[Gahn] Le départ de Gahn

Post N°1
<Gahn>

Gahn se réveilla ce matin. Le soleil était haut et illuminait déjà la surface du loch gelé des Fundin.
Il se leva de son lit, et se mis face à une cuvette remplie d'eau. Devant son reflet, Gahn noua sa barbe et ses longs cheveux. Il pris le kilt de son clan et mis son gilet ainsi que ses bottes, le chef du clan Fundin l'attendait dans la salle commune du donjon.

Grommelant contre le manque de sommeil auquel il faisait face, Gahn marcha dans les couloirs du donjon et recontra des amis à lui, des soldats ou de simple badauds. Ayant traversé la cour, il se présenta au garde de faction devant la porte de la salle commune.
-Eh là jeune Gahn, comment allez vous par ce beau matin? Je crois savoir que notre bien aimé Finùgan Fundin veut vous voir.
Le garde était d'une humeur joviale ce matin, Gahn se demanda pourquoi.
-C'est exact... Vous savez de quoi il doit me parler?
Le garde parut embarassé, sa reputation de curieux le mettait parfois dans des situations difficiles.
-Hum je ne sais pas mon bon Gahn. Ahem, je vous ouvre la porte, bonne journée, s'empressa-t-il d'ajouter devant le regard du jeune nain.

Gahn pénétra dans la salle commune. S'était un très long hall, avec des tables en bois sur les côtés pour les soirs de fêtes, assez souvent donc, décorés avec les armoiries des Fundin, des boucliers, dans lance... toutes sortes d'armes. Le sol en pierre faisait quelque peu résonné les pas de Gahn, et c'est dans ce silence pesant qu'il se présenta devant la haute autorité des Fundin, Finùgan Le Sage.

-Le jeune Gahn, enfin te voilà, dis le chef de clan, approche un peu.
Gahn ne put s'empecher d'admirer la beauté du trône de son suzerain, un magnifique trône en or ciselé. La barbe de Finùgan était d'un blanc de neige, reflétant sa sagesse infinie devant ses pairs. Son regard était par ailleurs plus perçant que celui de Gahn, aiguisé par des centaines d'années de vie.
Gahn s'agenouilla et baissa la tête.
-Vous vouliez me voir, mon suzerain?
Le regard pétillant de Finùgan se fit plus insistant à ce moment.
-En effet mon enfant... Tu n'es pas sans savoir que sous peu, tu aura atteint l'âge adulte, et que les lois de notre peuple ne nous autorises pas à élever le fils d'un autre clan au delà de sa majorité. Je vais donc te dire ce que tu devra faire d'içi un mois.
Gahn resta muet.
-Ta mère Gahn était une humaine du royaume voisin de Roc-rétif. Je pense que dans ta quête de vengeance, et tu sais ce que notre peuple pense de la vengeance, tu devrais commencer là-bas. De jeune voyageurs y sont peut-être, le cas échéant, tu trouvera sans doutes du travail pour financer ton éxpédition.
Gahn releva la tête et parla enfin:
-Maitre Finùgan, merci de vous être occupés de moi pendant toutes ces longues années, merci à vous de m'avoir appris tout ce que je sais. Merci également pour l'aide que vous m'avez fournit à l'instant. Je partirais donc ,en accord avec nos lois, dans 7 journées. Lorsque je reviendrais, je serais soit de nouveaux maitre de mes terres, soit mort.

Une fois ces paroles dites, Gahn pris congé du maitre de clan et regagna sa chambre. Ses plans de conquêtes et de gloire allaient peut-être se réaliser.

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7 jours passèrent, le jour se finissait, et Gahn était encore dans sa chambre. Il avait aujourd'hui décider de partir, mais partir en Bjoränn et non en mendiant : sa barbe était nouée à la façon de son clan, c'est à dire en deux tresses soutenant la barbe en elle même. Sa queue de cheval était elle aussi nouée avec soin, liée à son terme par un ruban du tartan du clan Bjoränn.
Gahn passa son kilt avec le plus grand soin, et s'habilla avec plus de lenteur que d'habitude., enfin habillé, on aurait pu le confondre avec un simple ermite : un simple gilet doublé, des botinnes doublées également. Seule une hache venait rombre cela, attachée dans son dos, la lame vers le bas. Avant de quitter la salle, il marqua son visage du bleu de son clan avec deux lignes qui allaient de ses yeux à ses joues.

Gahn attrapa son baluchon contenant nourriture ainsi que d'autres vêtements du même type et sortit de sa chambre.
Il vit les mines graves des soldats, des femmes, et des enfants du donjon, et lorsqu'il se présenta devant la herse, il vit ses amis, les fils de Finùgan, Alten et Brön, pleurer son départ. Le maitre de clan quand à lui observait ce départ depuis une meurtrière du donjon, le visage plus triste que d'habitude.

Gahn prit alors la parole:
-Fils du clan Fundin, amis de toujours du clan Bjoränn, je m'en vais aujourd'hui, en accord avec ma conscience en en accord avec nos lois. Vous mavez apportez pendant des années votre protection, aujourd'hui, je fais le serment de revenir victorieux ou de ne pas revenir.

Cette déclaration fut acceuillie avec force d'applaudissements, les hommes hurlants "Hourra" et les femmes "revient nous vivant".

La harse se souleva alors, et Gahn, après èn dernier regard pour ses amis et le donjon, marcha vers Roc-Rétif, à travers un pays dangereux, peuplés de créatures maléfiques et de bandits. Gahn l'avait jurer, il reviendrais en vainqueur ou ne reviendrais pas.

[20 exp rajoutés pour la qualité du RP]

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Des jours de marche séparait Gahn de Roc-rétif, et rien dans cette région ne lui inspirait confiance. Il avait été habitué à la relative sécurité des provinces des donjon des clans, mais cette étendue sauvage n'avait rien a voir avec sa chambre du donjon des Fundin.

Durant la nuit où Gahn avait quitter le donjon, il n'avait pas rencontrer âmes qui vive, ce qu'il avait plutôt apprécier. Mais pour cette premire journée de marche complète, s'était autre chose. Les neiges de l'hiver avait disparu, le printemps découvrait ces splendides vallées et montagnes aux yeux des voyaugeurs, et Gahn s'enthousiasma de ce paysage. Durant la journée, il vit des renards, mais plus inquiétant, il vit un loup qui le suivait, une énorme loup noir.

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Le soir du troisième jour de marche, Gahn s'arreta à l'ombre d'une énorme arbre. une souche était levée à sa base, sans doutes le vent, et Gahn en profita pour s'en faire un abris. Il cassa un peu de bois sec et alluma un feu et se prépara a faire cuire le gibier de la journée, un lapin et quelque racines.
Gahn s'émitoufla dans ses couvertures pendant que son lapin rotissait et que les racines cuisaient dans une petite casserole. Il prit une petite flûte qu'il avait conservée et commencça a jouer une célèbre balade qui racontait comment deux jeunes hommes se rendaient au mariage d'une amie.
Gahn entama son repas, en mordant à belles dents dans le lapin. Le repas détourna l'attention du jeune nain qui ne rendit pas compte de la présence de l'énorme loup au dessus de lui, ses yeux injectés de sang montrant son envie.

Gahn repoussa finalement le lapin, le ventre gonflé de nourriture. Il s'essuya la barbe et poussa un soupir de bien être. Gahn commença à s'allonger lorsque le loup au dessus de lui sauta à quelques mètres devant le feu.

Gahn ne realisa pas immédiatement qu'un loup affamé était devant lui et lui courait dessus, une seconde plus tard, il sauta sur le cotés alors que le loup bondissait sur lui. Le jeune nain, désarmé, faisait face à la bête, essayant de deviné à quel moment il attaquerait. Il anticipa trop tard le mouvement du loup qui lui sauta dessus et le mordit la jambe jusqu'à l'os. Dans un hurlement, Gahn leva les mains et assena un coup de poing sur le crâne du loup qui déssera la machoire.

Il boita alors jusqu'a sa hache qui reposait contre le tronc de l'arbre, il l'empoigna, et se baissa derechef alors que le loup revenait à la charge. Cette fois ci, Gahn anticipa le mouvement du loup et leva sa hache alors que celui ci se retournait.
*Fendoir*
La hache s'abbatit avec fracas sur le flanc du loup, dévoilant un sang bouillonnant. Le loup glapit de douleur, et se tordit sur le sol comme une araignée sans pattes.
Gahn savait alors qu'il avait le pouvoir de vie et de mort sur cet animal, devait-il abréger ses souffrances ou essayer de pansé le loup.
Il choisi de ne pas tuer le loup, le regard suppliant de l'animal lui ôta le gout du sang de la bouche. Gahn regarda alors la plaie et vit qu'elle était assez peu profonde. Il arracha du tissus et entreprit de faire un garôt à l'animal. Gahn n'était pas doué pour cela, il dut s'y reprendre à plusieurs fois, perdant une chemise à force de la déchirer.

Il réussit finalement, et laissa le loup sur le sol, à bonne distance de lui. Enfin, Gahn se rapella que sa jambe lui faisait un mal de chien, il tenta de se faire un autre bandage, et après quelques essais, il réussit enfin.

Le lendemain, le loup avait disparu, sans doutes avait-il trouver la force de partir, Gahn se felicita d'être encore vivant, et repris son chemin vers Roc-Rétif

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Quatres jours après l'attaque du loup, Gahn était encore assez exangue, mais il arrivait en fin en vue du royaume de Roc-Rétif, la grande cités minière.
-Ah, enfin, pouvoir boire une chope de bière et laver mon kilt, se dit Gahn
Il poursuivit son chemin jusqu'à la porte de la cités.

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[10 exp pour son combat gagné contre le loup]

[HRP : action suivante dans "Roc-Rétif", cf "La porte".]