[Gwendas] En route vers Sipahan

Gwendas
Post N° 9

Post précédant : Le village de Vaast

- Bon, nous avons encore du chemin à faire toi et moi.

Le demi-orc avait dit ça au serpent comme s’il ne doutait pas qu’un reptile ne comprendrait pas ces mots. Il traversa la parti sec de la forêt assez rapidement, puis se retrouva dans une zone plus touffu où ses pas devaient lutter contre la lourde végétation. Malgré cela, l’air pur et le vent frais qui s’engouffraient dans les montagnes noires apaisaient les dures sueurs du marcheur. Le soleil fini par tomber, mais Gwendas n’était pas fatiguer. Une grande lune illuminait la forêt et le demi-orc décida de continuer durant la nuit. Le chant des oiseaux laissa place aux hurlements de quelques loups trop éloignés pour s’en méfier. Il marcha ainsi un cycle complet, avant de s’arrêter dans un angle magnifique qui laissait voir les montagnes au loin. Gwendas s’endormit sous le soleil levant. Il fût réveillé par une pluie très légère en après-midi et décida de continuer sans plus tarder.

Il décida de prendre un raccourci. Une falaise, qu’il avait longé pour venir ici, laissait à un endroit un espace de seulement sept ou huit mètres entre les deux côtés de la montagne. Il se dirigea vers le précipice. Bientôt, l’épais feuillage de la forêt s’ouvrit sur un gouffre profond. Gwendas analysa la distance à traverser. Elle était de huit mètres. Cela veut dire qu’il aura un peu plus de deux secondes pour franchir chaque mètre. Croyant qu’il en était capable, il se rapprocha du bord. Il fît appel à la magie pour influencer son attirance vers le bas et déposa le premier pas. Mais un doute vint. La falaise était haute et il se demanda si c’était raisonnable. Peut-être était-ce trop risqué pour gagner un jour de marche ? Gwendas se dit que c’était une idée stupide, et revint sur la berge du départ. Il continua en longeant la falaise.

Les prochains jours se firent sans encombre. Le demi-orc connaissait le chemin et mangeait tout ce qu’il savait comestible. Que ce soit des insectes ou des plantes vertes, des bourgeons ou des petits fruits sauvages. Gwendas avait survécu à son enfance en ne se contentant que du nécessaire, en faisant de légères provisions improvisé et en sachant où chercher. Soit il marchait, soit il cherchait à manger. C’était pour lui la vie en milieu sauvage.

Après une semaine de marche, il arriva dans un grand gré illuminé par le soleil. Gwendas sourit, il n’était plus qu’à une demi-journée de marche. Il se rafraîchi le visage et persévéra. Le demi-orc estima qu’il retrouvera la maison de son défunt maître en même temps que l’arriver des étoiles.

Gwendas
Poste N° 10

Il n'en finissait pas de croiser des végétaux. Ahhh les végétaux, leurs sentiers ne leurs laissait aucune intersection. Ils grandissaient avec une patiente infini, avec la noble mission d'agrandir leurs races. Chaque plantes avaient une histoire, mais il y en avait tellement. Gwendas trouvait cela passionnant. La nature était-elle que chacun trace leur sentier selon ses valeurs, valeurs dresser amoureusement au-dessus de toute préoccupation futile. Le demi-orc se demanda si les humains étaient pareilles, sans angoisses, vivant leurs vies selon leurs valeurs, leurs croyances et leurs espoirs. Défiant la réalité de leurs puissantes ardeurs, creusant leurs caractères de leur puissante existence. Vivre selon sa vie et non selon sa mort, comme le fond ces imbéciles d'orcs sans cervelles !!! Gwendas émit un long râlement tellement le trésor que ses brutes était misérable.

Puis il arriva enfin devant la maison d'Oledril. Quel vision émouvante qu'était de voir cette maison perché du haut de la colline. Protégé par les arbres bienveillants. C'est la vision qui ralliait le désespoir qu'avait connu Gwendas lors de son enfance au plus merveilleux des trésors qu'il avait connu ; Oledril. En passant à côté de sa tombe, il se recueilli quelques instants et se mit à pleurer de joie nostalgique en se remémorant le cadeau que se mage lui avait offert. La vie et la connaissance, pour cela il lui en était éternellement reconnaissant. Il resta là, à genoux, durant tout le coucher du soleil. Puis, il reprit sa route et entra dans la maison. Les plantes de la forêt avaient commencés à réinvestir leurs terres d'antan. Cette terre leur revenait de droit. Gwendas chercha de la lumière, mais il n'y en avait pas. Il dépoussiéra le lit de son ancien maître et se coucha dessus. Il s'endormit en pensant à sa mission.

En rêve il se réveilla alors dans la maison d'Oledrit. Il était adossé à un bureau et survolait des livres très épais. La maison était propre et une lumière éclairait sa lecture. Gwendas semblait chercher quelque chose. Son livre portait comme titre : "Sous l'océan, mystères et légendes". Tout d'un coup, quelqu'un cogna à la porte. Gwendas ouvrit la porte et vît un petit elfe noire qui grelotait. Le demi-orc leva son regard et vît une meute de loup enragé lui bondir dessus et dévorer le sorcier et l'enfant.

Gwendas se réveilla un sursaut. Pourquoi avait-il fait ce rêve ? Il le balaya avec énergie de sa mémoire comme un mauvais mal faible mais inquiétant. Il se leva du lit pourri et commença à chercher une carte pour tracer son chemin jusqu'à Sipahan.

[HRPG : Ce passe-t-il quelque chose durant ses recherches ?]
[HRPG : Gwendas trouve-t-il la carte qu'il cherche ?]
Erg : Rien ne se passe, tout est calme. Tu trouves ta carte.

Gwendas
Post N° 11

Le demi-orc avait commencé par ouvrir les fenêtres en bois. Le soleil éclairait maintenant l’intérieur de la cabane. Il y avait des ouvrages partout. Sous la poussière des milliers d'informations restait là, attendant et espérant que quelqu'un vienne les lire un jour. Armé des souvenirs qu'il avait des longues années passées ici, Gwendas trouva rapidement les quelques cartes qu’Oledril possédait. Sous le coup le demi-orc se senti très stupide de ne pas s'en être servi pour aller au Village de Vaast, il n’aurait pas eu à suivre un ravitaillement. Mais la mort de son maître devait probablement trop occupé son esprit ce jour là, d'autant plus que Gwendas ne regardait jamais ces dessein de son monde. Il ressentait toujours un léger malaise à voir tant de richesse étalé si grossièrement sur un bout de parchemin. Et la carte d’Amresia, le continent le plus au nord, était maintenant sous ses yeux inquiet.

C’était une carte très grande, avec très peu de détail. Néanmoins il se dit qu'elle lui offrait une assez belle perspective sur le continent. Il prit la carte et commença à noircir les zones les plus dangereuses. La zone en dessous du marais des soupires devaient, selon lui, être la zone la plus contrôlée par Sipahan, puisque c’était là que les soldats de l'empire devraient sûrement passer pour aller aux montagnes noires. Ensuite, un chemin devrait très probablement réunir chaque ville à Sipahan, et les nains devraient logiquement prendre leurs ressources aux alentour de Garadgar. Au final, il n’y avait pas beaucoup de chemin sans risque. La meilleur solution était de passer par le marais des soupirs, et d’arriver par derrière à Sipahan. Ce n'était qu'un marais. Le genre d'endroit qui n'attire personne. Il traça son chemin et mit la carte dans sa poche.

Spoiler:

Gwendas sorti de la maison et s’étira. Cette mission était risquée et un problème persistait toujours. Comment pénétrer la ville avec ce visage d’orc ? Il marchât un peu dans la foret en réfléchissant. Il était sorcier, alors le plus simple serait d’utiliser la magie. Apprendre un nouveau sort. Mais apprendre un sort était une affaire de plusieurs semaines. Il ne pouvait pas s’attarder ici si longtemps. Alors il pratiquera durant son odyssée. Il lui suffirait de bien avoir assimiler le sort avant de croiser les êtres humains. Maintenant il restait à trouver quel sort apprendre. Le demi-orc retourna dans la maison d’Oledril et fouilla les plus épais ouvrages. Ce qui lui fallait, c’était un sort de transformation. Il trouva les informations qu’il cherchait dans l’ouvrage qu’il lui avait appris la technique "Figoms". Mais tous les sorts qu’il contenait ne duraient que quelques minutes. Gwendas réfléchi, mais n’y arrivait pas. Qu’est-ce qu’il devait faire ? Il passa le restant de la journée à se balader dans les bois. Le soir venu il se rendormi, adossé à un arbre, un livre sur la tête.

Gwendas tomba dans un autre rêve. Il était dans un campement de soldat humain. Personne ne semblait le voir. Devant lui se dressait une grande tente bleu bordé de gris. Il s'y approcha. À gauche un soldat pleurait. Il lui manquait le bras droit. À droite un homme à la musculature impressionnante balançait son marteau de haut en bas. Il s'arrêtait toujours au ras du sol. Ce devait être sa manière de s'entraîner. Le regard de demi-orc revint à la tente. Il traversa le voile et pénétra à l'intérieur. Un homme petit et trapu, portant une belle armure dorée, restait étendu sur son lit, dans une marre de sang qui se déversait sur le tapi de gazon. Une femme était à ses côtés, debout, le regard humide à fixer une dague ensanglantée. C'était la dague de Gwendas. Et la femme était sa mère. Le demi-orc la reconnu et s'approcha lentement du corps chétif qu'il avait autrefois aimé. Il était à la fois terrifié et passionné par cette femme. Il fît un pas, puis un autre, quand soudain, sa mère le foudroya du regard.

Le demi-orc sursauta. Le livre qu'il avait sous les yeux tomba sur le sol humide. Gwendas reprit son souffle. Sa mère, c'était sa mère. Revenait-elle le hanter ? Devenait-il fou ou quoi ?

- HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !

Pas question de penser à cela, il doit trouver un moyen de devenir humain ! Puis, la réponse vint tout de suite à son esprit. C'était clair. Il était déjà à moitié humain. Gwendas se leva d'un bond. Il avait trouvé le sort qu'il cherchait, il savait comment procéder pour l'apprendre, il savait même combien de temps environ il lui faudrait. Il siffla. Son serpent vint à ses pied puis grimpa à son coup. Il se réjouit une fois de plus de voir à quel point ce serpent suivait bien ses ordres. Il faudrait qu'il pense à lui donner un nom. Mais pour l'instant il avait d'autre chose à faire. Le sorcier referma la maison de son maitre. Il ne savait pas trop combien de temps cette dernière tiendrait avant de s'écrouler. Le demi-orc jeta une dernière fois un coup d'œil à la carte puis se mit en route sans plus tarder. L'aube vint dès les premiers pas. Un combat contre lui-même allait bientôt commencer.

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