Voyage au pays des rêves

Que somme-nous? Qui suis-je? Où somme-nous? Où suis-je? Où allons-nous? Où vais-je?
La différence n'existe pas vraiment, à vous de la créer si vous n'aimez pas votre monde.

Bien, je vais donner mon avis, sans doute certains ne seront pas d'accord, mais qu'importe, je l'aurais donné.

Je lis ce topic, et arrive à une constatation: la majorité des images d'un monde parfait évoquées est une parfaite copie de celle qui est véhiculée par les mouvements écolo, et autres campagnes de sensibilisation: monde parfait=jardin sans technologie où tout le monde serait heureux en harmonie avec la nature.
Je retrouve aussi souvent le classique "on est méchant, on casse la planète, çay pas bien".
Bien sûr ce n'est pas le cas de tous les avis, mais hélas de beaucoup.

Je pense quant à moi que l'idée d'un monde parfait est non seulement utopique, mais également impossible, pour une seule raison: chacun a sa propre notion du bonheur, ou de ce monde en général.
Car un "tout le monde est heureux" est tout simplement impossible: nous n'avons pas tous les mêmes notions de plaisir, de contentement.

Exemple simple: même si une majorité aimerait un certain type de monde (mettons le zôli jardin fleuri), il y en aura toujours pour ne pas aimer ça, tout le monde n'est pas né en adoration devant la Nature.
Dans ce cas, la notion du bonheur de chacun n'est pas vérifiée: puisque certains ne sont pas heureux.
Que faire?
Faire un monde juste avec ceux qui adhèrent à l'opinion collective?
C'est du nazisme pur et simple!

Cependant, je conçois qu'une vision d'un monde, sinon parfait, au moins agréable soit envisageable.

Dans ce cas, quelque chose qui, je crois, n'a pas encore été cité, c'est la notion de mort, de vieillissement et de maladie (donc de faiblesse de certains, donc d'inégalité).
Mais la mort est-elle une bonne ou une mauvaise chose?
Bien sûr, chacun s'accorde à dire que sa mort à soi et à ses proches est mauvaise, mais dans ce monde idyllique, si la mort n'était plus présente, la surpopulation sévirait.
Et donc dans ce cas, il faudrait admettre l'existence de la mortalité comme un des piliers de ce monde "parfait".

On en revient à la légende mythologique des Grecs de l'Âge d'Or: ni maladie, ni mort, ni guerre, les gens sont heureux et disparaissent dans un calme sommeil.
Mouais...


Tout cela pour dire que je pense que la vision d'un monde parfait est simplement irréaliste.

Toutefois, plutôt que de rêver d'un monde utopique qui ne sera jamais, pourquoi, et je rejoins sur ce point Valrek et Gwendas, ne pas tenter d'améliorer le monde que nous avons déjà?

jepense que notre monde ne peu plus qu'evoluer

On a fait tellement de connerie (desoler du mot ^^) que maintenant...

Pour la mort, il y a un autre topic dans cette meme partie ^^

Aie ! Ma belle phrase ne veut en aucun cas dire qu'il faut tenté de changer le monde !

Au contraire... je dis qu'il vaut mieux s'en séparer.

La Mort fait partie de la Vie hein, et si on doit y voir un jardin, que ce soit celui de Barjavel.

Le respect de la nature, c'est pas l'absence de technologie, loin de là. Un idéal monde sans guerres, mais un monde "conscient". Il est évident que sans contrôle plus correct des naissances (surtout au tiers monde, en occident la démographie a plutot tendance à baisser), la surpopulation sera telle que l'eau (pour commencer) puis la bouffe et enfin l'espace manqueront. Pas besoin donc d'immortalité pour ça.

Pour revenir sur la mort, j'ai un point de vue particulier là dessus : mes proches ça m'emmerde, mais si ça reste dans l'ordre des choses c'est acceptable (genre pas crever à 20 piges). La mienne, m'en fous, j's'rai pas là pour me pleurer.
Un monde où la nature est respectée ne signifie pas qu'elle est imposées, on ne parle pas de suppression des villes.
Améliorer le monde, soit, mais impossible pour le moment (sauf petite et très petite échelle), car l'homme est par nature égoïste.

Ce qui ressort de la plupart des posts, c'est que le monde parfait s'assimile au retour à l'etat de nature dans une société anarchiste. Sans doute faut il y voir ici le mythe de l'âge d'or. L'Homme aurait dégénéré depuis cro magnon...La preuve? Une société occidentale individualiste et materialiste, un monde surpeuplé et pollué qui va connaitre de sombres années

Cela n'est pas totalement faux mais arrêtons nous un instant sur l'Etat de Nature. Glorac précisait que cela était une utopie, l'homme n'étant pas bon par nature, égoiste, violent...Je pense pour ma part que cette vision est simpliste. Le vrai problème est de savoir si à l'état de nature l'homme est conscient ou non. S'il ne l'est pas il ne fait par définition pas de mal, car les notions de bien et de mal sont lié à l'apparition de la conscience. Si au contraire l'homme à acquis une conscience, il ne saurait être totalement bon ou mauvais, il est potentiellement les deux à la fois, il pourrait alors imaginé un autre modèle de société. Maintenant si l'homme était réellement mauvais, comme l'affirme les misantropes, pourquoi aurait il inventé les codes sociaux et moraux canalisant la société, comment aurait il put entrevevoir l'art, les sciences, et ce poser ce genre de question existentielle. Au quotidien l'homme est il réelement mauvais? Vos amis, votre entourage sont il à ce point dénué de bonté?

Paranthèse mis à part, pour moi la société idéal serait donc un monde de la conscience et de la connaissance, ou l'homme sans renier ses acquis, parviendrait à concilier dévellopement et nature, un monde juste et droit, qui n'aurait pas peur de ses responsabilité. Est ce possible? Comme le dit le titre du topic : "Voyage au pays des rèves"...

Le probleme se pose de:

ou est le bien? Ou est le mal?

Car la ou certain voient "bien" d'autres voient "mal"
On revient sur ta description Korgan de la conscience...


Est-ce que l'homme utopique serait conscient ou non de ses act?

Moi je ne tiens pas à m'engager dans vos débats philosphiques (je sort d'une cuite, mes capacités de mon cerveau sont donc plutôt restreintes^^) mais je veux simplement définir mon rêve utopiste (après tout, c'est la raison d'être de cette section).
Donc moi ce sera tout simplement ma belle Angleterre verdoyante gnà moi, sans aucun problèmes de pollutions dans le monde ni de voisinage. Je ne fais que répéter ce que la plupart ont dit : un monde écolo et tout et tout. Mais le truc c'est que je suis écolo, comme tout le monde se le dit mais moi au moins je passe à l'acte. Je considère donc avoir un petit + par rapport à tous les gens qui disent "ouais, faut sauver c'te planète" mais qui en br**lent pas une pour l'accomplir. On peut encore faire quelque chose sur terre, elle est pas irrécupérable. Simplement, faut se bouger pi un point c'est tout.

Durias a écrit:

Je considère donc avoir un petit + par rapport à tous les gens qui disent "ouais, faut sauver c'te planète" mais qui en br**lent pas une pour l'accomplir. On peut encore faire quelque chose sur terre, elle est pas irrécupérable. Simplement, faut se bouger pi un point c'est tout.

Faire des petit trucs c'est bien, c'est mieux que rien. Mais si aujourd'hui on veut ne pas aggraver la situation, il faut virer le congelateur, la clim, la voiture, l'ordinateur...
Car si chacun de ses appareils n'est pas individuellement une menace, la consomation engendré par la totalité de ses appareil dans le monde utilise de l'enérgie, énérgie mondiale qui provient à 60% du pétrole (sans compter donc le charbon et le gaz) qui rejette du CO2 et accroit l'effet de serre.

Dites vous que si aujourd'hui on arrête toute pollution aerienne la terre connaitra néanmoins une augmentation de 3 degré en moyenne dans les siècle à venir (La température moyenne de la terre lors de la dernière ère glacière était de 5 degré inferieur à celle actuelle, ça vous laisse présager les changement...

Alors les petit truc comme le tri tout ça c'est bien faut le faire, mais evitons de nous donner bonne conscience, ça ne suffit pas. Moi aussi j'agit pour l'ecologie mais j'utilise toujours mon ordi.
Soyons honnete qui est prés à vivre aujourd'hui comme il y'a 200 ans? Personne.

Entièrement d'accord avec toi^^ sans ordi c'est morose :'( quoique c'est là que la science et les innovateurs interviennent : ce sont eux qui propoent des solutions et qui font avancer les choses en proposant des alternatives.