[Calogridis] Pour une auge et une pinte

Mordred Calogridis

POST N°1

La matinée avait été difficile, trop difficile. Je n'avais pas l'habitude de voyager seul et encore moins à pied. C'était vraiment fatigant. Mais je préferai ce mode de transport à la monotonie habituelle des caravanes.
Le même bruit saccadé sur la route pavée. A vous en faire devenir fou !
Depuis que j'avais quitté la troupe, je sentais grandir en moi un sentiment nouveau. Je crois que c'était celui de la liberté. Marcher devint très vite un réflexe. Mon corps fonctionnait sans moi. Pied droit, pied gauche...
Mes yeux se baladaient sur les montagnes qui m'entouraient. J'y vivais depuis ma naissance et pourtant je me rendis compte que je n'avais jamais pris le temps de vraiment les regarder. Les roches escarpées, les arbres chétifs mais combatants capables de résister à une tempête. Tout cela m'émerveillait. J'avais l'impression d'être un nouveau-né. Je découvrais tout de nouveau. C'était fantastique. Et lorsque je quittai le long sentier qui sinuait entre les montagne pour rejoindre la route qui menait à Roc-Rétif, je ne pû m'empêcher de verser une larme unique. cette larme dévala la colline qu'était ma joue et finit sur mes lèvres. Elle avait un goût salé. Elle me rappelait les montagnes et je fus tenté de revenir en arrière. Mais non ! C'était trop tard maintenant ! Je ne devais pas retourner en arrière !
Je ne pouvais retourner en arrière ! Mon orgueil en prendrait un coup et je décevrai mon Maître. Il avait tellement foi en moi !
Je continuai mon chemin sous le soleil de plomb. La chaleur était cuisante. J'avais l'impression d'être une langoustine flambée. A cette pensée, mon ventre gargouilla. Je n'avais pas mangé depuis mon départ, et c'était il ya plusieurs heures déjà. Je préferai garder la nourriture que contenai mon sac pour des heures plus sombres et utiliser la bourse remplie de pièces d'or que mon Maître m'avait laissé.
Enfin sur le bord de la route, j'aperçu une grande bâtisse. Je sortis la vieille carte que j'avais déniché dans mon grenier et cherchait ma position. D'après mon parchemin, cette bâtisse était une taverne. Peut-être pourrai-je y gagner un peu d'argent et me nourrir... Nouveau gargouillement. J'accélerai le pas. Je fus enfin devant la porte. Une odeur forte d'alcool émanait de ce batiment et des cris et des rires sortaient d'un petit soupirail placé au dessus de l'entrée. je pris mon courage à deux mains et poussaient la porte.Tous les cris et les rires s'arrêtèrent et tous les yeux se tournèrent vers moi.

-Salut la compagnie ! Je peux chanter, je peux danser et je peux clamer! Y aurait-il une auge et une pinte pour moi ?

Une douzaine d'homme se levèrent et se dirigèrent vers moi. Que leur avais-je fait ? Leurs yeux semblaient dire qu'ils voulaient obtenir quelquechose de moi, mais quoi ?

[Que va-t-il m'arriver ? Qui sont ces hommes ? Que me veulent-ils ?]

Les hommes se levèrent et se rapprochaient dangereusement de Calogridis qui commençaient à sentir la peur venir. Les hommes attrapèrent des tables, les collèrent puis amenèrent leurs boissons et leurs nourritures dessus. Un hommes trappu se leva puis prit la parole, comme si il était le chef du groupe d'hommes. Il monta sur sa chaise et était apparemment completement ivre mort. Il cria dans l'auberge d'une voix forte et stridante :

- Eh les gars on a un p'ti chanteur qui vient d'entrer. J'lui donne quinze pièces d'or si il me fait une super chanson pour moi et mes amis. Allez p'ti bouge-toi et montre-nous tes talents ! On veut une chanson et une danse ! On veut tout c'que tu peux faire ! Allez allez !

L'homme reprit sa chaise et se rassit dessus. Il prit férocement sa cuisse de poulet et la dévora comme un porc. Calogridis était obligé de faire son spectacle apparemment mais pour de l'Or cette fois-ci !

Hrp : Voilà, fais moi un beau Rp et t'as 15 Or ! Je vais pas te foutre dans la mouise dès tes premiers posts !

Mordred Calogridis
POST N°2

Je déglutis difficilement. Les ivrognes me faisaient peur depuis que j’avais vu mon père pour la première fois saoul. Le regard que me lançai certains de ces hommes me portaient à croire que je n'aurai pas de seconde chance. Mon corps devint tout à coup très froid. Mes entrailles se nouèrent. L'angoisse s'emparait progressivement de moi. J'avais bien sûr déjà clamé des poèmes, mais jamais en public. Le plus souvent je les gardais pour la troupe,mais leurs critiques n'étaient jamais méchantes et je ne craignais jamais rien. Là il y avait un risque ! Mais bon ! Il était trop tard pour reculer ! Je pris une chaise pars le dossier faisant tomber l'ivrogne endormis qui y siégeait par la même occasion puis je montai dessus.
Je m'adressai aux homme et en particulier à celui qui semblait être leur chef.

-Ces messieurs ont-ils une préférence ? Une chanson d'amour ? Une chanson tragique ?

Le chef sans demander à sa cours hurla:

-Une chanson de joie !!! On veut rire nous !

Acclamation du côté des autres ivrognes. Je grimaçai. Mon registre de chanson de joie était très peu étendu…

-C’est que je ne suis pas très doué pour ce genre de chansons…

Le chef s’approcha de moi avec des yeux de tueurs .Il colla son visage au mien. Son haleine empestait l’alcool et la sueur. C’était forcément un cauchemar ! Je fus pris de nausée mais je réussis à me contenir.

-Tu oserais me refuser ma chanson ?

Je remarquai alors qu’il n’ y avait plus aucun bruit. La salle avait cessé de vivre. Tout le monde attendait le premier sang avec joie. Ils voulaient ce combat. Pas moi.

-N..Non…B…Bien sûr !

-Alors chante !

J’essuyai la sueur qui perlait sur mon front. Je n’aimais pas ces gens. Ils me faisaient peur. D’habitude il me suffisait d’une pic, d’une phrase pour retourner la situation à mon avantage, mais ces hommes étaient violents et sourds. Il ne pouvaient entendre la musicalité des mots. Le brouillard de l’alcool les empêchait d’entendre le bruit que faisaient les mots en s’entre choquants. Vraiment je ne les aimaient pas…
Je pris une grande inspiration et fermait les yeux. Mon pouls redescendit, mes mains arrêtèrent de trembler. Je commençai une sorte de gesticulation qui aux yeux de mon auditoire devait bien ressembler à une danse.

-Bien, messieurs, je vais vous chanter l’histoire de Boradour le nain noir.

Le travail achevé,
Boradour se dit, j’irai bien m’enfiler
Une pinte de bière
A l’auberge de l’Enclume Claire.

Marchant vers le village
Par une nuit de solstice d’hiver
Le nain chantait l’hymne des..

La porte de l’auberge claqua brusquement. Dans son encadrement apparu un homme habillé de noir de la tête au pied. Du haut de ma chaise, je pus apercevoir le regard bleu glace qu’il me lança . Je ne pouvais finir mon poème .Je restai la bouche ouverte comme une truite sortit du torrent.
Il s’approcha du bar et commanda un thé. Je ne voyais pas son visage, mais sa démarche claudicante me donnait une impression de déjà vu .Où avais-je vu cet homme ? Les conversations reprirent comme si on m’avait oublié et le chef des ivrognes retourna à sa pinte. Et ma chanson ? Qu’elle soit finie où pas, je voulais mon or !
Je m’approchai de mon ex-client.

-Voulez vous que je termine ma chanson ?

Bizarrement le regard bleu de cet homme m’avait redonné de l’assurance.
-Nan ! J’ai besoin de calme.

-Alors payez moi mon dû !

L’ivrogne se leva brusquement.

-Quoi ! Tu voudrai que je te paye alors que …

Il fut interrompu par le bruit d’un couteau qu’on aiguisait.
L’homme en noir assis au comptoir avait délaissé sa tasse et tenait désormais entre ses mains un long et fin coutelas.

-Alrik..

Il s’appelait donc Alrik. Je retins ce nom sachant qu’il faudrait sûrement l’ajouter sur ma liste d’ennemis potentiels.

-Mais..

-Paye ce poète …

-Il n’a même pas fini sa chanson !

-Je t’ai entendu lui dire que tu avais besoin de silence. Alors paye le !

Il n’avait pas haussé la voix mais l’ensemble de la salle avait du entendre sa voix glaciale. Claire et tranchante. Comme une lame de rasoir.

Alrik me paya finalement en grognant. Je me dirigeai vers le comptoir pour remercier mon protecteur.

-Merci monsieur… Mais qui êtes vous ?

[je sais je n’ai pas finis ma chanson mais j’avais envie de placer ce petit passage. 15 or en plus à ma besace s’il vous plaît :p. Pour le MDJitage, qui est cet homme ? D’où est-ce que je le connais ? Que me veut-il ?]
[LL : 15 écus rajouté. La réponse de l'homme arrive. Evite le rouge, c'est pour les MDJ ^^.]

-Je ne suis personne de bien important petit.

L'homme qui se tenait devant Calogridis était assez agée. Sa démarche claudicante parlant pour lui. Etant face à face pour la discussion, le jeune poète put remarquer les différentes cicatrices qui ornait le visage de son sauveur. Il était vieux et c'était surement un vétéran d'une quelconque guerre.

Il attrapa sa tasse de thé et dégusta lentement une gorgée du liquide chaud. Ses yeux bleus étaient fermés, démontrant le plaisir qu'il prenait à boire. Quand il eut fini sa tasse, il la reposa sur le comptoir et il fixa le jeune poète droit dans les yeux.

-Tu veux un thé ? Demanda-t-il au poète.

Mordred Calogridis
POST N°3

-Pas important ? Tout le monde est important ! Tout le monde à un passé et donc quelquechose à raconter, et ça c'est déjà très important voire très enrichissant...

Je m'asseyai à côté de lui et prenait la tasse de thé que le barmain me tendait.

-Mais moi petit, je n'ai pas de passé. Non pas de passé et sûrement pas de futur...

-Ces cicatrices que vous portez sur le visage prouve que vous avez un passé... A moins que ce ne soit des scarifications...

-Un grand mot pour peu de chose. Vois-tu, lorsque tu t'entailles un partie de ton corps, ton organisme libère des endomorphines. Ce sont des calmants qui atténue la douleur. Alors ne crois pas que ces cicatrices sont des marques d'appartenance à une secte morbide...

-Non ! Loin de moi cette idée... Mais vous m'intriguez. Qui est ce qui ne possède pas de passé ?

-Eh bien moi...

-Je ne veux point vous offenser mais j'en doute.

Il finit sa tasse.

-Beaucoup de personnes doute, et elles on souvent raison de le faire.

Il plaça sa main sur mon avant bras puis sur le bar. Une sorte de chaîne bleu luisante apparue et me retins au bar. Il leva se secondes main et la plaça sur mes lèvres. J'étais muet ! Je tirai sur la chaîne magique et me gesticulait dans l'espoir de comprendre. Il s'arrêta à côté du chef des ivrognes et lui chuchota quelquechose à l'oreille. Il se retourna de nouveau vers moi :

-Bonne chance pour la suite Mordred...

D'où cette homme connaissait-il mon prénom ? Je me débattis de plus belle.
Au moment où il sortit de l'auberge. Les deux enchantements disparurent.
Et les ennuis recommencèrent. Le chef des ivrognes se leva de sa chaise et se plaça devant la porte de l'auberge m'empêchant de suivre mon sauveur.
Il me lança un regard de tueur et sortit un couteau rouillé de la poche arrière de son pantalon.Il se lècha les lèvres.

-On va jouer...

[Edit dans le post suivant]

Mordred Calogridis
Post N°4

-Je n'ai aucune envie de me battre monsieur sachant que je n'ai aucune expérience en la matière.

-Gné ?

Je soupirai : rond comme une barrique. Il devait avoir des hallucinations avec ce qu'il avait bu.

-Moi pas vouloir toi taper moi donc toi te rassoir et moi sortir de l'taverne. Toi comprendre quoi moi dire ?

-Hein ?

Je soupirai de nouveau.Désépérant...

-Toi être gros crétin... Tu me comprends là ?

-M'insulte pas !

Il posa son doigt sur moi. Il avait osé me toucher. La colère ainsi que la haine montèrent en moi. Mettant mes mains dans mon dos, j'enfilai mes griffes. Le fait d'être saoul ralentissait certes mon adversaire mais lui conférait une force surprenante et une sacrée résistance. Sans lui laisser le temps de réflêchir, je bondis sur lui et tentai de lui asséner un coup de griffe. Je ne fus cependant pas assez rapide car il réussit à m'esquiver et à m'attrapper le bras. Il me projeta contre une table vide et je cassai cette dernière. Aïe. Une petite voix parla dans ma tête. Quelle est la première règle du combat ? "Ne jamais sous-estimer son adversaire".murmurai-je

-Alors le petit chat avec ses mignonnes griffes, on s'amuse bien ?

Il se tourna vers ses ses compairs. Erreur. Je profitai de cet instant pour bondir de nouveau vers lui. Il était plus grand que moi. La petite voix me parla de nouveau. Règle numéro deux ? " Plus grand que toi ? Vise les bas..."
Je frappai son genou droit. L'odeur du sang me donna la nausée. J'avais entaillé sa jambe assez profondément. L'homme hurla de douleur et de surprise. Je crois que je devrai l'ajouter à ma liste d'ennemi.
Les dés étaient jetés. Ses camarades se levèrent dans le but de venir aider leur chef. Ce-dernier beugla :

-NON ! Il est à moi ...

Le requin après avoir senti l'odeur de son sang devint incontrolable. Il charga. Comme un taureau. Je ne m'attendais pas à cela. Il m'empoigna sous les bras et me colla au mur. Mes bras étaient bloqués. Que faire ?
L'homme se pourlècha les babines.

[ Victoire ? Défaite ? A vous de décider... :p. Pitié Ô Maître Erganum soyez indulgent pour ce pauvre novice du RP que je suis...]

- Nondedjieu, il est en train de démolir mon auberge l'autre poivrot !

L'aubergiste sortit de son bar et courrut vers Calogridis qui était en très mauvaise posture face à l'homme. L'aubergiste lui attrapa l'épaule et le jeta à terre. L'homme se releva et mit une droite dans la tête de l'aubergiste. De rage, l'aubergiste sortit de la taverne, personne ne savait pourquoi. L'homme rumina et rattrapa Calogridis qui essayait de s'éclipser discrètement. Il sortit son vieux poignard roullié et le planta dans l'épaule de sa victime. Il s'appretait à trancher la gorge de cet homme mais à cet instant une épée transperça sont torse et pointa sa pointe vers le nez de Calogridis qui saignait au niveau de l'épaule. L'homme s'éffondra et derrière lui se trouvait un garde des environs. L'aubergiste l'avait allerté.

- Degagez les poivrots ! L'auberge ferme pour aujourd'hui !

Le garde fit dégarpir les homme puit s'adressa à Calogridis :

- Votre épaule est mal en point, je vais vous amenez à l'alchimiste pour qu'il me soigne ça ! Suivez moi.

Mordred Calogridis
Post N°5

Je m'arrêtai à côté du corps de l'ivrogne pour lui cracher dessus puis je l'enjambai pour suivre mon sauveur. Il était grand et plutôt musclé. Il portait fièrement une tunique rouge sang retenue par une ceinture noir jais sur laquelle était accroché l'instrument de mort qui m'avait pourtant sauvé. Je m'arrêtai près du tavernier et lui promis de revenir pour chanter un soir ou plus après l'avoir remercier chaudement. Mon ventre gargouillai. Car oui je n'avais rien mangé et seul un semblant de thé remplissait mon estomac. Mon épaule droite me brulait. Je souffrai le martyre. Je détestais les ivrognes. Celui-la au moins n'embèterait plus personne...

Le chemin était long. Trop long. Mes jambes refusaient de me porter et me le signalaient clairement. Pourtant je les poussais à l'extrème en essayant de suivre le pas cadencés du garde. je collai ma respiration sur la sienne en espérant pouvoir oublier les douleurs lancinantes dans mes jambes. L'après-midi se terminait déjà. Ma première journée seul allait bientôt s'achever. Je continuai de suivre ce garde extrèmement silencieux.
Il marchait calmement. Il observait le paysage. J'en conclus qu'il connaissait la région. Nous avions depuis peux quitté la route pour rejoindre un sentier. Celui-ci sinuait à travers la campagne pour finalement terminer aux abords d'un bois.
En le voyant, un haiku me vint en tête.

"Sombre,
Comme la nuit elle-même
Comme si le soleil ne se levrait jamais."

Nous entrâmes dans le bois et gravirent sur une pente légère. Ma main, qui était appuyée sur ma blessure, était maculée de sang. Je puais. Le sang seché avait détruit ma tunique. J'étais consternés. Comme s'il ne pouvait plus rien m'arriver, il se mit à pleuvoir. Ce genre de pluie glaciale qui vous transperce jusqu'à l'os. Horrible...

Une clairière fut enfin en vue. J'avais une impression de déjà vu... Nous continuâmes et nous arrêtâmes devant ce qui ressemblait à une hutte. Mais... Je connaissai cette endroit ! Je me rappelai y être venu avec ma mère étant petit...

-Je t'abandonne ici petit. Fais attention à toi.

Je me retournai pour répondre, mais il avait disparu.
Je poussai la porte de la hutte et je fus énormément surpris. L'homme claudicant ! Il était de nouveau là ?

-Bienvenue dans ma modeste demeure Mordred Calogridis.

J'étais bouche-bée. Comme un poisson sortit de l'eau. Je ne comprenai plus rien...

-Du thé ?

[Qui est finalement cet homme ? D'ou me connait-il ?]
[S : C'est le père de ton père (ton grand-père donc ^^). Ton père lors de ses rares visites lui a parlé de toi, raison pour laquelle il te connait. J'espère que ça te convient.]

Mordred Calogridis
Post N°6

- Mon...Mon..

- Grand Père, oui.

- Mais co...comment ?

- Je suppose que l'on t'a déjà parlé des abeilles et des fleurs...

J'étais abasourdi. Les révélations que m'avait faite cet homme ou devrai je-dire mon grand père m'empêchaient désormais de réflêchir convenablement. Ce-dernier soignait ma blessure avec divers onguents qui à l'odeur ne m'inspirait pas confiance.

- Mon vrai nom est Sileas Calogridis. Ex-Capitaine de la garde de Port-Pergas. J'utilise actuellement mes dons d'Alchimiste pour soigner ceux qui m'entourent. J'éspère ainsi pouvoir me faire...pardonner.

-Pardonner de quoi ?

-De...

Sa voix tremblait.

-De..Rien. Voilà, ton bandage est terminé. Change le et nettoie ta plaie tous les jours avec de l'eau.

Soudain mon grand-père s'arrêat net. Comme frappé par la foudre.
''Déjà ?" murmura-t-il.
Il me tendit un sac.

-Prend-le. Tu dois partir le plus vite possible.

-Comm..Mais pourquoi ?

-ILS vont venir. ILS te cherchent.

-Qui ça ? Qu'est ce que j'ai fait ?

-Toi rien. Mais d'après eux tu dois payer pour les crimes de ton père.

-Mon père, mais qu'est ce ...

-Tu dois trouver Silenus Nesego, c'est le fils de quelqu'un qui a bien connu ton père, enfin je crois. Il en sait plus que moi . Il se trouve actuellement à Port-Pergas, je ne sais pas ou exactement .Tu as compris ?

Un bruit matte éclata suivis d'un hurlement.

-Sileas ! On sait que tu le caches !

Mon grand père se retourna de nouveau vers moi.

- Passe par la porte de derrière. Fuis ! Je tenterai de les retenir.

Je sortis de la hutte et je le vis faire de même. Une conversation s'engaga mais leurs paroles étaient inaudibles. Je courrai droit devant moi quand j'entendis un cri déchirer le silence inquiétant de la forêt.
J'en étais désormais sûr. Mon grand-père était mort.
Sur ma joue, une larme unique traçait un sillon argentée. Je l'essuyai rapidement, refusant toute émotion de ce genre. Je devais fuir.

Je m'arrêtai pour reprendre mon souffle. J'en profitai pour sortir la carte que je possédai. Je devai me rendre à Port-Pergas.Vite.
Prenant mon courage à deux mains j'entamai ma route vers la cité portuaire.

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