[Tag et délibar] à l'auberge

Tag Van Ted

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Post n°6
Petite pause à l’auberge

Tag entra dans l’auberge, où il comptait trouver du travail, enfin, un moyen de gagner de l’argent. Travailler dans une auberge ne l’intéressait pas, sûrement que non, mais il savait qu’il pourrait y trouver du travail. Il alla directement voir le barman et lui demanda :

« Bonjour Monsieur, savez-vous où je pourrais trouver un emploi pendant quelques temps ?
- Pour sûr, tu peux t’enrôler dans l’armée, et aller combattre les orcs vers le nord. Ça paye bien, mais il faut s’engager pour un moment. Et être équipé. AHAHA, mais ne soit pas sûr d'en revenir.
- Tu cherches de l’argent, c’est ça ? »

Un homme au visage tiraillé entre la tristesse et la colère était assis à une table. C’est lui qui avait parlé. Tag s’assit à sa table et l’écouta :

« Cette crapule de Muir, il m'a volé mon travail de cuisinier à l'auberge. C'est lui qui à mis des cheveux dans ma soupe, j'en suis certain ! Si vous réussissez à le faire renvoyer, nom seulement vous mangerez à l'oeil pour un soir, mais je vous ferais cadeau d'une partie de mes économies, 50 pièces d'or, pas mal non?
- C’est équitable. Savez-vous ou il y a des rats dans le coin ?
- Parbleu, dans la rue, il en grouille de partout. Un homme donne même des sous pour chaque queue ramenée, alors tu peux imaginer qu’y sont nombreux.
- Umh, je vois, je n’ai qu’à trouver un partenaire et je pourrais bien m’enrichir. Ahahah ! Je vais faire renvoyer ton cuistot mon gars t’inquiète pas ! »

Tag avait déjà dressé un plan dans sa tête, il lui fallait juste un partenaire, partager l’argent était un peu bête mais c’était bien plus rentable finalement. Il devrait juste faire un petit tour dans les quartiers marchands, Adjir était réputé pour ses joailliers, il trouverait également quelqu’un qui achèterait ses bijoux. Avec un peu de chance, il aurait même le temps de s’entraîner un peu avant d’aller voir un peu les orcs.

« Barman, apportez-moi une bière.

[aux MDJs: m'enlevez 1 po, si je ne me suis pas trompé sur le prix.]
[LL : Or retiré]

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Delibar
Post n°4


Un jeune homme rentra dans la taverne bondée. Il s'avança timidement vers le comptoir et demanda en bégayant :

-Euh...du-du cidre, s'il vous plaît.
Le barman le regarda d'un air amusé puis dit :
-On a pas de ça ici, prend plutôt une bière, comme tout le monde.
-D'accord...alors, une bière s'il vous plaît.
Le barman rempli deux verres, lui en tendit un se dirigea vers une table avec l'autre.
Un homme, la tête appuyé sur le comptoir, l'air pas très frais lui dit :
-'Faut payer, mon gars, pose une pièce sur le comptoir.
Delibar s'exécuta.
-Bon, J'tai aidé...Tu veux pas me donner une petite gorgée?
-NON ! 'Lui donnes pas, petit. Il a déjà assez bu comme ça !
Delibar aquiesca et partit à la recherche d'une table. Elles étaient malheureusement toutes prises. Il s'avança vers une où il restait de la place. Elle était occupé par un homme visiblement déprimé et un autre qui se tenait voûté, sirotant la bière que le barman venait de lui servir .un perroquet sur l'épaule.
- Je peux m'asseoir?
Les autres lui firent signe que oui. Il s'assit et bu une gorgée de sa bière. Il n'aimait pas cette boisson mais il avait si soif qu'il pouvait boire n'importe quoi. Il regarda l'homme au perroquet et lui demanda
-Vous savez, si il y a du métier en tant que trouvère ici? Ou une façon quelconque de gagner de l'argent ?
L'autre souria jusqu'aux oreilles.

[MDJs : enlevez moi 1or s'il vous plaît]
[LL : Or retiré]

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Tag van Ted

Post 7
Pacte avec un troubadour

Tag regarda le jeune homme qui s’essayait à côté de lui. Un trouvère ! Un pigeon qui tombe du ciel oui ! Néanmoins Tag serait honnête avec lui, si ce bonhomme s’avérait être un ami après, mieux valait être gentil avec lui. Sa bourse n’avait pas l’air très pleine mais ce serait suffisant.

« Effectivement, j’ai plusieurs boulots à te proposer. Pas besoin de te battre, un coutelas suffira. Dis-moi, tu aimes les rats ? »

Délibar fit non de la tête. Mais il ne semblait pas dégoûté non plus. Parfait, pensa Tag. Il entreprit d’expliquer son plan à ses compères. Le cuistot, en temps que client, le trouvère, en temps qu’apprenti.

« Pour se venger de Muir, la solution la plus simple, c’est faire de même qu’il t’avait fait avec ta soupe. En gros, mettre, du rat dans la soupe que l’on nous servira. Chacun à une table, notre jeune trouvère, Délibar, c’est ça je crois, dans un coin, moi dans l’autre, nous mettrons du rat dans notre mangeaille et nous plaindrons au patron. Toi, le cuistot, tu seras à une autre table et si le patron est suspect, tu interviendras et expliquera que tu as retrouvé de ses cheveux dans ta soupe. Comme la situation lui sera défavorable, le patron te croira. »

Tag s’interrompit pour voir si personne ne les avait écoutés. Ça n’en avait pas l’air. Il poursuivit :

« Délibar, il faut que tu achètes une tomme de fromage et qu’avec ton couteau, tu les coupes en 50 morceaux. Moi, de mon coté, j’achèterais du poison en poudre, et on en mettra sur chaque morceau de fromage, qu’on disposera dans la rue. Nous surveillerons alors toute la nuit dès qu’un rat se fera prendre. L’idéal serait d’être à trois pour surveiller tous les morceaux de fromages, et avoir une prise de rats plus importantes. Nous leur prendrons alors chacun leurs queues et garderons les corps pour la soupe. Vous êtes d’accord ? Délibar, si tu es okay, je t’attends dans la rue avec le fromage. Cuistot, je te demanderais de surveiller avec nous les rats, et nous nous occuperons de ton ennemi. »

[Aux Mdjs, est-ce que le cuistot sera d'accord pour travailler avec nous gratuitement, sachant que nous nous occupons de son ennemi? dans le cas contraire, nous ferons la quête sans l'aide d'un pnj à payer ]
[LL : Il refuse, pensant que s'il est présent, le patron ne vous croira pas.]

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Delibar
Post N°9


Tag et Delibar rentrèrent dans la taverne. Celle-ci était, comme d'habitude, bondée. Un groupe de gens jouaient aux cartes, un petit vieux fumait sa pipe, un étrange personnage, vêtu de noir criait en faisant de grands gestes mais tout le monde semblait l'ignorer. Un gamin pleurait à chaude larmes devant le comptoir en disant qu'il voulait de la bière. Ils se dirigèrent chacuns vers une table différente. Le cuistot était en train de vider une chope, le regard vide. Il la reposa brusquement et leur fit un signe, en souriant bêtement.

*Mais quel imbécile, on comptait sur la discrétion, nous*

Delibar alla voir le barman. Le petit qui continuait toujours de pleurer s'adressa à lui.

-Eh m'sieu donnez moi une bière, moi aussi je veux boire !
- Bah faudra attendre mon petit, 'pis tu sais c'est pas si bon que ça la bière.

Delibar regretta aussitôt ce qu'il avait dit en voyant le regard meurtrier du barman. Il bafouilla qu'il voulait une soupe et le barman lui dit d'un air méprisant qu'il fallait demander au cuisinier. Heureusement, celui-ci allait justement servir à un client perticulièrement affamé le plat du jour. Muir était grand et plutôt imposant. Il avait de petits yeux noirs pleins de méchanceté et de sournoiserie. Il le regarda de haut.

-Kess tu veux ?
- Euh...j'ai entendu parler de votre soupe d'un ami et il m'a dit qu'elle était fort bonne.
-Ouais, et ?
-Eh bien je voudrais bien en goûter.
-Okay j'arrive avec ça.
*Eh bien...Il n'a pas l'air bien intelligent*

Delibar se réinstalla donc à sa table et attendit patiemment. Le cuisinier arriva et déposa la soupe. Il repartit ensuite. Delibar avait abandonné l'idée de mettre un cadavre de rat dans la soupe car c'était trop voyant. Il se contenta seulement de mettre les ongles. Puis, il s'écria :

-Mais elle est infecte cette soupe ! Il y a des ongles de rats.

Muir se retourna, surpris. L'ancien cuistôt, qui avait arrêté de compter ses bières depuis un bon bout de temps, éclata d'un rire bruyant et glissa de sa chaise. L'autre s'arrêta un temps puis finit par comprendre. Il devint rouge, attrapa Delibar par le col et lui flanqua une paire de baffes. Le trouvère tomba. Le patron arriva à ce moment et contempla la scène. C'était un tout petit homme presque chauve et extremement énergique. Il s'écria :

-Muir, vous avez frappé un client ? C'est intolérable encore quelque chose comme ça et je vous vire !
-En plus dans la soupe, il y avait des ongles de rat. Renchérit Tag.
-Poil aux bras ! crut bon de dire Zorro
-Côa ? Mais c'est immonde ! Muir disparaissez !

Delibar se releva et demenda :
-Il vous faut un cuisinier maintenant, non ?
-Eh bien oui...Je devrais peut être arrêter de les renvoyer tous.
-Je suis encore disponible m'sieu si vous voulez. Dit l'ex cuistot

Tag Van Ted

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Post n°16
Les cuistots brouillent des œufs et s’embrouillent

Le Patron du bar regarda autour de lui un peu perdu. Mais qu’est-ce que c’est que ce bordel, voila la seule chose qu’il arrivait à conclure. Tout le monde commença à parler en même temps et le patron cria :

« STOOOOOOOOOOOOOOOOOP !
- …
- Ah, c’est mieux ! Bon, c’est quoi c’te scène, on fait pas mumuse devant la cour, là ! Muir, explique toi.
- Ces deux marauds disent qu’ils ont trouvé des ongles de rats dans ma soupe ! Ils sont de mèche avec lui, j’en suis sûr.
- Des preuves Muir, des preuves Muir.
- Des preuves, nan mais j’en ai marre de ce patron, il te fait trop bosser, et puis si maintenant y a les clients qui s’y mettent ! Rhaaaaaaaaaa ! »

D’un geste rageant, il sortit un long coutelas de sa ceinture. Tag accouru armé de son épée. Délibar sortit sa dague. Mais à la surprise générale, Muir lança son arme à la tête d’une femme. Celle-ci mourut sous le choc.

« Comme si je savais pas que tu me trompais !
- Muir, Muir, calmez vous !
-Ahahah, tout le monde va y passer ! »

Les yeux du cuistot étaient injectés de sang. Il fit tourner son second couteau, et tenta de décapiter son patron. Sa lame rencontra celle de Tag. Le cuistot le regarda, d’un regard haineux et tenta d’attaquer le mec bourré. Cette fois-ci, son coup fût paré par Délibar.

« Très bien, je vois, plus personne ne veut de moi dans ce monde.
- Muir, enfin, vous êtes virés !
- Pas grave, de toute façon depuis que j’ai mis des cheveux dans sa soupe, à celui-là, j’ai regretté mon geste, et plus rien ne pourra m’arrêter. »

De sa poche, Muir sortit une petite boule noire, qui semblait assez lourde. Une mèche noire en sortait, enroulée autour de la boule. Une bombe.
Muir laissa tomber son coutelas. Il sortit un briquet d’acajou de son autre poche et regarda au ciel, ou plutôt au plafond. Il avait décidé d’en finir avec la vie, et pas seulement sa vie.

[ aux MDJs, que va-t-il se passer? Un petit post pour expliquer serait pas de refus, mais pas obliger on peut se débrouiller, merci ]

Le temps s'étira longuement. Les clients et anciens collègues le regardaient comme tétanisés. Ils ne pensaient pas cela possible.

Lentement, Muir alluma son briquet. La flamme se rapprochait de la mèche de la bombe. Les spectateurs étaient fascinés.

Finalement, après un temps interminable, le feu prit sur la fine cordelette. Elle grésilla et se consuma. Les étincelles annonçaient l'imminente explosion.

Puis, les étincelles pénétrèrent à l'intérieur de la bombe. Tout le monde retint son souffle.

Puis, rien. Sauf un petit pschiiit suivi pfff.

Le temps reprit son cours, soulagé.

Le patron s'approcha de Muir. Ce dernier regardait la bombe d'un air ébahi.

"Elle aura dû exploser. Elle aurait dû."
"Mais, bien sûr Muir. Tu nous as fait peur, tu sais ? dit le patron en donnant une bonne tape dans le dos de Muir."

Muir laissa s'échapper la bombe. Elle roula vers la porte.

Et, finalement, elle explosa. Elle réduisit en sciure une table, la porte et une partie du bar. Il n'y avait pas eu de mort. Seulement des personnes assourdies par le vacarme. Et d'autres blessées par les débris projetés dans la salle.

[Je vous laisse décider si vous êtes blessés et à quel point. Sinon, le patron a reçu un éclat de porte dans l'épaule. A vous de décider aussi des autres victimes.
Mais, votre ouïe sera déficiente pendant un long moment. Il se peut que cela soit irréversible, à vous de voir.]

Tag van Ted

Post 17
Après l'explosion, les dégâts

Tag fût projeté par le souffle de l'explosion, mais n'avait aucune blessure apparente. Seule son oreille droite semblait ne point entendre de sons.
Les dégâts étaient lourds en matériel, et peu de tables tenaient encore debout. Les chaises, elles, étaient en meilleur état, elles avaient simplement volé un peu partout. Les gens commençaient à se relever. Dans un instinct de solidarité devant le désastre, tout le monde aidait son voisin blessé. Tag aperçut Délibar et l'ex-cuistot, qui n'avaient rien. Il était soulagé que le premier n'eût rien, mais en voulait au second de ne pas avoir crevé.
Déjà, les blessés graves étaient emportés vers le couvent le plus proche. Tag vit passer Muir, qui avait en travers du ventre un énorme éclat de bois. Il était inconscient. Le patron du restaurant, la mine grave, saignant abondamment de l'épaule, mais voulait rester sur place, commencer à réparer. On essayait de le convaincre d'aller au couvent, mais rien n'y faisait. Tag s'approcha.

« Monsieur, il est raisonnable de vous faire soigner, pour mieux vous occuper de votre établissement après. Laissez la tâche de diriger à un de vos employés.
- Ah, c'est toi qui t'es interposé entre Muir et moi tout à l'heure. D'accord, je veux bien t'écouter, mais je n'ai plus d'employés, l'un a détruit mon bar, le second est parti, également blessé.
- Il y a moi, patron. Vous avez entendu Muir, vous m'avez mis à la porte par pure ambition de sa part.
- C'est vrai ce que tu me dis. Allez, retrouve ton poste, et occupe toi de trouver des gens pour tout remettre en ordre.
- Merci, patron. »

Et le sage homme se dirigea hors de son établissement pour recevoir les soins dont il avait besoin.
Le nouveau cuistot s'assit sur une chaise et soupira. Il ne savait plus que penser. Deux ombres apparurent devant lui ; Tag Et Délibar. Ils venaient réclamer leurs dûs.

« Mon cher, je crois que vous nous devez quelque chose. 25 pièces chacun, je crois bien.
- Quoi? Vous êtes en partie responsable de ce désastre!
- Oui, mais seulement en partie, et nous sommes par compte complètement responsable de votre nouveau grade, cuistot et patron provisoire! Alors, pas de discussion.
- Si vous le prenez comme ça! »

[Amis MDJs, le nouveau cuistot va-t-il nous donner notre récompense aussi facilement que nous le désirons, ou un brin de chantage le calmera?]
[LL : Il grogne mais cède ^^. Voilà plus riche de 25 écus chacun ^^]

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