[Malphas et co] Un jour de nuit

Post n°74
Saega

Dans le village de Garh’Dyr, les habitants étaient partagés entre fêter la victoire ou pleurer la mort des hommes qui avaient valeureusement protégé leurs vies. Le calme commençait à revenir dans le village. Enfin, un attroupement s’était formé près de la maison dans laquelle le soigneur officiait. Les gens mécontents réclamaient qu’on leur livre Gorgus pour le traiter comme il le méritait. La populace n’aurait peut être pas dû r&agir aussi violemment et surtout sur directement. Franel sortit de l’officine en coup de vent et se tint devant la petite foule.

« Halte là, arrêtez ceci immédiatement ! » Il avait levé les mains bien hautes pour calmer les plus rétifs. « Je comprend très bien votre douleur, mais si jamais vous osiez lever la main sur cet homme… vous seriez pire que lui. Daigneriez-vous souiller votre honneur, le fait que vous soyez un être humain, une créature pensante ? Si tel est le cas, vous ne valez pas mieux que ces créatures nécromantiques qui ont assailli ce village. Vous voulez rejeter votre humanité, soit, mais je ne vous laisserais jamais faire tant que JE serais là. Est-ce bien clair ? »

Le prêtre avait dépassé le stade de la colère, c’était pire car dans cette situation, il serait bien capable de briser son vœu. Une rumeur fit son apparition disant qu’il ne savait pas de quoi il parlait. Ce fut la remarque de trop. Franel choppa le jeune imprudent qui avait osé répondre par le col de sa chemise et se mit à le soulever à bout de bras. Bien que le gamin fasse une tête de moins que le prêtre, leur visage était à présent à la même hauteur, le prêtre ne s’était pas baissé.

« Tu oses dire que je ne sais pas ce que signifie le fait de prendre des proches ! Toi, qui ne connais encore rien de la vie. As-tu seulement déjà vu un mort, et pas seulement de vieillesse ? Je suis sûr que non ! Alors avant de faire la moindre remarque va donc voir ce Malphas qui a protégé ta misérable existence en donnant sa vie. Là, à ce moment précis, tu pourras peut être te permettre de dire que tu sais ce qu’est la mort. Moi, je l’ai vu en face tous les jours pendant dix années, j’ai vu mes compagnons mourir les uns après les autres. Et tu oses dire que je ne sais pas ce que perdre signifie ? »

Il relâcha brusquement le jeune homme qui tomba sur son postérieur. Ce dernier s’enfuit rapidement en courant. Le prêtre semblait se calmer. La foule suite à cet éclat de colère très violent se dispersa.

« Puissent Morken et Miren m’accorder leur miséricordieux pardon ainsi qu’à ces pauvres fous. »

Franel se tenait toujours devant la porte et s’était agenouillé pour prier. Cela faisait déjà cinq qu’il était plongé dans ces pensées lorsque Golgoth arriva avec un villageois en portant la tsigane. Elle avait l’air blessée. Saega qui venait de les voir arriver sorti et aida Golgoth a installé Leelou dans un lit pour que le soigneur s’occupe d’elle aussi.

« Je suis désolé, mais je ne peux pas tout faire seul. Il me faudrait de l’aide. » La demande émanait du soigneur.
« Je vais voir si Anhiya pourrait vous aider dans ce cas. »

Saega sortit de la maison, et passa à côté de Franel imperturbable. Il ne savait pas précisément où la chercher. Mais, en toute logique, elle devrait normalement être au milieu du village, le point le plus éloigné des murs. Il la retrouva finalement en compagnie d’autres filles de son âge ainsi que de Galathiel à laquelle elle avait racontée l’histoire qu’elle avait déjà commencée. Il s’agissait du passage que la fillette avait raté. Il arriva essoufflé.

« Anhiya, je t’ai cherché partout, enfin je te trouve. Le soigneur a besoin d’aide et j’ai pensé que tu serais capable de l’aider. Il y a deux blessés graves et Leelou qui semble avoir perdu connaissance. »
« D’accord, mais je n’y connais rien en soin. Alors pourquoi moi ? »
« Bah, parce que je pensais que tu en étais capable. C’est dommage, je vais chercher une autre personne alors. »
« Non, c’est bon. Je pense que si je suis les conseils de cet homme, je devrais pouvoir m’en sortir sans problème. Allez, je te suis. »

Les deux jeunes gens se dépêchèrent de revenir chez le soigneur. Ils croisèrent plusieurs personnes qui se dirigeaient dans la direction opposée. Qu’allaient-elles faire, ils n’en savaient rien. Mais cela avait peu d’importance, il fallait soigner les blessés avant tout. Finalement, ils arrivèrent à destination. Anhiya se présenta au soigneur qui se prénommait Sigdel. Pendant que celui-ci s’occupait des deux mourants, Anhiya essayait d’aider Leelou de son mieux en suivant les conseils de Sigdel. Saega s’était assis sur une chaise pour se reposer et les observait tous deux travailler. Une demie heure avait passé, et Leelou semblait aller mieux lors que Franel rentra, sa prière terminée.

Post N°37 de

Après s'être assuré que la Tsigane était confiée entre de bonnes mains, Golgoth quitta l'officine du médecin. Il alla d'abord voir du côté de la palissade s'il y avait besoin d'aide, mais non, cette dernière avait tenu bon. Quant aux morts, ils avaient été assemblés dans un coin. On leur avait effacé les traces de la bataille et on leur avait fermé les yeux... Ainsi, il pouvait reposer en paix avant d'être enterrés. Ou brûlés... Le forgeron ignorait les coutumes de Djel'Fa. Rapidement, il reconnut le corps sans vie de Malphas allongé parmi les autres. À côté du paladin, il y avait aussi les corps des deux lanciers, et devant ces deux derniers, il y avait Wilhelm, vivant lui. Golgoth n'osa pas d'abord approcher du maître d'armes. Il avait perdu des compagnons, et il devait culpabiliser sur le fait de n'avoir pas combattu... Enfin... Avant que le forgeron ne s'en aille ailleurs, Wilhelm se retourna. Repérant le forgeron, il s'en approcha à grand pas :

- Ah ! ... Vous n'êtes pas mort, vous ! Ni aucun de vos compagnons. C'est déjà ça...

- Ouais... on s'en est tous plutôt bien sortis. Armf moi, grâce à vous !

- C'est bien, vous avez eu de la chance.

- Ç'tait d'bons compagnons à vous, non ? Toutes mes condoléances. Et faut pas vous en vouloir d' pas avoir été là ! ...

- Moui, on m'a déjà dit ça. Bon... Forgeron, autant aller aidez à la préparation du banquet de ce soir, on pourra goûter aux plats à l'avance !

Bah... M'étonnerait qu'j'puisse être d'n' quelconque utilité en cuisine, vais plutôt goûter aux premières bières...

Bien, c'est dommage... Mais moi, je tiens à y aller ! À plus tard donc !

Sur ce, les deux compagnons se séparèrent, Wilhelm se précipitant aux cuisines, avec le sac de pommes de terre que lui avait donné Golgoth, tandis que le forgeron se faisait interpeler pour aider à monter les tables. Golgoth était déjà connu dans le village pour avoir contribué à la défaite de Thater en accompagnant l'expédition de Jonque et du paladin maintenant défunt, mais ses faibles exploits faisaient qu'ils n'attirait pas l'attention plus que ça. Cependant, comme il était un des rares membres de la troupe à se balader dans les rues, ce fut lui qu'on accosta pour qu'il fasse passer le message au reste du groupe. En effet, le village, en remerciement aux voyageurs qui les avaient aidés, leur offrait toutes les armes trouvées sur les ennemis, car il n'en avait pas besoin, et bien sûr, ils était conviés au banquet du soir, où il pourrait tout consommer de manière gratuite.

*Alcool à volonté donc, héhé !*

Puis, le forgeron se fondit dans la masse pour les préparations de la fête qui s'annonçait réussie...



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[HRP : Aux MDJ (sauf Saega et Leelou bien sûr ^^) —> Faire la liste des armes que possédaient les méchants zénnemis. (sachant qu'ils étaient hors de chez eux, donc pas d'armes superflues. Par contre, je n'ai pas suivi tous les RP (enfin retenu) donc à savoir ce que chacun avait comme type d'armes...)
Thater : niveau 4 (nécromancien—> Dague(niv?), Bâton(niv?))
Constantin : niveau 3 (épée (niv ?))
1 goule : niveau 2 (qui avait un cimeterre (à vous de choisir la mauvaise qualité ^^)
3 squelettes : niveau 1 (épées médiocres (rouillées, elles peuvent avoir été cassées)
5 zombies : niveau 0 (rien (les pauvres ^^))

Gorgus Botte-Fesse : niveau 3 (Epée)
6 hommes de main : niveau 1 (En majorité des dagues)

Donc en gros, pour le type d'armes, le choix est donné sur les brigands ^^ sinon, y a que la qualité à définir (ou pas)
Pensez aux boucliers (et ptete aux vêtement légèrement résistants ??);p

[MDJitage by Val' :
Thater, le nécromancien : niveau 4
Dague en acier trempé, Bâton médiocre, parchemin d'enchantement x 2, petite gemme maudite x 2, 50 écus
Constantin : niveau 3
1 épée en acier trempé, petite gemme maudite
1 goule : niveau 2
1 épée bien forgée (ciemeterre)
3 squelettes : niveau 1
3 épées médiocres (dont 1 cassée)
5 zombies : niveau 0
rien
Gorgus Botte-Fesse : niveau 3
Epée en acier trempé
20 écus, gourde en cuir x 1, 1 écaille de dragon
6 hommes de main : niveau 1
2 dagues médiocres (dont 1 cassée), 1 dague bien forgée, 2 épée médiocre, 1 masse médiocre, 1 bouclier en bois, 50 écus, parchemin x 3, bourse de ceinture x 2, canne à pêche médiocre x 1, bougie x 2, pierre à aiguiser x 4, hameçon x 3.


Voilà, en espérant que ça convienne sinon, MP moi ]

EDIT BY BRISECOUS : les récompenses étaient trop importantes

[Golgoth, Yner n'est pas mort]

Post Cinquante et unième
< Leelou Lovara >

Après de une nouvelle série d'heure de sommeil, Leelou fini par se réveiller. En sursaut. Elle avait perdu quelque chose. Quelque chose de très important pour elle. Lorsqu'elle tenta de se lever le médecin l'en empècha. Il était trop tot pour se lever. Elle avait besoin de récupérer ses forces et de rester allongée un moment. Seulement, la Tsigane était quelqu'un de tetue. Elle repoussa le médecin tant bien que mal et se mit debout. Sa tête lui tourna et elle retomba sur le lit, complètement groguie. Son combat avait eu plus d'effets qu'elle ne l'aurai pensée. Elle aurait peut-être due rester dans le village comme on le lui avait conseillé ... Non ! Elle chassa cette idée de sa tête. Le guérisseur du village s'époumona alors à appeller Anhiya. La fille de la maire d'Hautesylve débarqua alors dans la tente. Elle était sortie sur les conseils du médecin voyant l'état de la Tsigane s'améliorer pour se reposer mais elle n'en avait rien fait. Elle avait juste aidé les villageois à préparer le banquet.

"Qu'est-ce qu'il y a ? demanda-t-elle.
-Elle s'est réveillé. Mais elle ne doit pas bouger. Elle trop faible encore. Surveillez la s'il vous plait.
-Non ! Je dois sortir. j'ai perdu quelque chose pendant le combat. Je dois le récupérer ! Lança Leelou.
-Et moi je dis que vous ne devez pas bou...

Mais avant qu'il n'ai pu finir sa phrase, gorgus fut prit de convulsion. Il commença à vomir. Sa plaie s'était infectée. Le guérisseur jura et retourna prèt de lui. Il demanda à Anhiya d'aller humidifier les compresses avec l'eau du puit et de revenir avec. La jeune femme s'exécuta et quitta la tente en vitesse, laissant l'opportunité à Leelou de la quitter. La jeune Tsigane en profita donc. Elle se remit sur pied et malgré la tête qui lui tournait et les douleurs dans tout son corps, elle quitta la tente. Le soigneur, trop ocupé avec Gorgus ne remarqua rien. Elle se dirigea ensuite vers les portes du village. Elle fit quelques pose prèt d'un mur de temps en temps pour souffler mais pas trop longue, de peur qu'on la rattrape. Elle fini par arriver aux portes de Garh’Dyr et elle franchie ces dernières pour se diriger vers le lieu de son combat. Elle avait mal partout mais sa vue était clair. C'était déjà ça car la nuit était tombée et retrouver son arme dans le noir n'allait pas être une chose facile. Elle pouvait entendre venir du centre du village les cri de la fête. Elle ne pourrait pas s'y joindre ce soir malheureusement ...

Cela faisait maintenant dix minutes qu'elle avait retrouvé le lieu ou elle avait affronté Constantin mais aucune trace de sa dague. Ses souvenirs étaient encore flou et elle ne se souvenait plus où est-ce que la dague avait été brisée. Malheureusement pour elle, quelqu'un venait dans son dos. Dans son malheur, la chance avait envoyé Anhiya et non le soigneur du village. La jeune femme était essouflée. Elle avait surement cherché Leelou dans tout le village avant de venir ici. Elle s'arreta face à elle et se plia en deux pour reprendre son souffle. Après trente secondes, elle prit la parole.

"Je ... je t'ai ... Cherché partout ... Dit-elle le souffle coupé.
-Je l'ai dit. J'ai perdu quelque chose de précieux.
-Tu dois rentré Leelou !
-Non. Aide moi à chercher plutot. C'est une dague que m'a offerte ma grand mère. Constantin l'a brisée pendant le combat.
-Humpf ... soupira-t-elle. D'accord. Mais on rentre après."

Leelou la remercia pronfondément et les deux jeunes femme se mirent quète de la dague. Elles passèrent au moins cinq minutes avant de retrouver les restes de l'arme. Mais cette recherche avait stimuler le corps de la Tsigane qui allait beaucoup mieux. Elle ne pourrait pas courir le cent mètre mais elle pouvait resté debout sans avoir la tête qui tourne. Ses muscles lui faisaient toujours mal mais c'était devenu supportable. Ce fut Anhiya qui retrouva l'arme. Elle appela Leelou qui la rejoignit rapidement. Oui, c'était bien ça. C'était bien la dague de sa grand mère. Leelou ramassa les restes et comme promis, les deux femmes rentrèrent au village. Allant mieux, Leelou et Anhiya décidèrent de passer par le centre du village pour participer un peu à la fête. Une fois sur place, Anhiya s'attela à cherche Saega du regard alors que Leelou lui soufflait :

"Ne t'éloigne pas trop de moi s'il te plait."

Oui, pour la première fois de sa vie, la foule faisait peur à Leelou. Elle se sentait trop faible pour affronter toutes ces personnes.

[Je nous ai fait passé au soir ^^]

Post n°75
Saega

Saega était exténué et installé sur sa chaise, s'était endormi avant le retour du prêtre. Le fulvéo qui venait d'on ne sait où se tenait roulé en boule dans les bras du jeune homme. L'explorateur avait plongé dans le royaume des songes, et il n'était pas seul, la petite bestiole dans ses bras était présente mais Saega ne le savait pas.

Il observait un paysage sans relief, s'étendant à l'infini. L'horizon était rouge-orangé. Quelques arbres parsemaient cette terre ocre sur laquelle se tenait le jeune homme. Ces arbres avaient un tronc complètement biscornu, qui au lieu de s'élever vers les cieux, déployaient leurs branches parallèlement au sol. C'est vers l'un d'eux que Saega se dirigea. L'escalade était aisée et en peu de temps, il se trouvait sur une branche, les jambes pendant dans le vide. Une brise légère soufflait dans les feuilles rougêatres et les cheveux de l'humain. Le vent se levait, accompagné par des nuages dans le ciel qui couvrait la lumière du soleil. Enfin, des deux soleils, l'un blanc-jaune, l'autre rouge plus ancien, situés près l'un de l'autre. Une pluie fine et rafraichissante accompagnait les nuages. Les gouttes d'eau coulait le long des larges feuilles puis tombaient en ruisselant sur le garçon. Il secoua la tête pour se débarrasser du surplus d'eau.

Alors que le temps se dégradait progressivement, la lumiière des soleils peu à peu occultée, une lueur verte apparut non loin de Saega. Au début supportable, mais devint finalement éblouissante au point que le jeune homme dut lui tourner le dos et feermer les yeux. Une voix se fit entendre, enfin se fit ressentir dans son esprit, n'ayant pas l'impression qu'elle pénétrait dans ces oreilles.

"Saega, me reçois-tu ?" Demanda la voix, une voix féminine ressemblant fortement à celle d'Anhiya.
"Hein, Anhiya, que se passe-t-il ? Pourquoi tu es là ?"
"Arrête de délirer Saega, je communique avec toi grâce à tes souvenirs, et j'ai pris sa voix car c'est celle qui me convenait le mieux."
"Ah d'accord, j'ai compris. Mais, vous êtes qui alors ? Un produit de mon imagination ?"
"Non, ce n'ai pas ça, je suis la matérialisation onirique de l'esprit sacré du fulvéo qui t'accompagne."
"Quoi ?! Je n'ai rien compris. Tu dis que tu es le fulvéo, c'est ça ?"
"En quelque sorte. C'est une manière de voir très simpliste. Si je suis venu, c'est pour que tu nommes ma représentation physique dans ton monde."
"Euh... tu veux un nom, c'est ça ?"
"Bon, je vois que tu n'es pas vraiment une flèche, ni une lumière, contrairement à moi qui le suis dans ton univers onirique. Je vais essayer de faire simple. Il faut que tu me trouves un nom, et de préférence pas trop stupide."
"Alors, il faut que je trouves un nom... euh... que vais-je choisir ? Freni ? Liotr ? Nhiuse ? Maljadak ? Bivdert ?"
"Bon, ok, arrête de chercher ! Je vais t'aiguiller sur la bonne voie alors. Ca commence par Hyst, et ça finit par uryl."
"Hysturyl ? Tu t'appelles Hysturyl ?"
"Et voilà, c'était pas si compliqué de me donner un nom qui me convienne. Bon, maintenant, je te laisse dans ce monde et te rejoint dans l'autre. Tu ne devrais plus tarder à te réveiller."

Saega se réveilla immédiatement après la fin de la discussion, il ne savait pas s'il était toujours sur l'arbre sous la pluie ou pas. Mais, il s'en fichait un peu, voire beaucoup. Il ne savait pas quelle heure il était, il ne devait pas être très tôt, mais il était reposé enfin en partie. Il se rendit compte que le fulvéo était dans ses bras. Il le regarda attentivement, ce dernier dormait ou du moins semblait dormir.

"Tu t'appeles donc Hysturyl." Dit Saega songeur.

Comme si c'était le signal, le fulvéo ouvrit les yeux et plongea son regard dans celui du jeune homme. Les deux restèrent immobiles pendant un instant qui sembla durer une éternité pour Saega ou au minimum une fraction d'éternité. Il se leva de sa chaise plein de courbatures et plaça Hysturyl dans sa capuche. Il se rendit compte qu'il ne restait que le soigneur et les malades sauf Leelou. Il se demandait où tout le monde était parti.

Se sentant mieux, il quitta l'endroit et se retrouva dehors. Il faisait nuit, mais la lune pas encore pleine éclairait la scène. De la musique se faisait entendre non loin de là, probablement au centre du village. Il devait y avoir une sorte de fête. Les villageois sans doute pour célébrer la disparition de la menace qui pesait sur Garh'Dyr. Mais, comment pouvaient-ils faire la fête alors que certains de leurs proches étaient morts. C'étaient peut être pour leur montrer que leur sacrifice n'avait pas été vain.

Il se mit à marcher vers le lieu des réjouissances. A mesure qu'il s'approchait, le bruit était plus fort et de la lumière provenant d'un feu illuminait les environs. Il s'approchait de la foule. Il venait de remarquer Franel qui se tenait au milieu de tous ces gens mangeant à s'en faire péter la panse. Il allait s'approcher de lui, lorsqu'une main se posa sur son épaule. Il se retourna et vit un homme devant lui. Il était très étrnage, ses cheveux avaient l'air bleu comme la nuit. De plus, il tenait un papier dans sa main.

"Tu es Saega ? Tu es bien celui qui a tué deux hommes à Hautesylve ?" Demanda le nouvel arrivant avec un sourire carnassier comme s'il allait manger le garçon.

Post n°76
Saega

Saega était complètement abasourdi par la question. Ainsi on le recherchait. C’est vrai qu’il n’avait rien fait pour cacher les faits, mais il ne pensait pas qu’on le retrouverait si rapidement et facilement. Il se demandait comment la personne avait fait pour le pister si aisément et qui était-elle.

« Qui êtes-vous et que voulez-vous ? » demanda finalement le jeune homme.
« Je suis une connaissance de Jdargrim et… » Répondit l’homme aux cheveux bleus.

Jdargrim. A ce mot, de nombreux souvenirs revinrent à l’esprit de Saega. La découverte macabre dans la clairière près de Hautesylve. La course jusqu’aux portes de la ville. Son séjour dans le Royaume de Nethfer. Son intrusion chez Jdargrim. Sa convalescence parmi la famille de Jdargrim. Son vœu pour les aider. Le meurtre de deux mercenaires. Sa fuite le conduisant dans la Mairie. Sa rencontre improbable avec Anhiya. Puis celle de Jonque et Galathiel. Le voyage jusqu’à Port-Pergas. La traversée en bateau. La chute dans les flots. Le réveil chez Franel. Les retrouvailles dans une taverne avec ces compagnons. Le voyage jusqu’à Garh’Dyr. Le combat qui y eu lieu. Tout ça car il avait rencontré Jdargrim. Et voilà qu’il faisait la connaissance d’une personne le connaissant.

* Mais, s’il le connaît cela voudrait-il dire que… *

« Est-ce que vous êtes comme lui ? »
« Oh non ! Personne ne peut lui ressembler, même pas sa famille. Il est différent de nous, enfin de vous ou de moi, car il me semble que vous connaissiez mon secret. »
« Mais, pourquoi êtes-vous là ? Pour moi ? Que me voulez-vous ? » Demanda Saega avec une voix qu’il espérait menaçante.
« Calme-toi Saega. Si je suis venu, c’est pour voir l’humain qui a osé tenir tête à Jdargrim et qui est encore en vie pour s’en venter. »
« Et alors ? Qu’est ce que ça peut me faire ? » Interrogea l’explorateur irrité.
« A toi rien, mais je suis arrivé peu de temps avant toi et les personnes qui étaient avec toi. J’ai eu le temps de voir certaines choses. Et maintenant, c’est sûr. Je veux devenir un de tes compagnons. »
« Hein ! Quoi ? Vous pouvez répéter ce que vous venez de dire ? » S’exclama Saega médusé, s’attendant à tout sauf ça.
« Tu as parfaitement compris, j’ai décidé de t’accompagner toi et la fille d’Idraya. »

Saega était complètement effaré, non seulement cet inconnu voulait voyager avec lui, mais en plus il savait qui était Anhiya. Il ne savait pas comment prendre ça, il n’avait aucune idée quant à la réaction à avoir. Il ne savait pas s’il devait lui faire confiance, mais il avait tout de même prononcé le nom de Jdargrim et rares étaient les personnes à connaître son nom. C’est juste à ce moment qu’il aperçut Anhiya accompagnée par Leelou. La tsigane avait le visage très pâle, elle n’allait pas bien du tout. Saega ne comprenait plus rien, tout semblait aller de travers. Et en plus, Anhiya l’avait vu aussi, et venait vers lui avec Leelou.

« Tiens Saega, ça va ? » Puis elle remarqua l’homme aux cheveux bleus. « Bonjour, qui êtes-vous ? »
« Je me nomme Jovaris. » Il avait parlé rapidement pour empêcher Saega de prendre la parole. « Je viens d’un endroit que vous devez connaître, Hautesylve. C’est bien de là que vous venez Anhiya ? »
« Qu… Com… » Elle regarda Saega effrayée.
« Il sait qui nous sommes. » Répondit le jeune homme d’une voix lasse.
« Exactement, mais je n’ai rien contre vous. Je souhaite juste me joindre à Saega. Et, en parlant de Hautesylve, il se trouve que la ville est attaquée par les sbires d’Agramand. »
« Mère… » Soupira la femme rousse.

La situation qui était déjà tendue auparavant le devint encore plus. Ainsi Hautesylve subissait les assauts de ce nécromancien. Cela voulait-il dire que Jdargrim et sa famille étaient en danger. Est-ce que la vie des habitants de Hautesylve était en péril elle aussi. Ça voulait surtout dire qu’il fallait retourner à Norgod, quitte à se faire capturer. Leelou avait entendu une partie de la conversation, mais Saega ne savait pas ce qu’elle avait compris, et de toute façon, c’était secondaire.

« Anhiya, je crois qu’il faut que nous retournions à Hautesylve. »
« Mais, ma mère ne te pardonnera pas tes méfaits. Je peux expliquer mon enlèvement, mais pas les meurtres. »
« Ce n’est pas grave, je suis prêt à affronter la justice car ce que j’ai fait, je l’ai fait pour des amis. »
« Si c’est ton choix, je n’irais pas contre, mais il va falloir prévenir tout le monde que nous allons quitter Djel’Fa. »
« Ne m’oubliez pas. » Rajouta Jovaris.

Post N°38 de <Golgoth>

La fête battait son plein, et Golgoth en profitait sans modération, enchaînant les bières, goûtant aux viandes, complimentant les cuisinières et ainsi de suite. Et rapidement, l'alcool fit son effet. Ainsi, le forgeron somnolait dans une douce euphorie, bercé par les chansons des quelques troubadours improvisés et l'ambiance festive.

Finalement, même, il s'endormit, la tête reposant dans ses bras croisés, eux même posés sur la table. Mais, alors qu'il commençait à peine à faire un doux rêve, il fut réveillé :

- Hé ! *hips* Le forgeron ! Tu ronfles *hips* ... Va... Va dormir ailleurs ! Hahaha*hips*haha !

- Gneuh ? Grmmbl, oui.

Sur ce, le forgeron se leva brusquement, essayant ainsi de reprendre ses esprits et de trouver la force de se déplacer. Puis, il fit quelques pas incertains, titubant, avant de réussir à mieux aligner sa marche. Il comptait se rendre dans ses quartiers, mais il aperçut tout à coup le jeune explorateur, Saega, et sa dulcinée. Ces derniers étaient accompagnés par un drôle de zigoto aux cheveux noirs et reflets bleu-nuits, et aussi par la tsigane que soutenanit Anhiya. Avisant le groupe, Golgoth s'en approcha. Il avait quelque chose à leur dire :

- Saega... mesdemoiselles... Euh... Bonjour monsieur ! Je...

Puis, le forgeron se stoppa dans son propos. Son esprit était tellement embrumé par la boisson, particulièrement le vin local, qu'il ne se rappelait plus très bien ses intentions. Puis au bout de quelques secondes, il ajouta :

- Garf ! Je suis ivre, hahaha ! Je m'souviens plus...

Mais enfin, en voyant le bouclier de bois qu'il trimballait depuis déjà un bon moment, il se rappela :

- Ah, voilà ! L'village a dit euh... qu'il nous donne le butin dont il n'ont pas b'soin, pour nous remercier... Y a le tas, là bas annonça-t-il en indiquant un point un peu à l'écart de la fête.
Donc, si v'voulez vous servir, moi, z'ai mon bouclier. Puis, je crois que je vais me coucher

Le forgeron avait hâte de rejoindre un lit douillet, histoire de cuver, mais il attendait une réponse pour pouvoir partir.



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[HRP : Post un peu court, mais bon. AUX MDJ —> M'enlever un sac de pommes de terre et m'ajouter un bouclier en bois xD, SVP ^^]
[S : Fait]

Post N°39 de <Golgoth>

« Euh, pendant que j’y pense. Je dois vous annoncer une nouvelle qui m’a forcée à revoir mes plans. J’ai appris que Hautesylve subissait l’assaut d’Agramand. Pour cela, il nous faut nous hâter Anhiya et moi à retourner là-bas. Je suis désolé de vous quitter comme ça, mais il nous faut partir rapidement. Bonne nuit Noregrof. »

* Ag...ramand ? Haute...sylve ? *
- CETTE ENFLURE PUTRÉFIÉE D'AGRAMAND ATTAQUE HAUTESYLVE ? RAAAAAAAAAAAAH , MES AMIS !!! NE LAISSONS PAS CE NÉC... CE SALAUD D'NÉCROSIAMOIS ! euh... NÉC... NE LAISSONS PAS CETTE RACLURE CONQUÉRIR HAUTESYLVE ! RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!!!!!!! CHAAAaAaaaaaaaaAaAAAAAAaRrrrGEeeEEeEEEEEeEEEEEEeRRrRRRr !!!!!!!!!!!!! Sus à l'ennemi ! FOI DE GOLGOTH, NEUVIÈME DU NOM, LES ZOMBIS NE PASSERONT PAS !!!

Et sur ces paroles guerrières pleines de haine, Golgoth s'élança contre un mur sachant que c'était le seul moyen de se défouler. Il n'avait pas son marteau, juste son bouclier, mais il allait massacrer les troupes mort-vivantes ! Vaillamment, donc, il se précipita sur le mur, pour s'assommer dessus, et tomber à ses pieds, dans les vapes. Sa position était certes inconfortable, et à son réveil, il était assuré que la douleur d'une bosse au front se rajouterait aux symptômes d'une gueule de bois, mais pour le moment, il dormait et ronflait dans la quiétude de doux rêves...

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Golgoth était un petit navi-re qui n'avait ja ja jamais navigué ! Ohé ! ohé ! Hips ! Mais, on essayait de la baigner ! Il voulait pas ! NON ! Argh !

Je ne veux pas nager !!!!

Et le forgeron ouvrit les yeux, il roulait à toute vitesse sur des troncs de bois qui le menaient vers la plage de sable, puis plus loin la mer. Tantôt, il était le bateau, tantôt il était lui même dans son rêve. Mais dans sa tête, il était toujours un bateau. Et puis, alors qu'il allait touché l'eau, il s'envola...

Maintenant, il survolait des armées de mort-vivants qui s'attaquaient à un haricot géant. Dans son esprit, le haricot géant était Hautesylve, et il trouvait ça étrange même dans son rêve, m'enfin, il ne s'y attarda pas.

Il n'était plus un navire, il était redevenu Golgoth. Et aux côtés de Saega, Jonque, Malphas et Leelou, il chargeait l'ennemi. Dans sa rage, il faisait mordre la poussière aux armées ennemies. Puis d'un coup, il se retrouva dans une grande caverne, seul face à Agramand. Ne sachant pas à quoi il ressemblait dans la réalité, il avait imaginé le nécromant comme un zombi géant avec une couronne en or. Il attaqua alors Agramand, mais ce dernier lui dit :

- Jamais tu ne vaincras Agramand, si tu ne sais pas forger des armures ! Car l'armure Agramand Agramand armure ! Hahahahaha !!!

Et Golgoth fut soufflé comme un fétu de paille avant de mourrir...
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Le forgeron avait mal à la tête mais il continuait à dormir... On avait réussi à le transporter dans son lit. Maintenant, il pouvait vraiment se reposer...


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[HRP: il fallait que je réponde pour permettre à Saega de poster, et puis ma réponse où je donne accidentellement mon vrai nom est importante.... Et après, il fallait que je remplisse sans passer au lendemain... Donc voilà... Vous prie de m'excuser pour ce post navrant xD]

Post n°8
<[Malphas Harasus]>

[Post précédent chez mon ami Nethfer, cf Une de perdu... bah une de perdue !]




"L'pauvre Paladin ! On a lui faire quoi ?" demanda l'homme.
"La costume sur les morts glorieuses des Paladins stipulent qu'ils doivent être brûlé puis béni par le Grand Prêtre. Être Paladin est une chose glorieuse, et être admis parmi quarante-huit postes relève de l'exploit." répondit Clia.
"Je pense que nous pouvons prendre de l'argent pour envoyer l'urne à Port-Pergas." conclu enfin Jonque.

Les gémissements de Malphas se firent entendre, et les trois personnes réunis devant l'homme reculèrent, d'horreur. En seul instant, les blessures du Paladin avaient guéris, et ce dernier se leva en hurlant :
"Par tous les démons invoqué par Agramand ! Je vais l'étriper pour Neis !"
Le mercenaire et sa compagne étaient abasourdis, même si Jonque avait déjà connu l'expérience. L'homme faillit tombé dans les pommes, se ressaisissant en peu de temps qu'il n'en faut face à ce genre de problèmes.
Le Paladin récupéra son arbalète, et en un seul geste, dégaina l'épée du mercenaire qui s'exclama :
"Mais... Qu'est que vous allez faire ?"
"Règlez des comptes ! On ne prend pas pour un imbécile un Harasus, et ceci, je l'ai juré sur le tombe de mon défunt frère Malthus !"

D'un pas encore chancelant à cause de sa mort, le Paladin avait réussi à charger son arbalète en cours de route, il demanda où se trouvait Saega au forgeron du village, qui allait chez le guérisseur.
Le couple Clia-Jonque arriva à la suite, poursuivant le Paladin qui courait à toutes jambes.
Alors que le dénommé Golgoth hurla son vrai nom ainsi qu'un chapelet de cris de guerres et de dires envers Agramand, puis s'effondra contre un mur, la troupe de Saega se dispersa. Suivant discrètement Saega, il arriva enfin à la fête qui battait son plein.
L'explorateur se nourrissait, et dans un geste de sympathie, le Paladin tira en direction de Saega, mais le rata de quelques centimètres.

La foule fut affolé par le sifflement caractéristique du carreau, et la foule se dispersa autour de Saega. Le Paladin hurla à l'explorateur :
"Suppôt d'Agramand ! Pourriture dégénéré !"
Courant vers Saega le Paladin poussa tout ce qui était en travers de son chemin, puis dégaina l'épée prise à Jonque.
Il arriva devant devant Saega et lui mis son épée devant le ventre, et dit alors :
"Première question : Pourquoi es-tu avec Anhiya Thilamène, fille d'Idraya Thilamène, Archimage de Hautesylve ?
Seconde question : Pourquoi as-tu menti ? Sache que si tu ment, je le verrais sûrement et je t'éventrerais sûrement."
L'assemblé était terrifié par l'arrivée de Malphas, considéré comme mort. Certaines tombèrent dans les pommes, des enfants furent horrifiés et des hommes croyaient que Thater avait ranimé le Paladin.
En tout cas, Malphas n'eut pas de réponses pour l'instant car le chasseur de primes Jovaris le plaqua à terre. Jonque arriva, enlevant l'épée et aidant Jovaris dans sa tâche difficile, le servant de Neis étant comme un serpent voulant sa proie.

Deux des miliciens arrivèrent, accompagné de Clia. Cette dernière fit :
"Mais qu'est qu'il vous prend ?"
L'arrivée de la troupe de Clia empêcha un affrontement sanguinolent entre les deux hommes.

Le membre de la famille Harasus répondit :
"Car entre le forgeron menteur qui se prétend être Noremachin et l'autre qui doit être un criminel qui se ballade juste avec la fille d'Idraya, JE COMMENCE A PENSER QU'ON SE FOUT DE MA GUEULE, PAR NEIS !"

Clia fit :
"Evacuez la salle et allez me chercher Anhiya vous deux. Quant à vous l'arrivant, vous restez."

Laissant relever Malphas tout en empêchant de le laisser en contact avec Saega, Jonque s'interposait, voulant protéger l'explorateur. mais le regard froid, dur et assassin lancé par le serviteur de Neis était clair...

Post n°78
Saega

Anhiya, Saega, Franel, et Jovaris profitaient de la fête. Enfin, l’explorateur avait un peu de mal, il n’aimait pas vraiment la foule. Il resta donc près des tables recouvertes de mets simples, mais nourrissant. L’homme aux cheveux bleus, lui, s’éclatait comme un fou. Il dansait avec toutes les femmes qui acceptaient son invitation. Le prêtre Franel discutait avec des hommes de son âge et picolait au passage. Mais, le pire, c’est qu’il tenait bien à l’alcool contrairement à Golgoth qu’ils avaient vu avant. Anhiya ne savait pas trop quoi faire, la dernière fête de village à laquelle elle avait assisté datait. Elle avait rejoint Leelou juste avant, mais elle semblait dans un tel état qu’elle avait préféré la laisser seule. Elle était avec des adolescentes du même âge qu’elle, mais ce qu’elles pouvaient raconter ne l’intéressait nullement. Elle était perdue dans ces pensées. Elle se souvint de la charge du forgeron contre un mur. Connaissant les effets de l’alcool, il avait été jugé plus prudent de le laisser où il reposait. Cependant, quelque chose l’intriguait dans les paroles du forgeron, il avait prononcé le nom de Golgoth, or il disait s’appeler Noregrof. Mais bon, ce n’était ni l’endroit ni le moment de penser à cela.

La soirée avançait lentement, mais surement. Certains des villageois commençaient à déserter la fête pour aller se coucher. Eux, travaillaient le lendemain. C’est durant ce moment assez calme que Malphas fit son apparition. Ceux qui l’aperçurent soit fuyaient, soit s’évanouissaient. Mais, c’est ce qu’il fit qui marqua le plus l’esprit des fêtards. Il avait pointé son arbalète sur l’explorateur et avait tiré un trait. Heureusement, il avait raté sa cible, la pointe s’enfonçant dans un fromage. Saega eu juste le temps de se retourner pour voir le paladin lui foncer dessus. Il vit avec horreur ce dernier lui pointer une épée contre le ventre. Malphas l’insultait, mais il ne savait pas ce qu’il avait fait. Puis, il le questionna, demandant qui était réellement Anhiya et si c’était un criminel. Mais, cela n’alla pas plus loin, Jovaris par le tapage alerté, avait arrêté sa danse et avait sauté sur Malphas. Une fois à terre, Jonque s’empara de l’épée. Les deux hommes le maintinrent au sol le temps que les miliciens arrivent. Clia ordonna que tout le monde parte et qu’on aille chercher Anhiya, mais cette dernière était présente et avait assisté à toute la scène. Elle se rapprocha de lui à grandes enjambées. Elle se planta devant lui, et le regarda dans les yeux. La jeune femme s’apprêta à le gifler, mais au dernier moment ferma son poing. Le coup fut violent et douloureux, surtout pour la main d’Anhiya. Saega allait se justifier devant le paladin, mais Anhiya l’en empêcha.

« Non mais, ça ne va pas de menacer les gens de la sorte ! » Elle était furieuse, et dans cet état pouvait potentiellement provoquer plus de dégâts que le paladin. « Vous vous prétendez paladin, mais vous n’avez rien d’un paladin. Si vous aimez tant la violence, pourquoi ne combattez vous pas aux côtés d’Agramand pendant que vous y êtes ? Vous auriez mieux fait de rester chez Nethfer, les gens auraient eu une meilleure opinion de vous. Vous avez moins de cervelle qu’un zombie et moins de manière qu’un orc. » Elle reprit sa respiration, mais sa colère ne se calmait pas. « Mes fréquentations ne regarde que moi, et uniquement moi. Même si vous étiez ma mère, vous n’auriez rien à y redire. Et oui, je suis bien Anhiya Thilamène, mais en quoi cela vous concerne-t-il ? Et oui, ma mère est l’archimage de Hautesylve ! Mais en quoi mon identité a quelque chose à voir avec Saega ? Et pourquoi tenez-vous à ce qu’il soit un criminel ? Parce que seul un criminel pourrait se BALADER avec moi ? La prochaine fois que vous ouvrirez la bouche, faites extrêmement attention aux paroles que vous prononcerez ! Vous pensez qu’on se fout de votre gueule, mais d’après vos actions, j’ai plutôt l’impression que vous dépourvu de ce qui vous permettrait de penser. Et surtout, ne blasphémez plus un dieu par vos actes et vos paroles. »

Anhiya était toujours hors d’elle, mais Franel venait de se décider à agir, et l’avait sommé de se calmer. Jovaris ne pouvait s’empêcher de trouver la situation cocasse. Il partit dans un fou rire bruyant. Saega était stupéfait, il ne pensait pas qu’Anhiya était capable de tels excès. Mais, comment les autres personnes présentes allaient réagir, il ne n’en avait aucune idée.

Post n°9
<[Malphas Harasus]>




Le coup de poing d'Anhiya ne fut pas dangereux ni très douloureux, et les explications mêlées aux insultes ne firent aucun effet à Maplas, a part celui de permettre une analyse rapide. Il leva la tête et porta un lourd regard noir plein d'accusations sur Anhiya, lui faisant comprendre qu'il savait maintenant presque tout.
"Vous n'êtes pas intervenu pour le plaisir ; de plus, si vous étiez forcé ou vous auriez était autorisé, vous l'aurez dénoncé avec plaisir ou vous serez simplement interposé. Par vos dires, j'ai compris que tout simplement vous êtes servi de Saega pour sortir de Hautesylve. Vous avez juste envie de respirer, loin des contraintes que votre mère vous impose."
"Effectivement, l'explication tient debout et expliquerait leur arrivé en trombe lorsque je les reprit."

La prêtresse de Slikeh posa un lourd regard plein d'interrogation sur les deux personnages, et il regarda Jonque, lui demandant ce qu'il fallait faire.
Les morceaux du problème s'assemblaient lentement dans la tête du Paladin, et celui-ci... éclata de rire. L'assemblé fut médusé par le comportement du Paladin, quelque peu étrange. Clia dévisagea Malphas, mais ce dernier était prit d'un interminable fou rire.
Puis subitement, le fou rire cessa, et Malphas reprit une expression neutre en disant :
"Eh bien, alors, toutes mes excuses. Toutefois, je souhaiterais discuter avec vous deux..."
Le Paladin reprit son arbalète, qui était à terre. Puis, le mercenaire amoureux dit au servant de Neis :
"Nous avons pris un important butin de guerre sur nos ennemis, et j'ai pensé vous garder une épée, afin de l'envoyer à Port-Pergas avec vos restes. Je pense que nous en aurons plus besoin..." termina Jonque, dégainant une belle épée et la tendant à Malphas.
"De plus, continua Jonque, nous avions prit de l'argent pour vous payer le voyage jusqu'au Grand Temple. Visiblement, puisque vous êtes vivant..."
Une bourse d'or fut jetée des mains de Jonque, bourse qui fut rattrapé d'un geste souple du poignet de Malphas.
"Merci pour vos dons. Neis vous en honorera."
Le Paladin rangea soigneusement l'or dans sa bourse, sorte de tissu utilisé pour enfermer des pièces. Il mit son épée à la ceinture, et pensa de suite qu'il faudrait acheter un fourreau. D'un pas engagé, il se dirigea vers la sortie, et se retourna en disant :
"Dites-leur que j'étais délirant ou quelque chose comme ceci. Envoyez des miliciens surveiller Golgoth, et donnez-lui à son réveil une infusion d'ange. Et puis, je voudrais que Saega et Anhiya me suivent ! J'ai quelque chose à vous proposer..."
Le Paladin sortit de la salle, sous les yeux de l'ensemble des personnes évacués qui se demandaient quelle était la cause de cette violente altercation...



[HRP : Ajoutez donc Epée en acier trempé (issu du butin) ainsi que 100 or (issu de l'enchère ).][i]
[S : Fait. Mais euh... tu aurais au moins pu faire semblant d'avoir eu mal à cause du coup d'Anhiya ^^]

Post N°40 de <Golgoth>

Les miliciens entourèrent le forgeron. Ils ne savaient pas trop pourquoi, mais apparemment ce dernier avait donné un faux nom à ses compagnons. Pourtant, Wilhelm le maître d'armes, présent lui aussi, n'avait pas entendu Golgoth prononcer dans son délire un autre nom que celui qu'il lui avait donné auparavant. Cependant, il aurait prétendu s'appeler Noregrof Dogron à d'autres. Quel nom stupide ! Il était évident qu'il avait juste inversé les lettres de Forgeron et Norgod. Wilhelm ne pouvait pas croire que le forgeron puisse être bien méchant alors qu'il inventait un pseudonyme si peu cherché et qu'il oubliait même parfois de le donner. Non, Golgoth ne pouvait pas être quelqu'un de foncièrement mauvais. Il suffisait d'attendre son réveil pour lui demander des explications.

D'ailleurs, le forgeron ne tarda pas à remuer dans son sommeil... Wilhelm se dépêcha de sortir la potion d'ange que lui avait confié le soigneur sur ordre de Clia.

Golgoth ouvrit les yeux avec difficulté car la lumière lui faisait mal, il voyait des formes floues s'agiter autour de lui, sans pouvoir leur attribuer une signification quelconque. Il avait mal à la tête, et il avait la bouche atrocement sèche. Que s'était-il passé ? il ne se souvenait plus de rien, et pourtant il tenait bien l'alcool habituellement. Il vit soudainement une forme floue s'avancer vers lui. L'esprit totalement embrumé, il ne chercha même pas à se défendre. Une voix qu'il jugea familière lui dit :

- Buvez ça Golgoth.

Le forgeron avait l'impression que la voix lui criait dans les oreilles, mais il accepta le breuvage sans rechigner, il avait tellement soif ! Puis, Golgoth referma les yeux. Cinq minutes plus tard, il était à peu près rétabli. Il avait toujours mal à la tête et le gosier sec. Mais il avait à peu près les idées claires, et ni le son, ni la lumière ne l'agressaient plus trop. Les miliciens jugèrent donc bon d'avertir Malphas au cas où.

Mais si le paladin décidait d'interroger le forgeron, ça n'arriverait cependant pas de si tôt. Alors Wilhelm avait tout le temps de le faire à sa place de façon moins brutale :

- Golgoth ?

- Grmgn, oui...

Le forgeron reprenait ses esprits, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas eu la gueule de bois, alors malgré l'infusion d'ange, il lui fallait un petit temps de réadaptation.

- Vous ne vous appelez pas Noregrof Dogron, n'est-ce pas ?

Et merde, il avait oublié ça ! Cependant, il ne lui restait qu'à jouer le jeu :

- Hum... non.

- Dans ce cas, pourquoi avoir menti à vos compagnons ?

- Arf. Pour être franc, j'ai eu quelques ennuis à Port-Pergas.

- Quel genre d'ennuis ?

- Je m'suis énervé contre des gardes de la milice qui m'cherchaient des ennuis ! J'aurai soit disant été trop brusque avec certains pseudo-aventuriers qui rentraient dans ma boutique sans argent... Humf, et j'les ai assomés sur le coup avant d'partir.

- Mouais, je vois... Vous êtes plus violent que je n'l'imaginais... Enfin, vous avez un avis de recherche sur votre tête alors ?

Le maître d'armes avait posé sa question sur un ton léger, comme une blague.

- Grmf, 20 or je crois.

- Bon, alors, attendons ce fou de Malphas... Je l'empêcherai de vous attaquer ajouta Wilhelm, railleur.

- Malphas ? Mais ! ... Je l'ai vu mort de mes propres yeux !

- Eh bien... Il semblerait que Neis n'ait pas jugé sa fin venue. Il est donc revenu d'entre les morts... et il a fait son ptit scandale même, héhé. En plein milieu du repas, il a surgi devant votre ami l'archer et la demoiselle qui l'accompagne. J'étais au chevet d'Yner à ce moment-là, mais de ce qu'on m'a raconté, il aurait dévoilé que cette Anhiya est la propre fille de la grande mage Idraya d'Hautesylve ! Et votre compagnon aurait fait je ne sais quel crime. Enfin, en tout cas, ses manières n'ont pas plus à la jeune fille qui n'a pas apprécié de se laisser marcher sur les pieds, elle lui a donné un coup de poing et lui a fait la morale, je crois.

Moui, Golgoth n'avait pas de mal à voir la jolie donzelle se transformer en harpie. Il avait déjà fait les frais de son fort caractère... Mais il fut plus étonné par contre par le fait que cette jeune dame soit la fille même de la puissante maire d'Hautesylve !

Il répliqua donc à Wilhelm et puis le maître d'armes et lui reprirent leur conversation sur des sujets moins importants, avant que le ventre de Golgoth ne se mette à gargouiller, juste assez fort pour que lui seul l'entende. Le forgeron avait de nouveau l'esprit clair et maintenant, il avait faim !



…,-'°•> Post suivant (très très loin xD) à la taverne du Pendu de Sryam >> [Congrégation de Neis + Gahn] Une nuit à l'auberge <•°'-,…

Post n°79
Saega

Jovaris avait de plus en plus de mal à se retenir. Son fou rire était vraiment violent. Il ne pouvait plus s’arrêter. Il trouvait la situation cocasse, il ne regrettait nullement le voyage solitaire qu’il avait entreprit. La souffrance qu’il avait éprouvé durant tous ces jours venait de s’envoler. Il était arrivé à la même conclusion que Malphas mais seulement de par ce que Jdargrim lui avait raconté concernant l’explorateur. Le paladin éclata à son tour de rire. Jovaris ria de plus bel de concert avec Malphas. Il se rapprocha de lui rapidement lorsqu’il l’entendit demander à la rousse (Anhiya) et au nain (Saega) qui se trouvait à côté d’elle de le suivre. Il lui chuchota quelque chose à l’oreille.

« Malphas, c’est bien ça ? Si jamais tu fais du mal à Saega ou à un de ces compagnons, je te renvois d’où tu viens, chez Nethfer. »

Il avait parlé d’une voix douce, sa figure arborant un grand sourire. Puis, comme son fou rire avait disparu le temps qu’il parle au servant de Neis, il réapparut subitement mais amplifié. Il se rapprocha cette fois du prêtre Franel. Ce dernier retenait encore Anhiya contre lui. Elle s’était calmée, mais il ne savait pas si celle-ci n’allait pas tenter autre chose. Elle avait toutefois quelque chose à rajouter à Malphas, mais cette fois ce fut sans une trace d’énervement ou de colère.

« Ma mère ? Des contraintes ? Mais, elle ne m’en a posé aucune. C’est sur elle qu’elles sont ces contraintes dont vous parlez. Je n’avais jamais vu une personne d’aussi illogique que vous. Parce que je défends une personne de manière virulente, je me sers obligatoirement d’elle ? Moi, d’après vos dires, j’en déduis que le concept d’amitié vous est totalement inconnu. »

Jovaris riait toujours moi de façon moins exubérante. Il avait toujours adoré les conflits entre personnes têtues et bornées. Mais, c’était rare d’assister à des discussions aussi violentes. Il jeta un coup d’œil à la salle et remarqua qu’elle s’était vidée à une vitesse phénoménale, il devait rester à peine une dizaine de personnes.

« Alors, qu’est ce qui vous a amené à côtoyer Saega ? » Demanda Jovaris au prêtre.
« Hein… » Franel était surpris que l’homme aux cheveux bleus lui adresse la parole. « Ah, bah il venait de tomber d’un bateau, et je l’ai recueilli chez moi et ma femme. »
« Ok, mais pourquoi vous voyagé avec lui alors ? »
« Hum… » Franel se mit à réfléchir un peu cherchant pour quelle raison, il avait pu suivre ce petit homme. « Je crois que c’est parce qu’il m’intriguait. Et vous, pour quelle raison ? Au fait quel est votre nom ? Moi, c’est Franel Heeris. »
« Désolé, j’avais complètement oublié, je suis Jovaris. Et si je suis Saega, c’est parce que j’en avais envie. »
« Mais, vous le connaissiez avant de venir ici ? » Interrogea le prêtre intrigué.
« Pas du tout, c’est la première fois que je le voyais. » Répondit-il avec un grand sourire qu’il se voulait mystérieux.

Franel abandonna la discussion qui ne menait nulle part. Il avait l’impression que parler avec Jovaris, c’était comme parler avec un petit enfant, il ne suivait aucune logique. Saega et Anhiya, eux, se dirigèrent vers Malphas car ils ne pensaient pas vraiment avoir le choix se trouvant en territoire légèrement hostile.

« Attendez, je viens avec vous. » Cria quasiment Jovaris. « Je n’ai pas envie de rater le spectacle. »
« Moi aussi, je vous suis. Pour le moment, je suis avec eux, donc je pense que ce qui les concerne me concerne un peu. » Dit Franel calmement.

Les deux hommes se joignirent à Saega et Anhiya. Ces deux derniers avaient l’impression d’être des condamnés que l’on emmenait à l’échafaud. Saega tenait Hysturyl dans ces mains, l’ayant sortit de sa capuche. Dans son esprit une lueur verte faiblarde fit son apparition. Le jeune homme était calme à présent. Pour une raison inconnue de lui, il posa brièvement sa main sur l’épaule d’Anhiya. Ils marchaient tous suivant Malphas, vers un endroit que seul ce dernier connaissait.

Post N°15
~Galathiel Sarimal~

"Qu'est-ce qui t'es arrivé tout à l'heure, quand Eleya tas poursuivie ?"
"Je n'arrivais plus à respirer."
"Tu as si couru que ça ?" plaisanta le garçon.
"Pour toi non, mais pour moi beaucoup trop..."

Calith plongea innocemment son regard dans les yeux de Galathiel, qui le regarda à son tour. Il ne comprenait pas ce qu'elle voulait dire.

"Tu es malade ou bien ?..."
"On peut dire ça comme ça."
"C'est-à-dire ?"
"Depuis toute petite, j'ai un problème aux poumons."
Elle désigna sa poitrine de sa main gauche.
"Plus je cours, plus je dois respirer vite et Maman m'avait expliqué que ce n'est pas bon pour moi... mais je ne l'ai pas vraiment écoutée puisque je jouais presque tous les jours au loup avec mes amis ! J'essayais juste de ne pas courir trop longtemps..."

La petite fille regarda à nouveau le ciel, comme si elle cherchait quelqu'un sur une étoile. Son voisin remarqua qu'elle avait parlé au passé, comme si sa mère avait existé un jour mais plus maintenant... il laissa un moment le silence planer puis lui reposa encore une question.

"Et tes venue avec ta maman ?"
"Non."
"Ton papa ?"
"Ils sont restés à la maison."répondit-elle en souriant, mais on voyait que ses yeux tremblaient, bien qu'elle ne le voulut pas.

C'était sa manière à elle de dire que ses parents étaient morts. A Nils, elle le lui avait dit de la même manière, mais celui-ci avait bien compris ce qu'elle avait voulu dire par là. Calith, lui, ne comprenait pas très bien, et comme il regardait lui aussi le ciel, il ne voyait pas les yeux tremblants de son interlocutrice.

"Et pourquoi ils ne sont pas venus avec toi ?"
"Maman devait faire la vaisselle, et Papa discutait avec un voisin."
"Ah..."

Galathiel disait simplement la dernière occupation de ses parents avant qu'ils ne partent dans la forêt, évitant le sujet pendant la promenade... mais comme avant, elle n'y pensait pas et croyait vraiment à ses propres dires. Et comme beaucoup d'enfants, le pouvoir de l'imagination avait eu un incroyable impact sur elle, de fait qu'elle n'arriverait plus jamais à dire que ses parents étaient morts devant quelqu'un. On pourrait lui dire qu'ils étaient morts, et même si au fond d'elle-même elle se savait, elle insinuerait qu'ils étaient à la maison, simplement. Du moins si n'on insistait pas trop...

"Et t'es venue ici avec qui alors ?"
"Mon grand frère et ma grande soeur."
"Et ils sont où là ?"
"Je sais pas, peut-être à la fête..."

Tout d'un coup surgit dans la tête de la fillette le visage de Leelou. Où devait-elle être en ce moment ? Depuis le temps, elle devait être rentrée au village... Elle s'excusa auprès de Calith et retourna à l'endroit où devait se dérouler la fête. Il n'y avait plus autant de monde que tout à l'heure, mais en tout cas régnait une grande agitation. Elle avait juste au moment où Saega, Malphas et compagnie partaient, mais comme elle était petite au milieu de tous ces adultes -les enfants s'étaient enfuis quand ils avaient vu Malphas-, elle ne vit rien de leur départ précipité et continua à chercher Leelou. Finalement, elle la trouva assise contre un mur et se précipita vers elle en la prenant dans ses bras.

"Leelou ? T'étais oùù ? J't'ai cherchée partout !"

Post Cinquante-Deuxième
< Leelou Lovara >

(J'ai essayé d'être le plus fidèle possible à ce qui s'est passé mais si j'ai fait des bétises, prévenez moi par MP ^^)

Les deux jeunes femme étaient revenues dans le village à la recherche de Saega. Celui-ci n'était pas présent mais il fit son apparition. Alors que la Tsigane et Anhiya le rejoignaient, un homme aux cheveux étranges l'avait rejoint. Les deux jeunes femmes n'entendirent pas leurs premiers échange vocaux mais cela sembla terroriser le jeune homme. Finalement tout rentra dans l'ordre. Leelou ne comprit pas grand chose de leur conversation ... Anihiya venait de Hautesylve ... ça Leelou le savait. Cette ville était attaquée par Agrammand ... C'était qui Agrammand ? Mais la Tsigane n'avait pas la force de demander ce soir même si cela semblait grave. Mais ce qui frappa le plus Leelou fut la toute dernière révélation ... Saega était un meurtrier ? Leelou ne l'imaginait pas ainsi. C'est d'ailleurs pourquoi elle se tut, préférant réfléchir à la chose avant d'en parler. Golgoth fut le premier à intervenir. Il était complètement ivre et malgré son état de fatigue, il réussi à faire rire la Tsigane. La suite des évènements fut beaucoup plus agitée. Malphas était revenu d'entre les morts et il agressa sauvagement Saega. Il fut rapidement mais des nouvelles informations étaient venues s'ajouter à ce que connaissait déjà Leelou. Anhiya était la fille d'Idraya. La plus puissante des magiciennes et maire d'Hautesylve ...

"Anhiya ... tu es la fille de ... D'Idraya ? La Idraya ?"

Leelou se souvint alors de ses quelques passages à Hautesylve. Elle était presque l'égale d'un dieu pour les habitants d'Hautesylve ... Savoir qu'elle côtoyait la fille de ce personnage troubla Leelou. Mais elle n'eut pas de réponse, son interlocutrice se jetant sur Malphas. D'ailleurs qu'est-ce qu'il faisait là lui ? Il était pas sensé être mort ? La soirée devenait de plus en plus compliquée à suivre pour la pauvre Tsigane qui tenait à peine debout. D'ailleurs, Anhiya l'ayant lâchée, elle s'accouda à un mur pour souffler. La fille d'Idraya s'excusa ensuite de devoir partir avec Saega et Malphas et la Tsigane se retrouva seule. Ce n'était forcément un mal. Les nouvelles informations lui arrivant ayant besoin d'être analysée.

*Anhiya est la fille d'Idraya. Elle a été enlevée par Saega ? Non ... il semble que se soit une combine pour échapper à sa vie d'aristocrate. Mais Saega aurait tué deux personnes ... pourquoi ? Pour s'enfuir avec Anhiya ?*

Tout cela causait de serieux mots de crane à la Tsigane qui fut sortie de ses pensées par une Galathiel essoufflée avec une tenue sale, comme si elle s'était roulée par terre. Elle était suivie de près par un jeune garçon de son age. Elle lui demanda ou elle était.

"Ou j'étais ? A la recherche d'un objet qui m'est très précieux. Je l'avais perdu lors du combat. Mais toi, qu'est-ce qu'il t'es arrivée ? T'es pleine de terre.
-Elle est tombé par terre à cause de se poumons. S'empressa de répondre le petit garcon.

(MDJs : Suite à un oubli de ma part, veuillez me retirer le fer de lance rouillé svp et mettre à la place de dague brisée : Manche de dague Tsigane ... Merci ^^)
[S : Fait]

Post n°80
Saega

Jovaris marcha aux côtés du paladin. Il ne pouvait s’empêcher de le trouver bizarre. Pour lui, un paladin se doit d’être vertueux, or Malphas est pratiquement tout sauf vertueux. A part savoir se battre, il avait l’impression que l’homme n’avait aucune autre qualité.

« Ce ne sont pas mes paroles qui sont le plus à craindre, mais mes actes. » Chuchota Jovaris à Malphas. « Vous avez peur que cet être s’empare d’une seule ville mais pas qu’il conquiert le monde. Mais, vous êtes vraiment étrange. Vous commencez à me plaire. » Il avait toujours un sourire présent sur son visage.

Les quatre personnes suivaient Malphas traversant le petit village. Ils ne croisèrent personne. Les habitants semblaient se cacher, mais de qui ? De Malphas ou de ceux qui le suivaient ? Ainsi est-il qu’ils atteignirent la caserne. Le bâtiment de taille modeste semblait pourtant disproportionné pour un tel village. Ils passèrent par un dédale de couloirs, puis arrivèrent enfin à destination. Il s’agissait de la chambre du paladin. A part un bureau et un lit, il n’y avait rien d’autre que quelque chose qui devait représenter Neis. L’occupant de ce lieu invita tout le monde à s’asseoir. Une fois que tous étaient bien installés, le paladin prit la parole. Cela dura un petit moment, entrecoupé par de petites pauses. Une fois qu’il eut fini, il se redressa attendant les réponses qui ne tardèrent pas à venir.

Ce fut Anhiya qui prit la parole en première car elle semblait la plus visée par les remarques acerbes de Malphas.

« Oui, je me suis enfuie d’Hautesylve. Et je n’aurais pu y arriver sans son aide, bien qu’elle fût involontaire. Mais, je vois que le concept d’affection vous est toujours totalement inconnu. Je crois qu’à part la haine, la colère et les envies de meurtres, vous n’avez aucun autre sentiment. » Dit Anhiya d’une voix assurée et calme.
« Euh… moi, je l’ai rencontrée par hasard. Je me trouvais dans la Mairie avec être passé par un passage secret lorsqu’en entrant dans une pièce, je suis tombé sur elle. » Répondit Saega avec une voix hésitante.
« Pourquoi je suis là ? » S’exclama Jovaris. « Mais, tout simplement car j’avais envie de rencontrer Saega. Et si je l’ai trouvé si facilement, c’est grâce à ceci. »

Jovaris venait de sortir une feuille de sa poche et la tendit au paladin. Il s’agissait de l’avis de recherche de Saega qu’il avait récupéré à Hautesylve.

« Un clan ? » Reprit Anhiya. « Mais quel clan ? En quoi le fait que les membres de VOTRE clan sachent ce que nous avons fait aura une importance quelconque ? »
« Vous voulez que l’on fasse partie de votre clan ? » Interrogea l’explorateur. « Mais, je n’ai aucune envie de vous suivre. Vous vous mêlez de ce qui ne vous regarde pas, et en plus, vous ne possédez aucune qualité pour être un chef juste. Vous avez seulement les défauts pour être un être tyrannique. Je fais ce que je veux de mon existence, et je n’ai aucune envie de devoir passer plus de temps que nécessaire en votre compagnie. »
« Bon, je crois que tout a été dit mon cher Malphas. » Ria Jovaris.
« Oh que non ! » Opposa le prêtre. « J’ai encore quelque chose à ajouter. Mon cher paladin, vous servez un dieu, tout comme moi, mais cela ne vous donne pas le droit de décider à la place des autres ce qu’ils doivent ou ne doivent pas faire. Même les dieux ne peuvent jouer avec la destinée des êtres peuplant ce monde, alors pourquoi auriez-vous ce droit. Si je veux aller à Hautesylve, vous ne pouvez m’en empêcher. »
« Ah, j’ai aussi une chose à rajouter » S’exclama Jovaris. « Vous voulez que l’on campe dans la forêt ? Mais, c’est encore plus dangereux que de se trouver à Hautesylve. On peut se faire attaquer à n’importe quel moment. »
« Donc, je pense parle au nom de nous quatre, en disant que nous n’avons aucune intention de vous suivre où que ce soit. » Conclut la jeune femme.

Post Cinquante-Troisième
< Leelou Lovara >

Le regard de Galathiel troubla la jeune Tsigane. Un regard mêlé d'inquiétude et de colère. Elle se faisait limite gronder par la jeune fillette d'être sortie. Le trouble passé, Leelou souria et posa sa main sur les cheveux soyeux de la fillette. Elle sortit alors de sa poche le manche de la dague brisée par Constantin et la tendit à Galathiel. Heureusement, le nécromant n'avait brisé que la lame et le manche était resté intact. Il était taillé dans du bois de chêne. Les motifs gravé dans le bois étaient bien entendu ceux des Tsiganes. Leelou en désigna plusieurs aux deux jeunes enfants, leur expliquant au passage leur signification. Le manche était sublime. Le bois, en plus d'être taillé et gravé par la main de sa grand mère était coloré. Une vraie œuvre d'art. Malheureusement, la qualité de la lame n'était pas à la hauteur. Dans un soupir nostalgique, Leelou rangea le morceau de bois.

-C'est ma grand mère que me l'avait donné. Tu comprend pourquoi j'y tiens tant ?

C'était l'ultime cadeau de sa grand mère sur son lit de mort. La vieille Tsigane s'était éteinte âgée de quatre vingt ans pour le plus grand malheur de sa petite fille. Ce jour noir avait sonné le déclin de Leelou au sein de son clan. Son exil vers la "civilisation" ... Vers son forgeron. Alors qu'elle se ressassait tous ses souvenirs, un petite larme perla au coin de ses yeux émeraudes. La lymphe glissa lentement sur ses joues fines et encore légèrement blanchâtre. Elle serra Galathiel dans ses bras sans laisser le temps à la jeune fille de dire quoi que ce soit. Le sentiment qui venait de s'emparer d'elle était indescriptible. Elle ressentait une telle tristesse et pourtant, la présence de la jeune fille l'apaisait. Elle se sentait bien. Après une petite minute d'étreinte profonde, Leelou relâcha Galathiel et essuya ses larmes. Elle fixa ensuite la fillette en souria mélancoliquement.

-Arrêtons de parler de moi. Tu peux aller me chercher un verre d'eau s'il te plait ? Demanda-t-elle au jeune garçon qui accompagnait Galathiel.

Il s'exécuta et parti en courant vers le centre du village, vers le puit. Pendant ce temps, Leelou avait sortit son mortier et deux fleurs qu'elle avait ramassé pendant le voyage : un oeil de loup et une baie d'aubépine. Le garçon revint rapidement avec l'eau demandée. Leelou le remercia et posa le verre sur le sol. Elle déposa le champignon dans le mortier et commença à le broyer. Elle prit ensuite la baie d'aubépine et déposa un petit morceau de feuille dans le bol. Elle le broya ensuite avec le champignon puis répéta l'expérience jusqu'à ce qu'il ne lui reste plus que les fruits en main. Elle les déposa alors sur sa robe pour ne pas les salir sur le sol et attrapa le verre d'eau devant le regard intrigué des deux enfants. Elle versa l'eau et touilla jusqu'à ce qu'il n'y ai plus le moindre grumeau. Elle rajouta ensuite les fruits dans le mélange et elle les écrasa à leur tour. Le liquide alors relativement sombre s'éclaircit pour devenir violet/rose. Une délicate odeur s'en échappait également. Leelou versa le mélange dans une fiole qu'elle donna à sa "petite soeur".

-Tu fais ce que l'on appelle de l'asthme. C'est une potion Tsigane contre l'asthme. Ça ne te soignera pas complètement mais bois-en une gorgée dès que tes poumons te font mal. Tu verras, tu iras beaucoup mieux après.

Galathiel avait au moins 4 ou 5 gorgées avec cette potion. Plus elle en boirait plus son problème s'améliorerait. Le problème étant qu'il faille en boire régulièrement sinon, ses problèmes respiratoires reviendraient.

-Bon, je vais me coucher. Je suis fatiguée. Dit-elle en se levant et en souriant aux deux enfants.

[MDJs : me retirer l'oeil de loup et une baie d'aubépine ainsi qu'une fiole vide et rajouter une potion contre l'asthme à Galathiel SVP ^^]
[J'ai fait la potion sans savoir faire étant donné que ca a un intérêt purement RP. J'espère que ça ne pose pas de problème ...]
[S : Fait. Mais, tu as le droit de proposer ta potion dans les suggestions ^^]

[Gala : tu as carte blanche pour me PNJiser dans ton message. Si tu veux qu'on dorme ensemble par exemple^^. Je te fais confiance :p]

Post n°81
Saega

Anhiya avait blêmi à l’annonce des crimes dont Saega était accusé. Elle savait pour les meurtres, il le lui avait avoué. Le fait que l’on dise que c’était lui qui l’avait enlevée aurait pu la faire sourire dans d’autres circonstances. La jeune femme venait d’apprendre que celui qu’elle considérait comme un ami et peut être plus que ça avait séquestré des hautesylvains, de braves habitants de sa ville de naissance. Elle réussit toute fois à contenir la rage qui bouillait à l’intérieur d’elle-même, mais vue son tempérament brusque, ce ne fut pas aisé. Une veine palpitait sur son front au dessus de l’œil droit, mais ces boucles rousses lui firent la grâce de camoufler ce signe extérieur d’énervement. Elle serra les poings au point que ces phalanges blanchissaient et ses ongles s’enfonçaient tant dans la chair tendre et charnue de ces mains graciles que les extrémités de ces ongles avaient pris une teinte carmin. Pourtant, elle attendait que le paladin ait fini pour avoir une petite discussion avec Saega.

Justement, ce dernier écoutait les paroles de Malphas attentivement. Bien qu’il ne l’apprécie aucunement, par politesse, il s’abstint de lui couper la parole. Il prit le bout de parchemin que l’homme avait griffonné à son encontre en lui précisant l’usage qu’il pourrait en faire. Ainsi donc, cela lui permettrait de solliciter l’aide des compagnons norgodiens du paladin. Il fourra l’objet dans sa poche comme on y met une chose quelconque sans intérêt. Il n’avait pas l’intention de s’en servir un jour, mais le destin en voudrait peut être autrement.

Finalement, Malphas n’avait plus rien à ajouter et fit signe aux personnes présentes qu’elles étaient libres de quitter la pièce, leur ayant ouvert la porte pour leur faciliter la tâche. Ce fut Jovaris le premier à réagir, et il s’approcha de leur hôte.

« Merci pour ton aide. » Dit-il en posant sa main sur l’épaule du paladin avec un grand sourire. « Je crois comprendre ce que tu as voulu dire en disant que la vie était précieuse, mais… » Il retint sa respiration en repensant à ce souvenir douloureux. « … as-tu provoqué la mort de toute ta famille à cause du simple fait que tu étais vivant ? Sais-tu quel effet cela fait de savoir que tu es à l’origine de l’annihilation totale de tes frères, sœurs et parents, et surtout qu’ils sont morts de ta main ? » Il se permit enfin à reprendre son souffle, puis laissant un petit temps de suspens, de silence. « Moi je peux le dire, mais je suis sûr que cela ne vous intéresse pas, et surtout ça ne vous concerne pas. »

Le chasseur de primes fut le premier à quitter la chambre, ayant bloqué les autres en parlant à Malphas. Il fut suivi par la jeune femme puis par Saega. Le prêtre, lui, restait sur place, il ne bougeait pas. On pouvait avoir l’impression qu’il était mort debout, mais sa poitrine se mouvait au gré de sa respiration. Seulement, il était choqué, choqué d’avoir appris que le jeune homme qu’il avait suivi était un être misérable recherché pour meurtres. Le jeune homme, étonné par le fait que Franel reste immobile, l’interpella, mais sans effet. Il se demandait ce qu’il lui arrivait lorsqu’une furie se jeta sur lui. Une gifle plus tard, la joue rougissant et transmettant des signaux de douleur, Anhiya commença sa tirade colérique.

« Que tu ais tué des gens, je ne peux l’approuver, mais si c’était pour aider des amis, je pouvais l’accepter. Mais, je ne suis pas sure de pouvoir te croire à ce sujet-là. Tu ne m’avais pas dit que tu avais séquestré des gens. » Son courroux envers l’explorateur était pire que celui qu’elle avait momentanément eux à l’égard du paladin. « Si ça ce trouve, tu attendais le meilleur moment pour nous tuer. » Saega allait protester mais elle ne lui en laissa pas l’occasion. « Je ne veux surtout pas entendre un mot de plus sortir de ta bouche. Tu es aussi fiable qu’un serpent perfide. Je ne… »

Elle partit avant de finir sa phrase car elle risquait de regretter les paroles qu’elle aurait prononcées. Elle se dirigea vers la sortie de la caserne. Le prêtre sorti de sa sorte catalepsie venait de la rattraper et marcha au même rythme qu’elle.

« Je suis aussi choqué que vous au sujet de Saega. Ces révélations sont plus que surprenantes surtout lorsque l’on voit le personnage. Mais ne dit-on pas que le diable se cache souvent sous une apparence angélique ? » Dit-il à l’intention de la jeune femme.
« Si, vous avez probablement raison, mais… » Répondit Anhiya d’une voix faible et épuisée.
« Je pense que les événements présents n’ont pas changé le fait que vous vouliez retourner à Hautesylve. Si c’est le cas, je ferais en sorte de vous aider à supporter le voyage car je crains que nous devrons voyager avec celui qui a trahi la confiance que l’on lui avait confié. Pour la simple raison que si nous voulons avoir une chance de sortir vivant et en assez bonne condition physique de la traversée de Djel’Fa, nous devons être en groupe. »
« Merci. » Répliqua la jeune femme d’un air absent.

Elle n’avait écouté les paroles du prêtre que d’une oreille. Elle était perdue dans ces pensées. Elle regrettait de s’en être prise aussi férocement à Saega. Mais, c’était dans sa nature, elle devait relâcher la pression de temps en temps, mais c’était toujours de façon brutale. Elle ne savait pas comment concilier le fait qu’elle allait devoir être en compagnie du jeune homme tout en l’évitant. Elle s’en voulait, mais elle en voulait encore plus à l’explorateur pour avoir abusé de son amitié.

La jeune femme et le vieil homme dépassèrent l’enceinte délimitant la caserne et se retrouvèrent dans le village. Les deux personnes se savaient où aller, la fête était finie et la fatigue accumulée leur sommait d’aller se coucher. Mais où trouver un endroit pour s’assoupir dans ce village ? Ils allaient devoir compter sur l’hospitalité des habitants de Garh’Dyr.

Pendant ce temps, Jovaris comme toujours rigolait. Pour lui, l’engueulade de Saega par Anhiya était une scène comique et hilarante. Pour changer, il s’approcha du jeune homme en posa sa main sur son épaule, mais cette fois avec douceur. Il allait dire quelque chose mais s’abstint en voyant que cela tomberait à plat quoiqu’il fasse. Il se contenta donc de l’accompagner vers la sortie de la caserne. Mais, déjà, il n’y avait plus trace des deux personnes déçues, lorsqu’ils sortirent du baraquement.

[Veuillez ajouter Bout de Parchemin de Malphas dans mon inventaire, merci d'avance.]
[S : Fait ^^]

Post N°16 2/2
~Galathiel Sarimal~

[HRP : M'énerve... hier j'avais commencé à répondre mais j'ai dû m'absenter une heure et demi, quand je suis revenue l'ordi avait planté et j'avais même pas enregistré mon message T___T J'dois tout recommencer è_é]

Galathiel comprenait mieux à présent la décision de Leelou, bien qu'elle n'eut jamais eu de grand-mère. Enfin, si, la vieille de son village avait toujours été une grand-mère pour elle, et tous les autres enfants l'appelaient ainsi, même la petite fille. Elle ne s'était jamais imaginé auparavant ce qu'il se serait passé si la vieille décédait, autant en conséquences morales qu'en conséquences matérielles. Plus de grand mère signifiait plus de pulls chauds pour chaque hiver, tricotés par ses propres mains, plus d'histoires les après-midi pluvieux pour passer le temps, plus de petit jardin à entretenir derrière sa maison sans les recommandations et les multiples conseils de l'ancêtre... pour Leelou, peut-être que sa grand-mère à elle avait été comme ça, même si elle avait été une vraie grand-mère, avec sûrement des choses en plus. Galathiel compatissait vraiment et lorsque sa grande soeur la prit dans ses bras, elle la serra très fort à son tour.

"Ui, ze comprends mieux..." lui chuchota-t-elle au coin de l'oreille.

Puis quand Calith revint avec le verre d'eau demandé par la jeune femme, cette dernière commença à faire un étrange mélange sous les yeux des deux enfants avec divers ingrédients, un champignon et une fleur dont ils ne connaissaient pas le nom. Gala n'osait pas poser de questions pour l'instant, elle préférait observer ce que Leelou faisait. Seulement à la fin, elle lui donna la fiole contenant le liquide en lui expliquant que c'était une potion contre l'athsme, et que ça pourrait l'aider quand elle aurait des problèmes de respiration. Toute contente de voir que cette potion l'aiderait à respirer mieux, elle la déposa sur le sol et se jeta dans les bras de la Tsigane.

"Merki beaucoup ! T'es trop zentille !"

Puis elle la relâcha au bout d'un court moment, quand la Tsigane déclara qu'elle allait se coucher. Elle commençait à s'éloigner, quand Galathiel la rattrapa, après avoir repris la fiole.

"Atta ! Je viens avec toi, moi aussi z'ai envie de dormir... bonne nuit Calith !" dit-elle en se retournant, à l'attention du petit garçon qui faisait un petit signe de la main.

Les deux filles se dirigèrent vers leurs "appartements", la sorte de grande salle commune pour le groupe. Les lits pour la troupe des voyageurs étaient séparés en deux, un côté pour les garçons, l'autre pour les filles. Leelou et Galathiel étaient apparemment les premières à aller se coucher, car aucun des lits n'était occupé pour le moment, sauf un qui avait l'air défait. La fillette mit sa chemise de nuit rapidement et prit le lit à côté de celui de la Tsigane, longeant le mur. Elle s'engouffra rapidement sous sa couverture après avoir éteint la bougie, et juste avant de fermer les yeux, souhaita une bonne nuit à Leelou.

"En encore merci pour la potion..."

Puis elle ferma les yeux tout doucement et commença son long voyage au pays des rêves...

Elv': désolé j'arrive pas me contenir: xD
moi ça m'arrive avec free qui se déconnecte à 19h21 précise ^^

Post Cinquante-Quatrième
< Leelou Lovara >

La nuit fut agitée pour Leelou. Elle fit le même cauchemar que la dernière fois. Constantin était une nouvelle fois revenu la hanter. La Tsigane se réveilla quatre fois. Les quatre fois, ce fut à cause d'une lame que Constantin lui plantait à divers endroit du corps. A chaque fois, la douleur semblait réelle. La quatrième fois, le jour perçait à travers les fenêtres de la salle et la Tsigane décida de se lever. Il était encore tôt et tout le monde ronflait encore à poing fermé. Elle quitta son lit sans faire de bruit et sortit. Dehors, quelques personnes étaient déjà debout pour nettoyer les restes de la fête. Certain reconnurent la Tsigane et la félicitèrent encore pour le combat de la veille. C'est grâce à l'un d'eux qu'elle se souvint que les villageois avaient rassemblé les effets des nécromants. Sur les conseils d'un garçon de son age, elle trouva l'endroit ou se trouvait les armes. Certaines étaient encore tachées de sang. Elle farfouilla parmi les nombreuses pièces et finie par tomber sur une dague. Elle n'avait aucune valeur sentimentale comparé à la dague de sa grand-mère mais il fallait bien qu'elle s'arme. Elle prit l'arme et la glissa à sa ceinture. Le jeune garçon qui lui avait indiqué la salle ou se trouvait les armes pénétra à ce moment dans la pièce.

"Je ne peux pas vous laisser prendre cette lame. Dit-il précipitamment.
-Et pourquoi ? Demanda-t-elle en se retournant.
-Le combat n'est pas une chose pour les femmes." Répondit-il en rougissant.

Leelou lui souria et attrapa une canne à pèche qui trainait dans le tas. Qu'est-ce qu'une canne à pèche faisait dans l'attirail d'une troupe de nécromants ? Enfin bref, elle la pointa vers le jeune homme qui recula d'un pas.

"Et je suis sensé faire quoi ? Rester cachée à pêcher et préparer le repas pour les hommes ? Non. Je préfère me battre. J'ai ma fierté moi aussi."

Le garçon baissa les yeux. Rouge comme une tomate, il fit demi-tour et s'en alla en courant. Leelou, souria et ramassa les 3 hameçons. En faisant ceci, elle fit tomber un cimeterre qui entraina une épée médiocre. En ramassant les deux armes, elle remarqua que sa tenue était en piteux état. Elle était sale, déchiré par endroit. A coté de ça, il ne lui restait que sa robe de cérémonie. Il était hors de question de voyager avec elle. Elle aurai bien besoin de se refaire une garde robe. Elle observa rapidement le tas d'arme. Elle pouvait bien retirer les deux là pour les revendre, il en restait bien assez à coté pour les autres, d'autant plus que Golgoth s'était déjà servi et peut-être d'autre aussi. Alors qu'elle allait sortir, Cylia entra dans la pièce. Après de courtes salutations, Leelou sortit et la mage commença à se servir. Elle ramassa diverses armes et objets et rejoignit Leelou dehors.

"Avec Marek, nous avons décidé de rester ici. Ce village nous plait. Merci de nous avoir permit de vous accompagner.
-C'est pas moi qu'il faut remercier mais Jonque. Répondit-elle en souriant. Portez vous bien."

Marek arriva et CYlia et lui partirent dans une direction, Leelou dans l'autre. La brise était légère ce matin et Leelou appréciait le souffle du vent sur son visage. Elle allait avoir besoin de prendre une douche et de changer de vêtement. Elle fit le tour des échoppes. Aucune ne vendait d'arme et donc aucune ne pourrait racheter les siennes. Elle fouilla dans sa bourse. Il lui restait encore quelques écus. Suffisamment pour s'offrir une nouvelle garde robe. Elle retourna dans la salle commune et déposa ses nouvelles acquisitions sur son lit et elle enveloppa le tout dans sa couverture. Elle ressortit aussitôt en faisant le moins de bruit possible. Elle se dirigea vers la seule échoppe qu'elle avait remarqué et pénétra à l'intérieur. La Tsigane commença à observer les robes. Elles n'étaient d'excellentes factures mais suffisamment pour supporter le voyage qu'elle effectuerait.

[MDJs : Me rajouter : une dague en acier trempé, une épée bien forgée (cimeterre), une épée médiocre, une canne à pêche et 3 hameçons]

[MDJs : Me retirer Cylia et Marek de mes troupes et rajouter à Cylia 1 dague médiocre, 1 bourse de ceinture, 3 parchemins, 2 parchemins d'enchantements, 2 petites gemmes maudites et 20 or]

[MDJs : Donner à Nils 1 bâton médiocre, 1 dague bien forgée, 1 bourse de ceinture et une petit gemme maudite]

[LL : Fait et j'ai aussi corrigé l'erreur de Saega : donner la potion contre l'asthme à Galathiel et non Leelou ]