POSTE N°2<AVILINA>[HRP: action précédente dans "la Sombreforet", cf " Hautesylve"]Il devait être aux environs de trois heures de l'après-midi , lorsqu' Avilina aperçut les premiers édifices de la ville se dressant majestueusement dans ce paysage sombre et hostile . Elle avait presque toujours entendu parler de cette ville entièrement construite dans les arbres , magnifique travail de sculpture de ce noble matériau qu'Avilina affectionnait particulièrement : le bois . La druidesse évalua rapidement la distance qui lui restait à parcourir pour arriver jusqu'aux remparts qui se dressaient au loin dans cette douce et rouge luminosité de fin d'automne .
Avilina pensa :
** Quelle agréable journée , sans trop de soucis , ni de mauvaises rencontres . Il me tarde de découvrir Hautesylve et de flaner à mon aise dans les rues . **Après un bref moment d'hésitation , elle finit par conclure :
** Si je garde ce rythme de marche et maintiens bien mon cap , il y a de fortes chances que j'atteigne les portes de la ville dans une bonne heure , avant la fermeture de celles-ci . **Le soleil allait se coucher et laissait place à la lune lorsqu' Avilina se présenta à l'entrée de Hautesylve . Deux gardes étaient postés là et controlaient les allées et venues des visiteurs . Avilina pensa :
**
Ils n'ont pas l'air très commodes et même un peu bougons sur les bords . Et ce sont deux armoires à glace . Je vais essayer me faire discrète et de me frayer un chemin dans la foule . ** Quel est votre nom ? Un des deux gardes venait de l'interpeller en la tenant fermement par son bras . Il serrait tellement que ses ongles commencaient à laisser des traces dans la peau d' Avilina .
Mon nom est Avilina . Elle essaya de se dégager de cette emprise , en vain .
Quelle est la raison de votre présence ici ? Avilina se retourna , le regarda droit dans les yeux et lui répondit avec une voix ferme et déterminée :
Je suis ici en tant que voyageuse , je viens visiter la ville et y prendre du repos . On pouvait remarquer que celle-ci commencait à être exaspérée . Le soldat finit par la relacher , apparement satisfait de la réponse donnée , sans aucun commentaire .
Avilina dut se retenir pour ne pas dire tout haut ce qu'elle pensait tout bas :
** Quel espèce de brute mal polie ! ** Avilina s'engagea dans la rue principale .