[Gahn] Un travail se finit

Post n°263
<Gahn>

Action précédente sur les Mers

Fraichement revenus de leur travail en mer, Fulrim se réveilla sur la plage aux alentours de onze heure. Il vit du regard dans quoi il avait dormi la veille : une maison faite d'osier où pendait des crochets orphelins de tout poisson. Gahn dormait encore à côté de lui : ses blessures guérissaient lentement, mais d'ici un jour ou deux, il devrait être capable de marcher. Une bonne semaine de convalescence le remettrait d'aplomb, mais la cure à l'alcool était également une éventualité à prévoir.

Le nain se leva rapidement, encore habillé de la veille, n'ayant pas pris la peine d'enlever ses protections ni même ses bottes. Il avertit d'un souffle le pêcheur qu'il reviendrait dans la journée, d'ici une heure ou deux. D'ici là, le pêcheur avait promis de veiller sur Gahn. Fulrim lui sourit et l'informa qu'il ramènerais à manger. Une fois ces paroles dites, il se leva pour de bon et poussa la porte de la cabane. Le soleil de la matinée l'acceuilli de toute sa splendeur, faisant miroité sur l'eau, qui s'étendait à quelques mètres de là, ses reflets dorés. Une belle vision. Hek'Adir n'était qu'à un peu plus d'une centaine de mètres derrière lui, ses jambes l'y porterais rapidement.

C'est ainsi qu'avec le sac de têtes ramenés de la plage et fort d'un petit butin, il quitta la plage et arriva à Hek'Adir. Naturellement, il chercha la caserne dans ce dédale de petite rue. Plus habitué à chercher une taverne qu'une caserne, cette opération prit quelques minutes avant qu'il soit guidé par un gamin jusqu'à l'édifice imposant. Deux gardes en tenue d'apparât gardaient la porte, barrant la route au nain de leurs deux hallebardes.

-C'est pour quoi?
-Hum... J'apportes des têtes de pirates que nous avons obtenues de hautes luttes contre leurs porteurs. Ces canailles avaient leur bateau au milieu de la mer, à environ trois lieux d'ici à l'Est.
-Des pirates? Qu'est-ce qui me dit que...
-C'est bon Mareg, tu vois bien qu'il est pas en état. Le capitaine verra bien. Son office est au fond de la cour.
-Merci bien...

Se lançant mutuellement des regards de défis, Fulrim passa près du dénommé Mareg et se dirigea vers l'endroit que l'autre garde lui avait indiqué. Si de l'extérieur, l'endroit semblait martial, de l'intérieur, il était apocalyptique : il y avait plus d'épées et de haches ici que dans un fortin nain en guerre. Ce continent était en effet en état de siège perpétuel, mais autant d'armes, cela laissait Fulrim plein d'interrogations. Ils comptaient envoyés les civils au feu si la situation l'éxigeait? la situation était dans ce cas très tendue...

Rapidement, Fulrim traversa une petite cour où s'exercaient les archers. Appréciant des tirs précis et en voyant d'autres moins réussis, Fulrim se présenta devant la porte du capitaine, une lourde porte renforcée d'acier. Il y frappa et entra après en avoir eu l'autorisation. Le capitaine était un homme assez froid au premier regard, et même distant. Sa coupe courte et ses yeux noirs lui donnait un air de fin stratège qu'il n'était sans doutes pas. Ses doigts fins écartaient et ramenaient des pages de rapports d'ici et de là, avant qu'il ne tourne son regard vers le nain :

-C'est pour?
*Vraiment pas polis...*
-J'amène sept têtes de pirates, obtenues sur un bateau qui faisait des ravages dans les rangs de vos pêcheurs depuis quelques semaines.

Disant cela, Fulrim ouvrit son sac et chercha la tête du capitaine pirate. Fronçant le nez de dégoût face à cette tête livide et putréfiée, il l'exhiba en la tenant par les cheveux.

-Ses acolytes son ici aussi, hormis deux qui n'avaient plus de têtes à vrai dire...

Le capitaine se leva de son bureau, dévoilant sa haute stature et ses habits de riche militaire. Placant les mains derrière son dos, l'officier se risqua à un rictus de satisfaction avant de retourner derrière son bureau :

-Bien, alors voyons...

[Amis MDJs, puis-je avoir les paroles du capitaine ainsi que la récompense pour ces sept têtes? Merci d'avance !]

Post n°264
<Gahn>

Fulrim écarquilla les yeux comme s'il venait d'entendre une insulte proche de celle qu'un homme avait osé faire un jour : ta barbe te donne un air idiot. Légèrement agacés, et passablement outré par le manque de tact de ce capitaine, le guerrier Nodrïn ne se décontenanca pas, se jurant de lui briser les genoux au péril de sa vie si pareil affront était répétés. Quoique après réflexion, mieux valait rester en vie le plus longtemps possible...

-Hmm? Alors, ça viens?

Levant un sourcil, signe d'agacement, Fulrim se tortilla l'esprit et cracha quelques mots :

-C'est vrai qu'entre deux coups de marteaux et la mort proche, je n'ais pas bien prêté l'oreille voyez vous et...

Mais c'est alors que Fulrim tiqua. Il se rapellait de l'attaque sur le défilé, au moment où Gahn et lui étaient arrivés à cet endroit pour y placer un piège. En se forçant à une instense réflexion, il visualise la plage. Le soleil était déjà couché, la nuit était en place. Entre le flux et le reflux des vagues, les hommes parlaient, de contrebande, et d'un type avec un nom bizarre, Yokrun, Yobrun... Il avait l'air de leur faire sacrement peur, peut-être que ça avais un rapport avec ce que le capitaine demandait? C'est vrai qu'un capitaine de navire n'avait en général pas peur d'un supérieur puisque c'était lui le supérieur !

Fulrim redressa le regard, partagé entre le questionnement et un certain triomphe. S'il avait vu juste, il fairait ravaler son toupet à cet officier malpoli. Derrière sa barbe blonde, il émit un faible rictus puise se gratta l'arrière de la tête, un peu gêné.

-Attendez, il y a un nom qui me viens à l'esprit, à moins que ça vous dise rien. Un type qui avait l'air de leur faire pas mal peur. Yorukt quelque chose, je me rapelle pas bien. Ca à un rapport avec ce que vous apellez l'Outre-Mer?

Visiblement, l'homme en face de lui se décomposa légèrement. Avait-il toucher juste? Plein d'espoir, Fulrim attendit que l'officier rouvre la bouche...

[Amis MDJs, quelle est la réaction du capitaine? Je sais pas si le nom que j'ai donné est exact par contre !]

Post n°265
<Gahn>

Réaction intéressante. Sur ce continent, ce Yorukt, quel qu'il soit, faisait visiblement peur. Mais qu'avaient dis les pirates cette nuit là? Fulrim en fronça les sourcils de concentration, il savait que l'information pouvait être capitale ou tout simplement inutile. Il fit quelques pas, tournant le dos à l'officier. Il se massait la barbe dans un mouvement d'intense réflexion, tournant sur lui-même. Au milieu de ce bureau rempli de portrait des rois de Djel'Fa, Fulrim semblait être suivi du regard par les anciens rois de ce royaume.

Il s'assit et se pris la tête dans les mains, il avait un vague souvenir de ce qui avait été dit, mais il n'y avais pas vraiment fais attention, Gahn oui sans doute.

-Ce que je peux vous dire, c'est qu'ils en avaient une peur bleue. En fait, ces hommes là faisaient de la contrebande, et ça n'aurait visiblement pas plut à leur chef. Attendez...

Cela revint lentement. Comme précédemment, Fulrim entendit le flux et le reflux des vagues et le vent passant dans la végétation luxuriante de l'île. Sous la faible lumière de la lune, il avait entendu ces canailles parler d'un retard, mais un retard pour où? La... La...
Comme un bouchon saute d'une bouteille, Fulrim leva la tête, les yeux écarquillé par son souvenir.

-Ils parlaient d'une passe ! Ils étaient retard pour aller à cette fameuse passe, et si ce Yorukt quelque chose l'apprenait, ça risquait d'être un drame pour leur vie. Oui, c'est ça, une passe. Je m'en rapelle, ça m'a fait penser à un jeu de balle de mon pays, le passe à...

Mais l'officier ne l'écoutait déjà plus, perdu dans ses pensées. De quelles nature? Fulrim n'en savait rien, mais il attendit que l'officier reprenne la parole...

[A toi Leelou ! ]

Post n°266
<Gahn>

Fulrim avais vu juste. Cette histoire de passe devait signifier quelque chose pour les hommes de Djel'Fa. Gahn lui avait parler de la Garde Rouge, ce groupe de mercenaires travaillant pour Port-Pergas, et il supposait qu'un jour, ce groupe aide les troupes de Syram dans cette lutte. Au cours de ses nombreux voyages, Fulrim avait put voir à quel point ces guerres étaient cataclysmiques pour une économie ou une nation. Une jeune estafette pas plus haute qu'un adolescent humain s'avanca vers lui. Si ce n'avait été son uniforme, Fulrim ne lui aurais pas donner plus de seize ans. La situation était-elle aussi grave? Fulrim n'y pouvait rien, et il inclina légèrement sa tête lorsque le sac rempli d'or atterit entre ses mains.

Il se leva du tabouret où il était assis, et salua le capitaine. Il emporta avec lui les sept têtes qui commençaient à vraiment sentir mauvais, puis ouvrit la lourde porte de l'office avant de quitter la caserne d'un pas décidé.

Action suivante au souk

[Post de Transition, navré de la petite taille. Marki pour la récompense Leelou !]