[Cholan] Le départ

Cholan
Poste N°1

Il commençait à faire sombre mais la pleine lune éclairait encore, une petite brise agréable était perceptible. Cholan mit le feu à sa maison et la regarda brûlé.
** Que c’est beau, c’est merveilleux de voir toute cette haine partir en fumée et rejoindre le ciel **.
Après quelques dizaines de minutes, une fois que la maison ne ressemblait plus qu’à un cube de flammes, Cholan se décida à partir.

** Est-ce que je part par les champs, où je serais à coup sur repérer par des tierces personnes, ou alors je prend mon courage à deux mains, et je part en direction du cœur de la forêt afin d’être introuvable tant la forêt est dense **
Armé de son bâton et avec la peur au ventre, Cholan décida d’emprunter le chemin rempli de feuille, de branches et de racines.
La forêt devenait de plus en plus dense, et déjà le bruit des animaux arrivaient jusqu’aux oreilles du semi nain.
** Ne t’aventure pas dans la forêt en pleine nuit car, lui disait sa mère quand il était petit **.
Cholan savait très bien qu’en passant par la forêt, il serait mêlé à des loups, de féroces sangliers, et même des araignées géantes, mais ce n’était rien face à l’oncle qu’il aurait pu rencontrer en passant par les champs.

** J’ai peur, mais pourquoi n’es-tu pas rester chez toi cette nuit encore ?**
Après avoir marché plusieurs minutes, il regarda derrière lui, mais il n y avait que des arbres, il ne voyait plus la sortie, tout d’un coup, un bruit, une branche vient de se casser, des feuilles bouges, il entend des petits pas, ils se rapprochent, sont de plus en plus près, dans un instant il sera né à né avec ce bruit.
** Une araignée, un ours, qu’est-ce que c’est… Je vais mourir, je le sens, je ne me suis jamais battu, jamais de ma vie… **
Cholan agrippa sont bâton de toute ses forces, il était prêt, déterminer à renvoyé cet animal en enfer, il sentait l’adrénaline l’envahir, il était impatient !
** Au pire, je m’attaque à un loup mon père m’a expliquer comment en venir à bout… Il m’a aussi appris qu’après la pleine lune, les Lycans rodent**
Il courut comme si la mort le poursuivait, comme si sont père voulait l’attraper, mais intelligent comme il l’est, il courra en frôlant le plus d’arbre possible, car il savait que les pièges de son père n’y étaient pas. Après avoir passer à côtés de 5-6 arbre, il se retourna pour voir si quelque chose le poursuivait. Rien. Il attendait que la chose sorte du buisson. A cet instant, la chose sorti ! Il avait des yeux rouges sang, des grandes dents, des grandes oreilles…
** Ce n’est qu’un lapin, un pauvre lapin m’a fait peur ! Tu n’es qu’une mauviette **

Epuiser par toute cette peur, il décida de se trouver un arbre où il aurait une bonne vision et où il pourrait dormir. Toujours muni de son bâton, il marchait en regardant à gauche, à droite, et en l’air. La petite brise n’était plus perceptible et la réverbération de la lune quasi inexistante tant il était loin dans la forêt.
** Il faut que je dorme, le sommeil me gagne **
Cholan trouva un arbre assez touffu et assez haut pour qu’il soit en sécurité pour la nuit. D’un geste habile il lança sont bâton sur une des branches, s’agrippa au tronc et escalada. Arrivé à la branche qui lui convenait, il regarda autour de lui, autour de l’arbre, vit qu’il n’y avait pas âme qui vive, alors il s’adossa au tronc, et s’endormit avec son bâton dans les bras.

[ Eliz : Si tu ne demande pas la réponse d'un MDJ, nous ne répondons pas. Sauf effet superman ]

Cholan
Poste N°2

Pendant son sommeil Cholan cauchemardait, et à plusieurs reprise il failli tomber de l’arbre.
Dans la matinée alors que le soleil éclairait déjà loin au cœur de la forêt Cholan se réveilla avec les jambes engourdies.

** Je mangerais bien un petit quelque chose **
Cholan descendit de son perchoir et continua à marcher en direction du cœur de la forêt pour atteindre peut-être un jour HautSylve qui se trouvait de l’autre coté. Il savait que là-bas il pourrait trouver des marchands, acheter à manger, à boire, et des ingrédients pour faire ce qu’il préférait par dessus tout ; cuisiner. Depuis qu’il était réveillé, il ne pensait plus qu’à un pavé de viande tendre avec en décoration des fleurs de fougères. Sa maman lui en faisait souvent quand il était enfant, un vrai délice.

Cholan avait beaucoup moins peur la journée, car toutes les histoires qu’il avait entendu ce passait la nuit, ou à la tombée de la nuit quand la brume tapissait le sol. Avec beaucoup d’entrain, Cholan marchait d’un bon pas, cela n’allait pas durer, face à lui, non loin d’une source d’eau un petit sanglier brun, avec des petites cornes mais juste assez grande pour faire de sérieuses blessures.
** J’ai la bouche pâteuse, j’ai mal à la tête, il faut que je boive **.
Prudemment il s’approcha du point d’eau, il avait déjà des sangliers jadis, mais il y avait toujours son papa avec lui, là il était livré à lui-même. Sans que le sanglier l’ait remarqué, il arriva à 8-10 mètre du breuvage, mais avec ses grands pieds, il écrasa une petite branche qui se cassa en deux dans un craquement assez fort pour déranger l’animal.
-Tout doux, tout doux mon beau, je ne te veux pas de mal, j’aimerais juste boire.
** Je parle à un animal, je dois vraiment être déshydraté **
Cholan avança encore 1-2 mètre, à cette distance, l’humidité venait lui chatouiller les narines. Le sanglier commença à s’agiter, à grogner. Il était là avant Cholan et ne voulait pas partir.
**Vas-t’en, laisse moi m’abreuver **
Il avança encore, mais cette fois trop près du « périmètre » de l’animal. Celui-ci chargea ! Il avait beau être petit, il était rapide et nerveux. Le semi nain peureux comme il l’était n’avait plus le choix, soit il courrait et de toute façon se faisait rattraper, ou alors il combattait avec la bravoure qu’il trouverait. Cholan n’avait plus le temps de réfléchir, il empoigna son bâton se mit dans une position qu’il trouvait assez stable et attendit. Le sanglier arrivait à toute vitesse, tête baissée pour faire ressortir ses défenses.
** Il faut taper d’un coup fort et précis sur la tête afin de l’assommer **
Le sanglier arriva sur Cholan, et le renversa d’un coup de tête, sans que le nain puisse faire quoi que se soit. Cholan était à terre, blessé, la corne avait transpercer sa robe et lui avait une blessure légère. Il se releva, toujours son bâton en main. L’animal pris par une sorte de rage, rechargea, mais cette fois si Cholan pencha son bâton en avant de tel sorte que le sanglier ne puisse le toucher sans toucher le bâton. Toujours tête baissée et n’aillant rien vu, le petit animal fonça, mais le bâton de Cholan lui érafla le déçu du nez et la tête. Il devena fous de rage, il rechargea encore une fois, Cholan continuait sa technique, et à chaque fois le sanglier avait des petites blessures.
** Tiens bon, tiens bon… **
Au bout de plusieurs assauts sans avoir toucher Cholan, le sanglier épuiser tenta le tout pour le tout. Prêt à courir aussi vite qu’un cheval au galop, il fonça, s’il devait mourir il ne voulait pas laisser Cholan en vie.
** C’est le moment de montrer que je suis un homme, que les coups de fouets m’ont endurci**
Les gouttes de sueur perlaient sur son front, il prit une grande respiration et ni trop tôt, ni trop tard, il frappa l’animal de toute ses forces ! Le bâton se déforma, mais l’animal avec la vitesse qu’il avait pris arriva tout de même à envoyé Cholan contre un tronc d’arbre, avant de mourir allongés par terre, en regardant Cholan dans les yeux.

** J’ai réussi, je suis vivant !!! **
Cholan heureux de sa victoire ne sentait presque pas ses blessures, bien que légère. Il décida de traîner le sanglier vers sa récompense, le point d’eau. Cholan mit les mains dans l’étang, et se rinça le visage et ses blessures.
Au fond de l’eau il vit quelques petits poissons tous en rond, comme si ils étaient en train de regarder je ne sais quoi.
Cholan mis la main au milieu des petits poissons, chercha un moment…

[HRP. Est-ce que je trouve quelque chose dans l'eau ?
Le sanglier, j'ai le droit de le manger?]

Cholan
Poste N°3

Cholan était dans la marre, de l’eau jusqu’au nombril mais au moins il pouvait boire à sa soif. Il avait faim à présent, très faim. Il se décida d’accéléré le pas afin d’arriver à HauteSylve se soir.
**Je dois être plus loin que le centre de la forêt à présent, je pense que d’un bon pas je devrais arrivé à la ville, se soir.**
Il marchait en tenant son bâton dans la main droite, et a chaque fois que sa chaussette droite touchait le sol, il le tapait par terre.

La forêt était assez jolie quand les rayons de soleil arrivaient à traverser l’épais rideau de feuilles que formaient les branches des arbres. Parfois même, Cholan apercevait des écureuils, des renards, des oiseaux et des reptiles.
Continuant à marcher sur le sentier, Cholan pensait, rêvait d’un bon dîner qu’il aurait lui-même préparé.

La cuisine était sa passion, depuis tout petit il voyait sa maman préparer de bon petit plat pour lui et son papa quand il rentrait de la chasse. Elle utilisait toujours une herbe spéciale qui donnait un goût sucré, mais assez doux au palais. C’était merveilleux, c’était l’époque où tout allais bien dans la maison, où tout le monde était heureux, et tout le monde s’aimait. Jusqu’au jour ou le père de Cholan commença à la battre, et dès lors, les bons petits plats laissèrent la place à d’ignoble bout de viande pas cuit, de la salade pas lavée. Depuis ce jour, Cholan aime faire la cuisine afin de se rappeler le bon vieux temps, le temps de son enfance.

**Qu’est-ce que c’est que cette plante ? Mais, mais je la connaît**
Cholan avait juste à sa gauche, 2 fleurs sauvages, il savait que c’était pour la cuisine, sa maman faisait du pain avec. Il posa son bâton délicatement par terre, approcha ses doigts de nain vers la première plante, la pris par la racine, et d’un geste délicat, il la cueilli. Il fit de même pour la deuxième plante.
Heureux d’avoir trouver ses fleurs, il continua à marcher.

Voilà toute une après-midi que Cholan marchait, et la nuit commençait a tombé. Il savait qu’il n’était plus très loin de HauteSylve car les odeurs de la nourriture venaient flirter avec ses narines. Le désir d’y arriver, de manger quelque chose, et de pouvoir bien dormir lui donna la force de courir pour arriver enfin, à la porte du village où un marchand attendait.
-Excuser moi Monsieur, fit Cholan timidement.
-Ah bonsoir mon amis, puis-je t’aider ?
-Heu, oui, c'est-à-dire que, voilà…. J’ai ….
-Allé mon gars, je vais pas te manger ! Ne soit pas timide !
Cholan sentait que le marchand faisait tout pour le mettre à l’aise, au plus profond de lui, il savait qu’il pouvait parler à ce vieil homme sans aucune crainte.
-J’aurais mon vieux bâton à vendre pour une somme de 40 écus afin que je puisse m’acheter à manger et à boire.
Le marchand regarda Cholan, et ria. Une voix grave sortait de sa bouche, il faisait peur.
-J’en prends pas plus que 15, et c’est déjà cher payé. Moi aussi je dois me nourrir, et ton bâton est déjà bien endommagé. Il a des marques partout, il est encore mouillé… 15, c’est ma dernière offre…
-Mais, mais monsieur…
-15, ou alors, tu peux aller marchander ailleurs.
Cholan n’aillant jamais marchander, pensa que le vieux monsieur avait plus d’expérience en la matière, et lui laissa son bâton contre 15 jolie pièce.

**Maintenant, allons trouver un endroit ou dormir, manger et boire**

[HRP: Svp, vous pourriez me rajouter :
- 2 Fleurs sauvages
- 15 Pièce d'or grâce au "marchandage" d'un bâton médiocre (50 pièce à) l'entrepôt.
Et m'enlever:
-Bâton médiocre
Est-ce que ca marche comme ca pour les objets ?

merci]

[LL : Pour le bâton, étant donné qu'il était endommagé, tu ne pouvais pas en tirer beaucoup plus que 25 pièces d'or avec un très bon marchandage. Comme tu n'as pas beaucoup insisté, 15 pièces d'or me semble donc raisonnable. Et donc oui, ça marche comme ça ^^. Je te MDJite ^^]

Action suivante: L'auberge d'HauteSylve, un petit travail.

Cholan
Poste N°7

Action précédente: HauteSylve, pas prêt pour la cuisine...

A présent derrière Cholan s’élevait HauteSylve, il avançait d’un pas rapide en direction du marchand.
-Bonjour monsieur !
-Aaaah, salut toi ! J’ai trouvé un vieux monsieur à qui vendre ton bâton ! Sacré vieux suis-la !
Cholan faisait mine de s’intéresser à l’histoire du marchand, il hocha la tête.
-Et ben, quelle affaire ! Dites moi, je cherche une arme tranchante pour m’aventurer dans la forêt. Qu’est-ce que vous auriez à me proposer de pas trop chère et d’assez efficace.
Le marchand se retourna et alla fouiller dans ses sacs, ses caisses etc.
-Aaaah quel cheni ! Je repars dans 3 jours sur les routes, je suis entrain de faire les caisses !
Au bout de 3-4 minutes de fouille et d’injures, le marchand revint et montra une hache et une épée.
-Voilà mon amis, ça c’est de l’arme, du haut de gamme, tu pourrais trancher 4 trolls en 2 secondes avec ça !
Cholan vit que le marchand n’était pas son amis, mais qu’il faisait son travail, vendre sa marchandise aux pris le plus haut. Il se rappela de quelle façon le marchand avais inspecter son bâton lors de l’achat, le moindre détail peut faire augmenter ou descendre le prix.
-Elles ont l’air assez aiguisées. Combien en voulez-vous pour la hache ?
-Elle vaut, 75 pièces d’or ! Et c’est déjà un prix d’amis !
Cholan réfléchi, il prit la hache dans sa main, l’inspecta, et vit sur le manche une encoche, comme une fissure.
-Monsieur, ici regarder, il y a un défaut, je vous en propose 55 de pièces, car si le manche se brise au premier coup.
-Mais jeune homme ! Je vends que de la qualité, j’ai 30 ans de métier, je sais reconnaître une bonne arme, et celle là, elle est bien !
La phrase que venait de proposer le marchand était sincère, Cholan le ressenti. C’était une bonne arme !
-Vous m’avez racheter mon bâton pour 15 pièces, après avoir réfléchi il en valait au moins 20 vu la hache. Je vous en propose 60 vu l’était du manche, mais vous avez l’air d’être sincère quand vous me dites que c’est une bonne hache.
Le marchand réfléchi un moment, se gratta la tête avec ses gros doigts. Il regarda Cholan, fit un calcul rapide dans sa tête, fit deux trois pas en arrière puis revint vers le semi-nain.
-Marché conclu ! 60 pièces d’or pour la hache !
Cholan lui donna les 60 pièces d’or, et reçu sa hache. Les deux personnes échangèrent leurs salutations et le jeune homme parti en direction de la forêt, il devait être midi, l’heure de manger.

**J’ai fait une affaire, enfin j’espère**
Cholan en marchand contempla la hache, passa son doigts sur le tranchant de la lame juste pour l’effleurer, et se coupa.

Un petit vent soufflait, quelques feuilles volaient Cholan était heureux d’aller cueillir des plantes avec son nouveau jouet.

[HRP: Me retirer 60 pièce d'or
et m'ajouter : Hache médiocre (50 pièces à l'entrepôt)
Merci beaucoup]