[Post ouvert] L'attaque de Hautesylves

Post no 341
<Gahn>

Action précédente sur les routes

Gahn se souvenait de son dernier passage dans cette forêt lugubre. Des mois auparavant, il avait été sauvé par les Veilleurs, une unité de forestiers, d’une force de mort-vivants. Son sauvetage avait d’ailleurs coûté quatre vies, un trop lourd tribut pour le nain qui se sentait toujours aussi coupable de cette tragédie.
Le Sud de la forêt était nettement plus rassurant que le Nord, du fait de la proximité du royaume magique de Hautesylves, et par conséquent, de l’abscence du Nécromancien, Agramand. Un sentier assez large pour deux charettes serpentait entre les arbres millénaires de cet endroit sombre, menant le groupe lentement, mais sûrement à la ville tant recherchée. Gahn rencontrerait Lamnir plus tard, pour l’heure, la défense de Hautesylves, et surtout, la découverte possible d’Amon accaparait l’attention du guerrier. Ses jointures étaient blanches à force de serrer les hampes de bois de la charette.

-Dis, tu sais pourquoi il est comme ca? Demanda Elijah à Fulrim, quelques mètres derrière Gahn.
-Non, mais je crois que ca a un rapport avec ce qui lui est arriver il y a un an. Il nous en parlera, t’en fais pas.

La route se poursuivit, Fulrim prenant le relais sur la charette. Gahn serrait à présent le manche de sa vieille hache, dramatiquement prête à ête utilisée. Dans une heure ils seraient à Hautesylves, mais déjà, la puanteur des Mort-vivants se faisait sentir. Le groupe passa un grand chêne, le sentier bifurquant à gauche, lorsqu’ils virent un groupe de soldats de la ville. Les deux archers du groupe bandèrent derechef leurs arcs, prêt à toute éventualité.

-Ils ont l’air vivants, constata un soldat du groupe.

L es troupes de Hautesylves se caractérisaient par leur uniforme bleus et or, ainsi que par leur casque chamaré portant du crin de cheval. Ces troupes étaient réputée pour leurs talents magiques, même limités, et leur incroyable tenacité au combat.

-En effet, nous le sommes. Nous venons en amis, pour aider Hautesylves.
-De nombreux vivants sont les marionnettes d’Agramand. Qui êtes vous?

Le semi-nain avanca, dévoilant son visage sévère et sa lourde barbe rousse. Il sortit de sous son plastron sa médaille de Port-Pergas et répondit :

-Je suis Gahn Bjoränn, originaire des Monts du Nord. Mon nom ne doit pas vous être totalement inconnus car il y a une année de cela, le comte de Port-Pergas, votre allié, me fit chevalier pour mes services durant le coup d’état mener par le félon Zordas. Cet homme et ces nains sont mes amis et compagnons et sont tous à même d’aider votre ville.

L’officier ne réfléchit pas longtemps, et laissa la petite caravane passer, non sans un conseil de prudence. Hautesylves n’était pas loin, et la ville réclamait des lames sûres et affutées. Comme l’avait dis le soldat, la ville fût rapidement trouvée et les portes enchantées du royaume de magie d’Hautesylves s’ouvrirent, dévoilant le chaos dans lequel les mages et leurs troupes étaient. Une tente était dressée au milieu de la ville, aussi vaste que magnifiquement bâttie. Cette fois, Throd ne compara pas la ville Garadgar tant ce spectacle l’impressionnait. Les maisons construites dans les arbres, les cristaux magiques flottant loin au dessus du sol, tout cela n’était qu’émerveillement pour un nain qui n’avait vus que sa cités de Garadgar.

-Attendez moi ici, dis Gahn, le regard concilliant.

Sa rage était redescendue, laissant place à une froide colère mesurée. Au milieu de la ville trônait donc une tente avec l’insigne des mages brodés en fil d’or dessus. La tente des officiers. Sans autres formes de procès, le semi-nain poussa la bâche de son bras droit et entra. Trois personnes se trouvaient là. A la gauche de Gahn se trouvait un archer, montrant sur une carte différents emplacements à un officier en armure complète et à une magicienne, jeune, le visage fermé.
La présence du semi-nain faisait grandement tâche dans cet environnement immaculé. Gahn était sale et... c’était un nain après tout.

-Qu’y a-t-il, sang-mêlés? Vous vous êtes perdu? Demanda l’officier.
-Loin de là, monsieur. Je suis ici pour prêter main forte aux mages d’Hautesylves.
-Et qu’est-ce qui vous fait croire que nous avons besoin d’un semi-nain ici?
-Eh bien, à en croire l’exode de civil sur vos routes, je pense que la situation n’est pas aussi sous contrôle que vous voudriez le faire croire.
-Hmm, oui... Et votre nom?
-Gahn Bjoränn.

Le visage de l’officier s’éclaircit soudain, puis il repris la parole...

[Amis MDJs, que me dit l’officier sur la situation? Quels sont mes ordres? Merci d’avance!]

Ce fut à ce moment qu'un soldat arriva affolé. Il se jeta sur l'officier.

- Le bélier défonce la porte ! Nous ne tiendrons plus longtemps ! Nous avons des zombies sur la palissade ! Les archers ont dû se replier au deuxième niveau ! Nous devrons bientôt tenir les escaliers ! Y'a pas encore eu de pertes des deux côtés ! Si on arrive à buter les échelles et le bélier, on est tranquille pour un moment.
- Tous aux portes ! Nous devons la tenir coûte que coûte ! Toi et tes amis, suivez-moi !

L'officier et le demi-nain descendère l'allée puis fonçèrent à la porte...

Post no 342
<Gahn>

Gahn suivit l’officier au dehors, une menace imminente rendant la situation plus dramatique qu’à l’arrivée. De nombreux cris, de terreurs face à cet ennemis maudit ou de soldats en demande d’aide, fleurissaient un peu partout. La ville était en émoi, et partout, chaque soldat se préparait à un combat dont il ne sortirait pas forcemment vainqueur, ou en vie...
L’officier passa devant le petit groupe de guerriers, leur intimant de le suivre. Ces nouvelles lames pourraient peut-être jouer un rôle dans la défense de la ville. Tirant la charette a bras de toutes ses forces, Elijah beuglait comme un damné, ou plutôt riait, confondre les deux étant assez fréquent. Gahn et Fulrim avaient déjà leurs armes prêtes, tandis que Throd et Unbar fermaient la marche, plus hésitants, mais avec la ferme intention de ne pas décevoir.
Le chevalier humain cala finalement la charette a la fin de l’allée où le groupe fut mené. Il s’agissait de l’entrée Ouest de la ville, se composant d’une allée principale suivant la porte. De nombreuses maisons et abres la longeaient, ainsi qu’une petite place la jouxtant, avec pour édifice une fontaine représentant un archer. Tout au long de l’allée, des dizaines de barricades de fortunes avaient fait leur apparition. Les meubles artistiques de la ville étaient mis à contribution en s’entassant contre tout sens de l’esthétique. Chacune de ces barricades était renforcé d’épieux de fortunes, des pieds de tables taillés dans la plupart des cas. Enfin, les guerriers de Hautesylve, préparés à toute éventualité, se positionnaient déjà derrière les premières barricades au cas où la porte ne cède.
L’officier se tourna finalement face à Gahn, le visage tendu :

-Nos murs sont assiégé, si vous voulez vous rendre utile, commencez par monter sur le parapet et aidez mes hommes.

Gahn fit “oui” de la tête avant de donner ses instructions aux membres de son groupe :

-Bien, un parapet n’est pas un lieu de combat pour un arbalétrier ou un prêtre. Tous les deux, rejoignez les troupes sur les premières barricades et restez-y, compris?
-Ou..Ouais... Repondirent-ils

Rassurer par le fait que ses deux jeunes compagnons ne tenterais rien de stupide, le semi-nain, suivit de Fulrim et Elijah, les lames au clair, foncèrent jusqu’au mur d’enceinte. Ils gravirent l’escalier de pierre y menant et rejoignirent les troupe de la ville.
Gahn se risqua a un coup d’oeil par dessus le parapet. Des dizaines de zombies avancaient, couverts par des archers squelettes. Les échelles grossières mais efficaces des mort-vivants grimpaient le long du mur, tandis que la première détonation venant du bélier résonnait. L’engin, d’une laideur peu commune, arborait une tête de mort comme front, servant à la fois à la destruction physique et morale.
Le soldat avait eut raison, les morts-vivants étaient déjà sur le parapet. Gahn entendit le cri de terreur pure d’un soldat alors qu’il ‘etait envoyé en pâture aux zombies en bas du mur. Une demie-douzaine d’entre eux étaient là, et d’autres arrivaient encore et encore.

-Pas de geste inconsidérés, repliez vous si la pression est trop forte!

Une affirmation rauque parvint des deux combattant alors que chacun s’attaquait à un zombie. Gahn se jeta sur le sien la rage aux lèvres, immitant Elijah dans un cri bestial dont il avait le secret. Son ennemis n’était pas de grande valeur, son seul atoût étant son prochain et le prochain de celui-ci. Sa face de chacal putride émettait un son proche d’un râle, alors que son haleine de cadavre empestait le tout. Gahn retrouva instantanemment ses automatismes de guerrier, se plaçant en position, parant puis frappant. Le cadavre frappant lentement et gauchement, laissant à Gahn le temps de passer sous son bras et de lui ouvrir le flanc. D’un coup d’épaule, il acheva ce combat en renvoyant le zombie au bas du mur. Fulrim et Elijah achevaient également leur combat, respectivement en fracassant la tête d’un zombie avec sa masse et en le transpercant de son épée.
Cependant, il n’était pas question de se réjouir, les zombies étaient plus nombreux à chaque seconde, et les gardes sur le parapet ne tenait pas. Trois d’entre eux furent dévorés sans autre forme de procès alors que trois autres zombies mourraient sous les lames des défenseurs. Dans le même temps, le bélier continuait sa musique destructrice en enfoncant un peu plus la porte à chacune de ses détonations.

*Bon sang, quel force est à l’oeuvre ici? Est-ce donc cela, le pouvoir du Nécromant?*

Gahn retira sa hache du corps désormais sans vie d’un autre zombie avant d’en charger un autre, mais la nuée était sur eux, et malgré son habilité au combat, il ne retiendrait pas cette masse, même avec l’aide de Fulrim et Elijah. Des renforts devaient venir, ou alors le repli était inévitable...

[Les renforts sont-ils en route? Dans combien de temps la porte cédera-t-elle? Combien de troupes en tout composent cette vague? Merki d’avance!]
[7 miliciens (zombies) tués côté Agramand, trois gardes et un archer côté Hautesylves.]
Erg : J'édite les troupes sur la fiche de début. La première vague d'Agramand se composent des engins de siège et des zombies. Les premiers renfort arrivent dans 7 Jours .

Post no 343
<Gahn>

-Prend ça, salopard de... aaaaaah !

Un nouveau garde venait de se faire envoyer dans la masse grouillante de zombies au bas du mur, laissant présager un destin culinaire funeste. Le bruit de son cri d’horreur et de douleur fût un sévère coup au moral des soldats de Hautesylves, craignant cette mort attroce. Une douzaine de zombies étaient maintenant sur le parapet, et la ligne de défense pouvait céder à tout moment, d’autres monatnt encore aux échelles. Bien que lents et gauche, ces monstres étaient diablement efficaces dans la sape du moral.

Gahn se fraya un chemin parmis les défenseurs et les zombies, trancha le bras d’un des leurs sous le regard interrogateur de ce dernier, avant de lui sectionner la tête d’un revers rageur. Il se tint debout sur le parapet, voyant la masse grouillante, presque insectoïde, des mort-vivants. Il mis son pied sur une échelle et la repoussa, faisant tomber sans dommage trois zombies, qui se relevèrent, penauds, mais prêt à combattre. Des gardes de Hautesylves, trois furent tués par les masses en os des zombies, trop nombreux pour le peu d’hommes restant sur le parapet.

Fulrim brassait l’air face à lui, et abattant son marteau avec fracas, généralement en brisant les os pourris par la mort des cadavres, lui arrachant un cris de jubilation à chaque ennemis tuer. Elijah donnait dans le même ton, son épée sifflant rapidement, pourfendant un zombie de part en part. Malgré ces quelques coups d’éclats, Gahn en faisant de même avec une rage sans pareil, la situation était critique à ce moment.
Le salut vint d’en bas, alors qu’une troupe d’archers menée par l’officier en charge se placa en contre-bas du mur. Les huit tireurs se placèrent, et à l’ordre de leurs chef, décochèrent une volée salvatrice qui éclaircit le parapet des zombies présent. Sur les huits flèches, cina touchèrent au but, deux se perdirent et une se planta dans le dos d’un garde d’Hautesylve.
Profitant de ce cours répit, Gahn quitta le parapet et courrut jusqu’à l’officier :

-On tiendra pas bien longtemps à ce rythme! Ils sont bien plus nombreux que nous, qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse?

L’officier paraissait perdu, dépassé en quelques sortes par les évènements. Gahn le secoua légèrement et lui reposa la question, a laquelle il répondit enfin...

[Pour pas écrire de bêtises, je préfère que tu me dises Erga, combien de zombies ont a en face de nous et combien de troupe de Hautesylves sont là Quels sont les ordres concernant le bélier?]

[Pertes : 9 (miliciens) zombies côté Agramand, 5 gardes côté Hautesylve. Dis moi également si je m’emporte un peu trop et que les pertes sont trop importantes ]
Erg : Fiche de départ éditée. Sur le mur il y a 16 Zombies et encore 7 Gardes. Les pertes sont correctes des deux côtés. L'ordres est de tout faire pour aretter les deux derniers coups de bélier qui feront céder la porte.

Post no 344
<Gahn>

-D...Détruisez moi ce fichus bélier, la porte ne tiens plus bien ! Dépêchez-vous!

Gahn fit “oui” de la tête et s’apprêta à retourner sur le parapet. Sept gardes se battaient encore, ainsi que Fulrim et Elijah. Une descision devait être prise, et vite, le chaos de la situation la rendant explosive.
C’est à ce moment que le semi-nain se rendit compte de la présence de deux mages, travaillant à l’élaboration des barricades. Ces deux hommes semblaient être versés dans la pyromancie, une école de destruction, dont Gahn n’avait pas vraiment l’habitude : la magie étant pour lui une abbération, le moyen pour les faibles de prétendre à une quelconque force. Les deux hommes étaient ceintrés de surcôt de cuir avec de nombreuses sangles apparentes. Mais le plus intéressant était leurs cheveux, qui semblait tout à fait enflammés. A situation délicate, remède délicat.

-Vous deux, on va avoir besoin de vous là haut, suivez-moi.

L’officier faisant un signe de tête affirmatif à l’intention des deux mages, ces derniers suivirent le nain jusqu’au parapet. Ils courrurent à perdre haleine, passant devant Unbar et Throd. A la demande du guerrier, les deux novices leur emboitèrent le pas jusqu’à la zone de combat. Le plan de Gahn était simple : il fallait enflammer ce bélier démoniaque, et le plus rapidement possible.

Le semi-nain se refraya un chemin sur l’espace réduit qu’offrait le parapet, tranchant chaires et os. Il se dirigea vers le corps de garde, l’endroit abritant la porte sous sa voûte de pierre, l’endroit le plus exposé par l’attaque des mort-vivants. Le combat faisait rage, dans une mélée dramatique ou le sang et la mort se mêlaient. Gahn glissa sur une flaque de sang avant de se redresser, suivis par sa petite troupe.

-Fulrim ! Garde Throd près de toi, qu’il ne lui arrive rien!

L’arbalétrier se fit un chemin sur la gauche du corps de garde, près du guerrier Nodrïn, écrasant la tête d’un nouveau zombie. Il saisis son arbalète et tira au hasard dans la foule au bas du rempart, transpercant de part en part un nouvel ennemi au niveau du cou. Voyant cela, Gahn se retourna face à Unbar, qui avait le regard dans le vague :

-Unbar! Réveilles toi, tout cela est très sérieux. Je veux que ta magie protège ces mages, au moins quelques minutes, tu m’as compris?
-...
-Tu m’as compris?!
-Ou...Oui j’ai compris.
-Bien.

Unbar se signa de quelques runes, tenant son bâton en face de lui. La rune de son temple s’embrasa d’une lumière Blanche avant qu’une sorte de *manteau sacré ne l’entoure*, sur six mètres. Gahn hurla aux deux mages d’éxécuter leur magie sur le bélier, des flammes jaillissants de leurs doigts. Un *Mur de Feu* s’éleva, passant sur le bélier et en enflammant les zombies l’utilisant. Le second mage posa ses mains sur une échelle et en fit une torche aussi rapidement que brutalement.
Cette action se fit dans une petite dizaine de secondes, les mages utilisant leurs pouvoir simultanement. Unbar tint les zombies à l’écart de la zone autant qu’il le put avant que sa magie ne s’arrete brutalement. A ce moment, quatre zombies montèrent sur le corps de garde, affamés qu’ils étaient.

Le semi-nain, toujours présent, laissa son sang bouillir jusqu’à ce que la *Rage Bjoränn* le prenne. Ses yeux, désormais illuminés d’une lueur bleutée résollument glaciale. C’est alors qu’il poussa un *Hurlement Vindicatif* :

-Soldats de Hautesylves, la bataille n’est pas encore perdue, battez-vous, et vivez! Raaaaah !

Gahn se jeta en avant alors qu’un râle venant des hommes autour de lui confirma leur envie d’en découdre. Deux gardes tombèrent, les crânes explosés par une masse d’os de ces abominations, alors qu’un autre passait de nouveau par dessus le parapet. Pour les quatre autres, le combat s’intensifia, frappant de leurs épées ces abominationsde la Nature. Une tête de zombie vola, et de partout sur le parapet, les vivants prenait l’avantage, Fulrim, Elijah et Throd se lançant également dans le mouvement. Le chevalier trancha net un zombie en deux partie tandis que le guerrier nain fracaissait le crâne d’une autre.
Sur le corp de garde, la sotuation était différente, les zombie, prenant un certain avantage numérique. Unbar et les deux mages se replièrent vers les troupes vivantes, le prêtre nain étant porter tant la fatigue était énorme. Gahn tint la ligne seul, tranchant un bras d’un de ses ennemis. Il fut fort heureusement rejoins par ses deux plus fidèle guerrier, Elijah et Fulrim tenant la ligne avec lui. Le rapport de force s’équilibrait, et bientôt, le parapet serait sûr...

[8 zombies ont décéder sur le parapet, descendant leur nombre à huit. Trois gardes de plus sont morts. Le bélier et une échelle sont en proie aux flammes. Erganum, n’hésite pas à me reprendre si je m’emballe ]
Erg : Fiche éditée. Un parapet commence à être submergé de zombies. Il faut vite détruire l'autre échelle.

[Dans les plaines e Norgod]

La lutte devait être intense, car l'exode était agité du côté des civils, qui fuyaient sous les cris des enfants et des officiers. Ne tardant pas, Clane trotta dans la cité magique jusqu'à la vaste tente qui servait de quartier général aux capitaines de l'armée de Hautesylve. Une fois arrivé, il descendit de cheval puis se dirigea vers l'entrée de la tente.
“Clane de Malmaison, fils de Clane, petit-fils de Clane, de la noble famille de Malmaison, fondée par Clane, chevalier de...”
“Rien à foutre ! Vous êtes un mercenaire, non ? Eh bien allez rejoindre la palissade, nos hommes sont submergés et nous avons besoin de toutes les lames !”, cria le premier lieutenant qui lui tomba sur le nez. Il l'exhorta en criant de toutes ses forces avant de se retourner vers une horde d'aspirants collés à ses basques et recommencer à rugir.

Clane, le coeur battant, s'enfonça vers la palissade, s'arma de son solide gourdin gobelin puis monta jusqu'au front. Le parapet édenté semblait submergé de chair immonde et sans vie, remuée par une force étrangère et malsaine. Une aura de mort se dégageait de cette scène apocalyptique où se dressaient fièrement une poignée de guerriers venus, semblait-il, de tous les coins du monde connu, et la mettant sévère à la horde de morts leur faisant face. L'effroi saisit un moment le coeur de Clane, qui pensa à fuir.
Mais il se reprit et se rappela soudaiement qu'il n'avait pas monté ce difficile escalier pour des prunes, et qu'il fallait au moins qu'il en profite un peu pour fracasser quelques crânes.
Reprenant courage, il hurla “Malmaison ! Malmaison !” et rejoignit, masse d'armes à la main, le mur d'acier qui s'était formé contre le raz de marée, espérant pouvoir être utile.

Parant de justesse une masse d'os propulsée sur son visage barbu, il poussa une nouveau cri et, rejetant le bras inanimé de son adversaire, frappa sans ambages l'épaule de ce dernier. Laquelle se déboîta avant de tomber comme un fruit trop mûr. La créature, appréhendant cette absence de bras, laissa juste le temps à Clane de lui décocher un coup horizontal en pleine tête, qui s'enfonça tragiquement dans le cou déjà fragile de la chose qui chuta lourdement sur le sol.


[Démembrement d'un zombie. Merci d'avance.]
Erg : Un zombie en moins, un...

Post no 345
<Gahn>

La situation se calmant d’abord revint dans le girond des morts, alors que le parapet menacait de céder sous la masse de ces pantins. Les gardes restant tenaient difficilement la lignem a un contre deux. Il fallait agir vite, et en finir avec cette dernière échelle. La première avait muter en torche, et ses locataires avaient rapidement pris le pas, tombant du haut du mur calcinés comme du charbon de bois. Sur tout le parapet, soit une trentaine de mètres, les cadavres ne provenait plus que de la droite, là où l’échelle tenait encore. Un nouvel arrivant, assez intriguant au premier abord, avait réduit un cadavre à l’état de charpie avec son rustique mais non moins efficace gourdin. Un style tout à lui.

Mais le temps n’était pas à l’appréciation des talents guerriers de chacun. Une dizaine de zombies avançaient lentement depuis la droite du mur, marchant sur un pare-terre de cadavres, morts une ou deux fois chacuns. Avec l’aide d’un pyromancien, Gahn et ses compagnons avancèrent lentement le long du parapet, juste assez large pour acceuillir deux hommes. Rejoins par Fulrim en tête de cortège, Gahn brassait rageusement l’air face à lui, avec l’effet d’une faux sur les blés. Sa rage le tenant encore, le semi-nain trancha une tête de zombie avant d’en envoyer le corps au bas du mur. Fulrim abbatit quand à lui sa masse sur le flanc d’un second monstre, le brisant en deux comme du verre. Cependant, un zombie peut en cacher un autre, aussi le nain fut-il toucher à l’épaule. Elijah pris sa place alors qu’il marchait péniblement vers l’arrière pour y être soigner par Unbar.

En déçà, le bélier s’écroula dans un bruit mat. Le bois avait céder aux flammes, emportant avec lui plusieurs cadavres dans un brasier mal odorant. Une fumée ocre s’éleva de derrière la porte, commentée par des piaillements et des râles de morts lugubres, râles qui furent plus concilliants lorsque qu’un garde fut envoyer au bas du mur pour y être dévorés vivant.

Les zombies, gauches et mal habile, ne tirent pas longtemps face aux deux guerriers agguéris face à eux. Throd avait mêm contribuer à l’avancée des siens, en tirant de son arbalète sur un cadavre. Péniblement, le groupe arriva jusqu’à l’échelle. Gahn donna un coup de poing au mort vivant grimpant à l’échelle, et laissa le soin au mage d’en faire une nouvelle torche. Dans un grand cris, le second zombie montant s’embrasa laissant le parapet vierge de tout nouvel ennemis. Enfin, apparemment.

Un de ces pantin tenait encore debout et menacait de planter ses dents dans le cou du porteur de gourdin, ce dernier étant visiblement distrait par son précédent combat.

-Bon sang, derrière toi! Beugla Gahn, trop loin pour intervenir...

[Désolé Clane, je t’ais un peu PNJisé, mais pour te laisser un autre ennemis.]
[Deuxième échelle brûlée. Le parapet est-il sûr Erganum? A retirer, 8 zombies de plus et un garde de Hautesylve. N'hesites pas a me dire si j'en fais trop chef!]
Erg : Chat va, chat va. J'enleve les troupes. Le parapet est sûre. La porte s'écroule peu à peu car le bélier enflammé l'a heurté et la porte c'est enflammé par la suite. Il te reste une petite demi-heure pour faire tes défences avant que la porte cède.

Clane
n°20

Alerté par le cri du semi-nain qui semblait être le chef de cette petite troupe d'élite, Clane lança son coude à l'inconnu derrière lui. Lequel vint s'enfoncer dans les dents. Le mort, décontenancé par l'attaque subite, laissa passer un temps de flottement permettant à Clane de se retourner et d'affronter l'immondice. “Meurs ! Meurs ! Meurs !”, hurla furieusement le grand diable en martelant la masse de la créature pantoise devant un tel déchaînement de haine. Clane, en effet, avait peur d'avoir été mordu par cette chose, contractant ainsi, d'après les ragots et rumeurs courant à ce sujet, la terrible malédiction qui habitaient les morts-vivants de Sombreforêt. Aussi assénait-il sans ménagement ni pitié la masse d'armes qui ne tarda pas à percer les défenses de l'ennemi et fracasser le haut de son crâne malade.

Se retirant de sa position avancée, Clane vint se rapprocher encore un peu de l'escouade et cessa le combat. Après avoir embrassé d'un regard la situation, il observa minutieusement son bras, cherchant toute trace de morsure. Les dieux soient loués, la créature n'avait pas eu le temps de transpercé sa cotte et son surcot. Ainsi, bien que ces deux vêts avaient été déchirés par les canines de l'être, sa peau, son existence était sauve.
Clane susurra un prière à ses ancêtres avant de jeter un regard au nain qui l'avait alarmé.
“Le bonjour, messire ! Et merci !”, cria-t-il en sa direction avant d'être interrompu par un nouveau mort-vivant à sans jambe qui se traînait jusqu'à lui. Les deux bonnes gens échangèrent quelques coups, puis le chevalier du nord et la créature se jaugèrent un instant (quoique le regard vide de la chose ne confirmait pas le moins du monde une telle hypothèse). Sans quitter son adversaire du regard, le manieur de masse continua à s'adresser à Gahn.
“On me nomme Clane, Clane de Malmaison. Ravi de faire votre connaissance, messire.”, et cependant qu'il se présentait, il recommença à frapper le mort, achevant complètement sa demi-carcasse. Ceci fait, il se dirigea vers le nain et lui tendit la main.
"Et vous messire, quel est votre nom, et ceux de vos compagnons ?"

[Un zombie en moins.]

Post no 346
<Gahn>

Le semi-nain leva un de ses sourcil broussailleux devant le dévellopement d’efforts que celui-ci produisait. Clane de Malmaison, un noble. Son style de combat bien peu orthodoxe laissait le semi-nain pensif, qu’est-ce qu’un noble pouvait faire loin de ses terres, de plus dans cet endroit en proie à la pire malédiction de Norgod. Aucune importance dans l’immédiat, tant que ce drôle d’énergumène ne se faisait pas tuer bêtement.

Le guerrier jaugea la main de son vis à vis. Fraternisés en pareil endroit ne signifiait pas grand chose tant le risque de mourrit était grand. Le semi-nain serra donc la main du dénommé Clane, sous visage se détendant un peu.

-Gahn Bjoränn, et mes compagnons Fulrim, Throd, Unbar et Elij...

Le chevalier se précipita sur Clane, un sourire jovial mais dément sur le visage. Il essuyait en même temps son épée en remuant frénétiquement la main de Clane.

-Un Malmaison? Ici? Qui pourrait le croire, hein Gahn? C’est un Malmaison, une des familles nobles, très ancienne, oui oui oui. Mon père a déjà eut affaire à eux, des gens bien, oui tout à fait, exactement...
-Calmes toi Elijah, nous en parlerons plus tard, pour l’heure, nous ne devrions pas trop nous attarder ici.

Le semi-nain lança un regard par dessus les créneaux du mur : des dizaines de zombies demeuraient, attendant vraisemblablement que la porte cède, ce qui allait être le cas, les flammes émanant du bélier léchant la porte de la cité. La petite troupe descendit du parapet, rejoignant les barricades. Elijah déblaterait toujous autant de folles histoires sur comment le père Markson, son père, avait rencontrer des Malmaison, ou plutôt comment il avait entendus parler de cette ancienne famille. Fulrim semblait tout à fait remis de sa blessure à l’épaule, un simple émataume en réalité, bien vite soigner par les pouvoirs d’Unbar.

Les quatre gardes survivants s’en allèrent vers l’arrière garde, plutôt remuer par cette expérience. Pour l’heure, les actions de tous étaient tournés vers l’ouverture prochaine de la porte. En l’abscence de l’officier, Gahn s’évertua à compter les troupes présentes et les compara ce qu’il avait put observés des zombies derrière le mur...

[Erganum, combien de troupes sont dans l’allée et combien de zombies passeront la porte? Merci d’avance ]
Erg : Il y a 20 Gardes dans l'allée. 50 Zombies passeront la porte en masse. Essaye de pas les tuer trop vite, car petit à petit ça descend.

Clane partit d'un grand rire devant l'anecdote de cet “Elijah”.
“Hahaha, oui, je vois très bien. Mon oncle m'a raconté cette histoire. Je ne savais pas que le mystérieux chevalier était votre père. Mais cela fait bien longtemps. Lorsqu'il a abandonné la lutte pour la dame dont nous parlons, il s'est marié avec dame Eulalie de Blys, fille d'Eugène de Blys, dit le chevalier à la cape satinée. C'était une bonne famille, dont vous connaissez certainement quelques-uns de leurs ancêtres...”
Et il parla et parla encore avec le chevalier qu'il avait en face de lui. Héraldique, ancêtres, liens communs, châteaux et faits d'armes ; tout y passa. Une fois ces salamalèques chevaleresques faites, il revint au sujet de Bjoränn.
“Je connais l'histoire des Bjoränn. Je crois même que l'un de mes ancêtres avaient passé des accords avec ce clan. J'ai cru comprendre, cependant, que les hommes du clan avaient été éradiqué et que les Drenn avaient pris leurs terres, tout comme les Örr.”

Il toisa avec suspicion le nain. Bien que cette histoire ne soit plus très claire dans sa vieille caboche, il lui semblait bien que ce clan avait été éradiqué il y avait de cela des décades. Peu au courant des affaires et des personnalités du monde en dehors de Roc-Rétif, il n'avait donc pas été informé de la réputation du dernier des Bjoränn, ignorant, donc, mais également un peu méfiant. Les aristocrates ont en horreur le crime de lèse-noblesse, et Clane, une fois cette bataille terminée, comptait bien tirer les vers du nez à ce grand nain.

Un cri d'alerte vint d'en bas. La porte commençait à céder. Clane, qui en voulait pour son argent, descendit promptement la palissade et alla rejoindre les gardes de Hautesylves. Bientôt, le huis branlant s'effondra sous les assauts des flammes et des morts, qui se jetèrent à l'intérieur de l'enceinte de leur cadence morbide et claudicante, hurlant de ces sons si caractéristiques et sinistres, leurs pupilles vides fixant d'un air fou les humains qui s'opposaient à leur lente et inexorable avancée.

Post no 347
<Gahn>

Gahn tiqua. Cet humain connaissait l’existence des clans nains du Nord? Il n’y avait rien d’étrange à ça, le négoce avec les humains étant monnaie courrante, mais le fait que cet homme étrange connaisse simplement son nom troubla le semi-nain. Bien peu de temps cependant, puisque dans un fracas assourdissant, la porte Est de la ville se brisa, rongée par les flammes et les cadavres du Nécromant. Les troupes encore présentes, soit une vingtaine de gardes ainsi que les deux mages de la ville, se mirent rapidement en position derrière la première barricade. Haute d’un mètre, elle ralentirait signifactivement les pantins d’Agramand, du moins l’esperaient-ils.

-A vos postes, messieurs, cracha Gahn, son regard interrogateur toisant Clane.

Throd et lui prirent leurs arbalètes et mirent un genoux à terre tandis que la colonne de guerriers prenait place, l’arme au clair. Encore trop nerveux, Throd manqua une cible facile, pestant comme un charetier, tandis que Gahn, l’oeil avertis, tira avec souplesse, fichant son carreau au milieu de la gorge d’un premier zombies. Ceci fait, le guerrier attrapa hache et marteau, son visage se fermant d’une colère mesurée et contrôlée. Suivis de Fulrim et Elijah, il fonca a la barricade pour prêter main forte aux hommes déjà sur place. Unbar et Throd resterait en arrière, à la deuxième barricade, pour pallier à tout risque.

L’allée n’était pas large, tenant six personne de front lorsqu’ils étaient handicapés par leur équipement, comme les guerriers de Hautesylves pouvaient l’être. Les zombies tenaient à huit, ce qui donnait un sévère avantage numérique sur la durée, en plus de celui déjà existant : les vivants combattaient à moins d’un contre deux. La preière barricade était à environs dix mètres de la porte principale, la seconde s’éloignant encore de dix mètres.

Les zombies gravissaient péniblement l’amas de meubles et de bric à brac servant de barrière, et finalement, elle s’avéra plutôt efficace. Le problème était qu’elle s’étendait sur tout l’allée, ce qui faisait bien trop de point de débordement. Ainsi, un garde distrait perdit la moitié de son crâne et de sa cervelle lorsqu’une masse se présenta à lui. Cependant, ce ne fût pas la règle, car la garde semblait déterminée à tenir cette position aussi longtemps que possible.

La première rangée de zombie se présenta, affamée, suitante de pus et d’asticots. Face à elle se dressaient des hommes (et des nains), certainement effrayés, mais déterminer dans le combat qui s’annoncait.

[un zombie et un garde en moins, oui m'sieur!]

Clane était en train de frapper dans ce qui semblait être une tête lorsque son voisin tomba sous le coup de masse d'un de ces morts. La barricade était trop ample, et déjà les hommes étaient submergés par la marée non-humaine. Le plus grand flux sourdait à côté de lui, là où dormait calmement le cadavre du garde défiguré, qui déjà était écrasé sous les pattes des ennemis de Hautesylves.

Le chevalier du nord grinça des dents, terrifié par ce raz de marée aussi lent qu'inébranlable. Si leur avancée continuait à cette allure, ce village tomberait aujourd'hui même. Cette idée acheva de convaincre Clane qu'il devrait à présent taper plus vite et plus fort sur les amas de corps décharnés et puants qui se présentaient sous son arme. Ainsi, évitant un coup d'épée, il rendit la pareille d'une charge de masse sur l'épaule et le bras d'armes du pauvre mort-vivant, qui trébucha sous la brutalité de l'opération. Cela laissa le temps au rétifien de reculer et se rapprocher des survivants et aux autres morts de prendre la place laissée par leur maladroit collègues, les submergeant de plus belle.

Opposant comme il pouvait un mur de coups aux morts toujours plus nombreux et tentant de garder sa position pour éviter que d'autres sources d'intrusion se crée sur sa part de la barricade, il enfonça son gourdin dans la gueule d'une de ces créatures superficielles puis s'apprêta à crier aux gardes que si l'on abattait pas tous les intrus, ils devraient battre en retraite vers la première enceinte afin de ne pas finir encerclés. Mais il se retint, pensant qu'il n'avait pas à proférer de telle lâcheté devant des étrangers et – pire – un chevalier rétifien qui pourrait répandre dans le nord les pires accusations de couardise contre les chevaliers de Malmaison. Il se tut donc, déterminé à continuer le combat jusqu'à ce qu'un des chefs de la petite troupe ne décidât de se retirer avant qu'il ne soit trop tard.

[Destruction d'un zombie.]

Post no 348
<Gahn>

Les premiers zombies furent ceuillis à froid par la petite ligne de défense. Throd et Unbar avaient fait place nette en rejoignant la deuxième barricade où se trouvait les dix autres gardes de Hautesylves. Sur la ligne, le combat faisait rage, les bléssés étant piétiner à mort par leurs compagnons et leurs ennemis. Clane avait déjà fait parler les armes en démembrant un zombie à coup de gourdin, mais son repli vers le centre du groupe offra plus de place aux zombies. Un garde en embrocha un jusqu’à la garde de son épée tandis que son collègue était tirer dans la masse des zombies :

-Pitié, noon ! J’veux pas m... aargl...

L’infortunés fût sauvagement dévorer sous les yeux de la petite troupe, rendant le combat plus horrible encore. Fulrim continua sa danse funèbre en frappant têtes et corps, en tuant un puis deux du revers de sa masse. Elijah fit de même, et dans un rire tonitruant, l’air fou des beaux jours, il sectionna une jambe d’un coup rapide. Gahn n’était pas en reste puisque sa hache sifflait, tranchant un bras puis ouvrant le torse de l’infortunés du fil de sa lame. Malgré la mort de ces cinq ennemis, la masse semblait inépuisable tant la pression était forte. La troupe recula de quelques pas, laissant un espace réduit mais existant aux mort-vivants pour descendre de la barricade.
Les gardes continuèrent leur moisson, revers rageurs et parades habiles de leurs boucliers sauvant la vie de l’un d’entre eux lorsqu’une masse s’écrasa dessus. Elijah réitéra l’opération précédente, frappant à grand coup de son épée les ennemis qui se présentaient à lui. Un nouvel adversaire tomba sous ses coups, mais son imprudence laissa une ouverture pour un coup. Il reçus un coup de masse sur le torse, faisant sonner un gros *gong* sur son plastron de plaque.

Fulrim était dans la même optique, continuant de brailler comme un possédé sur ces ennemis. D’un coup horizontal de son marteau, il défonça le front d’un zombie dans un grand râle de plaisir. Gahn fit de même, retirant sa hache de la gorge d’un zombies. La situation était cependant bien loin d’êre idyllique, la masse grouillante avancant encore. Deux nouveaux gardes perdirent la vie, piétiner à mort dans la mélée car ils avaient eux la faiblesse de choir durant le corps-à-corps. Une seule solution dans l’immédiat, reculer, et garder la seconde barricade.

-Repliez vous sur la seconde barricade! On ne tiendra pas plus longtemps ! Rugit Gahn en reculant.

Les septs gardes survivants le suivirent, ainsi que sa petite troupe. Le semi-nain s’en voulut de ne pas vérifier que Clane était bien là, mais la situation était assez critique pour accaparer toute son attention.

-Throd! Tires bon sang ! Beugla le guerrier alors que l’intéressé donnait de ses traits aux mort-vivants.

Un de ses carreaux se planta dans le torse d’un de ces pantins, le laissant pour mort. Le groupe atteignit rapidement la seconde barricade, suivit de pr`es par la masse informe des zombies...

[En comprenant les pertes des deux posts précédents, cela nous fait 11 zombies en moins et quatre gardes en moins également, merci Erganum ! ]

Clane n'avait pas dû bien saisir les termes, ou alors les écouter, ou les entendre, car il continua à faire tanguer sa masse d'un point à un autre sans répit, écartant les zombies de plus en plus expansifs. Alors que la garde battait en retraite vers leur deuxième refuge, trop submergés pour tenir plus longtemps la barricade de l'avant sans risque de perdre la totalité des hommes, le chevalier restait planté là, faisant face à l'armée qui déferler.

Il fallut l'intervention d'un zombie, qui le prit à revers pour saisir la situation dans laquelle il se tenait à présent. La créature qui l'avait pris en traître ne tarda cependant pas à retourner à son état premier de mort, décapitée d'un coup ample et professionnel d'un garde resté en arrière.
“Il faut nous replier !”, cria ce dernier au chevalier. Lequel chevalier de répondre.
“Guesequoi ?”
Et sur cette noble déclaration, ils se replièrent dos à dos vers la seconde barricade, priant que leur frère d'armes de fortune ne soit tué avant d'atteindre leur but. Ils se déchaînaient, déployant leurs bras en d'impressionnants quoiqu'assez inutiles moulinets. Cela avait au moins pour effet de tenir à distance les quelques morts qui s'agglutinaient autour d'eux.

Une fois qu'ils eurent touché la barricade, deux gardes s'écartèrent pour les laisser passer. Ils sautèrent alors au sommet de la barricade avant de parcourir le reste de la pente composé de meubles et autres objets encombrants en tourneboulant. Une fois de l'autre côté, les deux gardes reprirent leur place et débutèrent leur travail d'abattage systématique de tout ce qui dépassait la muraille de fortune.

[Destruction d'un zombie.]

Post n°14
°°Thùr°°
Post precedent : sur les routes.

Après avoir marché plus de deux heures dans la sombreforet, à un rythme assez lent, évitant de se prendre le pied dans des racines noueuses qui apparaissait en bordure du chemin qu'il suivait.
Thùr n'était plus qu'à quelques mètres de la porte d'Hautesylve, ce village ressemblait en tout points aux petits bourgs paisible que l'on trouvait à proximité de Port Pergas excepté ses murailles d'une taille démesuré par rapport à celle de la ville, quand un garde l'interpella.
-Hé toi là ! L'étranger !
Thùr s'arrêta et pointa son regard sur le garde. Celui ci, un type grand et lourd, le regardait d'un air méfiant.
-Qui est tu ?
- Thùr, humble prêtre de Morken.
Le garde s'approcha.
-Qu'est ce que tu veux ?
-Qui s'occupe du recrutement ici ?
Le garde recula avant de crier en direction d'un autre garde à l'intérieur d'hautesylves.
-Yek, appelle le vieux ! On l'demande pour un recrutement.
Thùr attendis bien un quart d'heure en silence avant que "le vieux" apparaisse. Un homme à l'aspect dur et froid, aux cheveux grisonnant.
Il se tourna vers le garde qu'y avait interpellé Thùr une quinzaine de minutes plus tôt.
-Hé bien ! Que se passe-t-il ?
-Je...
- Car, figurez vous, qu'on ne chôme pas du coté de la muraille Est et à mon age j'aimerais faire autre chose que des allers et retours inutiles. Alors, qu'avez vous de si important à m'annoncer ?
Le soldat se tourna vers Thùr.
- Cet homme souhaiterait s'engager.
Ce fut au tour du "vieux" de se tourner vers l'ancien voleur.
- Hé bien... Que pouvez vous nous apporter ?
-Je suis prêtre guérisseur. Mais je puis aussi faire un combattant passable. Tout ce que je souhaite est de m'engager afin de servir Hautesylves.
Thùr attendit une réponse du recruteur.

[MDJ : Le recruteur m'engage-t-il comme guérisseur ? comme brancardier ? comme mercenaire ? S'il ne m'engage pas me laisse-t-il entrer dans Hautesylve ?]
Erg : T'es dans l'armée, choisis ton poste.

post no 349
<Gahn>

Gahn retira une nouvelle fois sa hache d’un cadavre alors que celui-ci s’écroulait en avant, passant par dessus l’épaule du guerrier. Cependant, de nouveaux ennemis se présentaient déjà au même endroit, passant leur horribles visage par dessus la barricade avant de l’escalader. Gahn s’arrêta, reprenant difficilement son souffle. Il recula avec la première ligne, la seconde prenant le relais dans la mélée. Le semi-nain appuya ses bras sur ses jambes, soufflant et suant de grosses gouttes de sueurs. Cet ennemis était faible seul, mais en nombre, il était presque impossible d’en venir à bout par des moyens conventionnels, à savoir le fer de son arme.

-Gahn... Qu’est-ce qu’on... qu’est-ce qu’on fait? Souffla Fulrim, lui aussi sentant ses limites approchés.
-Je... J’en sais rien...

De nombreux cris s’élevaient de la barricade, mourrants et valides embrumant l’athmosphère de leurs voix. La garde faisait des ravages avec leurs longues épées, embrochant quelques zombies, mais l’espace réduit n’offrait que peu d’opportunités, et la fatigue prenait vite ces soldats déjà mis à rude épreuve par la simple présence des sbires du Nécromant. Le guerrier leva la tête, voyant le combat, mais voyant surtout les deux mages qui avaient mis le feu au bélier et aux échelles. Leurs pouvoirs pourraient être la clef en pareille situation.
Sans mot dire, Gahn se dirigea vers eux, et empoigna la manche du plus proche de sa large main :

-Ecoutez, on tiendra pas plus longtemps, va falloir nous montrer encore une fois l’étendue de vos pouvoirs.
-On attendais que ça, lança l’empoigné, se léchant les lèvres de plaisir.
-Bien, à mon signal, l’un de vous mettra le feu a la barricade et le second créera un second mur de feu au milieu de leur forces, entendu?
-Ca devrais pas poser de problème...

Sans répondre, Gahn fit les quelques mètres qui le séparait de la barricade. La mélée avait fait quatre nouveaux morts du côté de la vague de zombie et un garde avait périt lorsqu’une masse lui avait ouvert le haut du crâne. Le semi-nain s’approcha du premier officier qu’il put voir et le mis au courant de la manoeuvre. Une minute plus tard, la garde faisait marche arrière sur cinq mètres.

-Maintenant ! Beugla Gahn.

Instantannement, deux murs de flammes s’élevèrent, un mettant feu à la barricade et à ses occupants, l’autre au milieu des troupes de ce chien d’Agramand. Les deux mages mirent ensuite un genoux à terre, complètement vidés par cette entreprise. Deux zombies avaient passés la barricade avant le brasier qui s’en étaitn suivis, prestemment tailler en pièce par la garde, captivée par le feu prenant au milieu de l’allée...

[Pertes : 7 zombies et 2 gardes. Quel est l’effet du brasier sur le barricade et au milieu des zombies? Merki d’avance !]
Erg : 4 Zombies et un garde (Hautesylves) meurent dans le brasier, la barricade cèdent sous la masse de zombies. Les troupes commencent le repli sur le deuxièmes palliers.

La petite unité de Hautesylves combattait rudement lorsque, d'un coup, elle se retira sans autre forme de procès. Silencieuse et rapide, leur opération les rapprocha les uns des autres, les rapprocha des portes de la dernière muraille. Puis d'un coup, ce fut la déflagration. La barricade s'enflamma comme un amas de brindilles sèches et au coeur de la harde de morts, une boule de feu se répandit. Bientôt, le chef nain cria la retraite.

La porte de bois cloutée était de plus en plus proche, et la garde ne cédait les mètres qu'avec amertume et après avoir livré sur chaque parcelle de l'allée un combat acharnée contre la trentaine de morbidités sur patte les poursuivant de leur démarche mécanique.
“Malmaison ! Malmaison !”, cria Clane pour se redonner du courage et enfoncer une bonne fois pour toute sa masse d'armes dans la cervelle béante de l'un de ses ennemis, qui, après avoir poussé un bêlement idiot et effroyable, s'écroula, écrasé par les pieds pourris de ses frères.

“Vite ! Vite ! Retraite soldats ! Retraite !”, cria alors un garde venant de derrière la porte à présent entreouverte pour laisser passer les survivants de la première vague. Après avoir laissé quelques gardes, Clane ferrailla encore un instant contre une moitié de corps décharné avant de se détourner de la lutte pour s'engouffrer derrière la porte, pour rejoindre le calme et la sécurité du second niveau.
Une fois à l'abri, il fit quelques pas pour souffler et sentir ses jambes revivre. Elles étaient un peu courbaturées. Il avait dû tenir des positions inconfortables et ce pendant une longue partie de l'escarmouche, confronté à toutes sortes de morts vivants putrides. Une fois qu'il eut repris son souffle et empire sur soi, il monta sur la muraille pour voir ce qu'il se passait de l'autre côté, si toute l'escouade avait réussi à se replier.

[Un zombie en moins.]

https://gloire-honneur.1fr1.net/les-routes-de-norgod-f51/golgoth-direction-hautesylve-t3613.htm#31543
Post N°72 de <Golgoth>

Le garde dégaina son épée tandis que son collègue dardait une flèche au niveau de leurs pieds :

- Z'êtes qui vous ?

Ils avaient peu ou pas de nouvelles de la bataille qui faisaient à rage à l'autre bout de la ville. Ils brûlaient d'envie d'aller s'y battre mais on les avait assigné à la garde de la porte Ouest. Résultat, leurs nerfs étaient à fleur de peau et ils se retenaient de peu de tirer sur tout ce qui bougeait.

- On vient pour s'battre. Avec Hautesylve contre Agramand. Et Golgoth mit toute la profondeur de sa haine dans ce dernier mot.

L'archer ferma les yeux une seconde, puis poussa un soupir :

- C'est bon... on peut les laisser passer. Allez-y !

La troupe jeta un dernier regard au garde puis ils s'élancèrent dans la ville. Bien vite le barde bifurqua, il ne comptait pas aller directement au combat. Golgoth et Félazare traversèrent la ville sans même admirer son architecture où partout transparaissait la magie. Ils ne croisèrent que quelques patrouilles qui empêchaient les pillards de s'approprier le lieu, ces dernières leur indiquaient à chaque fois le chemin mais les prévinrent qu'il n'y avait pas de combats pour l'instant, tout le monde s'était réfugié derrière la seconde muraille, et on attendait. Il ne restait plus que quelques zombis mais de nouvelles vagues étaient prévues.

Au détour d'une ruelle, une forte odeur de sang parvint au nez du forgeron. Elle réveilla en lui une envie vorace de frapper. Mais il arrivait trop tard pour la première vague. On fermait la porte après avoir laisser rentrer les derniers combattants et seuls pouvaient être utiles les archers et autres maintenant. D'ailleurs, un garde intima assez sévèrement à Félazare de rejoindre les autres en haut de la muraille. Le saltimbanque qui n'avait jamais tué personne fut forcé d'obéir. La première chose qu'il fit arrivé en haut fut de s'accroupir dos aux crénaux et de fermer les yeux. Sinon, il le sentait, il aurait vomi. Golgoth lui rongeait son frein, loin d'être aussi sensible, il avait au contraire une envie terrible de détruire. Détruire du non vivant. Mais apercevant soudain un nain qu'il était sûr d'avoir entr'aperçu à Sryam, il se proposa d'aller le voir. Le forgeron était du genre à ne pas aimer les autres races que celle à laquelle il appartenait mais il respectait quand même les nains pour leur talent dans la distillation de la bière et leur courage durant les combats. Dans un ton où trainait encore l'impatience, il interpella le guerrier :

- Hé l'n...msieur l'nain ! Qu'est c'qui s'passe derrière ça ?, dit-il, indiquant d'un mouvement de tête la muraille.

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Merci de m'enlever 250 or (je m'débrouillerai ensuite in RP pour les perdre ou j'sais pas quoi)
Et merci de m'ajouter Félazare Thémédys (arbalétrier) et de le uper lvl 4 grâce à mes liens ^^
Erg : J'te fait ça

Post n°15
°°Thùr°°

Le recruteur fit mine de réfléchir :
- Il est vrai que nous manquons sérieusement de médecins... Beaucoup de soldats blessés meurent devant les portes sans que personne ne puisse actuellement, y faire quoi que ce soit. C’est pourquoi je vous propose de ramener les soldats blessés dans l'hôpital de fortune, installé au centre ville de Hautesylves.
Voyant que l'homme était visiblement pressé, le prêtre se contenta d’un bref hochement de tête signifiant qu’il acceptait.
-Très bien. Je vous veux aux portes Est, dans une heure.
Thùr hocha, à nouveau, la tête.
L'homme indiqua le bâton du prêtre de Morken.
- Et pensez à vous trouver une épée. Ce travail n'est pas sans risque.
Sur ce, le "vieux" se retourna et parti en direction du centre ville.
Thùr parvint sans peine à vendre ses deux dagues rouillés récupérées sur les corps des gobelins pour 90 dix pièces d'or.
Après ça il prit la direction de l'armurerie. Un petit bâtiment ramassé et sombre.
Il désigna une épée de bonne qualité.
-Combien pour cette arme ?
L'armurier, un homme petit et corpulent lui répondit :
- 135 pièces d'or.
- Quoi ?
- Vous m'avez l'air honnête. Pour vous ce sera 120.
- Je n'en ai pas les moyens ! mentit Thùr.
- Je vous la laisse à 115.
- 110.
- Vous voulez la mort de mon commerce ?
- 110. répéta l'ancien voleur.
- D'accord. fit l'armurier avec un air faussement désolé.
Après avoir prit l'épée Thùr, repartit.
Il couru en direction de la muraille Est. Devant celle-ci, la bataille faisait rage.

MDJs : Merci de m'enlever 2 dagues et 20 ors et de m'ajouter une épée bien forgée.
Erg: Fait

Post no 350
<Gahn>

Gahn remonta la pente de l’allée principale à un trôt, fermant la marche avec Elijah. La porte s’ouvrit au moment précis où les gardes arrivaient, ces derniers s’y engouffrant avec la plus grande rapidité. Les zombies étaient loin derrière eux, ralentis par le brasier que la barricade offrait, offrant ainsi à la troupe un peu de repos. Le semi-nain dis à ses compagnons de reprendre leur souffle le temps que la situation s’éclaircisse. De son côtés, le guerrier gravit l’escalier de pierre menant au parapet du mur de la seconde muraille, croisant Clane à cet endroit.

En moins de temps que Gahn ne l’aurait crut, le feu face à la porte se calma, laissant passer les pantins du Nécromant. Ces derniers furent acceuillis par les troupes de Hautesylves en haut des murailles, qui pendant la retraite éperdue de la garde, avait pris position. Le gros des forces de la ville s’était en fait organiser dans la défense du deuxième niveau de la cité ainsi que d’un large bande de terrain a l’Ouest de la ville, pour garantir l’entrée des nouveaux venus et l’évacuation des civils. Mais cela, Gahn ne le savait pas encore.

-Renvoyez ces monstres dans les Abysses, soldats ! Hurla l’officier en charge de cette section alors qu’il abattait son bras, libérant une volée.

Vingt six archers et quinzes arbalétriers libérèrent ainsi leurs flèches et carreaux, fauchant les rangs des zombies, mais d’une façon bien moindre que Gahn l’aurait imaginer, ce qui surpris l’officier à son tour. De nombreuses flèches se plantèrent dans les chairs sans faire plus de dégâts, tandis qu’une poignée de zombies tombaient, véritablement cette fois. C’est à peu près à ce moment qu’un colosse totalement chauve se tint prêt de Gahn, la voix tremblante d’excitation :

- Hé l'n...msieur l'nain ! Qu'est c'qui s'passe derrière ça ?
-Ce qu’il se passe? Tu viens de le voir mon gars, des zombies recoivent des traits de Hautesylves... Et ca peut que nous profiter...

Les archers eurent le temps de tirer une seconde volée, tuant un nombre extrêmement restreint de zombies avant que ces derniers ne rejoignent la porte et soient inatteignable puisque hors de vue. L’officier pesta, se massant la tête face à ce dilemne. Il remarque finalement le semi-nain, et s’en approcha, le regard carnassier.

-Chiens de mort-vivants, on ne pourra pas les avoir comme cela. Vous, le sang-mêlés, reprenez les hommes de la garde, nous ne pouvons permettre à ces abominations de détruire cette porte. Ils en seraient capable, même s’ils devaient s’arracher chaque ongles en la grattant pour y arriver.
-Vous rigolez? Vous n’allez pas envoyer vos hommes se faire dévorer par ces monstres !
-A-t-on le choix? Regardez, vous resterez à quinze mètre de la porte, nous lancerons une volée, et par la grâce des Dieux, vous pourrez alors les tailleur en pièce au fer de vos armes.

Le plan de cet officier était audacieux mais risqués, mais il n’y avait aucun moyen de le discuter. Gahn n’était en aucun cas responsable de ces troupes, et il devait même obéissance aux autorités militaire. Il inclina donc la tête, redescendant auprès des hommes pour annoncer le plan... Il ne prit pas la peine de considérer le gros bonhomme et Clane, il avait d’autres chats à fouetter et n’était aucunement en droit de leur dire quoi faire...

[Amis MDJs, quel est le résultat de 15 carreaux et 52 flèches sur les zombies? Merci également de quantifier la prochaine volée, que vous n’ayez pas à le faire dans un prochain post. Merci d’avance ]
Erg : 15 Zombies meurt sous la volée, beaucoups sont affaiblis par les flèches qui se plantent dans leur corps. La prochaine volée tuera 10 Zombies.

Une pluie de traits vint percer la chair quasi friable des bêtes qui s'agglutinaient à présent aux pieds des murailles, essayant bêtement de défoncer la porte en frappant de leurs bras branlants. Clane, en tant que chevalier rétifien, préférait l'épée et l'arme de contact aux arcs comme aux arbalètes, cependant, il dut avouer que l'effet était là. Certains avaient beau sembler abasourdis par la résistance des cadavres ambulants, les flèches comme les carreaux avaient mis à terre une grande partie de la petite troupe qui se massait, inerte, provoquant râles et cris odieux dans les gorges mortes des abominations.

Ce spectacle exalta tant Clane qu'il sortit d'une de ces poches une fiole de poix inflammable. Décidé à la lancer sur les derniers membres de la troupe du nécromant, son bras fut arrêté par celui, décharné, d'un vieillard au costume riche et chamarré.
“Qu'est ceci, messire mercenaire ?”
“De la poix, vieil homme.”
“Peu de mercenaires connaissent l'utilité de ce produit. Aucun ne s'en procure.”
“Elle est de ma création, maître mage.”
Le mage prit un air songeur. Voir cette figure parcheminé, ces yeux intelligents et jeunes au milieu de ce chaos d'armes et de sang avait quelque chose d'onirique. La silhouette de cet individu semblait ne pas se confondre dans la réalité, comme s'il émanait de lui quelque chose que la Nature même ne pouvait incorporer dans ses plans.
“Vous viendrez me voir après la fin du combat, Messire mercenaire.”
Clane allait répondre quelque chose lorsqu'il entendit un grand diable gras ordonner quelque chose au semi-nain avec qui il avait combattu. Il prit congé du mage, qui lui répondit d'une salamalèque, puis alla rejoindre le gros de la troupe qui se massait à présent à la porte, prêt à écraser les survivants morts-vivants.

Attendant tranquillement, avec une poignée de gardes et la coterie du prétendu Bjoränn, que les portes s'ouvrent devant leur assaut, il entendit un “Flèèèèche !”. Les cordes chantèrent, et une nouvelle salve de traits dut venir s'enfoncer dans les chairs morts. Clane n'en vit rien, contemplant le devant de la porte de la muraille, mais les hurlements des morts vinrent confirmer cette théorie. D'un coup d'un seul, les deux battants du huis énorme s'ouvrirent, et la garde cria sus.

“A la bataille !”, clama l'un des leurs, s'élançant dans une bataille qui n'en était pas une. Les quelques épouvantailles qui se présentaient à l'ire vindicative n'avaient plus rien de dangereux. Sangs et pus coulaient de leur corps, tandis que les flèches et les carreaux encore plantés en eux finissaient de rappeler au monde à quel point ces créatures n'étaient que des pantins sans vie, animés par quelque puissance contre-nature.

Le combat ne dura pas, car la charge fut violente. Certains des gardes, ayant pris conscience que leurs frères d'armes avaient été abattus par les griffes des adversaires, mettaient tout leur allant à trancher les membres de ces immondices. L'un d'eux fut même trop ardent, et alors que son compagnon d'armes faiblit (laissant ainsi une ouverture) une seconde, l'une des bêtes se jeta sur sa gorge vulnérable, lui arrachant un cri de surprise, de haine et de souffrance qui se termina dans un galimatias sanglant.

Cela renforça encore la rage guerrière de la garde, qui mit en charpie les derniers morts vivants en un instant. Une fois les cadavres deux fois morts silencieux, la garde embrassa la scène d'un regard vitreux, fatiguée par leur résistance, par leur retraite, par leur charge vengeresse, par le siège qui se profilait et le sombre seigneur qui l'avait produit.

[Quand
chantent les chouettes]

[Seize zombies tombés. Un garde égorgé.]

Post no 351
<Gahn>

Le semi-nain retira sa hache du milieu du front d’un zombie d’un mouvement sec du poignet. A ce mouvement s’ajouta un jet limité de sang et de pus, achevant une bonne fois pour toute la deuxième vie de ce pantin. Le soir tombait sur Hautesylves, donnant à la ville un aspect plus qu’étrange. Légèrement en hauteur, la ville offrait une vue du soleil couchant, embrasant la ville d’une lueur orangée. La petite place entre le corps de garde et les premiers bâtiments du second niveau était désormais jonchées de cadavres, suitant de leurs pires fluides.
Le semi-nain regarda la scène avec retrait, distant. Avant de refermer les portes définitivement, Elijah avait récupérer la charette à bras depuis l’allée, regardant avec dégoûts les cadavres harrassés par des légions de mouches. L’odeur était difficilelemt supportable à cet endroit. Le petit groupe se réunis finalement, les uns plutôt heureux de la journée tandis qu’Unbar semblait pensif. Tant de morts, il n’y avait pas été habitués dans son temple à Garadgar.

-Eh, Gahn, j’pense qu’on peut ouvrir le tonnelet de spéciale de Garadgar, Unbar à l’air d’en avoir bien besoin, s’amusa Fulrim, arrachant un grand rire à la troupe, même au jeune prêtre.
-Ouais, j’arrive dans une seconde.

La troupe forma un cercle avec la charette comme dossier pour certains. Ils sortirent nourriture et alcool pour fêter la première journée de combat. Gahn entendit un premier “pop” alors qu’un léger son resonnait des choppes de chacuns. Le semi-nain regravit l’escalier de pierre pour se rendre sur le parapet. Ce qu’il vit lui glaça le sang. De larges colonnes de mort-vivants et autre créatures maléfiques prenaient possession du niveau inférieur de la ville. La ville était à eux, et les jours suivants semblaient être promis à une lutte âpre pour la reprendre. Une volee avait été tirée sur les positions de Hautesylves, faisant visiblement des ravages parmis eux, mais cela était bien loin de l’endroit où Gahn se trouvait, rien ne pourrait les soulager...

Le semi-nain s’approcha de l’officier commandant le corps de garde, baignant dans la lueur du couchant, son regard perdu dans les colonnes d’Agramand. Il se retourna finalement face à Gahn :

-Tiens, le demi-nain... Tout s’est bien passer, vous voyez...
-Un de vos hommes est tout de même mort, sans compter ceux dont le cadavre pourrie au milieu des cadavres des pantins d’Agramand.
-C’était un sacrifice à faire...
-Que voulez-vous dire? Interrogea Gahn.
-L’action des gardes que vous avez mener aujourd’hui était primordiale... Nous n’étions pas prêt ici, et vous avez jouer un rôle dans l’établissement de nos troupes et le cordon de sécurité qui rejoins les portes Ouest. Sans le sacrifice de ces hommes, Hautesylves serait dans une bien moins bonne position. Mais allez vous reposer, demain sera une difficile journée...

Gahn pris donc congés de l’officier, méditant sur ce sacrifice. Des hommes valeureux étaient morts aujourd’hui, et tout cela à cause du manque de réactivités des officiers de la ville. Le semi-nain n’avait pour autant aucune raison de discuter avec les manoeuvres de l’armée, il n’était ici qu’en temps que mercenaire, et gardien d’un certain équilibre dont Nhev aurait été fier.
Le guerrier rejoignit donc le groupe, prenant une choppe comme tout le monde. Mangeant un morceau et buvant, Gahn sortit également sa pipe et commença à fumer profondemment, appréciant le goût profond et parfumer du tabac de Djel’Fa. Il remarqua cependant la présence de Clane :

-Eh, l’humain, joint toi à nous. T’as mériter un bout de notre pitance et de notre alcool !

[Quand chantent les chouettes]
Ah, l'ivresse du combat. Cela avait manqué à Clane. Cela lui a toujours manqué, et cela lui manquera encore après les combats. En temps normal, il préférait tuer des hommes bien en vie et ce dans des conditions plus joyeuses, mais bon, il ne fallait pas se plaindre. Il paraissait même qu'ils seraient payés. Après, comment, par qui, en fonction de quoi, tous l'ignoraient. Son esprit paresseux oublia ces tracas pour se laisser bercer par cette sensation grisante qui suivait une victoire. Les morts ne l'intéressaient pas, ils étaient nécessaires, ils rendaient les victoires uniques. Quand on pleurait les noms des défunts, les hommes qui avaient survécu, qui s'étaient illustrés dans le combat, n'en étaient que plus auréolés de gloire, couverts non pas d'or et de titres pompeux, mais du mot simple et unique de “vainqueurs”.

“Seuls sont des hommes ceux qui peuvent dire : j'étais en face de mes ennemis, je suis venu à eux, et je les ai vaincu.” proféra-t-il un à un jeune guérisseur accroupi à côté d'un blessé léger faisant soigner son entaille. Il continua ainsi à déambuler, souriant comme le font les gens qui peuvent prononcer les paroles qu'il avait édicté précédemment. Sa masse ensanglantée sur l'épaule, il lambinait, traînassait, embrassant d'un regard satisfait le décors idyllique de la petite bourgade des mages.

Ceci dit, il se rappela qu'un de ces habitants bizarres l'avait convoqué. Non. Il l'avait invité poliment à le rejoindre pour disputer quelque affaire. L'avait-il invité ? Avait-il été poli ? Clane ne s'en souvenait plus. L'homme avait été comme une apparition sortie d'un rêve, une silhouette artificielle et belle, une simple invocation magique. Et ensuite, il l'avait rencontré, ce vieillard fantasque. Si Hautesylves était remplie d'hommes comme lui, les habitants auraient du souci à se faire. Cette idée rendit la bourgade encore plus sympathique à Clane, qui avait trouvé quelques bons côtés à ce maître Llacius qui avait commencé à lui apprendre les rudiments du feu grégeois.

Il vagabondait donc fièrement lorsque Gahn le héla et le pria de les rejoindre. N'ayant rien d'autre à faire et comme l'équipage semblait avoir nourriture et boisson, il ne se fit pas plus attendre. Il s'assit joyeusement à côté d'un homme ressemblant à un prêtre puis engagea la conversation en parlant des noms de chacun.

Post no 352
<Gahn>

Clane se joignit donc au groupe, Fulrim et Unbar lui faisant une place dans le cercle. Gahn aspirait toujours avec appétit sur sa pipe, regardant l’humain d’un regard en biais sous ses sourcils hirsutes. Le gaillard semblait au fait de certaines choses à propos de son clan, une chose bien inhabituelle chez les humains, surtout dans la région de Roc-Rétif, cette dernière supposition se faisant avec la conivence que Clane avait avec Elijah, et la mention des clans Örr et Drenn. Un premier tonnelet de bière fût engloutis par la petite troupe, celui de spéciale étant réservé pour les fins de soirées.

-Excusez moi une seconde, dis Gan en se levant.

Il attrapa un baluchon de nourriture et le second tonnelet de bière pour se diriger vers le groupe de gardes ayant tenu l’allée plus tôt dans la journée. Les bougres mangeait une ration informe, faite de bouillie et de lard. Le guerrier, philanthrope du dimanche, se dirigea donc vers eux, et en guise de félicitation, il offrit un peu de viande et de pain ainsi que de son alcool à ces hommes qui avaient perdu une part d’eux mêmes aujourd’hui. Plaisantant quelque peu, le semi-nain prit congé, la pipe au coin de sa bouche, recrachant la fumée par ses narines. Revenus dans le cercle, il ouvrit le tonnelet de Spéciale de Garadgar, avec un grand “Hourra” venant de Throd et Unbar. Cette bière était réputée revigorante, donnat un sommeil lourd et revigorant. L’ambre brun du nectar fut servis dans toutes les chopes avant que les deux originaires de Garadgar ne chantent en nain la chanson de la Spéciale.
Une fois l’entreprise faite, les deux se rassirent, profitant de leurs alcool en racontant des anecdotes sanglantes sur la journée, Elijah étant le plus prolifique avec un grand renfort de moulinets dans l’air.
Gahn ouvrit finalement la bouche, s’adressant à Clane :

-Dis moi, le chevalier. Tu as fait mention de deux noms qui ne devraient pas être connus par les Humains. Tu es familier des affaires naines?

Se rapellant de ce que Clane avait dis, il ajouta cependant :

-Si votre père a fait du négoce avec mon clan, c’est bien possible remarquez...