[Erganum & Agrath] La fin d'un brigand.

Post précédent : Le siège du défilé
Post 116

Arrivé au Nord de la Sombreforêt, la troupe prit directement le chemin vers Roc-rétif. La forêt était calme mais au loin, on entendait les cris de guerre qui provenait de Hautesylves. Arnelas craignait pour la continuité de la ville. Agrath en chemin s'aretta.
- Si on allait tabasser un des derniers brigands qui en veut à Port-Pergas ? Il parrait que son château est entre Roc-rétif et ici. Ca t'interesse ?
- Va pour cet homme, après on décidera de la suite.
Une fois sorti de la forêt, la troupe prit le chemin vers les plaines forèstières de Norgod. C'est sûrement là que se trouvait le fameux château en question.

Une fois dans les hautes plaines de Norgod. La troupe s'aretta et passa la nuit dans le froid, Erganum n'avait toujours pas remarqué que la blessure de la flèche qui avait transpercé son épaule avait disparut. Les bandages d'une excellence hors-pair avaient fait leur effet. Au petit matin, la compagnie se mit à la recherche du château mais en vain, Erganum décida de faire une pause pour manger. Il sortit toutes ses baguettes, ses morceaux de viande et ses poissons chats. Il découpa le tout en fine tranche qu'il disposa dans les baguettes. Il en donna à ceux qui n'avaient plus de quoi manger à cause des longues péripéties qu'ils avaient traversé. Il serva aussi une choppe de bière et ils vidèrent le tonnelet sans trop de problèmes. Une fois le repas digéré, ils se dispèrsèrent et ce fut Belavir qui trouva le premier une vieille ruine avec un pont levis et des brèches dans les remparts. C'était le château en question. Le groupe se réunit et Erganum donna le plan :
- Bon, Merannok, Belavir, Elgor et moi iront dans le château principalement et sur les remparts et nous tuerons toutes les cibles qui pourraient nous faire repérer pendant qu'on chope le chef. Agrath et les autres, vous vous occuperez du rez-de-chaussée et des troupes en dehors du château. J'ai une bague du voleur, elle me servira à arriver discrètement jusqu'à cet homme. Des questions ?

Hrp: M'enlever toutes mes baguettes, tous mes morceaux de viande, mes poissons chats et un tonnelet de bière. Post baclé et petit car j'ai aucunne envie de tout me retaper. J'espère que vous serez compréhensif à mon up de niveau ...

A: Fait

[Post n°1]

Le souffle agréable sur son visage, l'herbe le caressant de toute part, le soleil brillant. Tout était magnifique. Sorrow était affamé, cela faisait trois jours qu'il s'était enfui, trois jours de découverte, d'échecs et de disette. Le monde paraissait si grand, si hostile... La nourriture était dur à avoir et souvent de piètre qualité. Surtout que la solidarité n'était pas à l'ordre du jour.

Le premier jour, il était sorti, avait couru, et avait vagabonder. Il s'était émerveiller au départ, se délectant de la saveur des fleurs et savourant le goût aussi infecte soit-il de l'herbe. Et les deux autres jours, il ne fit que revenir à la réalité, jusqu'à en arriver à ce moment de détresse. Dans l'herbe au sommet d'une petit colline, dans un désert d'herbe, à perte de vue.

La faim le dévorait, la détresse le rongeait.

Aucun bruit, aucun mouvement, seul le vide et lui.

Il se leva, et parti, sans signe avant coureur, partant là où le destin l'emmenait. Il suivit une route, de grands arbres la bordait. Rapidement il déboucha sur un plateaux, au bout il y avait une sorte de ruine, et... DES GENS !

Cette vision eut sur lui l'effet d'un stimulant, il courut, courut. Les ruines se rapprochait, son arc était bien serré dans son poings. Jamais il n'aurait penser tomber. La douleur dans sa jambe gauche le brûla. Il resta étendu, c'était stupide, mais ça faisait mal. Il lui fallait arriver aux ruines, s'il voulait vivre il le fallait.

Surmontant la douleur il se releva, et avança en direction des ruines, désormais toute proche. Les personnes ne l'avait pas remarqués. Ils semblaient parler. Sorrow s'approcha d'un mur démonter, et se cacha derrière.

- Bon, Merannok, Belavir, Elgor et moi iront dans le château principalement et sur les remparts et nous tuerons toutes les cibles qui pourraient nous faire repérer pendant qu'on chope le chef. Agrath et les autres, vous vous occuperez du rez-de-chaussée et des troupes en dehors du château. J'ai une bague du voleur, elle me servira à arriver discrètement jusqu'à cet homme. Des questions ?

*Des mercenaires... Une chance!*

Mais que fallait-il faire, leur parler ? Ils semblaient armés et bien entrainés... Sorrow n'était pas si bien armé et quasiment pas entrainer... En clair la diplomatie était à privilégier... Sortant de sa cachette il prit la parole.

Bonjour mercenaires, je suppose que mon nom n'a pas d'importance j'en viendrai donc au fait, je suppose que vous êtes là pour tuer un homme, et j'ai faim. Je souhaiterais grandement recevoir de l'aide, je ferai ce que vous voudrez... S'il vous plaît !

Il regarda à tour de rôle, attendant une réaction, quelle qu'elle soit .

Agrath Trak'Nard
Post N° 166

Lien précédent : La vallée Sanglante

Agrath regarda l'homme avancer et dire qu'il les aiderait à tuer en échange d'un peu de nourriture. Il sourit et lui dit de s'avancer, afin de lui laisser le temps de réfléchir. Ils tendirent un peu de nourriture à l'inconnu, lui fournirent également une chope de bière. Tandis que l'homme finissait son repas dans le silence général, Agrath fit signe à Merannok discrètement. Ce dernier se leva, furtif comme l'ombre, et assenna un violent coup de gourdin sur la nuque de l'indiscret mendiant. Il s'écroula sans un gémissement, et les compagnons d'Agrath le jetèrent dans un fourré où il ne serait plus visible.

Le risque était trop grand qu'il soit un quelconque espion ou qu'il nous trahisse en révélant notre présence. On ne peut pas lui faire confiance. Il en a pour combien de temps, Merannok ?

Une bonne douzaine d'heures, je dirais.

Bon. Nous en aurons terminé d'ici là je pense. Cela nous épargnera d'avoir à le tuer. Quel petit imbécile, venir nous dire que nous sommes là pour tuer quelqu'un et croire qu'on va le laisser nous accompagner ou le laisser repartir ! Enfin, il en sera bon pour un mal de crâne et un coup à l'amour-propre, il s'en tire plutôt bien. Je deviens sentimental avec le temps, il y a peu je me serais contenté de lui ouvrir le crâne en deux et de prendre sa bourse...

Sur ces mots, et comme la nuit tombait, le groupe finit son repas et Agrath mit au doigt sa bague de voleur, dont Merannok avait décelé les spécificités grâce à son expérience en la matière. Les bruits de pas d'Agrath, dans la forêt, étaient curieusement assourdis, et le mercenaire louait cette magie mineure qui allait bien lui servir. La troupe se dirigea vers le village et l'entoura, formant deux groupes distincts.

Tandis que Merannok, Elgor, Belavir et Erganum investiraient les murs afin de s'occuper de toute sentinelle gênante qui pourrait les surprendre, Agrath, Nissias, Aldus et les autres passeraient par une des brèches afin de nettoyer les différents bâtiments de la cour. Le tout devrait se faire dans la plus grande discrétion. Ils avaient surveillé quelques temps, et il semblait que le chef des brigands d'une part ne craignait pas vraiment d'attaque et d'autre part n'avait pas assez d'hommes pour défendre efficacement le château et ses nombreuses brêches. Les remparts écroulés en plusieurs points ne semblaient pas surveillés, mais des sentinelles devaient être présentes dans au moins une des tours. Peut-être des troupes traînaient-elles dans la cour ; il fallait éliminer discrètement ceux de l'extérieur avant de s'en prendre à ceux de l'intérieur, afin d'agir en resserrant le noeud coulant et s'assurer que nul ne pourrait donner l'alerte. La seule sentinelle qui risquait de poser problème serait celle probablement postée à l'entrée du manoir, mais Agrath espérait qu'ils trouveraient un autre moyen d'entrer que celui-ci, afin d'éviter un assaut frontal qui risquerait de les faire repérer.

Ils se préparèrent donc, et Agrath passa discrètement par une brèche d'un mur, celle près de l'écurie, car la végétation les cachait tout d'abord, puis le mur les protégeait des éventuelles sentinelles des tours ; au moins une de chaque porte comportait une sentinelle, telles que le montraient les torches allumées pour leur faire de la lumière. Ils se coulèrent donc sans bruit contre le mur d'enceinte qui, abîmé et la circulation coupée en de nombreux endroits, était visiblement déserté, et Agrath jeta un coup d'oeil vers l'intérieur : Une sentinelle était en effet campée devant la porte du manoir. Agrath et ses hommes attendirent que l'homme, éclairé par une torche et visiblement fatigué, tourne légèrement la tête et le corps. Nissias se coula alors dans les ombres et entra, tel un chat, dans un bâtiment long qui était visiblement l'écurie. Un cheval, probablement celui du chef des brigands, attendait là et un homme était en train de s'occuper de lui. Nissias fit signe dans la semi-obscurité aux autres d'attendre, et pénétra dans l'auberge, se dissimulant derrière un box. L'homme parlait visiblement à la bête, et la chance souriait à Nissias, l'homme lui tournait le dos. Agrath entra à sa suite, et les deux hommes avancèrent l'un derrière l'autre, silencieux comme la mort. Ils approchaient et se trouvaient à environ deux mètres de l'homme quand un mouvement imprécis de Nissias fit déplacer un outil qui racla le sol : L'homme se retourna mais n'eut pas le temps de pousser le hurlement qu'il préparait : Les cloisons de l'écurie absorbèrent son petit cri tandis que la hache adroitement lancée par Nissias s'enfonçait dans son crâne. Le cheval n'eut pas le temps de hennir : Par mesure de précaution, Agrath abattit, la mort dans l'âme, le bel animal. Tandis qu'ils nettoyaient leurs haches, Aldus puis les autres se suivirent dans l'écurie où ils étaient à l'abri des regards. Il y avait peut-être d'autres brigands dans la cour, et il allait falloir les abattre tous. Mais ils seraient visibles par les hommes de la tour, aussi il fallait avant que Erganum et ses hommes fassent leur travail en nettoyant les remparts...

Plan du château en ruine pour une meilleure compréhension :

Rose : Tours de garde et entrées
Rouge : Manoir à moitié en ruines
Bleu : Ecuries
Jaune : Appentis

Troupes de Klaid : 11 miliciens, 4 lanciers, 6 archers, 4 gardes, Stephane Klaid (nv 4), son second (nv 4)

[1 milicien ennemi mort, enlevé du total du dessus ; à toi Erg', lis bien mon rp pour une bonne compréhension ]

[@ Sorrow : Il n'aurait pas été dans le tempérament de Agrath de prendre le moindre risque tu peux te réveiller au petit matin dans un fourré au bout d'une douzaine d'heures avec mal de crâne et quelques contusions ; pour pas bloquer ton rp tu peux re-rp sur un autre post directement mais tiens compte du fait que notre attaque est déjà finie à ce moment de ton histoire]

Post 117

Erganum éclata de rire quand il regarda Merannok asséner un violent coup de gourdin dans la nuque du pauvre clochard réclamant de la nourriture. Service de qualité n'exigeait pas hospitalité. Une fois que la lune remplaça le soleil, la troupe se sépara. Erganum mit la bague du voleur, ses bruits de pas étaient fortement atténué, à un tel point qu'il se demandait si il marchait vraiment. Agrath passa par les brèches entre les murs tandis que le groupe des remparts l'escaladait, prenant tout ce qui était possible pour grimper. Une fois sur la muraille, Belavir partit en éclaireur.

Une fois Belavir de retour, l'Elfe annonça la couleur :
- Bon, y'a quatre tours avec apparement dans chacune un homme. Il y a deux hommes qui font des rondes sur les murailles. Ca doit faire un total de six hommes. Apparemment Agrath est rentré de l'écurie. On fait quoi ?
- On est à côté de deux tours, profitons-en. Les gars sur les murailles, faux les surveiller et si un s'approche c'est Merannok et Elgor qui s'en charge, Belavir et moi rentrerons dans les tours et on tuera l'homme une fois dedans.
Ils allèrent dans la tour la plus proche, il y avait un genre de vieil escalier en bois pour monter tout au dessus.

Erganum monta avec Belavir, l'arc bandé et le katana en dehors du fourreau. Merannok et Elgor étaient chacun à une entrée de la tour, caché derrière le mur. L'homme dans la tour était apparement armé d'un vieux gourdin moisi et avait l'air à moitié endormi. Erganum avança, les pas ne s'entendaient pas. Une fois positioné derrière l'homme mais à assez de distance pour ne pas qu'il se doute de quelque chose, il fit signe à Belavir de monter. Les petits grincements de l'escalier ne réveillait pas le milicien qui someillait contre un bord de la tour. Une fois les deux hommes en position, ils se firent un petit signe. Erganum courrut vers l'homme et l'attrapa, mettant sa main sur sa bouche pour que les cris ne s'entendent pas. Le katana rentra dans le ventre de l'homme tandis que Belavir décochait sa flèche dans le torse de l'homme. L'homme se débatait mais peu à peu ses mouvements ralentissèrent puis s'arrèterent. Une fois l'homme mort, ils sortirent de la tour pour aller dans l'autre.

Le même système avec Elgor et Merannok fut mis en place. Erganum regarda silencieusement l'homme dans la tour, un homme avec la même arme que l'autre mais qui ne dormait pas cette fois-ci. L'homme tournait dans son abri. Belavir commença à monter les escaliers, les grincements du parquet le faisant suer. Une fois arrivé en haut, ce fut à Erganum d'y aller, il commença à monter une marche par une, avec toute l'attention possible pour ne pas faire de gaffe. Une fois le pied en haut, Belavir soupira mais ce fut un soupir... dérangeant. L'homme dans la tour se retourna, il se demanda d'abord qui étaient ces hommes mais Merannok accouru et dans l'escalier, jeta une de ses dagues en plein dans le cou de l'homme qui commença à s'affoler, puis une fois la respiration coupée, tomba dans les bras d'Erganum qui le déposa délicatement sur le sol.

Deux tours étaient nettoyées mais Belavir s'affola.
- Un mec des remparts vient vers nous ! On fait quoi ?!
- Bon, Merannok tu vas sauter et t'accrocher au côté du rempart, une fois que l'homme sera passé tu reviendras dessus et tu le suivra discrètement, une fois qu'il sera près de la tour, je fonce vers lui et toi tu l'égorge avec une de tes armes. Belavir et Elgor décocheront une flèche quand il sera en face de nous.
Le plan se mit en marche, Merannok avança sur le rempart puis sauta et s'accrocha à une des fines branches qui avait poussée le long du mur. Le milicien passa, l'assassin se plaça discrètement derrière, tel une ombre. L'homme approchait de la tour, Erganum commença à courrir vers lui, le katana prêt à le trancher. L'homme recula, il eut le réflexe de crier mais il fut arreté par Merannok qui l'égorgea tandis que les deux archers décochèrent leur flèche dans le corps de l'homme. Erganum finit le travail en tranchant le torse de l'homme.
- Trois miliciens morts, on fout celui-ci dans une des tours et on va de l'autre côté du rempart.
Les quatres hommes jetèrent le milicien dans la tour puis marchèrent discrèment vers l'autre rempart, Agrath devait sûrement avoir presque fini.

Hrp : Trois milliciens morts (On est quand même 4 Niv 4-5 contre 3 Niv 0). Deux tours nettoyées.

Post 118

Erganum et ses hommes continuèrent le long de la muraille, Agrath ne pouvait pas sortir de l'écurie sous peine d'être vue par la sentinelle qui se balladait le long du mur, celui-ci serait le premier à être tué. Il fallait réfléchir à un plan pour ne pas faire de bruit... Erganum devait y aller seul, sa bague lui permettrait de le tuer discrètement. Le pirate avança comme un fantôme, longeant le bord de la muraille et évitant les brèches. Une fois le milicien en vue, il commença à trottiner vers sa cible, puis une fois prêt, il sortit ses trois shurikens et les lança avec toute la force qu'il avait. L'homme n'entendu rien et les trois shurikens se plantèrent dans l'homme, un dans le dos, l'autre dans la cuisse et le dernier dans la tête. Les deux archers prirent l'homme et le cachèrent avec le tas d'autre.

Les dernières troupes des murailles étaient les sentinelles dans les tours. Les hommes s'approchèrent de la première tour. Erganum vit directement que les portes de cette tour était fermée à clé.
- Merannok, tu sais ouvrir la porte ?
L'assassin commença à sortir de curieux outils puis toucha à la porte mais en vain.
- Elle est trop rouillée, faut trouver un autre moyen.
Erganum pensa astucieusement, il commença à planter ses katanas dans le mur, s'en servant pour s'acrocher pendant qu'il longeait la tour. Une fois sur l'autre côté du mur, il y avait une petite ouverture pour voir dehors, Erganum se glissa pas là, le milicien qui gardait la tour était assi sur l'escalier, il avait l'air somnolant. Erganum sortit son Katana, il donna un coup de pied dans la tête de l'homme qui déboula les escaliers puis il courrut vers lui et l'embrocha contre le mur avec son arme. L'homme mourrut dans un râle de souffrance. Erganum ouvrit la vieille porte rouillée avec un bon coup de pied. l'autre porte était ouverte, elle reliait à l'autre tour.

Erganum et ses hommes rentrèrent dans l'autre tour, il ne restait qu'un homme. Ils montèrent les escaliers et il n'y avait rien, pas un homme. Erganum ne comprit rien sur le moment puis ils entendèrent quelqu'un chantonner et étant à l'entrée de la tour. Une fois l'homme dans la tour, le moment de comprendre ce qu'il se passait, Elgor l'avait attrapé et l'emmena là où la troupe était hors de risque de se faire voir. Une fois positioné, Elgor craqua la nuque de l'homme, il tomba à terre. La mort de l'homme n'avait duré qu'une petite seconde, une seconde dont il se souviendra toute sa vie.
- Coupez les têtes des hommes que nous venons de tuer et ramenez-les moi.
Les hommes se dispèrsèrent.

Les six têtes de miliciens furent ramenées à Erganum, il les accrocha à une genre de corde traînant dans un des fonds de la tour puis accrocha à celle-ci. Il tourna la corde sur un piquet de la tour et donna la suite des ordres.
- Belavir et Elgor vous allez couvrir Agrath depuis les murailles. Merannok tu vas essayer de rejoindre Agrath, quant à moi, je vais surveiller si personne ne monte sur les remparts en attendant.
Tout le monde se dispersa vers l'endroit où il devait aller, Agrath devait s'occuper du genre de vieux cabanon sûrement.

Hrp : 3 Milliciens en moins, M'ajouter Tete de brigand x 6. Merannok te rejoint Agrath.

A: Fait

Agrath Trak'Nard
Post N° 167

Agrath et ses compagnons attendaient dans l'écurie que le groupe d'Erganum ait le temps de s'occupper des remparts. Ils en profitèrent pour cacher le mort sous un tas de paille et disperser une couche supplémentaire d'herbe sèche sur le sol afin de masquer les traces de sang. Pour le cadavre du cheval, ils ne pouvaient faire grand-chose, aussi ils se contentèrent de fermer le box dans lequel il se trouvait. Ils finissaient cette basse besogne quand, furtif comme une ombre, Merannok les rejoignit :

Erganum vous fait dire que les tours sont nettoyées. Faudrait faire un tour au petit bâtiment de l'autre côté de la cour. Une fois cela fait, on sera en possession de tout l'extérieur, nous restera plus qu'à pénétrer dans le manoir.

Bien, allons-y alors.

Tandis que les hommes attendaient dans l'écurie, plus sûre que l'extérieur, Agrath et Merannok se dirigèrent vers l'appentis, sortant par la porte Ouest de l'écurie. Ils se dirigèrent rapidement contre le mur du manoir, d'où un vieux tonneau et une charette en morceaux les dissimulaient. Merannok fit signe à son chef : Ce dernier acquiesça : Même s'il faisait nuit noire, le risque qu'on les repère existait : Mieux valait se laisser guider par l'assassin, mieux au fait de la furtivité que le mercenaire. Merannok, rasant les murs, se coula contre la pierre et d'un pas agile se dissimula derrière une anfractuosité, à quelques mètres d'une fenête éclairée. Après avoir scruté, accroupi, ladite ouverture, il fit un signe à Agrath qui le rejoignit. Ils restèrent une bonne minute à surveiller la fenêtre avant que Merannok estime que la personne ne regardait pas par la fenêtre, et que, même dans ce cas, le risque qu'on les découvre en bas, dans l'obscurité, était faible. ils avancèrent lentement le long de la paroi sans rencontrer d'autre danger. parvenus à l'angle du bâtiment, Merannok glissa un oeil e tendit l'oreille sur l'aute face : Rien d'éclairé, nul bruit. Il fit signe à Agrath d'attendre et, à pas rapides et légers comme le vent, se colla au mur de l'appentis. Il s'approcha lentement de la porte, y entra brusquement... Agrath attendit avec angoisse que ressorte la forme sombre qu'était son camarade : Une minute, deux minutes, plusieurs minutes... Alors qu'il commençait à se dire que tout n'allait pas bien et allait se décider à voler à la rescousse de Merannok, l'homme revint et lui chuchota à l'oreille :

Négatif. Y'avait personne. La cour est donc vide, à part l'homme de garde à la porte. J'ai fouillé un peu et j'ai trouvé ça dans l'appentis : ...

[Merci de me dire si Merannok a trouvé quelque chose d'utile dans l'appentis : Une corde, un grappin (encore mieux), une échelle... S'il n'a rien trouvé de tout ça, inventer une bêtise pour justifier la phrase rp, et me le rajouter, merci]
[S : Il te montre un gros rat tenant entre ces pattes et son museau une corde légèrement rongée.]

[Erganum, édite ton rp, un appentis n'est pas une maison des novices lol, mais une sorte de cabanon. Appentis, pas Apprenti ! ^^]

Post 119

Agrath ressortit du cabanon avec une vieille corde, Erganum et ses hommes descendirent lentement des remparts, évitant une vieille marche cassée. Les pas de velours du pirate lui permettait d'être plus discret qu'un rat. Il s'approcha d'Agrath en évitant les deux gars qui gardaient l'entrée du genre de manoir. Il faisait nuit noir et un genre de brouillard épais commençait à apparaître peu à peu, c'était un temps pourri qui n'arrangerait rien. Une fois à côté de l'ingénieur, il se pencha pour lui parler.
- Fais rentrer Merannok, Belavir et Elgor à l'intérieur, je me charge des deux gardes qui sont à la grande porte, ils risquent de se douter de quelque chose.
Le pirate attrapa Arnelas, Eowerath et Waehan puis se colla au mur du manoir, avançant scrupuleusement vers les deux gardes.

Il s'approcha rigoureusement des gardes puis accrocha le col d'Arnelas, rapprochant son oreille.
- Fais apparaître un marécage devant la porte, Waehan et Eowerath vous prendrez chacun un homme.
Tout le monde acquiesa puis se positionna de manière à pouvoir remplir sa tâche. Erganum fit signe à Arnelas, il commença à réciter des paroles incompréhensible puis une genre de boue marécageuse apparue sous les pieds des gardes, ils commencèrent à s'agiter. Ils ne crièrent pas à première vue, ils essayaient plus de partir de leur futur cimetière. Waehan et Eowerath sortirent de leur coin et foncèrent sur les hommes. Waehan abattit sa hache dans la main de l'homme qui s'envola et retomba à terre. L'homme essaya de crier mais le guerrier attrapa le garde, le mit à terre avec un coup de hache dans les jambes puis termina sa danse macabre par un coup de hache dans le dos. Le garde poussa un râle puis gémit avant que sa tête tomba dans la boue. Eowerath pendant ce temps avait tapper la tête de l'homme avec le plat de son épaisse lame, l'homme reçut le coup en pleine figure, il s'écroula dans la boue. Essayant de se relever, le brave chevalier planta son épée dans le torse de l'homme qui essaya encore une fois de se relever. Le garde se préparait à crier l'alerte, une sentiment de peur se fit voir dans le visage d'Arnelas qui directement récita le plus vite possible sa formule, un cailloux sortant à toute vitesse du sol pour atterir dans la tête de l'homme qui tomba assomé. Après autant de peur, les hommes coupèrent les têtes des cadavres puis ils retournèrent derrière le manoir.

Belavir terminait de monter par la corde menant vers une vieille fenêtre cassée. Erganum accrocha la corde sans poser de question, laissant ses compagnons en plan, puis il monta avec autant d'effort qu'il pouvait. Une fois en haut de la fenêtre, il sauta en s'aggripant à la corde et glissant vers le rez de chaussée du manoir. Belavir le rattrapa au vol, une fois pied à terre, le pirate donna la suite du plan.
- Donc, Merannok, nous devons monter vers le deuxième car c'est sûrement là que se trouve notre fameuse cible. Il doit surement être sur l'ancienne chambre du roi. Pars en repérage et tu reviendras le plus vite possible. Bonne chance, on va attendre ici pour ne pas se faire repérer.
Erganum se posa avec les deux archers, l'assassin partit comme une ombre vers le deuxième. Au fil du temps qui passait, la troupe se demandait si l'assassin ne s'était pas fait prendre. Belavir voulut monter au premier mais Erganum le rattrapa. Merannok venait de revenir sain et sauf. Il donna les informations qu'il avait pu récupérer pendant sa grande escapade.

Hrp : Rajouter 2 Tete de brigand à ma collection et dire les troupes que Merannok a rencontrer pour arriver le plus discrètement au deuxième et quelle troupe garde la chambre du fameux Stephane. Deux gardes morts.
[S : Il a vu 2 archers et 2 miliciens.
Sinon, comme garde de la chambre, il y a le second, 2 lanciers.
Têtes rajoutées.]

Agrath Trak'Nard
Post N° 168

Alors que Merannok, les deux elfes et Erganum escaladaient les murailles pour pénétrer à l'intérieur du château, Agrath disposa les autres hommes sur les murailles afin de guetter d'éventuels renforts et de pouvoir éliminer tout fuyard ou tout ennemi sortant ou entrant. Il fit signe à Nissias qui se dissimula à l'entrée du Donjon, derrière deux tonneaux ; si un ennemi insouciant sortait, il pourrait bondir et l'intercepter avant qu'il donne l'alerte. Puis il plaça Eowerath en haut d'une des deux tours Est, et Waehan en bas, caché dans un recoin. De même, il plaça Arnelas en haut d'une tour Ouest et Aldus en bas, dissimulé. Les hommes des tours se dissimulèrent en mettant les dépouilles et les casques des ennemis morts. Vus d'en bas et dans la pénombre, ils passeraient pour les sentinelles qui n'avaient pas quitté leur poste.

Agrath profita du temps qu'il avait pour retourner discrètement à l'écurie et récupérer la tête du brigand qu'il avait occis : Cela lui servirait de preuve pour obtenir la récompense du Comte de Port-Pergas. Puis il fit le tour des bâtiments et fouilla les cadavres des ennemis tués. Alors qu'il commençait à s'inquiéter sérieusement pour ses compagnons à l'intérieur du bâtiment, il entendit le hululement caractéristique d'une chouette, parfaitement imité par un de ses hommes et qui signalait un danger. Agrath accourut à toute vitesse, aussi discrètement qu'il le pouvait et sans bruit grâce à sa bague aux curieuses facultés. Il arrivait devant la porte Ouest quand Aldus fonçait sur un archer revenant apparemment de la chasse, et lui abattait sa hache sur le torse. Un second homme ajusta son arc et Agrath sentit une flèche ripper sur son épaule : Sa cuirasse de cuir renforcé lui avait évité un trait peut-être meurtrier. Un second archer lui tira dessus mais Arnelas parvint à dévier le tir en jetant sur l'homme un rocher magique qui pesta tandis que la flèche passait au dessus d'Agrath. Ce dernier fonça dans la mêlée, et, évitant un coup d'épée maladroit, écervela un homme dépenaillé. Le premier archer, qui avait rechargé, lui tira un coup dans l'épaule et, cette fois, le trait pénétra profondément dans sa chair. Se retenant de hurler, Agrath lâcha sa masse au sol, et, les traits crispés, trancha de haut en bas avec sa hache : Son ennemi évita le coup en reculant. A ce moment, Arnelas fit jaillir de terre des pics de roche qui, bloquant la sortie, empêchèrent les ennemis de s'enfuir. Aldus se battait désormais contre un des archers, et Agrath tentait tant bien que mal de contenir son adversaire, armé pourtant d'une seule dague. Sa hache étant devenue trop lourde à porter, il la lacha. L'homme, croyant qu'il était épuisé, se fendit, et Agrath en profita pour tendre la manche de son bras valide : une fiole d'huile de feu en partit et explosa au visage de l'archer. Ce dernier, momentanément aveuglé, poussa un glapissement qui stoppa quand Agrath lui coupa le souffle d'un coup d'épaule dans l'estomac. L'homme chuta, et le mercenaire, aveuglé par la fureur, le frappa sans relâche de coups de poing. Pour plus de facilité, il ramassa une pierre puis continua à frapper l'homme, rendant sa figure méconnaissable, jusqu'à ce que le crâne éclate et la cervelle en gicle, et que son visage ne soit plus que bouillie. Agrath se releva alors, couvert de son sang et de celui de son adversaire, pour se rendre compte que Aldus avait fait son compte à son homme. Le chevalier lui lança :

Ah ben c'est du propre ! Tu l'as tellement amoché qu'on pourra même pas prélever sa tête pour demander la récompense. Les deux hommes partirent d'un léger rire nerveux...

Nettoyez-moi ça. Moi, faut que je me repose...

Tandis que Aldus fouillait les morts et coupait les têtes, Arnelas soigna Agrath et lui fit un bandage de fortune ; le torse de cuir renforcé avait en partie freiné la flèche, le sang avait arrêté de couler et l'articulation n'avait pas été touchée. Cela n'empêcha pas Agrath, qui serrait les dents pour ne pas crier, de s'évanouir de douleur, après avoir marmonné : Y'en a marre. J'me fais trop souvent blesser ces temps-ci... Faut qu'j'me pose...
Le néant environna Agrath, tandis que ses hommes fidèles montaient la garde et que, dans le Manoir, Erganum et ses compagnons vivaient des heures dangereuses...

[M'ajouter 3 tête de brigand (la 4ème est trop abîmée) ; m'enlever 1 fiole d'huile de feu ; que trouve Agrath sur les cadavres de : 2 gardes, 8 miliciens, 2 archers ? Me l'ajouter (merci) ]
[S : Têtes rajoutées et fiole retirée.
Tu trouves :
- Epée médiocre x10
- Arc médiocre x2
- En tout, 54 écus
- Sac en cuir
- Gourde en cuir x4
- Pierre à aiguiser x8
- Bourse de ceinture x2
- Lotion purifiante x2
- Petit bandage x4
Désolé, mais je ne peux pas tout te rajouter. Surtout si tu ne veux pas tout ^^
Donc, ce sera seulement lors de ton prochain post et à ta demande.]

Troupes de Klaid restantes en tout et après combat de Agrath : 4 miliciens, 4 lanciers, 4 archers, 2 gardes, Stephane Klaid (nv 4), son second (nv 4)

Post 120

Merannok regarda autour de lui si personne ne l'avait repéré.
- Y'a deux archers qui discutent dans une pièce, ils sortent pas souvent. J'pense qu'on peut passer sans problème. Y'a aussi deux milliciens dont un qui est collé à une fenêtre en plein dans le passage. L'autre est à un second escalier mais on peut prendre l'autre sans problème. Pour la chambre de Stephane, ça devient plus emmerdant, le mec a posé deux lanciers et un mec bien habillé qui est sûrement son second. J'ai remarqué qu'un des lanciers faisaient des rondes sur le deuxième. On peut s'en débarassé facilement. C'est quoi le plan ?
- On monte et on choppe que le nécessaire. Pour la chambre, on s'occupera du lancier qui s'amuse à tourner et ensuite je contournerai par la chambre, vous vous occuperez des deux autres.
Tout le monde acquiesa la décision du pirate puis ils montèrent l'escalier discrètement.

Au premier, on entendait les deux archers discuter dans la pièce qui servait de salle à manger. Un millicien était en train de surveiller un escalier menant au rez-de-chaussée. Le dernier millicien regardait par la fenêtre, à moitié endormi. Erganum s'avança vers le millicien appuyé contre la fenêtre. Il marchait lentement, comme un chat qui allait sauter sur sa proie à tout moment. Il posa ses pieds l'un devant l'autre, veillant à ne pas faire de bruit. Le mercenaire était à deux pieds de l'homme, il commença à s'énerver et posa son pied dans une position désagréable, trébuchant sur un vieux clou sortant du sol et commençant à se précipiter maladroitement sur le millicien qui se retourna au dernier moment. Les deux hommes s'entrechocèrent et tombèrent par la fenêtre. Dans la chute, Erganum s'acrocha à un appui, s'épargnant de la peur de mourrir. Le millicien s'accrocha à la jambe du pirate qui se débattait en donnant des coups de pied dans la tête. L'homme commença à perdre espoir, puis le millicien lâcha et s'écrasa dans un tas de pierre. Personne n'entendit le choc, il était mort sur le coup. Belavir rattrapa son maître par la manche et soupira, satisfait que cet imbécile de pirate ne soit pas mort.

Une fois la grande peur passée, tout le monde monta par un vieil escalier qui n'était pas surveillé. Ils se collèrent dans l'ombre pour ne pas se faire repérer. Ils attendèrent silencieusement le lancier qui devait faire sa ronde habituelle. Enfin, l'homme assez barbu passa. Tandis que Belavir et Merannok le suivaient discrètement, Elgor regardait si aucun autre n'arrivait. Le lancier s'aretta à la fin de son trajet et se retourna, voyant l'assassin derrière lui et l'elfe l'arc bandé. Une flèche se planta dans sa gorge tandis que la dague de l'assassin s'enfonçait dans ses poumons, empêchant la respiration de continuer. L'homme tomba à terre et fut caché dans un débaras à saloperies en tout genre. Une fois le travail fait, Erganum donna la suite des ordres.
- Alors, je vais chercher la secondes pièces qui mênent à la chambre, c'est un manoir donc il y a sûrement plusieurs pièces se reliant. Dès que vous entendrez le combat commencer entre Stephane et moi, vous lachez tout ce que vous avez sur les deux devant la porte et vous les abattez rapidement. Ensuite vous regardez si personne ne vient et vous attendez que je vous dise d'entrer dans la chambre. Ok ?
Tout le monde dit "Oui" puis Erganum partit vers l'autre couloir, cherchant la porte de la salle de bain qui se reliait sûrement à la chambre. Il trouva la fameuse pièce en question, une autre porte se situant dans la même pièce. Il s'approcha et poussa discrètement la vieille pièce en bois et regarda, Stephane se trouvait assit en train de jouer d'un instrument bizarre. Erganum était prêt...

Hrp ; M'ajouter deux têtes de brigands (Je les prendrai au prochain post, mais je préviens maintenant pour pas oublier)

A: Fait

Post 121

La porte grinça, le bruit s'estompant par la harpe sur laquelle jouait le fameux brigand en question. Un noble apparement, qui avait une grande culture de l'art. Le pirate s'avança dans la pièce, des tableaux rares et des divers choses belles en métal rare décorant la pièce. Le pirate regarda le fameux noble en question. Ses habits étaient fait d'un bon tissu. Des colliers et bagues sur ses doigts. Ses cheveux mi-longs noirs lui retombant sur la nuque et sa taille assez grande. Le pirate rompit la mélodie que jouait magnifiquement l'homme.
- C'est fini la musique, il est temps d'aretter tes méfaits.
Le noble se leva tranquillement de sa chaise et dévisagea le mercenaire du regard. Il ne dit rien et dégaina une genre de rapière. Il commença à mettre sa chevelure en arrière. Le pirate dégaina un katana, passant du style à deux mains à une main.
- Je devrai crier la garde je suppose ? Je n'ai pas envie... Si tu es arrivé à t'introduire jusque ici, c'est que tu as du talent et j'aime les gens qui ont du talent. Combattons-nous à la loyal, mon cher.
Erganum, toujours d'une attitude moqueuse, voulut répliquer mais l'homme se jeta en avant avec sa rapière, essayant de toucher le flanc du pirate. Il eut juste le temps de se pencher vers l'arrière pour éviter l'attaque du noble.

Belavir avait l'ouïe fine, il entendit le combat commencer et donna le signal. Les deux archers bandèrent leur arc et Merannok sortit ses trois dagues. Ils sortirent du coin ou ils se cachaient. Deux flèches et trois dagues s'envolèrent et attèrirent à destination. Le dernier lancier se ramassa une flèche dans le ventre et une dague dans l'épaule. Il gémit sous la souffrance et essaya de dégainer son épée mais tomba à cause de la douleur, n'ayant même plus la force de se relever. Le second eut la chance de voir la flèche se planter à côté de lui et une dague passer à coté de son bras, éraflant celui-ci. Une autre dague toucha de plein fouet sa jambe. Les trois hommes sortirent ensuite leur dague et foncèrent sur le dernier debout qui dégainait son épée.

Erganum para du plat de sa lame la rapière qui venait sur lui, l'homme en face de lui maniait parfaitement son style et avait des frappes rapides, tout le contraire d'Erganum. Le problème était qu'il devait récupérer l'homme vivant. Il essaya mainte fois de le pousser sur une table ou un objet qui pourrait l'assomer. Tout était question de temps. Stephane donna un coup latéral avec sa rapière qu'Erganum évita puis il lui fit un croche-patte. Le noble s'écroula à terre et donna un coup de rapière dans les pieds du pirate qui sauta tant bien que mal, une de ses bottes se faisant trancher. Le brigand se releva rapidement et poussa le pirate contre une porte dans l'intention de l'embrocher, Erganum roula sur le côté, évitant l'attaque de l'homme. Il donna ensuite un coup de poing dans la figure du noble qui valsa à terre. Erganum attrapa la première chose qui lui tomba sous la main, un vase en porcelaine rare. N'ayant pas l'estime de l'objet, le pirate le lança sur la tête de l'homme qui retomba à terre. Le noble souffla à cause de sa fatigue. Il se releva puis jeta un de ses shurikens dans les jambes de l'homme qui tomba à genoux sous la douleur.
- C'est fini la fête, mon cher Stephane.
Le pirate donna un coup de poing dans la face de l'homme qui tomba étourdit à terre. Il attrapa la vieille corde et ligota l'homme. Puis il attrapa un mouchoir traînant sur la table et lui fit un baillon. De l'autre côté de la porte, le combat avait été fini depuis longtemps. Le second n'avait pas su tenir face aux trois hommes. Les dagues percèrent le corps de l'homme diverses fois. L'homme s'écroula, le sang coulant sur le plancher. La troupe coupa la tête des deux hommes puis Erganum ne tarda pas à les faire rentrer dans la chambre.
- Bon j'ai utilisé la corde, on va faire un truc avec des chiffons comme les prisonniers. Enlevez les draps de lit et faites une corde de fortune.
Les hommes s'exécutèrent. Ils jetèrent la corde par une fenêtre et glissèrent vers la cour. Erganum descendit avec Stephane sur l'épaule, les dernières forces qui lui restèrent avaient été utilisées. Il coupa la tête du millicien tombé de la fenêtre puis s'approcha d'Agrath qui était dans un piteux état.
- On part, j'ai la cible. Ménage toi, tu n'as pas l'air dans une forme excellente.
Tout le monde ramassa ce qu'il pouvait puis sortit discrètement du château, bourrant l'âne des choses qu'ils avaient trouvé.

Hrp : M'ajouter 2 Têtes de brigand, et j'ai capturé Stephane. J'espère que ce n'était pas superman. Erga est très épuisé et ne sera pas tenir un combat contre un niv 4 encore une fois. Agrath je te laisse choisir ce qu'on prend et ce qu'on laisse et faire le post de retour.

Brise : fait
Prochain post : Achat et vente dans Port-Pergas

Agrath Trak'Nard
Post N° 169

Agrath se réveilla ; il avait été pansé, et une attelle tenait solidement son bras pour l'empêcher de bouger. Ses hommes le transportaient sur une civière faite de bric et de broc. Il fit signe à Nissias de s'arrêter.

Stop ! Le patron est réveillé !

Rhm, dit Agrath en se mettant sur ses pieds. Que s'est-il passé pendant mon "sommeil" ?

Erganum est sorti avec l'autre enflure ; il a tué quelques hommes de plus. Puis on a décampé avant de se faire repérer. On t'a chargé comme un sac de patates, puis on t'a posé le temps de fabriquer une civière, dès qu'on n'a plus étés en vue.

Tandis qu'ils se remettaient à avancer, Agrath demanda : Combien d'hommes tués ? Du butin ?

20 morts. 19 têtes seulement, vu que tu as défiguré l'un des hommes. Niveau butin, pas grand-chose. On n'a pas pu fouiller comme on voulait, c'est dommage, y'avait pas mal de choses d'après Erganum dans la chambre de l'autre pourri. Mais...

Nissias fut interrompu par un homme ligoté, apparemment distingué, qui héla Agrath :

Ainsi, c'est à un mercenaire de basse fosse, intéressé seulement par son butin, que je dois ma capture.

Oui, c'est bien cela. Et si tu continues à parler, je te fourre un chiffon dans la bouche. Je suis pas d'humeur. Nous arriverons bientôt à Port-Pergas. Et tu regretteras d'être né.

Sur ce, Stéphane Klaid ferma la bouche et rumina ses réparties en silence. La troupe continua son chemin tranquillement. A cause de l'état de santé d'Agrath, qui devait se reposer souvent, ils mirent quatre jours à retourner à Port-Pergas. Puis, enfin, ils furent en vue de la ville. Leur errance serait bientôt terminée...

Post suivant : Port-Pergas, la Citadelle

[Ajouter à Agrath : Arc médiocre x1, Epée médiocre x4 (portées par l'âne), 54 Or, Sac en cuir, gourde en cuir x4, pierre à aiguiser x8, Bourse de ceinture x2. Le matériel de médecine a été utilisé pour soigner Agrath. Enlever les fruits, les baguettes et les saucisses à Agrath (utilisés pendant le voyage) ; merci]

A: Fait