[Amon] isolement

POSTE N°174
<AMON>

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Amon entendit des bruits de pas en dessous, puis une porte s’ouvrit. Quelques minutes plus tard, les bruits recommencèrent, mais ils semblèrent plus nombreux. Amon se remémora vite la conversation du dîner.

**Je leur ai dis… mon vrai nom… Comment ai-je pu faire une erreur digne d’un humain ! Ce qui est fais, est fais et ne peut plus être refait. Il va falloir remettre tout en ordre**

Amon éteigna toutes les bougies puis ouvrit la fenêtre et se plaça prés d’elle en faisant face à la porte. Il plaça sa main sur le mur et se concentra sur la zone en face de lui, le plancher se changea totalement en glace. Les pas arrivèrent devant sa chambre, la porte fut brutalement défoncée.

"Déclinez votre identité !" Beuglèrent-ils à destination du mort vivant.

_ Une erreur si pitoyable m’oblige à vous répondre : je suis Amon, lieutenant d’Agramand… Et je ne peut permettre une erreur pareil à votre espèce mettre en danger ma mission.

Amon sauta alors par la fenêtre et retomba dans une vasque remplie de terre fleurie. En haut, il entendit des chocs, les gardes devaient avoir glisser sous l’effet de la glace. Il emprunta immédiatement une petite ruelle sur le coté, un homme était présent, il regarda fixement le mort vivant.

_Seigneur Amon ? J’ai vu que des gardes entraient dans votre maison.

_En effet, le premier plan est sérieusement compromis. Tu vas donc devoir entrer en action.

Ils entendaient les ordres qu’un homme donnait aux gardes. Ils continuèrent rapidement leurs chemins, pour finir par être en dehors du village. Ils empruntèrent un petit chemin qui menait au lac des songes. D’étrange voix sortaient de temps en temps des falaises, Amon se sentait pleinement dans son élément ici

_ Bien, nous voila à l’abri. Je ne peux plus me rendre à TristeRive, donc se seras toi qui localiseras la maison du bourgmestre. Evite d’avoir trop de contact avec les gens, comporte toi comme un visiteur normal, loue aussi une chambre à l’auberge ou tu dormiras cette nuit, ça fera plus crédible. Ne reviens ici que lorsque le Soleil se couche et uniquement si tu es totalement assuré que personne ne te suit. Bien, vas-y déjà, avec la confusion qu’il doit y avoir, on ne sait jamais que le bourgmestre ne se montre.

Amon donna 15 pièces d’or à Sernet qui exécuta immédiatement les ordres, Amon savait qu’il pouvait avoir totalement confiance en lui. Il profita du reste de la nuit pour visiter cet étrange lieu où s’amusaient des puissances invisibles. Un murmurement attira plus particulièrement l’attention d’Amon, il semblait avoir entendu son nom. Il s’approcha de l’eau et observa son reflet dedans, il enleva ce masque qui l’encombrait tant. Son visage blanc fuis par le sang, ses cheveux gris, par ci par la, des morceaux de chair manquaient, créant d’affreux trous… mais tout ceci n’avait plus aucune importance, il sentait qu’en ce lieu, son âme souhaitait ne plus être bloqué par le corps mais manipulateur du corps. Un autre son moins surprenant apparu : un miaulement. Gribouille s’approchait tranquillement d’Amon puis il s’assit à coté de lui. Pendant qu’il le caressait, des images lui venaient à l’esprit. Sa première mort à la tombe oubliée, sa trahison à Port-Pergas ou il mourut également avec Gribouille, son arrivée à la Tanière et toutes ces missions, sa troisième mort dans un piége d’HauteSylve. Quelles seraient les conditions de sa quatrième mort ?

[MDJ: retirer 15 or]
[S : Or retiré]

POSTE N°175
<AMON>

Le Soleil se leva de l’autre coté du lac, face à Amon. Gribouille se réveilla doucement, s’étira, fit ses griffes sur un arbre pas loin puis il partit à la chasse dans les prairies. Amon réfléchit tranquillement sur la marche à suivre. Rester prés de ce lac était inutile, il valait mieux remonter dans les prés environnants. Amon emprunta un petit sentier entre des hautes herbes jaunies, autour de lui n’était que prairies à perte de vue, de temps en temps un arbre poussait au milieu. Au loin, les monts du Nord, ça lui rappelait sa première cruauté. Il avait attaché un milicien, qui était censé être sous ces ordres, à un arbre alors qu’il avait la gangrène mais il l’avait mérité, il l’avait trahi. L’époque où il était humain… mais celle-ci était révolue, bientôt il élèverais une armée avec son clan et déferlerais sur Norgod avec les troupes d’Agramand.

Il laisse volontairement son visage à l’air, on se méfierais moins d’une personne qui se ballade tranquillement qu’un homme au visage caché, si une personne s’approchait trop, il la remettrait. Des petites fleurs jaunes reflétaient les rayons du Soleil, elles attiraient particulièrement l’attention d’Amon. Il les identifia : c’étaient des fleurs des prés et il y en avaient un peu partout. Il en ramassa dix, particulièrement grandes. En quête d’une solution qui l’aiderait à remettre sa mission sur de bonne voie, il sortit un livre de sa sacoche ou il avait marqué toutes les recettes d’alchimie qu’il connaissait. Malheureusement, il lui manquait trop d’ingrédients ou bien ils étaient très durs à trouver. Gribouille arriva prés de lui, un corps d’oiseau dans la gueule, ce dernier clignait encore des yeux mais le chat acheva son supplice en refermant sa gueule dessus.

_Je vois que tu as ton repas, retournons donc au lac des songes, peut être les esprits y habitant éclaireront notre route.

En compagnie de son gros chat, ils empruntèrent le chemin inverse et regagnèrent le lac des songes. Amon revint à l’endroit du soir et observa de nouveau les eaux gémissantes tandis que Gribouille, en retrait, arrachait les chairs et dégustait la viande de l’oiseau. Ils restèrent comme cela pendant des heures, Amon se concentrait sur son esprit. Bientôt, il prendrait plus de place, il le sentait, il en était sur.

Puis vint l’heure du crépuscule, les doux rayons Solaire se reflétaient sur les eaux et donnaient à l’ombre du mort-vivant une imposante taille. Dans quelques minutes, Sernet le rejoindrait pour faire son rapport. Si il avait localisé la maison du bourgmestre, la mission se révélerait un peu plus facile, mais la difficulté resterait toujours présente. Le tuer pendant la nuit ne serait pas dur, mais les gardes seraient alertés par les bruits et s’enfuir se révélerait complexe.

A quelques mètres de lui, des cailloux bougérent. Pourtant il n’y avait rien qui aurait pu forcer leur déplacement, même pas un courant d’air. Puis un tout petit champignon sortit de terre avec un tout petit bulbe. Puis ce dernier grossit et un magnifique mais encore petit chapeau violet apparut. Très rapidement, il grandit, s’épanoui, quand les derniers rayons du Soleil le touchait. Amon comprit à ce moment, il avait en face de lui le rarissime soir d’été qui ne poussait qu’en une soirée. Celui-ci avait particulièrement vite évolué et il n’hésita pas une seconde. Il se jeta presque à son pied pour le cueillir avant qu’il ne meure.

[HRP: me rajouter les dix fleurs de prés (ou moins si une ou deux ont été mals cueillies ^^)
Est-ce que j'arrive à prendre à temps le soir d'été avant qu'il ne meure? ]
[ Eliz : Tu arrive à prendre le soir d'été. Soir d'été ajouté + 8 Fleurs des prés. ]

POSTE N°176


Amon tenait le champignon en main, il était dans un parfait état. Dés que le contact avec la terre a été coupé, son évolution cessa. Amon jubila, avec le Soir d’été, les chances de réussites se voyaient considérablement accrue. Il le rangea soigneusement dans sa bourse d’herboriste quand il aperçu Sernet.

_Tout c’est bien passé dans le village ?

_Aucun problème, les gens ne se méfient pas de moi. Les habitants se sont remis de la nouvelle du soir, il n’y revenait pas qu’un lieutenant d’Agramand ait pu venir dans leur village. Un service de garde a été mis en place, ils organisent des rondes mais vu leurs petits nombres, se sera facile de passer à travers. Pour ce qui est de la maison du bourgmestre, je l’ai trouvé. C’est évidemment la plus grand de toutes, elle est à cinq maisons au sud de celle des Faiparte.

_Bien, tu as essayé de trouver un moyen pour y entrer discrètement ?

_Oui, cet incapable laisse constamment une fenêtre entrouverte mais coincé avec un loquet, il suffira de passer une lame entre pour le relever. Ce qui risque de compliquer l’affaire, c’est qu’il possède une cloche qu’il sonnera si il est en danger, prévenant immédiatement la garde.

Amon sortit son livre et prit la page ou il avait noté la formule pour la potion « hurlement de Nethfer ». Il la montra à Sernet.

_Avec cela, le problème des gardes est réglé. Nous agirons demain soir, les gardes seront moins vigilant de part deux journées de surveillance bénigne. Remonte aux villages et va à l’auberge, essaye éventuellement de récolter d’autres informations.

Sernet s’inclina puis emprunta le chemin vers le village. Quant à Amon, il fixait le lac. Le Soleil disparu totalement, la nuit s’installait. Pour la première fois depuis sa vie de zombie, il se sentit fatigué, ses paupières se fermaient. Il se releva subitement, quelque chose avait bougé sur l’eau. Une silhouette se dessinait, progressivement, elle prenait la forme d’un humain. Après quelques secondes, il finit par reconnaître la forme : s’était lui-même ! Son double leva la main droite et l’ouvrit. Des volutes blanches en sortirent, puis une tête et enfin tout un corps, s’était encore un Amon, mais celui-ci était éthéré. Le double solide tomba alors en poussière tandis que l’éthéré fonça sur le vrai Amon, il le traversa de part en part.

…

Quelques choses appuyaient sur son ventre, Amon ouvra les yeux discrètement. C’était Gribouille qui pétrissait le ventre de son maitre. Il le prit dans ses bras et se releva. Le Soleil était déjà levé. Il tentât de se souvenir exactement de ce qu’il avait vu, mais il ne voyait plus qu’une chose grise et transparente foncé sur lui. Peu importait, pour l’instant il fallait se concentrer sur la potion. Il sortit tous les ingrédients nécessaires : 5 fleurs des champs, 3 champignons noirs, 1 soir d’été et le plus dangereux de tous, 1 verte-mort. Chaque
Ingrédients possédaient plusieurs particularités qu’il fallait sélectionner pour la potion. Les pétales dorés des fleurs des champs pouvaient à elle seule rendre la potion inoffensive, ce qui était nécessaires, s’étaient le liquide contenu dans les tiges. Il le fit sortit pour chacune d’elle en les pressant au dessus de la fiole. Les trois champignons noirs et le Soir d’été quand à eux devaient être compressés en même temps pour que la particularité éphémère de ce dernier soit mélangée dans la consistance des premiers. Il utilisa deux grandes feuilles ou il plaça les champignons entre et une grosses pierre pour écrasé le tout. La bouillie fut introduite dans la fiole. Il ne restait plus que la verte-mort. Il ne fallait qu’une fine lamelle du chapeau, une trop grande quantité corromprais les ingrédients et rendrait la potion instable et très dangereuse pour le porteur. Quand il plaça ce dernier élément, il ferma immédiatement la fiole, à l’intérieur, l’alchimie opérait, les éléments se mélangeaient.

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[HRP: retirer 5 fleurs des champs (ou des prés), 3 champignons noirs, 1 Soir d'été, 1 verte-mort, 1 fiole
ajouter la potion: "Hurlement de Nethfer"]
[ Eliz : Plantes retirés ]

Mais maheureusement, Amon avait mis trop de verte-mort. Les éléments se mélangaient, mais mal, ils étaient instables, bougeaient dans tous les sens. La potion était prête mais elle n'était pas tout à fait parfaite. Elle était extrêmement dangereuse, plus dangereuse que la normale.

[ Eliz : Ta potion risque de t'envoyer en enfer si tu n'y fais pas attention. ]
Erg : Eliz faut pas fouttre le rp des joueurs en l'air alors qu'ils ont fait un grand post.