adouci... Il s’approcha lentement de la jeune fille, avec sa béquille…
Il soupira et fit en continuant le plus sincèrement possible :
"Tes parents m’ont demandés de te protéger… Tu dois venir avec moi. Tes parents savent qu’on te menace…"

Jonque savait extrêmement bien mentir, et espèrait que cela marcherait...

Post N°4
~Galathiel Sarimal~

La petite fille ne regarda pas l'homme qui venait d'arriver, la tête toujours enfuie sous ses genoux. Elle avait entendu toute ses paroles, les décortiquant l'une après l'autre. Elle ne voulait plus entendre parler de sa mère ni de son père. Elle voulait juste qu'on lui fiche la paix. Et puis, comment sa mère avait-elle pu dire à cet étranger de venir la protéger ? Elle savait qu'elle n'était plus sur terre...

Elle doutait horriblement. La seule chose dont elle ne pouvait pas douter, c'était la "menace" dont le mercenaire parlait. Peut-être mentait-il sur ce point, mais pour elle, la menace, c'était de mourir en quelques jours dans cette forêt. Déjà cette nuit, l'air froid avait touché ses poumons, et elle savait qu'elle ne pouvait pas rester deux ou trois nuits vivante à la suite sans être au chaud. C'était en plus pour cette raison qu'en hiver, ses parents lui interdisaient formellement d'aller dehors jouer dans la neige...

Galathiel releva sa tête, ses larmes s'atténuaient. En fait, elle ne voulait pas partir tout de suite. Elle préférait que l'inconnu s'éloigne d'abord...

Le problème, c'est qu'elle ne voulait pas parler...

Post n°146
<[Jonque Tirlau]>

Jonque recula en arrière, laissant la fillette se relevait et s'arrêtait de pleurer.
Mais quant au Courreur, il sentait la jeune fille de haut en bas.

Visiblement, le Courreur n'était plus invisbile aux yeux de la fille. Tandis que Barbare et son maître regardiaent attentivement la scène, Gourmand continuait à sentir Galathiel.
Puis il leva les oreilles, il colla contre la jambe et regardait de ses yeux doux Galathiel.
Le Courreur sauta sur le bras de Galathiel, puis se propulsa sur son épaule. Certes il serait assez lourd, mai maintenant il se mettait à ronroner...

"Gourmand.. Laisses-la !"

Mais Gourmand le Courreur de Neis continuait de plus belle ses ronronements, content d'avoir trouvé Galathiel...

Jonque, boitant, s'approcha pour voir pourquoi il aimait bien Galathiel l'humaine...
"Ronnnnnn ronnnnn..." faisait la petite boule de poils sacré.
Gourmand, lui en tout cas, l'aimait déjà et l'apprécierait sûrement plus que le Roc-Rétifien l'avait imaginé.

* Eh bien ton ami Courreur aimes déjà bien Galathiel... Ca semble allait bien.*
* Je penses que ça va bien passer... *

Post N°5
~Galathiel Sarimal~

Qu'il était mignon ce coureur, et tout doux en plus... Galathiel esquissa un petit sourire lorsqu'il vint se frotter contre elle, mais elle ne le regarda pas. Finalement, après quelques minutes d'intense réflexion, elle se releva et déposa le coureur à terre. L'expression de son visage était entre un sourire et un regard noir de défi. Une petite mèche de cheveux barrait son oeil droit. En acceptant de suivre le mercenaire, elle acceptait aussi en quelque sorte qu'il soit son tuteur... Mais de toutes façons, qu'il le soit ou non, rien ne pouvait remplacer ses parents.

La petite fille commença à marcher vers Jonque et son loup, un peu apeurée par Barbare. A mi-chemin, elle s'arrêta, mit la main sur sa poitrine et toussa. Et comme à chaque fois qu'elle toussait, cela lui faisait horriblement mal à la gorge et aux poumons.

Elle avait froid...

Quand Galathiel fut enfin devant le mercenaire, elle regarda Barbare avec une mine de crainte. Elle crut un moment discerner dans ses yeux la même lueur qu'elle avait vu dans ceux du loup qu'elle avait vu la nuit précédente, alors elle se cacha très vite derrière Jonque, aggripant ses mains à son pantalon, regardant Barbare avec des petits yeux apeurés.

Post n°147
<[Jonque Tirlau]>

"Mais non... N'ai pas peur... Barbare ne manges personnes. Sauf les peaux-vertes et ces saloperies de gars qui sont à ta poursuite..." fit le mercenaire en souriant à Galathiel.

Toutefois, quand quelques secondes plus tôt elle avait toussé, il s'était posé la question si elle n'était pas malade à cause de la nuit ou d'une maladie déjà présente.

Le groupe se remit en marche avec une Galathiel craintive, et arrviaa près du chariot où se trouvait Motus, le Paladin de Neis et le reste des loups.

Le soldat au service de Neis s'approcha d'un pas lourd et dit d'un ton désolé à Jonque :
"Jonque, je dois partir à Roc-Rétif. Ici, nos chemins se séparent. J'ai des choses à demander à notre Grand Prêtre Walder."
Il tendit la main au Roc-Rétifien et lui fit :
"Je suis vraiment désolé, mais cela fait de nombreuses années que je n'ai pas vu Roc-Rétif. Je vais prendre mes dispositions. Je te souhaite bone chance et que Neis te protège."

Ils se serrèrent la main, puis le Paladin partit au loin...

"Bon, maintenant, on embarque !" cria a t-il, et sur le champ, le Courreur, les loups et les deux enfants montèrent...

Donnant un coup de fouet en l'air, les deux boeufs se remirent en route... Jonque pensait doucement àà celle qu'elle retrouverait de l'autre côté de la mer...
Sa douce prêtresse... Il soupira en pensant à elle, mélancolique et triste.

Post n°40
Saega

Dernière Action : Mairie de Hautesylve - Dissimulation

Le garde affolé arriva enfin devant la porte des appartements du maire. Il ne prit pas le temps d’y frapper et pénétra à l’intérieur sans tarder.

Madame, j’ai une affreuse nouvelle à vous annoncer. Votre fille vient d’être enlevée par le criminel dénommé Saega.

La Grande mage Idraya d’abord furieuse qu’une personne ose s’introduire dans ces appartements sans sa permission, céda à l’étonnement lorsqu’elle apprit l’enlèvement de sa fille.

Garde, je te somme de prévenir tous les soldats de se mettre à la poursuite du fugitif. Vous devez le ramener vivant que je lui apprenne ce qui arrive aux personnes se dressant contre moi. Faites en sorte que ma fille revienne saine et sauve. Placardez des avis de recherche dans toute la ville, et envoyez des coursiers dans les autres villes pour propager la nouvelle.

L’homme au garde-à-vous s’exécuta et partit.

Pendant ce temps, Saega et Anhiya s’éloignait de Hautesylve en s’enfonçant dans la Sombreforêt. Ce dernier aurait bien voulu rendre visite à ses nouveaux amis et leur parler de l’avancement de son plan mais, il ne pouvait y aller avec la femme à ses côtés ne sachant la réaction qu’elle aurait. Ce serait trop dangereux pour elle et les lycans. Ils continuèrent à marcher côte à côte sans dire un mot. Mais, il remarqua que la femme commençait à respirer de plus en plus fort. Ils allaient devoir s’arrêter pour qu’elle puisse se reposer, mais il trouvait qu’il était encore trop prêt de Hautesylve.

Excusez moi, mais j’aimerais savoir pourquoi vous vouliez quitter la ville. Vous avez fait quelque chose de mal ? Pourtant, j’ai vu la réaction des gardes à votre encontre, et cela m’a paru curieux.

Saega la vouvoyait car il se sentait impressionné par la prestance de la femme qu’il accompagnait.

Les raisons qui me poussent à vouloir être ailleurs que dans cette ville sont miennes et ne vous concernent pas. Vous avez seulement à savoir que je méprisais la vie étriquée que je menais jusqu’à maintenant.

Elle parlait avec passion et tristesse comme si elle regrettait le passé, tout le temps qu’elle avait passé dans sa prison de verre.

Mais, pourquoi avez demandé mon aide tout en sachant que je suis un criminel ? Vous n’avez pas peur que quelque chose de malencontreux vous arrive ?
Le fait que vous puissiez être recherché m’importait peu, il me fallait une personne et c’est tombé sur vous. De plus, vous ne me sembler pas dangereux, je l’ai vu dans vos yeux, vous ne faites pas de mal par plaisir, mais par nécessité.

Le jeune homme semblait étonné qu’Anhiya ait vu si clairement en lui. Leur conversation leur ayant permis de se reposer, ils reprirent la marche. Ils ne savaient absolument pas où ils allaient, mais cela leur importait peu. Ils semblaient n’avoir besoin que de marcher. De plus, Saega commençait à apprécier la compagnie de la femme, même s’il ne savait pas son identité à part son prénom.

Tandis qu’ils avançaient, Saega entendit du bruit non loin de lui. Il demanda à Anhiya de rester immobile et s’éloigna le temps de déterminer la source de ce bruit. Il se trouva qu’il s’agissait de personnes parlant. Il aperçut enfin d’où cela provenait, il s’agissait d’un homme accompagné par deux enfants ainsi qu’un loup et une bestiole qu’il ne reconnaissait pas. D’abord hésitant, il décida que de voyager avec d’autres personnes pourrait l’aider. Il revint vers elle et lui demanda si le fait de voyager en plus grande compagnie la dérangeait. Sa réponse étant négative, ils décidèrent de rattraper le chariot avant que celui-ci ne parte. Ils surgirent des arbres quelques mètres devant les cheveux, et se rapprochèrent des personnes qui montaient dans le chariot.

Attendez ! Je suis désolé de vous interrompre, mais accepteriez vous la présence de deux personnes supplémentaires ?

Saega s’était exprimé suffisamment fort pour que toutes les personnes présentes l’entendent.

[MDJs, veulliez baisser ma réputation à Hautesyleve.
Merci d'avance.]

Post n°148
<[Jonque Tirlau]>

Jonque avait entendu l'explorateur et la femme qui le suivait. Il sourit, puis descendit du chariot en chuchotant :
"Les enfants, restés ici... Le Coureur tu viens pas contre..."

Boiteux, le mercenaire fit :
"Mouaip !"fit-il en mâchonnant.
L'arbalète sur l'épaule droite, le Roc-Rétifien fixait les deux arrivants : un gars du même âge que lui, dans des habits assez beaux. Il était assez étrange, comme un orque sauvage -version moins intelligentes des orques, vénérant des Dieux et couvert de symboles tribaux-. Il sourit en voyant la deuxième personne, plus noble et portant des magnifiques bagues. Le mieux, c'était qu'il avait l'air paniqué
Il pensa à se faire une petite solde et fit :
"Votre nom, votre profession et votre direction. Sachez que j'vais à Hek'Adir, que mes tarifs vont de cent-cinquante à deux cents or et que vous êtes protéger par un bon mercenaire. Sachez qu'il n'y a pas d'bêtises sinon mon loup Barbare et sa famille se feront une joie de festoyer avec vos entrailles... Donc, pas d'fausse identité... Et dites-moi pourquoi vous êtes affolé..."

Le guerrier cracha puis s'approcha des deux individus, et fit face aux deux personnes :
"Bon, eh bien, vous savez ce qu'il reste à dire..."

Le gars aux yeux verts semblait être de la même trempe que celle de Jonque, c’est à dire des gens qui n’avaient rien à secoué de la mort et qui ne pensait pas trop à ceci.
Il esquissa un sourire et continua à mâchonnait dans le vide…

Il allait sûrement bien s’amusait…

Post n°41
Saega

Saega vit un homme sauter du chariot, puis s'approcher de lui avec un grand sourire et une arbalète sur l'épaule. Il était plus grand que lui, il était de la même taille qu'Anhiya, mais beaucoup plus costaud. Il avait les cheveux roux et les yeux noirs, étrange association, il devait sûrement se teindre les cheveux grâce à un procédé alchimique complexe. Il s'adressa à eux et leur proposait de les emmener à Hek'Adir en échange d'une somme coquette. Saega s'éloigna un peu de l'homme pour discuter avec la femme.

Alors, vous voulez aller à Hek'Adir ? Êtes vous prête à payer un tel prix pour un voyage aussi dangereux ?
Ne vous inquiétez pas pour moi, je sais me débrouiller. De plus, sous ses airs de baroudeur, il m'a l'air très capable. Puis, concernant le prix, laissez moi m'en occuper.

Anhiya s'approcha de l'homme, et enleva une de ces bagues et lui tendit.

Nous acceptons votre offre. En gage de notre bonne fois, voici une bague sertie de mithril qui devrait largement valoir le prix du voyage. Je me présente, je suis Anhiya. Ma profession ne vous concerne en aucune manière. Quand à la direction, la votre semble satisfaisante. Cher monsieur; auriez-vous l'obligeance de nous donner votre nom ?

Elle avait décidé de taire qu'elle était la fille d'Idraya, la grande mage de Hautesylve pour des raisons personnelles.

Saega se présenta à son tour.

Ravi de faire votre connaissance, je suis Saega, explorateur. Je suis entrain de voyager de par le monde, donc toutes les destinations me vont. Alors, on y va ?

Saega était pressé de quitter cet endroit, toujours trop près de la ville. Avec Anhiya, il se dirigea du chariot sans attendre la réponse du mercenaire. Il espérait que le trajet se passerait sans encombre. Il aura peut-être l'occasion de tester ces talents de tanneur.

Post n°149
<[Jonque Tirlau]>

La femme du nom d'Anhiya donna une bague sertie de mithril, ce qui étonna fortement Jonque.
Elle devait être fabuleusement riche. Puis, le mercenaire remonta sur le devant du chariot :
"Bon, toi Anhiya, tu te mets à cette place là, à côté de moi, toi, l'explorateur derrière, comme ça tu protèges les enfants et les loup de toute agression. les enfants, vous mettez près du tissu... Et vous n'y touchez pas ! Les loups et l'Coureur vous vous mettez dans ce qui reste de place..."

Enfin, le départ eut lieu... Les bœufs tiraient presque autant que lors il y avait les barres de mirthril, et la demande de la femme fut de savoir combien d'étapes devraient t'il faire. Jonque, concensieusement, répondit :
"Il y aura un arrêt dans la forêt, à l'orée. Ensuite, nous passerons par un petit bois dans lequel nous nous arrêterons une demi-journée. Enfin, nous reprendrons la route pendant une journée et nous arrêterons un soir, le temps que je rencontre un vieil ami et que j'organise le voyage et que je vende quelques trucs. Et le lendemain, vous serez sur la mer..."

Un nouveau sourire se dessina sur les lèvres de l'humain. Il savait qu'il pourrait gagner beaucoup d'argent avec cette affaire. Deux cents or à travers ce long périple.
Il continua :
"Je vais dans le Désert Arkanisas, en passant par Syram et Hek'Adir... Vu que peu importe où vous allez... J'espère que vous viendrez avec nous plus loin que les hommes ne le veulent..."
"Et puis au mois on aura des cadavres à manger là-bas, du bon humain..."
L'assistance regarda horrifié Gourmand, qui venait de prononcer des paroles...
"Euh.. Pardon..."

A moitié endormi et dégoûté, l'assistance continua son voyage...

** Flashback **

"Jonque tu en es sûr ?"
Le futur officier acquiesça, tenant un casque sous le bras. De sa main gauche, il mettait sa main sur le pommeau de l'épée.

Il marchait silencieusement. Le jeune homme de dix-huit ans avait choisi sa destinée :
"Je veux me marier avec toi !"
La femme se jeta dans les bras de Jonque, qui lâcha son casque...

** Flashback **

Post n°42
Saega

Anhiya était un peu choquée par la brusquerie des propos du mercenaire, elle qui avait été habituée à un langage soutenu. Mais, elle obéit sans problème aux ordres de ce dernier, et alla s'asseoir à côté de lui. de plus, elle n'avait pas l'habitude qu'on ne réponde pas à ces questions, surtout de ce genre. Elle réitéra donc sa demande.

Je suis désolée de vous déranger dans votre tâche, mais daignerez vous nous donner votre prénom ?

Elle lui avait parlée avec une voix calme, douce et enjôleuse. C'était de cette manière qu'elle avait réussi là où sa mère avait échoué. Elle avait plus de talent pour la diplomatie et la politique, mais cela la barbait à un point qu'elle avait envie de s'enfuir, ce qu'elle avait fini par faire. Dans l'attente d'une hypothétique réponse, elle détailla le conducteur du chariot. Elle se rendit compte qu'il avait l'air très jeune, mais ces traits révélaient qu'il était passé par de nombreuses épreuves et pas des plus faciles. Elle enregistra dans un coin de sa mémoire le fait qu'il faudrait qu'elle lui demande des récits au sujet des choses qu'il avait vécu.

Saega, lui était entrain d'essayer de faire connaissance avec les personnes qui occupaient avec lui l'arrière du chariot. Il n'y avait pas beaucoup de place, mais cela ne le dérangea pas outre mesure était donné qu'il en occupait peu. Il était assis en tailleur entre les loups et les enfants. Le coureur se trouvait face à lui. Il ne pouvait s'empêcher de le dévisager car c'était la première fois qu'il voyait une telle créature, mais cela semblant impoli il dirigea son regard dans une autre direction. Puis, il voulut caresser le loup prénommé Barbare, mais un grognement l'en dissuada. Il se tourna donc vers les seules personnes de la même espèce que la sienne, les enfants.

Bonjour tous les deux, je m'appelle Saega. Et vous, comment vous appelez vous ?

Saega se limita à cette seule question, mais il avait une grande quantité qui ne demandait que sa permission pour sortir. Ce qui l'intriguait le plus, c'était ce qui pouvait pousser des enfants si jeunes à parcourir les routes de Norgod en compagnie d'un mercenaire et de ses loups. Il espérait une chose de ce voyage, il voulait que celui-ci ne soit pas ennuyeux.

Action Suivante : La Sombreforêt - Les méchants petits verts

Post n°150
<[Jonque Tirlau]>

"Ne me dévisages pas, ou sinon j'te bouffes !" fit le Coureur à Saega.
Ces paroles firent sortir Jonque de sa rêverie et répondit soudainement à Anhiya :
"Euh, eh bien... Je suis Jonque Tirlau, mercenaire, ancien garde à Veilletombe, justicier, alchimiste ainsi qu'ancien élève de l'Ecole Millitaire des Officiers de Roc-Rétif..."

A l'arrière, Motus ne répondit pas ; il fallait dire qu'il était encore traumatisé à moitié par la mort de son père et il le savait lui.
"Excusez Motus ; il est quelque peu traumatisé..."
Motus se retourna ; il semblait si triste...

* Barbare n'aimes pas ton Saega ; il lui paraît étrange voire même suspect... C'est pour ça qu'il grogne... C'est un peu comme si il allait t'attaquer... *
* Je ne le sens pas moi aussi... *
* En tout cas, rusé le coup du tarif ! tu t'en est bien sortit... *
* Exact... Je suis un profiteur, mais vu ce qu'il va arriver... Il nous en faudra de l'argent... *

Jonque leva la tête : le soleil serait dans trois ou deux heures au zénith. Il allait pouvoir pendant la pause fabriquer des colets et trouver quelques plantes.
Il pourrait ensuite demander les qualifications aux deux personnages, ainsi ce qu'ils ont. Et là, il aurait toutes les informations pour pouvoir continuer des achats et des ventes.
Il avait besoin d'argent ; il lui fallait se constituer une troupe de mercenaires...
Il lui fallait surtout un guide pour le désert Arkanisas...

Quant aux loups, ils dormaient ensemble. Aucun ronflement ou bruits se faisaient entendre d'eux. Le Coureur lui baillait d'ennui... Il fallait dire que si ils n'affrontaient pas des morts-vivants ou il mangeait, il s'ennuyait...
L'animal de Neis demanda alors :
"Jonque t'as quelque chose à bouffer ?"
Il n'eut pas de réponse de la part du mercenaire...

[Action suivante toujours dans la Sombreforêt, cf Les méchants petits verts.]