[Amon] en route pour une mission

POSTE N°169
<AMON>

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_Bien, je mènerais cette mission à son terme.

Amon s’inclina respectueusement puis sortit par le couloir secret menant au quartier des officiers.

**Cette mission nécessitera une discrétion exemplaire, une cape en peau d’elfe risque d’effrayer les humains**

Il plaça se célèbre cape sur une étagère, personne n’oserais la prendre pendant son absence, il préféra aussi laisser son fouet, ça risquait de paraître étrange aux yeux des autres. Il emprunta ensuite les couloirs sombres qu’il avait tant de fois parcouru, cette mission s’avérait bien plus dangereuse que les autres, il souhaitait ancré dans sa mémoire cette vision de la réussite la plus exemplaire de la mort. Malheureusement, vint le moment ou la lumière, encore filtrée par l’épaisse couche d’arbre corrompu, apparu à la porte. Avec regret, il pénétra dans la maudite clarté, suivi de Sernet. Ils empruntèrent un chemin qui menait au nord de la forêt, Amon en profita pour expliquer la mission à Sernet

_Le but est de tuer le bourgmestre de TristeRive. Evidemment, inutile de penser à une attaque de front, nous mourrions avant d’entrer dans la ville. Je m’infiltrais donc en tant qu’alchimiste, toi tu resteras dans les campagnes alentour, tu essayeras de venir me voir discrètement pendant la nuit pour prendre connaissance de l’évolution du plan. Gribouille te tiendras compagnie.

A ce moment, le gros chat sauta d’une branche et atterrit juste devant Sernet, surpris, qui ne l’avait pas vu. Il miaula à l’attention d’Amon et l’amena devant un excrément d’animal.

_J’espère qu’il ne montreras pas que ses excréments durant cette période…

_tais toi et observe, il y a des oeils de loup qui poussent dessus.

Amon préleva celles qui étaient dans un état propice à la fabrication de ses potions.

_Ne sous estime jamais les capacités de ce chat et écoute le plus que ton instinct.

Pendant vingt minutes, Amon put admirer pour peut être la dernière fois la beauté des arbres corrompus par la mort et la magie d’Agramand, ces êtres, autrefois vivant, sont condamnés à ne sentir plus qu’en eux une sève empoisonnée, mais qui ne tue pas. Malheureusement, vint le moment ou la maudite verdure reprit le pouvoir, ou les oiseaux entonnaient leurs chants qui annonçaient la macabre vie et ou le vent jouait une musique blessant les oreilles putréfiées. Ils marchèrent silencieusement dans ce lieu inhospitalier jusqu'à ce qu’Amon entendit un bruit sur le sentier un peu plus loin, c’étaient des gardes. Il ordonna à Sernet d’aller dans la forêt pour les contourner par la gauche. Quelques secondes après, les gardes s’aperçurent de la présence d’Amon.

_Halte ! Qui êtes-vous ?

_Je me nomme Amon, lieutenant d’Agramand.

Il s’avança un peu pour qu’ils voient son visage putréfié et, en même temps, il sentit que la bague du tourment dégageait son aura. Les gardes blêmirent, ils restèrent sans bouger une poignée de seconde, jusqu'à ce que Sernet, arrivé par derrière, enfonça sa dague dans le coup de celui qui était le plus à gauche. La vue du corps sans vie de leur compagnon les ranima, l’un d’eux s’occupa de Sernet tandis que l’autre courut vers Amon, emplit de rage. Ce dernier s’accroupit doucement à terre et toucha de sa main le sol. Quelques mètres devant lui, le sentier se gela totalement, pendant que le soldat courait dessus. Il glissa et tomba lourdement sur le sol. Amon utilisa sa technique <torture spirituelle>, il sentit une partie de son esprit le quitter et partir vers le garde. Mais il ne s’arrêta pas la, il envoya immédiatement après une image dans la tête du garde, celle d’un grand champs totalement brûlé, ou le blé avait été remplacé par des épieux ou était empalé des centaines de femme et d’enfant atrocement mutilé, certains qui avaient été mal exécutés bougeaient encore. Le garde ne résista pas, il eut quelques convulsions puis il vomit. Ralentit par l’effet secondaire de la torture spirituelle, Amon s’approcha lentement en prenant sa dague. Il l’éleva au dessus de la tête du garde et s’abattit dessus, mais ce dernier roula sur le sol pour l’éviter, puis envoya ses deux pieds dans le torse d’Amon. Il fut éjecté et atterrit sur le tronc d’un arbre. Une douce chaleur l’emplit, il retrouvait de l’énergie, la torture spirituelle était terminée, l’esprit lui revenait. Quand au garde, il tremblait de tout son corps, mais il semblait encore vouloir se battre. Il avançait en titubant vers Amon quand sa tête se détacha de son coup. Sernet avait abandonné l’autre garde pour aider Amon, il avait pris son épée avec les deux mains pour en finir vite avec.

_Bien, va immobiliser l’autre, mais sans le tuer.

Il s’amusa un peu avec le garde, en tournant autour de lui puis il fit habilement un croche pied, le faisant tomber sur le sol. Sernet plaça son épée sur son cou et le releva

_J’ai décidé que j’allais te laisser en vie, les humains sont tellement faible que sa devient trop facile de vous tuer. Va prévenir tes amis, nous avons décidé d’attaquer l’avant poste sud… mais je ne peut te laisser partir si facilement.

Amon approcha lentement la dague de l’œil du garde, ce dernier ce débattait, hurlant. Mais elle finit par pénétrer dans le globe oculaire, le faisant éclater.

_Tu n’auras besoin que d’un œil pour faire demi tour.

[HRP : Combien d’œil de loup est-ce qu’Amon ramasse ?
enlever le fouet et la cape en peau d’elfe
et enfin, qu’on les deux gardes sur eux ? (comme je vais les fouiller dans le prochain post ^^ ) ]
Erg : Deux oeils de loup ajoutés. Ta cape et ton fouet sont rangés dans l'étagère. Les gardes ont une épée médiocre, 35 Or et un collier en saphir sur eux.

POSTE N°170


Ils regardèrent le garde détaler, une main sur son œil crevé. Amon regarda ce que les gardes possédaient sur eux, il ramasse 35 pieces d’or, les 2 épées et un magnifique collier de saphir. Ils continuèrent ensuite leurs routes à travers la forêt, vers le nord. Gribouille suivait paisiblement derrière, de temps en temps, il sautait sur une feuille qui planait. Amon profita de ses derniers instants de paix pour penser son plan. Il y avait quelques inconnues, mais il étudia tant de possibilité qu’il y en aurait bien une qui se ferait. Sernet brisa le silence

_Se fondre dans la population sera complexe pour vous, surtout vu votre condition…

_Ne t’inquiète pas pour ce point, ce qui sera plus gênant, c’est de s’attirer la confiance du chef de la police et pour cela, il me faut quelques champignons. Plus précisément, un champignon rouge avec des petits pois blanc

_Rouge avec des petits pois blanc ? Hmm…. Il me semble que j’en ai vu il y a quelques minutes.

_Vraiment ? Montre le moi.

Ils firent demi tour, laissant Sernet passer devant. Il l’amena la ou il avait cru voir des champignons. Amon s’en approcha, il reconnu immédiatement deux belles amanites qu’il se dépêcha de cueillir.

_Parfait, si tu vois d’autres champignons, de n’importe quelle couleur, préviens moi.

Ils se remirent ensuite en route, Amon vit discrètement que Sernet était plus attentif à la forêt.

**Bien, si j’arrive à réunir les deux derniers types de champignons qu’il me manque, une partie de mon plan sera déjà en bonne vue**

Apres une heure de marche, ils arrivèrent à la première étape de leur parcours : la fin de la foret. Ils ne seraient désormais plus protéger par les arbres.

_Bien, à partir de maintenant, nous ferons le voyage séparément, tu iras dans les campagnes environnantes. Tu me suivras de loin, tout en restant discret, si je reste sans bouger pendant quelques secondes et que je suis seul, rejoins moi. Tu me donneras aussi ta cape, mais ne t’inquiète pas, tu la récupéras bien vite.

Sernet l’enleva et la donna à Amon, qui la plaça sur ses épaules et rabattit la capuche le plus bas possible sur sa tête. Amon sortit le premier de la foret, bien que celle-ci soit déjà dangereuse, les immenses prairies vertes le sont plus encore.

**Bientôt, il ne resteras plus de ses campagnes qu’une terre brûlée et infertile, ou régneras le chaos**

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[HRP : ajouter 2 amanites 35 Or, 2 épées médiocres et un collier de Saphir, merci ^^ ]
[LL : Je te rajoute ça]