[ Skarn ] Prologue

Skarn

Prologue

Bruits de pas. L'aube commence tout juste a percer, et l'on peut entendre les chants des oiseaux. Non loin de la, Skarn crut percevoir le bruit d'une source. Marchant entre les arbres et manquant de glisser plusieurs fois sur la mousse, le guerrier semblait perdu dans ses pensées. Son grand manteau noir couvrant tout son corps, de devant comme de derrière, il ressemblait a ces fantomes qui semblent glisser sur le sol. Excepté les bruits de pas du guerriers et les oiseaux, on n'entendait aucun signe de vie. Rabattant son manteaux, Skarn s'arreta et regarda autour de lui d'un air attentif. Voila plusieurs jours qu'il tournait en rond dans cette foret, et il se souvint de ses longs moments d'érrances dans la Sombreforet. Celle la était plus petite certe, mais aussi curieux que cela puisse l'etre, il ne s'y sentait pas en sécurité.
Continuant son chemin, Skarn vit avec espoir les rayons du soleil commencer a percer, et il se mit a comprendre qu'il allait enfin sortir de ces bois. Montant une cote, il commencait a avoir faim, mais ne se résolut pas encore a manger. Son dernier repas datait de la matinée dernière et il se devait de garder ses rations. N'en pouvant plus, il fourra la main dans sa besace et en sorti une pomme dans laquelle il croqua avec plaisir, fermant les yeux afin de mieux sentir le jus dans sa bouche.
Arrivant au sommet de la cote, Skarn vit avec désespoir des arbres a perte de vue. Il n'était pas près de trouver son chemin. Espérant trouver une route percant a travers la foret, il se mit a accélérer le pas, faisant peu de bruit malgré sa stature et sa grande épée, mettant la main sur sa bourse afin de l'empécher de clinquer trop fort: les brigands pouvaient avoir une excellente ouie...
Continuant sa course, le guerrier s'arreta soudain dans un grand dérapage, et regarda vers la direction ou il avait entendu un bruit. Froncant les sourcils, il s'immobilisa afin de laisser sortir le responsable de ce bruit.

Un loup ....

Skarn se mit a sourire et, gardant un oeil sur le canidé, se prépara a reprendre sa route avant de voir que l'animal était venu en famille. Tout a coup, l'humain fut encerclé par une douzaine de ces betes féroces.
- Bon les gars, j'ai pas de temps a perdre avec vous, alors je continue mon chemin, vous aussi et on fait comme si on s'était pas vu, ok ?
Les loups répondirent comme ils le pouvait, en grognant et en regardant Skarn comme un chat regarde un poisson rouge.
** Et merde .... **
Il se souvient alors que les loups des environs étaient exeptionnellement agressifs ces temps ci. Se retournant d'un coup, Skarn vit le premier loup sauter d'un point surélevé sur lui. Sortant son épée avec une vitesse ahurissante pour la taille de l'arme, Skarn se retourna et faucha le prédateur du plat de la lame, l'envoyant valser plusieurs mètres plus loin. Comme si cette action avait été le signal de la bataille, la meute se mit alors a foncer vers Skarn. Ce dernier se mit a fuir vers le chemin qu'il avait précédamment emprunté et se baissa juste a temps pour éviter l'attaque d'un de ses adversaires, éloignant un autre d'un large revers de sa lame, il courut aussi vite qu'il put. Un loup se mit alors a foncer afin de mordre sa jambe; criant de rage et de douleur, Skarn frappa dèrrière lui a l'aveugle et fut satisfait d'entendre un gémissement.

L'humain se mit alors a trébucher sur sa jambe droite, celle qui avait été mordue se retournant afin de faire volte face a ses ennemis, il fut déséquilibré par un des loups qui se jeta contre son torse et le bouscula sans qu'il puisse réagir. Tombant en arrière, Skarn se rendit compte avec horreur qu'il était au sommet de la cote et qu'il était en train de chuter d'une trentaine de mètres ... s'écrasant contre la branche d'un arbre qui fut broyée sous son poid, il heurta le sol deux fois de suite mais se releva péniblement afin d'apercevoir ses ennemis. Levant la tete, il eu tout juste le temps de se protéger avec le bras droit d'un des loups qui se jetait sur lui. La puissante machoire se referma sur son bras et Skarn cria a se casser la voix. D'un cri de rage, il prit son arme de la main gauche et trancha en deux le canidé qui lacha prise. l'humain vit deux autres de la meute a a peine un mètre de son visage, geule ouverte et bave coulant d'entre leurs dents qui n'avaient jamais semblées aussi grosses. D'un geste d'une rapidité foudroyante, Skarn fit un revers de sa grande épée sans meme chercher a les viser. La grande lame les faucha tous les deux en plein vol, alors que leurs machoires allaient se refermer sur sa tete.
Regardant les autres loups de la meute avec un air de défi, malgré son bras et sa jambe droite en sang, il les vit avec stupeur l'ignorer et se mettre a renifler leurs compagnons morts, avant de commencer a se repaitre de la viande chaufée il y a peu.
** La reconnaissance du ventre ... **

N'attendant pas un brusque changement d'avis, le guerrier s'enfonca en boitillant péniblement vers la foret, cherchant juste a s'éloigner des loups qui s'en donnaient a coeur joie. Peu importe ou il pouvait aller, du moment qu'il était en vie. Regardant avec un air de peine son bras droit, il comprit qu'il aurait du mal a se battre correctement avant un bout de temps.

Skarn courrait sur une route, les loups l'ayant abandonné. Le sang coulait de ses blessures et il avait la tête qui commençait à tourner. La peau commençait à pâlir à vue d'oeil et au bout du compte, Skarn s'évanouit en plein milieu d'une route pavée, dans une mare de sang. Quelques heures après cet accident, ses yeux se réouvrirent. Il regarda autour de lui et voyait une charette qui avançait, lui dedans. Il inspecta ses blessures et vit qu'elles étaient bandées et désinfectées.

- Hola le jeunot, t'étais en mauvaise état dis-donc. J't'ai trouvé à moitié crever sur le bord du chemin, t'es un chanceux toi. Je vais à Roc-Rétif, j'te larguerai là-bas. Tu m'dois rien pour les soins, c'est offert par la maison !

La charette continua sa route paisiblement, le marchand sifflant une chanson inconnue de Skarn.

Hrp : Tu passes à l'état Blessures en guérison, réalité oblige

Skarn

Fin du prologue

Skarn regardait autour de lui, le jour était maintenant tout a fait levé et de très rares nuages parsemaient le ciel bleu. Regardant son avant bras, il tenta d'en enlever le bandage qui lui serrait a mort mais poussa un cri percant tant la douleur fut atroce.

- A vo't place, j'éviterais de l'enl'ver. Ca mord fort un loup, a vous briser la patte d'une vache. Vous etes d'une sacrée constitution.
- Vous pensez que je pourrais remanier l'épée un jour?
- Dans l'immédiat, ca va etre dur, mais dans quelques jours, vous pourrez refaire quelques mouvements.
- Dites, vous etes médecin?
- Nan, mais j'ai juste quelques bases, je suis marchand de masques. Et vous, z'etes un mercenaire ou quelque chose dans le genre?
- Quelque chose dans le genre...
- J'aime pas les mercenaires, sans vouloir vous manquer de respect. Des charognards, qui se précipitent dès qu'il y a une guerre et qui polluent les reves d'enfants.
- Pourquoi vous m'avez sauvé alors? Vous auriez pu me laisser crever.
- Quelques réminicences ...
- Un de vos amis fut mercenaire?
- Non, mon fils. Il est parti avec son épée comme seul bagage afin de devenir un grand héros qu'il disait. Il est mort 5 ans plus tard dans une guerre, soldat anonyme. S'il n'était pas mort, il aurait fondé une famille
- Et alors, il a fait ce qu'il voulait non ?

Le vieux marchand garda le silence après cette phrase. Skarn continua.

- Il est mort en faisant ce qu'il voulait. On a qu'une vie. Après il n'y a rien. Le noir.

Un lourd silence s'installa dans la charette. Après tout, Skarn compris qu'il représentait ce que le marchand détestait par dessus tout. Tout a coup, la pluie se mit a arriver, par fines goutelettes.
Contre toute attente, Skarn sauta de la charette en prenant sa grande épée de la main gauche, la seule vraiment valide. Il failli tomber lors du saut. Il devait garder en tete que sa jambe droite avait souffert.

- On repart en guerre alors? Tu va't faire tuer mon p'tit.

Skarn se retourna. Après leur discussion, les paroles du vieux étaient étonnantes. Sans lui laisser le temps de réagir, le vieux lui balanca une autre besace.

- Je l'avais préparée pour toi, me suffisait de te voir pour savoir que t'en aurais b'soin.

Skarn la fouilla et y trouva 3 maigres rations de repas et des ... bout de papiers?

- Des bandages, répondit le vieux comme s'il lisait dans ses pensées. T'en auras besoin avec ton bras. Mais tu vas clamser, je te préviens.

- Merci de l'attention. Mais je dois aller a Port Vergas et Roc Rétif est a l'opposé.
- Je peux tout a fait faire demi tour et t'y amener. Je suis moins pire qu'un mauvais rhume, j'ai une bache , dit-il est parlant de la pluie qui s'annoncait battante.
- Merci de votre attention et de m'avoir soigné, mais je dois partir. dit Skarn en s'inclinant. . Puis-je au moins avoir votre nom?
-Je m'apelle Barbucho. Tu es sur de ne pas vouloir monter ? Dans des cas comme les tiens, je me fiche pas mal de ce que tu fait.

Skarn releva la tete vers le ciel et sentit la pluie déferler sur son visage. Il mit la capuche de son grand manteau noir, qu'il rabattit sur son torse. On ne voyait plus que son visage et le manche de son épée qui dépassait. Il se retourna afin de répondre a son sauveur, le fixant droit dans les yeux.

- Non merci. je marche seul.

Et il partit.

Skarn

Post 1

Skarn continuait de marcher. Cela faisait maintenant plusieurs jours qu'il s'était séparé du vieux marchand et il avait rencontré très peu de gens sur la route, se contentant en général d'un simple signe de tete en guise de bonjour, meme s'il eu la chance de rencontrer un groupe de voyageurs qui l'invitèrent a souper avec eux. Cela faisait maintenant plusieurs jours qu'il pleuvait des cordes et le ciel était viré sur le gris-noir. Encore une belle journée qui s'annonce se dit Skarn. Il devait etre le matin mais il voyait a peine le soleil derruère cette couche nuageuse, devant alors se fier a son estomac pour connaitre l'heure, ce qui l'arrangeait, son estomac étant une vraie horloge.

Baissant son regard sur son pied droit, il sourit en voyant qu'il marchait pratiquement normalement. Peu avant il avait essayé quelques mouvements d'épée, mais hurlait de douleur dès qu'il commencait a frapper un peu vite ou un peu fort, ne pouvant faire que des mouvements de base.. Il fallait mieux pour lui eviter de se battre a l'épée le temps que son bras guérisse. Mais bon, il était en assez bon état pour foutre quelques beignes. Rien ne remplace les poings au final.

Skarn s'arréta soudain et vit que la route bifurquait. Il s'approcha d'un panneau et du plisser les yeux pour lire le nom du village: Dejimen. Il décida d'emprunter cette voix afin de trouver, peut etre une auberge ou dormir confortablement. Dormir a la belle étoile c'est bien , mais sous la pluie, c'est vite pénible. Un odeur arriva au nez de Skarn, qui s'arréta afin de humer l'air. Il n'avait aucun mal a identifier cette odeur: celle du brulé.

Skarn courut aussi vite qu'il put et arriva devant un spectacle peu joyeux. La ou se tenait le village se tenait des maisons calcinées et des corps un peu partout. Viellards, hommes, femmes, enfants, rien n'avait été épargné. Les jeunes filles avaent pour la plupart permit d'assouvir les besoins primaires de quelques assaillants avant d'tre éventrées. L'odeur du sang, de la viande et du feu se mélangeaient et Skarn se retint de faire passer par dessus bord ce qu'il avait mangé,et il tentat de refouler les vieux souvenirs de sa maison qui avait subie le meme sort.

La pluie continuait de plus belle. Les flammes étaient si nombreuses qu'elles ne s'éteignaient pas. il fut difficile pour Skarn de savoir quand avait eu lieu le massacre, entre un jour et une semaine surement. Il avanca dans le village, espérant trouver quelques restes.

Il n'avait meme pas remarqué l'ombre qui se tenait derrière lui....

Skarn

Post 2


Personne... pas un bruit...


Fermant les yeux, Skarn espéra trouver des survivants, il se détendit et se concentra, sentent son énergie envahir peu a peu son corps. Alors, tout changea, la pluie, le crépitement des flammes, l'odeur, tout cela epmlissait l'esprit de Skarn comme des informations, il voyait tout autour de lui, rien ne lui échappait. Tout a coup, il " vit " derrière lui un couteau; faisant volte face au moment ou sa focalisation prit fin, il vit valser le couteau d'un mouvement de cape et entendit des pas se précipiter vers lui

- Tu vas payer pour les autres! Meeuuurrrsss !!!

Une voix de femme? Skarn , devenu aveugle a cause de l'utilisation de son pouvoir sauta a taton sur le coté et, comprenant qu'il n'entendait plus rien maintenant, il jura. Etre attaqué juste après une focalisation était la pire chose possible. Se repliant sur lui meme, il encaissa la charge de son adversaire qui s'était jetée sur lui, et dans un tourné-boulé, essaya de trouver la gorge de son adversaire. Il sentit une vive douleur au visage et compris qu'il venait de se prendre une retentissante gifle. Parvenant a accrocher ce qui semblait etre le bras droit de son ennemie, il le saisit de toutes ses forces et l'envoya valser quelques metres plus loin. Profitant du répit que lui offrait cet instant, il se remit debout tant bien que mal et, reculant, d'adossa contre un mur. Toujours savoir ce que l'on a derrière sois....

Sa vue revint peu a peu, de meme que son ouie. IL regarda son adversaire. C'était bien une femme, d'une trentaine d'année, brune aux cheveaux longs et plutot jolie, habillée d'une robe de bure et qui devait surement etre une rescapée du village. Elle le fixait avec un air de bete sauvage et elle reprenait son souffle tout en massant son bras. Skarn tenta de la rassurer et leva ses mains, paumes vides afin de montrer qu'il n'avait pas d'armes.

- Du calme madame, je ne suis pas un bandit ou je-ne-sais-quoi, je viens juste d'arriver...
- La ferme! Je vais te tuer! Je m'en fiche, je n'ai rien a perdre maintenant ! dit elle en ramassant son couteau

Elle le fixait comme une furie. Elle devait surement etre en état de choc et était impossible de la calmer par le dialogue. Elle commenca a foncer sur lui, couteau a la main.
Heureusement qu'il lui restait la violence ....

Skarn, cette fois, ne se fit pas prendre par surprise. En pleine possession de ses capacitées, il esquiva le coup maladroit de la villageoise, porta sa main gauche a son cou, prit le bras gauche de la forcenée avec sa main droite, pivota sur lui meme, la souleva a bout de bras et la plaqua contre ce qui restait d'un mur.

- Bien, maintenant qu'on est dans une situation plus confortable, on vas se calmer et discuter comme des gens civilisés, d'accord?

La femme ne répondit pas et porta ses mains a son cou. Elle suffocait, et Skarn dessera la pression de sa main. Enfin capable d'articuler, elle cracha sur lui et deversa un flot d'insultes et d'injures sur sa personne.
Skarn recommenca a serrer.
D'autres bruits de pas... Skarn se retourna dans la direction d'ou ils venaient, sans lacher la femme et vit une jeune fille, une robe légère dont Skarn vit avec horreur du sang perler a l'entrejambe, et qui le menacait d'un couteau de boucher cette fois.

- Lachez ma mère !

Sarney
Post n°6

Post précédent : Voyage vers une nouvelle destinée - Les routes de Norgod


Après être partit de la maison de l'homme qui l'avait sauvé de la bête sauvage, Sarney avait marché pendant deux jours. Au bout de ceux-ci, il arriva au village de Dejimen.
Il pénétra dans le village totalement ruiné et contempla les cadavres de toutes ces pauvres personnes.
Au bout de quelques mètres de marche, il vit un homme, avec une femme et une jeune fille et dit :

- Hola, mais que se passe-t-il ici ? Jeune fille lachez ce couteau, vous pourriez blesser quelqun, et vous !

- Ne me donnez pas d'ordre ! Cet homme essaye de faire mal à ma maman.

- Et bien il va gentilment la lâcher et on va s'expliquer. Que se passe-t-il ? Pourquoi ce village est en flamme ? Et pourquoi vous battez-vous ?

Skarn posa à terre la femme et la jeune fille lâcha son couteau. La femme expliqua à Sarney :

- Il y a tout juste 3 jours, une tribu de barbares, ressemblants à cet homme vinrent attaquer le village. Ils avaient en tête de violer les femmes, voler et piller. Ils n'ont eu aucunes pitiés; ils ont tué tous le village, sauf nous deux, qui avons réussit à nous cacher et à échappé aux mains des barbares. Et je suis sur que cet homme n'est qu'un espion et qu'il veut vérifier que tout le monde est mort ! Alors aidez moi à le tuer !

Sarney répondit :

- Ecoutez ma p'tite dame, je ne connais pas cet homme je ne sais pas s'il est barbare, pirate, ou tout simplement boulanger, mais il m'a l'air d'un guerrier. Et je ne pense pas vraiment qu'il soit responsable de ce fléau. Il m'a l'air plutot d'un Port-Pergassien.

- Hummm peut-être; enfin bon, nos vies sont fichues. Ce village était le notre ! Notre vie !

- Pourquoi ne pas partir à Port-Pergas, c'est la ville la plus proche, vous vous y plairez.

- Certainement pas, la ville n'a jamais été mon fort, le village de 50 personnes, c'est plus calme et nous préférons ça, ma fille et moi.

- Maman, je ne pense pas que nous ayons le choix. Nous ne pouvons pas rester ici !

- Ecoutez, suivez la route vers le sud, il y a à peine 4 jours de marche jusqu'à la ville. Dit Sarney

- Mais enfin, nous n'avons ni vivre, nis armes et même ! Nous ne savons combattre ! C'est trop dangereux pour nous !

- C'est vrai, et je ne vous mentirai pas, le chemin est hostile, un loup m'a agressé sur le chemin.

- Comment allons nous faire ?

- Et bien, je vais au prochain village, voudrez vous venir avec moi ?

- Avec joie, merci beaucoup.

- Et vous monsieur, voudriez vous venir avec nous ?

Skarn

Post 3


Skarn réfléchit a la proposition de l'homme qui venait de faire son apparaition. Voyager en groupe ne l'arrangeait pas vraiment. Les routes étaient dangereuses, en particulier les loups, ce qu'avait confirmé le nouvel arrivant. De plus, se battre pour soi seul était bien plus facile que de se battre pour protéger quelqu'un, dans ce cas, la femme et sa fille. Mais d'un autre coté, ces dernieres n'avaient plus d'endroits ou vivres et étaient maintenant seules au monde, ce que Skarn connaissait bien. De plus, l'autre homme semblait posséder quelques dispositions pour la bagarre, ce qui faisait qu'il n'aurait pas a protéger tout le monde. Et pour finir, il avait besoin d'aller vers Port - Pergas et se voyait mal prendre la meme direction que le petit groupe sans voyager avec eux.

Skarn se tourna alors vers l'individu :

- Je ne vois aucune raison de refuser, de plus, j'avais l'intention d'aller dans cette direction ( il regarda alors la femme et la fille en plus de l'homme ). Par contre, puis-je connaitre vos noms? Ce serait bete de voyager ensemble sans savoir a qui l'on parle.

- Je m'apelle Marise répondit la femme en le regardant d'un mauvais oeil et en ramassant sa dague. Et voici ma fille, Louisa. dit elle en lui prenant le bras et en la plaquant contre elle

- Mon nom a moi est Sarney répondit l'autre homme, qui semblait avoir sensiblement l'age de la femme. Et vous ?

- Je m'appelle Skarn. répondit simplement le guerrier avant de commencer a emprunter le chemin, suivi de Marise et Louisa, le dénommé Sarney fermant la marche.

La pluie venait juste d'arréter de tomber.

Sarney
Post n°7

Sarney était derrière le petit groupe. Il n'aimait pas trop ça car n'importe quel chose pouvait l'attaquer pendant que les autres tissait le chemin. Cependant, il ne montrait pas sa peur, car il voulait tout de même se montrer fort et brave devant les deux femmes et devant Skarn.
Au bout d'un moment, Sarney s'exprima :

- J'espère que nous avons pas trop de chemin, je meurs de faim et un bon lit me ferai le plus grand bien.

Il était environ 19h - 19H30. Le soleil commençait à baisser dans le ciel. Le froid s'installait de plus en plus.
Quant au paysage, Sarney le trouvait très impressionant. Il ne connaissait pas ce genre de plaines gigantesques. Les femmes, elle, le connaissait bien. C'était leur lieue de vie aussi.
Skarn fit signe au groupe de s'arrêter et dit :

- Avez vous entendu ?

- Quoi donc ? dit la femme.

- Moi je n'ai rien entendu, dit Sarney.

- Vous n'avez pas entendu ?? Etes vous sourd ? Des cris viennent de retentir !

- Nous devons approcher d'un village et celui ci doit être en fête ou je ne sais pas, il n'y a pas à s'inquiter, répondit Sarney.

- Non, ce n'était pas des cris de joies, mais bien de terreur et d'affolement.

- Ne me dites pas que.... Oh non, les barbares, s'exclama la jeune fille.

En effet, après avoir parcour quelques mètres, ils apperçuent un village, cette fois si plus grand. Il y avait un hotêl de ville dans celui-ci.
Les barbares étaient là, en train de massacrer des gens et brûler les maisons.
La femme fit geste de s'allonger, et tout le monde s'exécuta.

- Ce sont les mêmes qui nous ont attaqués ! Mais que nous veulent-ils ! Dit la femme a moitié en larmes

- Je n'en sais rien mais nous devons nous taire, s'ils nous voient, ils auront aucunes pitié; dit Skarn.

Au bout d'un certain temps de bataille, un homme très grand et très fort, avec une lourde armure très impressionante arrivait au milieu des hommes. Ce dut être le chef de la tribu.

- Voyez vous, messieurs, encore un village pillé ! Nous sommes considérablement les plus puissants de la région. Bientôt les gens nous craindront et ne sortiront plus de chez eux ! Dit le chef.

Après cette phrase, l'homme lança un ricannement démoniaque. Les guerriers firent pareille.

- Nous ferons mieux de partir, dit Sarney


Soudainement, la femme reçut une douleur atroce et par conséquent, la manifesta. Elle hurla si fort que les barbares l'entendèrent. Elle avait enfait marcher sur une épine d'une plante redoutable qui pouvait empoisoner.
Les hommes stoppèrent leur conversation, et, en criant, partirent pour tuer le petit groupe après ordre de leur chef...

Skarn

Post 4

Avec une incroyable synchronisation, Skarn et Sarney regardèrent Marise, se regardèrent, regardèrent la troupe qui foncait vers eux, regardèrent derrière eux et en conclurent rapidement qu'ils étaient dans le plus gros des pétrins possibles.

- MMaaammmmaaaaaannnnn hurla la petite fille avec une voix a fendre l'ame

Concluant rapidement qu'il était un peu plus costaud que Sarney, Skarn souleva la jeune femme qui tentait de combattre la douleur et dont les yeux reflétaient la terreur, mais aussi la haine au souvenir de ce que les bandits lui avaient fait, ainsi qu'a sa fille. La portant dans son dos, Skarn courut le plus vite possible vers l'abri qui lui semblait le plus proche, a savoir, une large foret qui s'étendait a perte de vue, suivi, et rapidement dépassé par Sarney qui, lui, portait la fillette qui s'était mise a pleurer.

Sans meme regarder derrière lui, Skarn courut du plus vite qu'il pouvait, tachant toutefois de ne pas trébucher a cause du poid qu'il avait sur lui. Le fait qu'ils étaient en pente lui enlevait le droit de s'étaler par terre.

- IL s'approchent! Ils ne sont plus qu'a une cinquantaine de mètres! Vous ne pouvez pas aller plus vite bon dieu ! cria Marise avec un soupcon de panique dans sa voix

- Si vous l'ouvriez moins, on n'en serait pas la je vous signale! répondit Skarn en lui hurlant dessus.

Désèspéré par l'attitude de ses compagnons qui se comportaient comme des gamins, Sarney leva les yeux au ciel d'un air las, avant de rabaisser la tete au moment meme ou une fleche le frolait.

- Skarn ! Ils ont des archers, fait attention! cria t -il au guerrier au moment meme ou une demi douzaine de fleches pasait au dessus d'eux. Les bandits n'étaient plus qu'a une douzaine de mètres, se rapprochant inexorablement. Regardant devant lui, Skarn vit qu'ils n'étaient qu'a une cinquantaine de mètres de l'orée des bois. Il avait mal au jambe, le stress lui foutait une épouvantable migraine et il sentait un point de coté. Luttant pour ne pas s'écrouler de fatigue, il puisa dans ses dernières forces afin de piquer un sprint et se rapprocha a hauteur de Sarney. La foret était peu acceuillante et semblait de mauvais augure. Toutefois, avec ce qui le poursuivait, il n'hésitait pas une seule seconde quand a la direction a suivre. Ils n'étaient plus qu'a une vingtaine de mètres des bois et ils pouvait entendre les pas de la troupe lancée a leur poursuite, qui était a portée de voix. Au loin, le soleil finit de se coucher et la nuit tomba sur le groupe. La poursuite n'avait commencé que depuis quelques minutes, et pourtant Skarn avait l'impression de courir depuis des heures. Marise, elle, ne faisait plus de bruit.
Il sentit alors une vive douleur a son épaule droite et vit avec horreur le bout d'une fleche dépasser de son épaule. IL trébucha définitivement , essayant désèspérément de tenir Marise qui lui échappa. Les deux humains firent alors un roulé-boulé , dépassant Sarney et finir leur course dans la foret , avant de ne s'arréter qu'après avoir rencontré un chene centenaire.

Sarney les rattrapa alors, la petite fille ayant épuisé toute sa dose de larmes.... dormait, bercée par la course légère de Sarney, alors que celle de Skarn était moins souple. La vue de Skarn se brouilla et vit avec étonnement que les bandits avaient arrétés leur poursuite, ne voulant pas entrer dans la foret. Sarney lui criait quelque chose, mais il n'entendit rien. Avant de s'évanouir sous les effets de la douleur et de la fatigue, Skarn remarqua que les arbres dégagaient quelque chose de bizarre.

La Sombreforet .... pesta intérieurement Skarn avant de s'endormir, vaincu par l'effort.