[Yveresse] Doux Réveil.

Yveresse.
Post n°1:

La lumière du jour venait à peine de naître que déjà elle filtrait à travers la grande feuille qui recouvrait le visage d'Yveresse.

Première grosse respiration.

Le cerveau d'Yveresse venait de commencer à tourner à plein régime, mais l'effort que constituait le fait d'ouvrir les yeux ne lui disait rien. Il fesait un peu froid, à vue de nez Yveresse senti la douce odeur de la bruine matinale et de la terre humidifiée par le voile humide, caractéristique du matin. Cette odeur lui plaisait depuis tout petit, ainsi que l'odeur du bois brûlé... mais cette odeur là il savait qu'elle était due au tragique destin de sa mère... Il réfléchit...

**Peut-être pas pour rien que j'aime aussi l'odeur de la viande brûlée.**

Seconde grosse respiration.

Ce second remplissage des poumons lui donna le courage d'ouvrir ses yeux. La lumière de l'aurore... Avec celle de la pleine lune, elle était son éclairage favori. Il souffla. La feuille qui lui recouvra le visage s'éleva et ses yeux furent inondés de lumière. Il senti la chaleur de la terre sur sa peau ainsi que les bestioles qui fourmillaient sous la terre.Mais cela ne le dérangeait pas, bien au contraire, cette vivacité du tout petit lui rappelait que le tout grand vivait aussi. Cette pensée lui réchauffait le coeur. Il ferma les yeux. Fesant le vide de son esprit il essayait de prendre conscience de la moindre sensation sur son corps, du moindre mouvement de poil (entreprise peu facile croyez moi), du moindre mouvement musculaire. Puis du mouvement des arbres, du vent, de la fourmi qui travaillait, de la cigale qui chantait, de la vache au loin qui déféquait... Enfin bref il essayait de prendre conscience de la Vie et de se lier à Elle comme l'enfant s'enfonce dans les bras de sa mère. Car s'était bien de sa mère qu'il s'agissait quand il parlait de la Nature. Sa mère était là il la sentait, ainsi que les bohémiens morts dans l'attaque de la caravane, comme étaient présent tous les morts depuis la création...

Enfin bref, c'était beau tout ça mais il fallait se lever, "l'purin des animaux,beh y s'ramasse pas tout seul!"comme disait Anita, l'une des vieilles cantinières de la caravane qui avait l'habitude de le réveiller lui et Paolo, à coups de balai, quand ils révassaient sur le foin des bêtes, nus à leur habitude. "C'est inquiétant quand même à leur âge rester tout nus ainsi! Ils pourraient attraper la mort ou pire! La vario-pseudo-machin-chose là que mon beau frère avait attrapée! Bon lui le médecin avait dit que c'était une coupure avec une hallebarde dans le corps d'un pestiféré! Mais ça s'attrape quand on est à l'air aussi que j'te dis!" disait-elle à son mari Rèney... Ironie du sort pour une cantinière et son cuisinier de mari, les attaquants, lors du massacre, les avait fait cuire dans leur marmite ensemble (eux qui se disputaient tout le temps) et en plus avaient oubliés herbes et arômates... les hérétiques!

Pendant cette réflexion tendrement nostalgique, Yveresse s'était sorti de dessous la terre. En effet, la veille il s'était enfouit sous terre à l'abris du froid et seule sa tête dépassait du sol. Il enleva les morceaux de terre qui avaient accrochés aux poils de son corps puis baissant la tête dit:

-"On fait moins la fière dehors, finis d'être tête en l'air!"

Puis il commença le travail matinal d'étirement, tête, cou, torse, bras, bassin, jambes, etc... A la fin de celui-ci, il alla vers son trou et y retrouva son sac laissé la veille.

**Bon tout y est: gilet, pantalon, sandales. Parfait j'aurais pas à rentrer à Port-Pergas nu comme un vers.**

Pas que cela l'aurait dérangé, il était toujours mieux nu. "Nous naissons nus, pourquoi se pavaner avec des morceaux de tissus?!". Yveresse était un être humain totalement dénué du sens commun de pudeur, si chère à la plupart des mortels, et ne se pliait au devoir de s'habiller que quand il était avec d'autres mortels. De plus ses habits étaient toujours très légers, très ouverts, et surtout peu nombreux: un gilet orange ouvert sur son torse velu et un pantacourt vert ample retenu par une ceinture de fortune. Il avait en outre une phobie des gens trop habillés et ne leur prêtait jamais une grande confiance. De plus, peu habitué à la ville et aux espaces restreints il était un peu agoraphobe et claustrophobe. Le fait d'aller à Port-Pergas était pour lui une épreuve, bien que le port lui plaisait avec son air marin et son activité marchande. Ses tavernes remplies d'alcool étaient aussi pour lui une source d'amusement intense.

Mais pour aller en ville il fallait être un minimum propre et présentable, s'étant installé près de la rivière des Songes, il décida de s'y baigner avant d'entreprendre sa marche vers le port. Il cacha sa sacoche avec ses habits et commença à entrer dans l'eau, en espérant que personne ne vienne le déranger pendant son bain.

[Yveresse vient de se réveiller et va prendre un bain dans la rivière de Songes en espérant que personne ne vient pendant qu'il est nu(plus pour l'autre que pour lui même d'ailleur)]
[S : Il y a seulement quelques animaux que ta nudité ne choque nullement. Ils ne font que passer.]

Yveresse
Post n°2

En rentrant dans l'eau, Yveresse ressenti un frisson, l'eau était froide comparée à la tendre chaleur de la terre et de l'humus. Il pénétra avec délicatesse dans l'eau glacée de la rivière des Songes, à l'image d'un chat qui a peur de se mouiller. Il avait la chair de poule. Immergeant son entre-jambe, il eu un mouvement caractéristique de recul...

-"Brrrr, froid! Bon allez, fini de faire sa chochotte mon petit gars!" se dit-il à lui même.

Et en un bond il fut sous l'eau, la fraicheur du liquide lui réveilla les quelques neurones encore endormis. Il remonta à la surface, repositionna ses cheuveux. Son corps tout entier était gelé et parcourut par la chair de poule. Ses tétons avaient durcit et les piercings de mauvaise qualité qui les ornaient lui fesaient un peu mal. Il pénétra dans l'eau et se laissa porter par le courant.Il avait toujours aimé nager et il nageait d'ailleur très bien, la plupart des garçons des villages où la caravane s'arrêtait étaient généralement vert de jalousie à la vue de la grâce quasi-surnaturelle que son corps obtenait dans l'eau. Pour Yveresse, cette jalousie était une sorte de revanche bien mérité. Il était toujours maltraité par les enfants des villages: premièrement il était bohémien et donc un étranger mais certains garçons de sa troupe s'étaient fait d'excellent amis dans les villages... Lui jamais. De plus les filles l'avaient toujours adoré pour ses manières tendres et douces et sa voix grave et suave qui leur fesaient oublier un instant leur soucis de jeunes fermières. Elles lui tombaient toutes dans les bras, avec certaines fois, des idées peu recommandables pour une jeune fille bien éduquée. Mais ce qui rendait les autres garçons si jaloux c'était bien sûr qu'il était pire que bohémien, il était danseur! Une honte pour un garçon élevé dans une communauté où les garçons sont des hommes, des vrais!

Mais bon cette hostilité, il le savait, cachait surtout le fait que à l'instar des jeunes demoiselles, les jeunes damoiseaux succombaient tout autant à son regard de biche... et cela les fesaient bien rire Paolo,Roxanne et lui. Roxanne et Paolo étaient ses deux amis, ils avaient été élevé ensembles. Ils étaient frère et soeur, lui était leur "frère" adoptif. Il passaient leur temps à discuter ensemble et à travailler leurs numéros: Roxanne une athlète de talent dont la grâce se mêlait parfaitement avec celle de son "frère" et Paolo un jeune dresseur talentueux... Roxanne et le déhanchement de sa croupe de gitane sur laquelle il s'endormait fréquement... Paolo et ses bras musculeux couverts de cicatrices dans lesquels il aimait venir quand il était triste... Il n'avait pas retrouvé leur corps lors de l'attaque de la caravane... Il espérait qu'ils avaient échappés au sort funeste des autres bohémiens. Lorsqu'il avait retrouvé certains villageois tués de manière brutale par quelqu'un d'autre que lui, il avait pensé qu'ils avaient fuit et décidé de venger les leurs... Il espérait que...

Il était sorti de l'eau sans s'en apperçevoir, accroupit sur la terre il sentit des larmes chaudes couler de ses yeux et rouler délicatement sur ses joues... Cela fesait des années qu'il n'avait pas pleuré... Il n'avait pas pleuré en découvrant le massacre... Ni en marchant seul dans Sombreforêt... Ni en massacrant à coups de lame rouillée les assassins de sa famille adoptive... Ni en quittant les enfants et le tendre Nathanaël agé seulement d'un an de moins que lui... Il espérait les revoir un jour ainsi que le camp de bohémien massacré... Il s'était vengé mais il ne les avait pas vengé eux! Pour les venger il se jura de devenir le meilleur artiste jamais connu, de remonter la troupe, de retrouver les survivants et de les lier à sa troupe, de repartir sur les routes et de purger ce monde de l'intolérance...

Il se releva et pris une poignée de terre dans son poing et fit face à l'aurore.

Et pour ce faire il connaissait la seule arme qui lui permettrait de vaincre l'intolérance: l'Amour... Il allait donner de l'Amour à tout ces gens, il allait leur donner l'Ivresse, il voulait leur donner la Vie... Et si jamais ceux-ci refusaient son présent... Il leur donnerait la Mort... Mais d'abord il allait les trouver... Eux... Les maltraités, les rejetés, les incompris, les innocents... Il leur donnerait un toit!

Et en lâchant la terre qu'il avait entre les mains vers le levant qui peu à peu séchait son corps et ses larmes il dit:

-"Je le jure."

Puis il partit récupérer ses affaires,s'habilla en vitesse et partit en direction de Port-Pergas.

Son ventre et son âme criaient famine...

[Yveresse s'est lavé et vient de faire une promesse à lui-même; il part en direcion de Port-Pergas; rencontre t-il la moindre menace?]

Post N°12
°°Liana Hamaria°°

{ lien vers le RP précédent : https://gloire-honneur.1fr1.net/la-foret-f22/doux-reveille-ou-pas-t2869-30.htm

Cela avait été long. Long et dure. Eprouvant même. Mais elle puisait un grand réconfort dans la brulure de ses poumons et l'élancement de ses longues jambes. L'air qui entrait en trombe dans son corps lui rappelait combien la vie lui était précieuse, aussi dure soit elle.

Elle fit finalement devant elle la frondaison des arbres et ralentit l'allure pour finalement marcher. Elle avançat ainsi et sortie doucement de la forêt voyant devant elle a quelques pas à peine une rivière au froid remous. Elle était si absorbée par sa précédente aventure, et mésaventure même, qu'elle ne s'assura pas que personne ne se trouvait dans les alentours. Elle sortie à découvert de son pas souple de félin et regarda son reflet dans l'eau miroitante.

*Et bien ma fille! Te voila drolement arrangée!* Se dit elle consternée.

Sa longue chevelure rousse était diablement emmélé, décorée ça et là de feuilles et de brindilles. Sa longue jupe de cuir souple, fendue sur la jambe gauche, était écorché a maintes endroits, et un morceau de vétement manquait même sur sa hanche droite, dévoilant une belle balafre sur la peau fine.
Les jupons de vaporeux tissus diaphanes qui constituait sa véritable jupe quant a eux étaient en lambeaux, mais conservait encore leurs but premier, à savoir la protéger des regards indiscrets...tant qu'elle ne bougeait pas trop.
Son bustier de cuir avait lui aussi plusieurs écorchures, et une des manches de lin du chemisier qu'elle portait au dessous manquait. L'autre pendait lamentablement, déchirée du poignet à l'épaule.

Elle s'agenouilla lentement, retenant ses cheveux d'une main, pour vérifier l'état de son visage. Sa lèvre inférieure, charnue et rose pale était vilainement fendue. Ses joues étaient recouvertes de poussières, ternissant son teint d'ordinaire si lumineux. Seules ses yeux en mandes vert d'eau brillaient. Elle soupira et tendit des doigts longs et délicats vers l'onde.

Ils n'y restèrent pas longtemps. L'eau n'était déja pas un élément qu'elle affectionait par nature, sauf chauffée à 30° et dans un lieu parfaitement clos, sans risque de géneur, mais alors là, dans une rivière aux rives découvertes, avec au mieux, une température frolant les 15°...

Toute occupée qu'elle était pas ses réfléxions personnelles, elle ne vit ni entendue l'homme qui pataugeait joiyeusement avant de sortir de l'eau. Mais lui devait certainement la voir, silhouette gracile et échevelée, tentant avec grand peine de néttoyer ses plaies et son visage munie d'un morceau de ses propres vétements.

Post n°3:
Yveresse

Trop absorbé par ses réflexions et son passé, Yveresse n'avait pas fait attention à ce qui se passait autour de lui... Cette capacité de détachement de la réalité lorsqu'il était dans ses pensées avaient toujours été d'une grande aide(un fléau pour d'autres)cela lui avait toujours permit de se détacher de ses problèmes tout en leur trouvant une solution.

Déjà en route vers Port-Pergas et sorti de ses pensées, il ressenti une présence près de lui. Il se retourna et aperçu une jeune femme près de l'eau. Elle le regardait fixement. Il s'approcha pour mieux la voir. Elle avait de magnifiques yeux verts qui telles deux émeuraudes éclairaient sa cheveulure de lionne au roux éclatant. Elle était habillée simplement mais élégament et ses habits étaient abîmés. En l'observant, Yveresse vit qu'elle venait de récupérer en partie son souffle et qu'elle s'était écorchée à quelques endroit: cela ne fesait que rajouter de la sauvagerie à sa présence profondément animale. Son élégance qu'il savait naturelle était profondément bestiale, féline, féminine. Il ne se serait pas étonné de l'entendre rugir tant cette aura était puissante, prenante et envoûtante.

"Cela fesait longtemps que je n'avais rencontré de vraie femme, pas de ces rombières avec leur fanfreluches et leur babioles dorées" se dit-il.

Il était envoûté...C'est alors, en regardant dans ses yeux qu'il ressentit cette présence: sombre, prédatrice, tout aussi animale mais ténébreuse... Il dut sortir du regard envoûteur de la jeune fille pour ne pas sombrer dans ses profondeurs tentatrices. Intrigué, il s'approcha encore, il lui sembla qu'elle avait enduré de nombreuses épreuves et rejets.

"Les âmes qui ont traversé les mêmes épreuves sont attirées les unes vers les autres comme les éphémères par le feu"disait Gonzo, le clown de la troupe qui malgré ses bouffoneries était d'une sagesse remarquable.

Arrivé à hauteur de la jeune fille, il s'approcha d'elle et à son habitude la pris dans ses bras et dit:

"Quitte à me brûler les ailes: je suis Yveresse, saltimbanque errant. D'avance ravis de faire ta connaissance, quel est ton nom?"

Post N°13
°°Liana Hamaria°°

Liana s'était figée en voyant l'homme. Pas qu'elle en eu peur non, cette sensation n'était pas présente dans la palette sentimentale qu'elle possédait. Mais être surprise ne faisait partie ni de ses habitudes, ni de ses prérogatives, et elle se maudissait en silence de son manque d'attention. Pas que les évènement récent lui permit de garder une concentration extrème, mais de là a ce faire surprendre comme une stupide enfant!

Elle c'était donc immobilisée, tentant, comme si cela lui était possible, de demeurée invisible. Mais malheureusement pour elle, l'homme semblait avoir les sens aiguisés, et il se retrourna. Elle referma les lèvres, et baissa légèrement la tête, fixant l'inconnu.

Puisqu'une rencontre semblait inévitable, l'âme de ce mâle ne devait pas échapper a sa vigilance. Si il était animé de mauvaises intentions, elle le saurait aussitôt.
Mais rien de tel n'amanait de lui, juste une énergie vive, un peu sauvage. Elle eu de lui l'image d'un chiot trop grand pour son age, trop doux pour un monde qu'elle jugeait cruel.
Elle le laissa donc approchée, et nota ses yeux peu ordinaires. Les gens atypique trouvait toujours en elle une alliée naturelle. Mais pour le moment l'heure n'était qu'a la suspicion.

Elle tentait avec beaucoup de difficulté a calmer sa respiration, encore forte d'avoir tant courut. Elle se savait de toute manière trop épuisée et trop meurtrie pour ce lancer dans un affrontement directe. Soit. Elle ferait donc autrement...

Elle ravala la farouche détermination un brin bélliqueuse qui ronflait en elle, mais faillit se laisser emporté lorsque l'inconnu la pris dans ses bras. Elle voulut le repousser sans ménagement, parvenant juste à se meurtrir encore d'avantage. L'ématome que l'arbre peu compréensif lui avait laissé entre les aumoplates commençait à la bruler sérieusement, et les bras de son vis à vis n'arrangeait rien.

Elle ravala son envie de lui planter ses dents dans le cou devant ses paroles, si judicieusement choisit, et se contenta de lui parler. Elle lui murmura ses mots sourdement, à l'oreilles, sa voix suave ronronnant dangereusement.

"Une brûlure serait légère peine! Recule si tu veux entendre mon nom de ton vivant."

Elle voulait paraitre dangereuse, aggréssive, peu amène. Et ce, très volontairement. Elle ne lui aurait jamais fait de mal gratuitement, mais il devait penser le contraire.
Elle en avait assez de lier ses pas à des créatures incapable de comprendre une âme différente de la leur.
Alors, même si cet homme sentait bon, que sa voix était grave et ressurante, que ses bras autour d'elle étaient forts et pourtant si doux, elle voulait qu'il la fuit, parce qu'elle brisait tout ce qui l'approchait.
Et que tout ce qui l'approchait la brisait en retour. Pourtant, la solitude ne lui plaisait pas d'avantage.

Post n°4:
Yveresse

Une bête apeurée par le genre humain...

En entendant la voix de la jeune fille, Yveresse senti un léger frisson parcourir son corps, ses poils se raidirent et il sentait son âme pousser un grognement... Cela fesait quelques années qu'Il ne s'était pas manifesté... Cette fille n'était vraiment pas ordinaire... Arriver à entamer les chaînes de Paolo était un véritable exploit.

C'était il y a quelques années déjà, Paolo lui enseignait l'art de dompter les fauves, enfin du moins les bases... Une des bêtes, un peu trop fougueuse et pas assez dressée s'était retournée contre le jeune dresseur... Le goût du sang humain avait rendu enragée la créature qui avait commencé à entailler son ancien maître... Les autres bêtes l'avaient suivie... Yveresse ne se souviens que de lui, encore jeune assistant à l'attaque de son meilleur ami... Puis plus rien... A son réveil, les fauves avaient été mis en pièce et Paolo était livide de peur, entaillé en de nombreux endroits et rouge de son propre sang. Il en était de même pour Yveresse mais le sang qui maculait son corps n'était pas le sien...

Quelques années plus tard...

Paolo nu qui le retenait, Lui, Roxanne gisant dans son propre sang, la tête ouverte par un coup sur un rocher, un jeune garçon mort dans la rivière sous les regard horrifiés de ses camarades... Il l'avait éventré à main nues... Paolo avait été obligé la nuit suivante, nuit de pleine lune, de pratiquer un antique rituel bohémien pour enfermer la Bête qui hante les âmes... L'amour de Paolo l'avait sauvé, les bras de Paolo l'avaient aimé, la dague de Paolo l'avait enfermé dans la cicatrice en forme de pentacle qui ornait son dos...

Cette fille n'était pas dangereuse, il le savait, elle était un fauve libre... Ce qu'elle était par contre attisait le feu de la liberté en Lui. Et l'ombre d'un instant la bête passa dans ses yeux et dans son âme. Il avait senti sa course dans son corps. Yveresse espérait qu'elle n'ait rien vu...

Elle était un fauve et se prétendait dangeureuse, il décida de jouer le jeu et la lâcha, il recula et tenta de se montrer le plus agréable possible, si elle était comme lui une enfant de la Nature, elle le sentirait. Il ouvra son esprit et se reconnecta avec la Nature. Il ne fesait qu'un avec la Vie. Il concentra son esprit sur la fille en essayant de la calmer et de lui montrer ses bonnes intentions...

-"Voilà, maintenant puis-je savoir ton nom?"

Post N°14
°°Liana Hamaria°°

Un bond dans son âme. C’est ce qu’elle ressentie lorsque ses paroles de glaces et de feu mêlées atteignirent l’humain. Mais était ce dans la sienne à elle ou dans la sienne, à lui ?…Non bien sur non c’était impossible. Et pourtant…

Il se recula et elle plantât son regard transcendant au plus profond de ceux bicolore d’Yveresse, puisque tel était son nom, cherchant à comprendre. Mais elle se heurta à un mur puissant et mouvant. Cela la troubla plus encore. Elle plissa les yeux, et pencha légèrement la tête a droite, comme chaque fois qu’elle était décontenancée. Cet homme recelait quelque chose. Mais elle ignorait quoi, et ne parvenait pas a le savoir. Pas pour le moment…

Liana accepta cependant le geste plein d’apaisement plein de bonne volonté qu’il fit en reculant, et s’apaisa un peu, restant tout de même sur le qui vive.

La jeune femme senti alors qu’il lui ouvrait son esprit, et y découvrit toute l’étendue de sa paisible nature, bien qu’elle n’oubliait pas cet impression fugace et déjà dissipé qu’elle se promis d’éclaircir un jour. Elle cligna des yeux, étonnée, et redressa la tête.

*Hum, si tu veux en apprendre d’avantage sur cet étrange personnage, il va falloir que tu y mette du tiens !* Ce dit t’elle.

Elle hocha donc presque imperceptiblement la tête, signe qu’elle ne lui bondirait pas la gorge, mais lui parlerait un peu avant. Et lorsque l’on connaissait le phénomène, un peu était vraiment peu.

« Liana. Liana Hamaria ».

Elle accompagna son nom d’un léger inclinement de la tête, geste très polie, démontrant un certaine éducation.
Puis elle re-pencha la tête à droite, plissant légèrement les yeux, dans une question muette. Elle savait que les humains aimaient a être en groupe et la solitude de celui ci lui posait problème. De plus, aucun homme qu’elle avait rencontré jusqu'à présent n’était capable d’entrer en une tel communion avec la nature. Qui était il donc ?

Car si la dame était d’une prudence frôlant le sauvage, elle était très curieuse, ce qui, à ses yeux propres étaient un défauts impardonnable. Mais que voulez vous, on ne ce refait pas !

Yveresse:
Post n°5

Le fauve avait daigné ne pas le chasser pour l'instant, car il le savait cela ne serait pas éternel. On ne peut apprivoiser un félin c'est le félin qui vous apprivoise. Ses expériences de domptage avec Paolo avaient porté ses fruits, mais il ne pensait pas que des humains pouvaient tant lâcher leur bête intérieure sans que cela n'ai de conséquences... Du moins à première vue... Il savait à quel point l'animalité de l'être humain pouvait être cachée, exemple: lui-même qui, il fallait l'admettre, cachait bien son jeu... mais le laisser à l'air libre, ainsi, il était stupéfait! Peut-être lui fallait-il être nu dans son corps et dans son âme, se débarasser de ces chaînes internes...

*Mouais, quand il sera un peu moins meurtrier, ça fait désordre en ville et personnellement j'ai pas envie de remplir de la paperasse.*

Bon, la damoiselle venait de lui dire son nom... Un bon point! Liana Hamaria... Joli nom pour une jolie demoiselle... Bon demoiselle qui semblait se demander encore s'il allait finir en viande hachée pour le dîner mais jolie demoiselle quand même... Elle le regardait fixement la tête délicatement penchée sur le côté comme un chien qui est intrigué...

*D'accord! J'ai compris! Le fait que je sois lié à la Nature l'intrigue sûrement, j'oublie toujours que la plupart des humains ont l'esprit trop étriqué pour se lier avec leur environnement naturel*

-"Enchanté Liana. Désolé si je t'ai fait peur tout à l'heure quand je t'ai pris dans mes bras, c'est une vieille habitude... Je trouve ça plus... humain!"

*Oui, sauf que les trois quarts des humains t'envoient balader avec ça, gros béta!*

-"Et désolé si je t'ai surprise quand je me suis lié avec la Nature tout à l'heure, comme la plupart des humains ne sont pas sensibles à ça, j'ai tendance à toucher des consciences sensibles et je sais que ça peut surprendre quand on ne s'y attend pas, tu es donc une Fille de la Nature! Tu veux qu'on soit amis?"

*NON,imbécile!*gronda une voix dans sa tête. Yveresse compris un peu trop tard qu'il venait peut-être de faire une grosse bétise...

Post N°15
°°Liana Hamaria°°

La jeune femme eut une légère moue mi ironique mi étonnée lorsqu’elle entendit la première phrase du très aimable barboteur. Peur ?? Elle ? Pour qui la prenait t’il ?? Plus humain ! Etait t’il sot ou juste inconscient ?! Néanmoins, sa naïveté apparente la distrayait, et lui faisait moins penser aux évènements survenue un peu plus tôt ; évènements fort fâcheux si il en est.
Après un très court et très cynique rire, elle répondit.

»Ce n’est pas un garçon sans armes et seul qui me fera trembler, jeune nageur, lâcha t’elle avec un regard goguenard sur toute la personne d’Yveresse, sans paraître fâchée autre mesure. Ton inattendue présence est seule responsable de ma réaction. »

Elle avait hésité sur le terme adéquate mais avait jugé le mot importune un peu trop agressif, surtout qu’elle ne le pensait pas vraiment.
Sa voie douce et assurée coulait sans peine, preuve, s’il en fallait qu’elle n’était plus du tout déstabilisée.
Elle fit une pause et plissa légèrement les yeux, étudiant la réaction du jeune homme à ses paroles :

« De plus, connaissant le genre humain, je doute fort que l’accueil que l’on te réserve soit à la hauteur de tes espérances, avec une telle familiarité ! »

Elle prêta attention à ses paroles suivantes.

Citation :: -"Et désolé si je t'ai surprise quand je me suis lié avec la Nature tout à l'heure, comme la plupart des humains ne sont pas sensibles à ça, j'ai tendance à toucher des consciences sensibles et je sais que ça peut surprendre quand on ne s'y attend pas

*Lié à la nature ? c’est donc ainsi qu’il appel cela. Hum, c’est assez parlant. Pas sensible ? Les humains ? Humph ! C’est un euphémisme comme on en fait plus !*

« Ce n’est donc pas surprenant que je m’en étonne, puisque, sauf avis contraire, tu semble bien humain ! »

Citation :: tu es donc une Fille de la Nature!

*Une quoi ? Hahahahahaha ! Si tu pouvait te douter !! je ne suis rien de ce que tu puisse imaginer !*

« Ma foie, j’ignore si le terme s’applique a ma personne, mais, il est vrai que je suis un peu plus…réceptive au monde qui nous alentours que la plupart des gens. »

Ne voulant pas s’éterniser sur le sujet délicat et très sensible de sa personne et de ses sensibilités, elle cherchait quelque chose a ajoutée, lorsque les dernière paroles du jeune homme lui parvinrent au cerveau.

Le regard qu’elle lui lança était un malstrom de sentiments tous plus bouillants les uns que les autres. Il se fichait d’elle ??? Cela l’amusait sans doute ?! A quoi rimait cette invitation ? Et puis il ne la connaissait pas ! La croyait t’il assez sotte pour tomber dans un panneau aussi énorme ? A moins qu’il soit sincère ? Mais dans ce cas, c’était très gentil à lui, ou juste niais ? Personne ne demandait cela ainsi ! C’était a perdre le sens commun. Surtout pour quelqu’un qui n’avait jamais eu d’ami !
La colère, l’incrédulité, la suspicion, le doute et l’amusement se faisait une guerre sans merci sur les traits délicats de son visage, tandis qu’une inaudible voie intérieur lui soufflait d’arracher la gorge de cet impudent. Mais elle fit taire cela. L’heure n’était pas a la violence.

« Pardon ?! » Fut tout ce qu’elle put dire.

Yveresse:
Post n°6

"Pardon?!"

Yveresse ferma les yeux et son corps trembla quelques secondes sous la pression du combat qui se déroulait dans son esprit. Quand il les rouvrit: l'innocence et la curiosité avaient disparut, ils avaient laissés place non pas à la méchanceté mais à une bestialité sans borne. Le chiot foufou avait disparut, le loup prédateur venait de prendre sa place...

-"Désolé ma jolie, la ballerine qui me sert de corps manque à toute les civilités... Mouarf! Enfin...Dans notre cas à toutes les bestialités."

Un rire guttural sorti de la bouche d'Yveresse, sa voix même avait changé, elle était gutturale et sans émotions.

-"Trève de plaisanterie de mauvais goût, je me présente: Keiros, le nom que m'avait donné Paolo le meilleur ami de Yveresse... Pas que ami d'ailleur, mais bon... Considère moi comme la partie bestiale d'Yveresse et accessoirement son protecteur lorsqu'il fait le genre d'action suicidaire qu'il vient de faire... Mais bon je te l'ai dis, il manque de civilité ce garçon... Surtout que ton beau félin interne n'avait qu'une envie: l'écorcher vif... N'ai-je pas raison? Miaou quel beau matou! Je sens qu'on va bien s'amuser tous les deux... Ne t'inquiète pas, je ne te ferais aucun mal et Yveresse encore moins, il a vraiment envie de voyager en ta compagnie... Tu l'intrigues... Personnellement je te trouve amusante... Refouler sa bête interne, c'est tellement... civilisé... Yveresse avait juste tout à l'heure quand il disait que l'humain est de plus en plus insensible à ce qui se passe autour de lui... Les villes, les civilités, la technologie, tout ça pousse l'humain à sa perte et à la perte de son âme! Mais toi et Yveresse vous êtes différents, c'est pour cette raison que dans un sens j'aime bien ce petit malgré que ce soit mon geôlier et qu'il fasse bétise sur bétise... Son côté un peu béta pousse à l'apprécier non? Tu ne trouve pas? Je te le dis ma belle: accepte son amitié, c'est un conseil d'ami... De plus il est de bonne compagnie, il est certes trop doux et affectueux des fois... mais il est de confiance et n'hésitera jamais à te protéger et t'aider. Fais ton choix belle et envoûtante Liana Hamaria! Je comprends pourquoi il te trouve fort charmante..."

Sur ces paroles Keiros lança un regard pleins de sous-entendu, cligna de l'oeil et ferma les yeux. A leur réouverture, ils étaient de nouveaux empreint de la naïveté et l'innocence d'Yveresse...

Post N°16
°°Liana Hamaria°°

Bon ! Voilà ! Liana avait sa dose de surprise pour l’année. Ne voyez vous pas que sur les millions d’être vivant sur ce monde, il fallait qu’elle tombe sur un Maudit ! Elle en plus ! Elle poussa un énorme soupir intérieur, persiflant contre sa guigne perpétuelle, et entrepris de gérer le situation, puisque, de toute évidence, elle n’avait pas le choix.

Beaucoup de chose dans le discourt de l’entité parasite lui échappèrent, mais elle compris fort bien le message substantiel : Il n’était pas du genre chaton apeuré. Plutôt fauve dérangé ! Mais après tout, avec la part de bestialité qu’elle ce tapait elle même, il n’y avait pas à critiquer.

Elle plissa pourtant ses yeux émeraudes devant le ton sans détour et violemment veiné de menaces sourdes. Pas que cela l’impressionnait autre mesure, mais il en tenait une bonne couche l’animal ! La prudence semblait plus que jamais de mise. Mais quelque part elle ricana, pensant quel philosophe cet agressif locataire faisait comparé a son démon personnel ! Lui ne parlait pas, il ne savait et n’aimait faire qu’une chose : tuer. Le plus lentement possible si c’était pas trop demander !

Bon, mais hormis toutes ces conjectures parfaitement hors sujet (et encore que !), Keiros disait des choses pas uniquement digne d’un maniaque psychopathe.

Elle écouta donc attentivement ce que disait le bestiau, surtout la partie concernant les états d’âmes d’Yveresse. Si elle l’intriguait, il était passé bien au dessus de ce cap pour elle, et pour le coup si elle souhait comprendre le phénomène, à présent elle se jura de tout découvrir.

Mais, et si elle ne l’avouerais jamais, certaines paroles de Kerios concernant l’homme et sa déchéance faisait étrangement échos avec ses propre idées.

Par contre elle eu une mou féroce lorsqu’il lui attribua un regard digne d’un pilier de comptoir devant une danseuse de revue, mais dut bien vite l’effacer lorsqu’elle ce rendit compte qu’il avait cédé sa place au propriétaire légitime du corps qu’il squattait.

De par sa propre expérience, elle savait que lorsque le contrôle de « l’autre » était total, on ne ce souvenait rarement de ce qu’il c’était passé. Elle aurais bien été délicate et compréhensives, (si si je vous jure) mais elle n’en avait pas le temps. Il fallait qu’elle comprenne. Elle se rapprocha donc d’Yveresse les yeux plus intense que jamais.

« Qui est tu ? »

Demanda t’elle simplement. Mais le feu de son regard et l’agitation soudaine qui semblait le secouer laissait présagé qu’il c’était passé quelque chose durant les quelques secondes précédentes.

« Tu aura mon…ma…reconnaissance si tu me LE dévoile »

Ajouta t’elle butant sur le mot amitié. Par « LE » elle pouvait aussi bien désigner toute la personne d’Yveresse comme plus particulièrement ce fameux Kerios.

Post n°7:
Yveresse.

Liana était posé devant ses yeux, le regardant d'une intensité qu'il n'aurait jamais cru possible... Aucune blessure, pas une égratignure... Juste une question:

-"Qui es-tu?"

*Je le sais maintenant...*

Quelques minutes plus tôt dans l'esprit d'Yveresse.

Il voyait la forêt où sa mère avait été brûlée vive, il y avait un enfant... Un enfant aux yeux bicolores... Lui, Yveresse, avec plusieurs années en moins... Il jouait dans la forêt... Et d'un coup, une forme noire se forma sortant des arbres et de la terre... Un être immense à l'aspect bestial.

-"Imbécile! Tu n'en rates vraiment AUCUNE! Tu rencontres enfin quelqu'un qui te ressemble depuis toutes ces années de recherche et toi tu la laisses fuir avec tes manières de gosse!"beugla l'entité.

-"Au cas où tu ne le saurais pas Keiros, je suis un gosse!"cria l'enfant à l'adresse du monstrueux être, avec un aplomb incroyable.

-"Merci de me rappeler ce détail génant... Mais pourquoi dois-je me farcir un gamin comme contrepartie?!?"

-"Et moi pourquoi je dois être la contrepartie d'un beugleur comme toi... Tu fais fuir les papillons... J'étais bien sans toi depuis que le dresseur t'avais emprisonné... S'il te plait ne me dit pas que je vais devoir refaire chambre commune avec toi? Pourquoi il a fallut qu'on tombe sur cette fille! J'aime pas les filles! Mais euh... Qu'est-ce qu'il fait içi,lui!"

-"Notre hôte est présent... Salut la ballerine, ça fait un moment très cher... Je me présente: Keiros, je suis ce qui peut se rapprocher le plus de ta part animale, un peu comme la noiceur que tu as ressenti chez la donzelle... Elle est belle au moins? Mais contrairement à ce que Paolo craignait je suis beaucoup moins dangeureux... sauf si on s'attaque à toi ou à ceux que tu aimes... L'autre là c'est ton innocence... Il sert un peu à rien. C'est gentil d'être venu, tu me laisses deux secondes, je vais m'occuper de la demoiselle, cela fait un moment que je n'ai pas vu de femelle..."

Il s'approcha d'Yveresse et tendit sa patte griffue vers lui, tout d'un coup des ronces et des liens s'enroulèrent autour de son bras l'entravant. Le gamin s'était mis en position de combat.

-"Je t'interdis, Keiros!"

Avec un rire guttural, Keiros brisa ses liens, pointa son doigt vers l'enfant et celui-ci fut entravé par des chaînes.

-"Tu n'as jamais eu aucuns pouvoirs sur moi, Yvan."

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Puis plus rien...

Yveresse regarda dans les yeux de Liana et dit avec une voix tremblante:

-"Qui je suis? Si je te dis que je suis un monstre, j'aurais tord... Si je te dis que je suis l'innocence même c'est toi qui aura du mal à me croire après ce que tu as vu... Et pourtant je suis les deux..."

Se redressant et lui posant les mains sur les épaules, il la regarda intensément et dit:

-"Qui je suis? Je suis Yveresse, fils d'une pauvre fille inconnue brûlée vive, ayant vécu auprès des Bohémiens morts dans un massacre... Je suis un saltimbanque itinérant dont l'âme est occupée par deux entités... Tu veux savoir ce que je suis? Je suis un humain qui n'a pas perdu son âme naturelle, je suis ombre et lumière, bestialité et innocence, doux et brutal... Maintenant si tu n'as pas peur de voyager avec la Nature elle-même, suis-moi dans ta fuite jusqu'à Port-Pergas ou autre part... Je m'occupe de ta protection... Nous nous occupons de ta protection, Liana Hamaria."

Post N°16
°°Liana Hamaria°°

Liana avait certain "pouvoirs" a n'en pas douter, mais la télépathie n'en faisait pas partie. Pourtant elle sut, par le regard troublé que lui dédia son compagnon que quelque chose de primordiale c'était passé.
Elle attendit, puisqu'il semblait rassembler ses idées, puis écouta son discourt.
Ce qu'elle entendit lui fit en premier fronçer les sourcils, puis écarquiller les yeux, et enfin soupirer.
Elle pris une grande inspiration et se détourna, cherchant dans le paysage un réconfort inexistant.

C'était tout simplement impossible! Jamais Homme ne pouvait avoir le pouvoir de lier ainsi un démon à une âme humaine! De plus comme pouvais t'on survivre à cela? Son archi-grand mère avait dépéri progréssivement après sa malédiction, finissant folle, l'esprit et le corps en une épave méconnaissable. Elle avait tenté de tuer ses filles, des jumelles, pour une raison que personne, alors, n'avait deviné.

Comme Yveresse pouvait t'il avoir la force d'âme de supporter cela? Elle même était née avec, elle avait toujourd connut ce sentiments proche de la skyzophrénie. Mais la situation semblait plus différente encore que les simples apparences le laissait penser : Yveresse semblait abriter un être pensant, une entité a par entière, distincte de lui même, mais habitant le même corps.
Ce qui n'était pas son cas.

L'Esprit du Lion était ce que son nom indiquait : un esprit, une personnalité faisant partie intégrante de Liana. Rien ni personne ne pouvait la lui retirer, ou même la museler : Liana était Lion autant que le Lion était Liana. Parfois cela dit, elle parvenait à dompter la violence qui l'habitait, et c'était alors un animal intelligent, calme et réfléchie qui ce dressait devant vous, un félin complet. Mais les trois quarts du temps, lorsque les chaînes se brisaient, elle se transformait en un hybride sans conscience, et sans pitié.

Elle lui refit face et il posa ses mains sur ses épaules. Aujourd'hui elle était calme, sereine même, chose qui ne lui était pas arrivé depuis bien des mois. Elle posa ses mains sur les poignets du jeune homme et retira ses mains de ses épaules. Ses gestes étaient doux, rassurants.

"Tu ne sais à qui tu parle, jeune Yveresse. LUI l'a sut. Ils sentent ce genre de choses. Elle sourit, un sourire doux et triste. Je suis plus proche que toi d’un monstre. »

Elle ne savait pas vraiment si elle devait et pouvait lui en dire plus, elle attendait donc de savoir si il souhaitait en apprendre d’avantage.

*De toute manière, maintenant qu’il t’a avoué sa nature, tu peut difficilement lui cacher la tienne* Se dit t'elle

« C’est de moi que tu pourrait avoir besoin de protection ! »

Ajouta t’elle, pour faire bonne mesure !

Post n°8:
Yveresse

-"C’est de moi que tu pourrais avoir besoin de protection !"

*Amusante cette donzelle, elle en a d'autre dans son sac des comme ça? Alors Yveresse? Heureux? Je lui ai pas fais du mal et en plus maintenant elle veut bien faire copain-copain... J'ai relâché le gosse... Tu me laisseras sortir si un jour elle veut faire miaou-miaou... Ahahahahahah*

Il avait beau être une bête à l'âpétit démesuré, Keiros avait raison... L'aura de suspicion avait pratiquement disparut de Liana, il émanait d'elle maintenant une aura de calme et de sérénité.

*Finalement, Keiros a son utilité...*

-"Je crois que maintenant tu sais que je n'ai pas besoin de protection, j'ai un argument très convaincant pour me protéger si jamais ça tourne mal."

*Rha ça, elle a pas idée la d'moiselle!*

*Keiros! Tu es indécent!*

*Normal, t'es qu'un gosse!*

*Et toi... tu as autre chose qu'un cerveau dans ta caboche!*

*...*

Yveresse, exaspéré de cette dispute interne, leva les yeux au ciel et dit:

-"Mais ils vont finir par arrêter de se disputer ces deux là! Mon dieu qu'ils sont bruyants!"

Comme le vacarme n'en finissait pas, Yveresse décida de faire quelque chose et de les calmer.

*Bon vous avez fini, vous deux! J'arrive plus à penser avec vos disputes incessantes! Yvan arrête de pleurer! Et toi Keiros si jamais tu arrêtes pas avec tes allusions de mauvais goût sur le physique de Liana, je te jure que je finirais ma vie dans un bordel de sodomites! Yvan arrête de pleurer! La prochaine fois que j'entend la moindre allusion perverse je te jure que je m'émascule! YVAN ARRETE DE PLEURER!"*

Ayant dit ces mots mentalement, Yveresse remarqua qu'il venait aussi de les dire à haute voix...

Post N°17
°°Liana Hamaria°°

*Par mes aïeux, le pauvre homme est la personnification de l’âme torturée !* Se dit Liana devant le combat évident et visiblement agaçant qui devait ce jouer dans l’esprit d’Yveresse.

Un léger sourire en coin éclaira son visage, d’ordinaire si froid, et rappela combien elle était jeune, malgré la sagesse et le cynisme cruellement appris qu’elle affichait d’ordinaire.

"En effet, il me semble probable que les périls ordinaires qui guettent le voyageur ne te menace point, mais méfie toi, tu ne sais ce qu’il peut exister dans notre monde !"

Elle accompagna sa déclaration par un regard de connivence, qui, qui s’il n’était pas un clin d’œil, en valait bien un.
Sa moue amusée devint un véritable sourire, dévoilant de petites dents blanches comme des perles, parfaitement rangées, même si les canines semblaient peut être un peu plus longues, et plus pointues qu’il n’était coutume. Un rire sourd et court très proche d’un ronronnement s’échappas de sa gorge blanche.

"Une autre que moi pourrait penser que tu a perdu l’esprit mon pauvre ami !" Fit t’elle, amusée malgré elle du bruyant tapage que faisaient les esprits d’Yveresse.

Mais elle perdit progressivement son sourire, lorsqu’elle entendit les paroles, bien malencontreuses de sa nouvelle, et bien étrange connaissance. Si elle se doutait qu’il ne se rendait pas compte de parler à intelligible voix, sa nature sauvage ne pouvait que ce rebeller quant à la vision qu’avait Kerios de sa personne.

Elle baissa les yeux vers sa tenue débraillée, son corset déchiré dévoilant bien trop de sa gorge à son goût ( fort pudique certes) ! La constatation de sa mise, primordiale pour cette femme fière et élégante, comme l’animal qui l’habitait, l’agaçât plus encore.

Elle glissa mine de rien un bras dans son dos, et d’un pas vif et habile fut si près d’Yveresse qu’il pouvait voir les minuscules et mouvants reflets dorés, signe de sa possession, dans l’éclat vert feuille de ses pupilles. Le pauvre jeune homme put sentir l’instant suivant une petite lame se poser sur son artère fémorale, incompréensiblement placé au niveau de son entre-jambe.

"Je te propose de t’aider dans cette dernière menace"
Siffla la jeune furieuse qui le fixait la peau parfaite de son visage à quelques centimètres de celle de sa victime. Bien sur, c’était Kerios qu’elle menaçait ainsi, peu enclin qu’elle était à ce laisser manquer de respect.

Post n°9:
Yveresse.

Trop, occupé à parler à Keiros et Yvan, Yveresse n'avait point remarqué le sourire qui avait illuminé l'espace d'un instant le visage félin de Liana, ce qui, il ne le savait pas encore, était un exploit. Il n'avait pas remarqué non plus le reflet de bestialité qui était né dans les yeux de la demoiselle. La seule chose qu'il avait remarqué était sa gaffe puis le couteau posé prêt de sa virilité qui, même si elle n'avait pas servit depuis un moment, lui était très chère quand même.

*Là, elle t'a mouchée mon vieux! Et c'est moi qui fait que des gaffes tout le temps? Amusant... Tu sais ce qui va t'arriver la prochaine fois...*

Soutenant tant bien que mal le regard de Liana, Yveresse se permit un petit sourire et un regard plein d'amusement devant la situation fort peu appréciable pour son entre-jambe et dit:

-"Bien qu'esthétiquement parlant ce bout de peau pendouillante est véritablement moche, je préfère encore ma première solution: devenir sodomite, de plus ça ferait bien plaisir à ce cher Yvan qui n'aime point les femmes..."

*Et à Paolo et sa jalousie maladive...*

-"Mais sache Liana Hamaria que je te suis très reconnaissant envers ta sollicitude à m'aider pour museler cette bête en manque de perversion, certes par des moyens fort douloureux mais efficaces tout de même."

Espérant que ce trait d'humour, aurait permit d'adoucir l'ambiance, il reprit un peu plus sérieusement:

-"Puissante Liana Hamaria, je te demande d'excuser mon être tout entier d'avoir manqué de respect à ta personne... Pour obtenir ton pardon je me fais ton serviteur pour une durée que ta personne décidera. Sache que Keiros supportera moins bien la servitude que des moyens nous dirons plus... tranchants... Surtout que ça pourrait être salissant, le sang est dur à enlever..."

Puis pour conclure, il posa son pouce sur la lame tranchante et se l'entailla, puis délicatement mais prestement le posa sur les lèvres de la lionne qui lui fesait face:

-"Par mon sang, je scelle ma servitude, que ma chair et mon sang soient tiens si je ne tiens pas mon engagement."

Post N°17
°°Liana Hamaria°°

La menace eu l’effet escompté. Enfin même un peu plus en fait ! Elle garda un visage de glace devant l’évident inconfort d’Yveresse, même si son esprit se tordait de rire. Elle avait toujours trouvé désopilant l’attachement quasi fanatique que les mâles portaient à leurs bijoux de famille. Il était si facile de les soumettre par ce biais. Mais elle n’aimait pas la torture et encore moins la cruauté gratuite, aussi était t’elle passé maître dans l’art délicat du bluff. Enfin tant qu’elle avait le contrôle d’elle même…

L’aveux que lui fit Yveresse sur les attirance d’un de ses bruyantes âmes ne la fit pas plus réagir, les préférences de chacun ne la concernant pas le moins du monde. Pour le coup elle était doté d’une très grande ouverture d’esprit, rien ne la surprenait ou ne l’étonnait, et encore moins la dérangeait.

Lorsqu’il la remercia de vouloir l’émasculer, le coin droit de ses lèvres bougea imperceptiblement pourtant, si amusée qu’elle était devant la tentative humoristique du jeune homme pour échapper à sa petite lame.

Son discourt suivant lui fit recouvrer son sérieux. Une ombre triste passa durant une seconde sur ses yeux en amandes, qui s’ouvrirent tout grand lorsqu’elle sentit la brûlure ferreuse du sang sur ses lèvres. Elle se retint à grand peine de dévorer ce « cadeau » et préféra l’essuyer vivement d’un revers de poignet.
Les reflets dorés a peine visible dans ses pupilles avaient eu un sursaut, cherchant à noyer le vert tendre qui y régnait. Mais cela n’avait duré qu’un instant à peine.

*Il est fou !* Ce dit t’elle

Elle recula prestement, presque titubante, les mains tremblantes.

"Garde ton sang dans tes veines, d’où il ne devrait jamais sortir ! "Fit t’elle, le regard perdu. Elle repris vite sa constance naturelle cependant et baissa le menton pour poursuivre, rengainant son couteau dans le petit fourreau caché dans la ceinture de cuir de sa robe, au creux de ses reins.

"Je ne suis pas de celles et ceux qui asservissent leurs semblables. Garde ta liberté Yveresse, elle ne me serais d’aucune utilité."

Elle fit une pause et sembla songeuse un instant. L’idée était osée, mais ma foi, elle ne pouvait que le tenter. Montrant les reliques pathétique de sa manche droite, retombant en filament déchiquetés a hauteur de son biceps et presque jusqu'au poignet, elle demanda à Yveresse.

"Pas contre, j’aurais bien besoin d’allez trouver de quoi me vêtir plus convenablement. Mais les villes et moi ne sommes pas très compatible, et je pourrait avoir besoin d’une…aide pour ne pas perdre mon sang froid dans les rues bondées et les foules antipathiques."

Post n°10
Yveresse.

Comme il l'avait pensé le goût du sang avait légèrement réveillé la bête intérieure de Liana, l'éclat furtif dans les yeux de la jeune femme en furent la preuve pour Yveresse.

*Ne plus lui donner de sang serait une sage décision à l'avenir*

De plus son effet humoristique avait eu l'effet escompté et sa virilité n'était aucunement réduite, au grand plaisir de Keiros... Yvan, lui, n'avait pas du tout apprécié que Yveresse parle de lui, malgré sa maturité cette partie d'Yveresse était encore un petit garçon et comme tout petit garçon les filles ne l'attiraient pas trop...

*Bah au moins, ça rattrape la perversité de Keiros...*

"Garde ton sang dans tes veines, d’où il ne devrait jamais sortir ! "

*Soit, belle demoiselle, mais par ce pacte je nous ai tout de même lié*

Lorsque Liana eut fait sa proposition, Yveresse sourit intérieurement...

"Les villes ne sont pas mon fort non plus, je t'avouerais... Comme tu l'as vu dernièrement moi et les civilités sommes très différents. Mais comme je te l'avais proposé plus tôt je tenais à aller à Port-Pergas pour retrouver de vieux amis si c'est possible... De plus, étant la plus grande ville portuaire nous aurons du choix pour les équipements ou autre. Cela te convient-il? Si tel est le cas dépéchons-nous le soleil est déjà haut dans le ciel et mon ventre crie famine."

Lien vers la suite: Une arrivée remarquée ou remarquable

» Doux réveille (ou pas)
» Mourra bien qui mourra le premier!
» Boire un petit coup, c'est doux !
» Yveresse.
» Yveresse n°25.