[Gahn] Arrivée au pays.

Post n°304
<Gahn>

Post précédent à Hek'Adir

Un rayon de soleil inopportun réveilla Gahn qui ouvrit un premier oeil, suivis du second, à contre coeur. Son visage était plus marqués depuis les semaines qu'il avait passé en compagnie de Fulrim et Elijah, et pour cause, sa présence sur le territoire de Djel'Fa était plus que dangereuse désormais. Il se souvenait avoir tout simplement été à l'origine d'une évasion massive, une idée qui lui plaisait malgré le caractère assez contestable de la chose. Sa main avait tuée, et de nombreuses vies Syramites étaient désormais perdues. Sans remords, le semi-nain se leva de sa nuit de sommeil.

Depuis deux semaines, Gahn avait remis le pied sur Port-Pergas, la ville qui l'avait érigé comme héros des mois auparavant. Cette époque lui parraissait à des années de la vie qu'il menait maintenant. En compagnie de ses deux camarades, le guerrier vivant dans une petite ruelle à l'Est de la ville, dans une étable. Au moment où la troupe arriva en ville, le tenancier de cette étable partit pour un voyage d'affaire, prenant avec lui ses chevaux en direction d'Amresia. L'occasion fut trop belle, et les trois compagnons y prirent leurs quartiers, pensant objectivement qu'être vus dans une taverne par une personne de Djel'Fa serait un danger inutile.

Ainsi, Gahn dormait-il dans un coin de cette étable, dans une meule de foin providentielle, tandis que Fulrim et Elijah en faisaient de même aux autres coins de l'étable. En son centre, les trois compères avaient mis un minuscule feu, en ayant pris soin d'écarter tout danger d'incendie. Pourtant, il était raisonnable de penser qu'un incendie les délogeraient un jour ou l'autre.
Aucun plan d'avenir n'avait été mis en place depuis le retour de Gahn sur Norgod. Bien sûr, il pensait à retourner dans le Nord pour récupérer ses terres aussi vite que possible avec l'aide de troupes qu'il engagerait sur son chemin ou bien sur place. Cet évènement à Syram l'avait profondemment troublé, et son instinct guerrier avait repris le dessus. Il ne se voyait plus comme un guerrier itinérant prêt à sauver la veuve et l'orphelin. Non, il n'était plus cet archétype d'un demi-nain loyal et bon, il se voyait comme un guerrier ambitieux, proche de l'orgueuil. Son sentiment profond était que rien autour de lui ne lui convenait. Il faudrais alors qu'il commence ce que personne n'avait fait : l'affirmation de ses valeurs, sans la tutelle des cités.

Mais pour l'heure, il n'avait pas le sous, et ne pouvait raisonnablement pas s'imaginer être un chef de guerre à la tête de deux guerriers, aussi puissants soient-ils. C'est pourquoi son combat devait désormais se situer au niveau économique, un domaine où Gahn nageait en eaux troubles.

-A quoi penses-tu?

Elijah s'était assis prêt du semi-nain. Celui-ci retrouvait son "charme passé", comme il le disait, quoique son charme se limite à une légère folie qui le rendait jovial.

-Au futur, Elijah. Qu'allons nous faire? Deux semaines déjà, et nous n'avons rien fait hormis dormir et manger.
-C'est déjà un bon programme.
-Oui, mais pas assez ambitieux pour moi.

Elijah compris et baissa légèrement la tête. Cet homme était un homme de valeur et de principe et comprennait parfaitement la vision de son "suzerain" comme il appellait Gahn, parfois.
Ce dernier se leva et s'epousseta de la paille qu'il avait sur lui. Le travail reprennait, et Gahn était prêt à se mesurer aux défis qui lui ferraient face...

Post n°305
<Gahn>

=>Quête du bourgeois en danger<=

La journée se poursuivit comme celles précédentes, c'est à dire entre l'ennui le plus complet et des parties de courte pailles où bizarrement Elijah gagnait à chaque fois. C'est à ce moment qu'il partait d'un rire de dément, en louant sa chance sous le regard suspicieux de Fulrim, assez embêté de perdre contre un humain.
Finalement, au cours d'un repas constitué des rations restantes du groupe, une descision sérieuse s'engagea. Gahn se leva, léger en l'absence de son armure, laissée dans la paille à deux mètres de là.

-J'ai une idée à vous soumettre à tous les deux. Que pensez-vous d'Amresia?
-Très beau en été, commenta Fulrim. Mais je ne vois pas où tu veux en venir.
-C'est pourtant simple, ajouta Elijah. Le demi-nain ne demande pas quel temps il y fait, mais plutôt si nous pourrions nous y rendre.

Gahn continua, malgré le "Je m'en doutais que Fulrim émit presque en marmonnant".

-En somme, c'est cela, conclus Gahn, le sourire aux lèvres. J'ai ouïe dire que ce continent est plein de promesses, mais moins inhospitalier que Djel'Fa. De plus, ce serait l'occasion de nous rendre à Garadgar, qu'en pensez-vous?

D'un signe de tête affirmatif, le départ fut réglé. Ils prendraient le premier bateau pour Sipahan, ce qui devait être pour le soir même ou au pire le lendemain matin.
Gahn se réarma, tout comme Elijah et Fulrim. La petite troupe sortie de l'étable discrètement et se dirigea vers les rues plus animées des quartiers populaires de Port-Pergas. Le bruit des bottes frappant les pavés de la cité rythmèrent une marche lente mais déterminée, entrecoupée d'éclats de rire et d'observation de la ville en elle même. Les colombages sur les maisons et la vie Pergasienne en elle même ravissait toujours Gahn qui jouissait d'une certaine réputation, méritée ou non, auprès du peuple. Quelques tapes dans le dos et de paroles amicales échangées, et la route repris, tranquillement.

Passant sur une place dégagée, Gahn profita un instant du soleil perçant au dessus d'un arbre, seul vestige de la nature présente ici. Une fontaine émettait un clapotis régulier derrière le groupe : une véritable vision idyllique.

Ce calme relatif fut troublé par le bruit rauque d'une respiration saccadée et mise à rude épreuve. Elijah mis la main à son fourreau de façon naturelle, prêt à dégainer. De son côté, Fulrim se tenait également prêt, son marteau n'étant jamais loin.
C'est un bourgeois drôlement habillé qui fit son apparition sur la place. Son pourpoint mauve lui donnait un air de fruit des bois relevé par la couleur vive de sa peau, témoin de sa course.

-Hé citoyen, dit Elijah, serais-tu poursuivi par une meute de loup?

Le bourgeois s'arrêta, ne sachant trop s'il devait faire confiance à ces deux barbus et à cet homme à l'allure étrange, un oeil plus ouvert que l'autre. Puis son regard se posa plus attentivement sur Gahn alors qu'il reprenait son souffle, et il reconnu alors un des "héros" de Port-Pergas, ce demi-nain qui avait combattu pendant le coup d'état. L'apparence martiale du groupe le rassura et il s'approcha rapidement, toujours aussi apeuré.

-Une meute de loup sanguinaire en quelques sortes, oui, souffla l'homme. Des assassins sont à ma poursuite, et je ne donne pas cher de ma peau s'ils mettent la main sur moi. Pitié monseigneur, pourriez vous utiliser vos armes à la défense d'un citoyen sans protection?

Les trois fines lames eurent la même pensée. Ce bourgeois devait allègrement jouir de son statut de notable en exploitant hommes et femmes. Mais peut importait, Gahn ne pouvait raisonnablement pas refuser son aide alors que son éphémère statut l'y obligeait.

-Ta vie ne s'arrêtera pas aujourd'hui. Tu peux compter sur nous.

A ces mots, le bruit de l'épée d'Elijah se faisant tirer de son fourreau résonna tandis que Fulrim détachait son marteau de son dos. Quant à Gahn, il tira sa vieille hache ainsi que son marteau à une main, les laissant cachés dans les plis de sa cape. Il rabattit son capuchon pour ne pas être reconnu par les assassins et se prépara également au combat.

L'attente ne dura pas. La minute suivante, trois silhouettes traversèrent les toits à vive allure et d'un geste rapide et leste encerclèrent le groupe. Le bourgeois apeuré pleurait presque à la vue de ces féroces combattants, dérangeant Gahn dans ses appréciations de distance. Il y parvint finalement, estimant leur position à sept mètres. Deux étaient armés d'épées courtes et de dagues et le dernier de griffes. L'encerclement était bien réglé : la troupe de Gahn était en forme de triangle autour du bourgeois et les assassins en triangle autour du groupe de guerriers.

Gahn éleva la voie et se fit entendre des assassins. Etrangement, il remarqua aussi qu'aucun habitant de Port-Pergas ne passait sur la place, montrant peut-être que les assassins étaient plus nombreux et qu'ils avaient bouclés les rues adjacentes.

-Est-ce donc la vie d'un bourgeois qui intéresse vos lames? Je ne connais pas votre cabale, assassins, mais le combat ne me fait pas peur. Il ne mourra pas aujourd'hui, ou je mourrais avec mes compagnons avec lui.

Gahn abaissa son capuchon et serra un peu plus ses armes, toujours cachées dans les plis de sa cape. Les assassins échangèrent un regard, mais leur descision devait être prise ou imposée. L'homme aux griffes s'approcha tout de même d'un mètre et répondit à Gahn...

[Amis MDJs, que me répond l'assassin? Merci d'avance !]

Le nain avait attiré l'attention d'un des assassins. Il prit la parole :

- Que fais-tu avec ce brigand, Nain ? Je ne pensais pas que ta race aimait les brigands. Ton ami le bourgeoins n'est qu'un voleur ! On nous a engagé pour le ramener mort. N'est-ce pas Jorgsen ?

Le bourgeois fut interpellé, ne savant pas quoi faire.
- Arrettez de me poursuivre, je n'ai rien fait ! Votre maître n'est qu'une pourriture. Je ne lui ai rien volé, Rien ! Si vous m'approchez trop, cet homme vous tuera ! Fuyez tant que vous pouvez !


Tous les assassins se mirent en position de combat.
- Bein Jorgsen, si ta langue ne sait pas dire la vérité alors nous devons la couper.

Les assassins commencèrent le combat.

Post n°306
<Gahn>

-Viens donc la chercher, pourriture, cracha Gahn.

Les trois assassins furent aussi rapide que ce que Gahn esperait d'eux, même un peu plus. Une pareille attaque en tenaille ne serait pas évident à contre carrer, surtout avec la relative faiblesse d'Elijah après avoir passer tant de mois dans les géôles de Sryam. Néanmoins, Gahn entama le combat confiant et sûr de ses capacités.
Gahn entra dans sa *Rage Bjoränn*, lançant par la même un *Hurlement vindicatif* à destination de ses alliés. Ainsi rassérénés, ses compagnons entrèrent dans le combat aussi sûr d'eux que possible.

Le premier contact fut violent : le chef des assassins étaient de bonne carrure et ses attaques étaient vives. Rapidement, Gahn para tour à tour deux coups portés au visage avant de repousser son adversaire du mieux qu'il le pouvait. Fulrim avait plus de facilité et il tenait ainsi son adversaire en respect à grand coup de marteau brassant l'air et frappant le sol.

Gahn brassa l'air à son tour, tentant de parer et de frapper dans le même temps. Il para de bas en haut avec sa masse une attaque destinée à son torse avant de repliquer en abattant sa hache qui fut bloquée entre les griffes de l'assassin. Jouant de force et de muscle, ils se poussèrent l'un l'autre, et Gahn gagna à ce petit jeux, repoussant à un mètre son adversaire. Ce petit répit lui laissa le temps de se relancer dans le combat, en chargeant rageusement, toutes lames dehors. Sa première attaque fut détourné mais la deuxième, celle portée par sa hache, trouva le bras gauche de l'assassin qui hurla de surprise et de douleur.

Sautant à plusieurs mètres, l'assassin se tint le bras alors que son sang tâchait sa tunique. La blessure était superficielle, mais assez contraignante pour que ce bougre ne se batte plus aussi vite. Le semi-nain profita de son léger avantage pour se jeter en avant.

De leur côté, Fulrim et Elijah menaient des combats fermés, préférant attendre et subir que de prendre des risques. Fulrim avait tout de même un bon avantage, et il s'en était fallût de peu pour que le second assassin ne perde sa tête dans un éclat de sang, de cervelle, d'os et de cheveux. Le combat d'Elijah était plus compliqué car il n'était plus aussi habile qu'autrefois. Son épée virevoltait, para tous les coups ou presque, mais son épaule reçus tout de même un légère estafilade, bénigne, mais contraignante.

Gahn chargea et l'assassin avait changer de tactique. Handicapé par sa blessure, il ne pouvait plus attaquer sans risquer son flanc, il se résigna donc à subir et à attendre une faiblesse du semi-nain. Son erreur fut grossière, car c'est dans ce contexte de combat que Gahn excellait. Il rompit les défenses de l'assassin rapidement grâce à des coups puissants mais ne le fatiguant que peu en raison de sa stature imposante. Il finit par briser la garde de l'assassin alors que sa rage disparaissait, et il abattit sa hache en *Fendoir* sur le pectoral gauche de l'homme. Il hurla de douleur en mettant un genoux à terre, mais son râle fut abregé lorsque la masse de Gahn, enfin à bonne hauteur, s'abattit sur sa tête, lui fendant le crâne et l'envoyant rejoindre Nefther dans l'au-delà.

Le cadavre du premier assassin tomba à terre, sur le côté, rependant une vaste marre de sans sur la place. Gahn prit une grande inspiration et se retourna vers ses camarades. Il n'avait pas échappé aux deux autres que leur chef était passer de vie à trépas et que le combat en serait d'autant plus difficile. Elijah avait reçus deux autres blessures, dont une plutôt sérieuse à la cuisse droite ce qui le rendait lent et gauche. Encore deux minutes, et la vie d'Elijah le quitterait. Fulrim maîtrisant son sujet, Gahn rejoignit l'humain et s'entama alors un nouveau combat.

Post n°307


Le semi-nain se lança au grand trot vers Elijah qui paraît une énième attaque de l'assassin, bien décidé à prendre la vie du chevalier. Sa cape virevoltait, tandis que ses armes émettaient un cliquetis sonore. Ce bruit déconcentra l'assassin qui eut alors à faire à deux ennemis ce qui lui promettait une fin rapide s'il ne mettait pas au moins l'un d'eux hors combat. Il envoya un sévère coup de pied sauté à Elijah qui s'écroula de tout son long sur le pavé avant de se lancer à l'assaut de Gahn. Ce dernier para la charge de son adversaire et manqua de lui briser la colonne vertébrale lorsqu'il lui passa devant.

Les deux ennemis se lançèrent alors de nouveau l'un contre l'autre, les hurlements de rage redoublant et le bruit de fer s'entrechoquant devenant infernal. Fulrim tenait toujours en respect son adversaire malgré une estafilade à la joue droite. En guerrier opiniatre, il repris le combat avec force de jurons et de coups assez devastateur pour briser un os assez facilement.

-Restes en arrière Elijah ! Mugit Gahn. Va plutôt aider Fulrim.

D'un signe de tête, le chevalier repris sa course le menant cinq mètres plus loin. Il leva son épée et l'abattit avec force. Son attaque fut paré et il reçus un coup de poing virulent en plein estomac, lui coupant le souffle et le mettant hors combat pour plusieurs minutes.

Gahn continua sa passe d'arme avec son ennemi qui était légèrement moins habile que le précédent, mais aussi en meilleure forme. L'avantage d'une blessure au bras n'était plus là, et Gahn dût se lancer dans une joute longue et fermée comme il les aimaient. Mais en frappant de nouveau sa hache, il sentit avec plaisir le vide devant lui. L'esquive par la gauche de l'assassin permit à Gahn de donner, grâce une décharge d'adrénaline, une *attaque fulgurante* avec sa masse. Il entendit un craquement sonore et sentit les côtes de son ennemis se briser. Il mis un genoux à terre, la douleur étant insupportable. Gahn acheva le combat d'un coup de hache entre le cou et la clavicule, tranchant la carotide du même coup. Un geyser de sang s'échappa de l'assassin qui mourrut vidé de son sang.

-Fulrim ! Besoin d'aide?
-Il est à moi, Gahn, n'y touche pas, jura le guerrier Nodrïn.

Gahn rangea alors ses armes, un oeil attentif sur le combat qui se déroulais. L'assassin se fatiguait alors que Fulrim continuait son combat comme s'il venait de commencer. Son endurance était proprement éffarante. Le semi-nain s'approcha d'Elijah et l'aida à se redresser. Le souffle court, le chevalier fit un signe de tête signifiant "je vais bien", à Gahn.
Jorgsen n'était pas loin, à quelques mètres du combat entre Fulrim et le dernier assassin, nettement moins effrayer. Gahn lui fit signe de venir, au cas où une lame dérobée ne lui tranche la gorge. Cette image fit reperdre des couleurs à ce couard, et il se rangea prêt d'Elijah, la tête entre les genoux, l'épée au sol.

Fulrim para une attaque venant de haut et finalement, put donner un coup de manche sur le nez de l'assassin, lui brisant le nez au passage. Aveuglé par le flot de sang, l'assassin perdit de précieuse seconde et le premier coup lui fut porté. Dans un craquement sinistre, Fulrim écrasa sa masse dans les côte de l'infortuné homme, lui faisant hurler de peur et de douleur dans le silence de la place. Le dernier coup fût celui où Fulrim abattit finalement sa masse sur la tête de l'assassin, un *SPLORTCH* sonore sortant de ce corps à corps. Le crâne en bouillie, des morceaux d'os et de cervelle tâchant le sol, le dernier assassin rejoignit ses compagnon dans l'au delà.

Rapidement et discrètement, Gahn effectua une prière pour les âmes des défunts, dans sa langue. Il laissa Fulrim et Elijah ramasser le matériel qui vallait quelque chose et se dirigea vers Jorgsen, rassuré et à la fois appeuré par la violence des coups portés. Le "nain de Port-Pergas" méritait sa réputation, mais son aspect le rendait effrayant par moment.

-Je crois que vous ne serez plus embêtés, par ceux là en tout cas. Que vous voulaient-ils?

[Amis MDJs, petit dialogue Jorgsen-Gahn pour en savoir plus? De plus, que trouves-je sur les corps? Combat vite fini (2 posts) car je crois l'avoir bien détaillé, dîtes moi si je fais fausse route dans mes combats et si je joues au dessus du niveau qui devrait être le mien ! Merci d'avance ]
[LL : Pas le temps de faire le dialogue ni de faire le reste désolé mais au niveau du combat c'est bon ^^. Et pis tes posts sont longs, c'est ça qui compte plus que leur nombre ^^.]

L'homme fut stressé de répondre au nain, puis se lança :

- Enfait il y a une année de cela, j'étais au service d'un grand seigneur qui avait un château au milieu de Norgod. Et en ce temps, ma soif d'Or aurait tué ma mère. Pour continuer, ce seigneur avait un bijou très très apétissant, le collier des rois. C'était un bijou majestueux, il brillait de partout et lui donnait l'allure d'un chef. Et moi tout ce que je voulais, c'était ce bijou ! Donc pendant que notre cher seigneur dormait, je fis un acte impardonable, je lui vola son collier. Il savait que c'était moi et donc je devais m'enfuir loin de ce château. Et depuis ce jours, nombres d'assassins sont à mes trousses car il a mis une prime aléchante sur ma tête. Je ne vous la dirai pas d'ailleurs. Le bijou, je l'ai vendu à un noble de Sipahan. Donc je ne pourrai jamais annulé ma dette...

Hrp : Tu trouves sur les assassins : Collier de puissance x 1, Exellente cape en soie x 1 et 50 Or. Je te les ajoute + les 200 Or et 2 Ecailles de récompense. Il y a aussi Deux dagues médiocres, mais tu as déjà 3 Armes.

Post n°308
<Gahn>

-Puisse nos actions vous avoir soulager pour quelques temps. Faites bien attention à ce qui vous suit...

Gahn, peu philosophe, pris congé du bourgeois qui partit en courrant, sans doute pour s'enfermer chez lui à double tour. Fulrim avait pendant ce temps ramasser le butin qui pouvait l'être, et en plus de la lourde récompense que le bourgeois leur avait laissé, ils trouvèrent une cape, une collier, ainsi qu'un petit pactole et des dagues. Fulrim les pris les les accrocha à sa ceinture. De son côté, Gahn aida Elijah à se relever. L'humain blagua sur sa condition, prenant sa situation avec humour.

Les trois compères quittèrent la place en laissant les trois cadavres derrière eux. Il ne fallait mieux pas s'attarder ici. En retournant dans les artères animées de la ville, Fulrim vendit rapidement les biens qu'il possédait dans une petite boutique. Gahn et Elijah l'attendirent dehors, l'oeil au aguets.

-Hum, bonjour m'sieur, j'ai quelques objets dont j'aimerais récuperer quelques pièces, dit le nain.

Un homme replet mais vif avec un regard profond sortit de son arrière boutique et fit signe à Fulrim d'étaler ce qu'il désirait vendre.

-Une cape en soie, très bonne qualitée, ce collier de puissance, ainsi que ces deux dagues, médiocres mais toujours utiles.
-Hmm, laissez moi faire un compte rapide, dit l'homme en se massant le menton. Alors, je vous prend le collier à 65 écus, la cape à 60 et pour les deux dagues, disons 90 écus. Pour un total de 215 écus. Cela vous conviendrait-il?

Fulrim écouta attentivement le marchand et son air débonaire, et en jetant un coup d'oeil à Gahn, il sût qu'il ne fallait pas s'attarder à marchander. Il mis sa réplique cinglante en réserve, et accepta en se mordant la langue. L'homme revint, satisfait, avec un sac d'écus assez rebondi. le chiffre "200" était écris au charbon, et l'homme ajouta sous les yeux de Fulrim les quinzes dernier écus en comptant "...14 et 15 !"
-Mettez moi donc un quelques bandages en plus.
-Oui monsieur. je reprend donc 35 écus...

Une fois l'opération terminée, Fulrim le remercia, attrapa le sac et s'en fût s'en demander son reste désormais plus lourd de 180 écus.

-Bien, et maintenant, direction le port. Nous en profiterons pour soigner Elijah. Conclut Gahn
-Me soigner? Mais je vais très bien morbleu ! Ce n'est pas quelques égratignures qui ... AÏE !

Fulrim lui appuya sur une de ses blessures pour faire taire Elijah. Un sourire complice s'échangea entre l'homme et le nain, et tous trois prirent la route.
Rapidement, sans plus de fioritures, les trois traversèrent la ville d'Est en Ouest et sentirent finalement les effluves du port. Gahn sentit le regard inquisiteur des équipages venant de Djel'Fa, mais sont capuchon étant rabattus, personne ne put savoir avec préscision s'il s'agissait du nain de Sryam ou d'un autre. Grâce à l'indication d'un garde du port, il trouva finalement du regard une petite frégate où embarquaient les voyageurs à destination de Sipahan : artistes, nobliauds, simples marchands, Gahn et son groupe devraient passer innaperçus.

D'un geste rapide, Gahn donna quinze pièces d'or, cinq pour chaques membres, afin de payer le voyage. Un vague "merci du garde" et sans bruits car désireux de ne pas faire parler d'eux, ils se rendirent dans leur cabine en attendant le départ du bateau qui devait avoir lieu quelques minutes plus tard.

Action suivante sur la mer de Kem

[Amis MDJs, merci de m'ajouter 165 or (fruit de ma vente) ainsi que quatre petits bandages. Je vais les utiliser sur Elijah, donc peut-être pourriez vous ne pas les ajouter, histoire de ne pas avoir à les retirer dans mon prochain post. De plus, merci de me retirer un collier de puissance et la cape en soie de très bonne qualitée. J'ai de plus pris la liberté de faire porter les dagues à Fulrim, j'espère que vous ne m'en voudrez pas.]
[LL : Non c'est bon ^^. Je te rajoute ton or et retire les objets. Je touche pas aux bandages.]