Cotin Nerae
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Date d'inscription : 15/03/2008
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 | | Sujet: Un repos mérité Sam 12 Juil - 19:40 | |
| Post précédent : Sur les routes de l'EmpirePost n°7Enfin...
Enfin!
Après trois jours de marche sur les routes poussiéreuses de l'Empire, une rencontre avec un gobelin et une blessure due à cette rencontre, il était enfin arrivé.
Il avait pénétré dans la ville d'Adjir, et rejoint l'auberge proche, d'une démarche nettement plus régulière et assurée que dans la matinée, bien que toujours boiteuse.
Dès son entrée, un homme plutôt grand et bien bâti l'accueillit, d'une démarche presque servile, ce ne pouvait être qu'un commerçant, sans doute l'aubergiste.
En effet, l'homme lui demanda immédiatement:- Que puis-je pour vous?- Le gîte et le couvert. Et dépêchez-vous, j'en ai assez de rester debout.- Bien sûr, bien sûr. Cinq pièces et vous serez servi comme un prince. Pour une pièce de plus, nous vous montons une bassine d'eau chaude.- Je m'en passerai bien.Cotin Nerae, qui n'avait aucune envie de négocier, et qui d'ailleurs n'était pas en mesure de le faire, lui tendit les pièces, que l'aubergiste vérifia avant de lancer:
- Bien. Passez une bonne soirée.- Humph... trop aimable.Il n'avait aucune envie de discuter davantage avec cet homme sans doute véreux, et monta à l'étage après s'être substanté.
A peine avait-il pénétré dans la chambre, et clos avec précaution la porte, sécurité élémentaire dans une auberge, qu'il s'affala sur un lit qui, sans être ni luxueux ni d'une propreté impeccable, n'était le domaine d'aucune vermine.
Il examina la blessure: elle avait commencé à cicatriser, mais présentait des débuts d'infection. Il la nettoya soigneusement avant de se coucher.
Malgré la fatigue du voyage, il passa une nuit agitée.
Cauchemards sombres, cauchemards sans noms, une terreur qu'il ressentait, des images qu'il voyait sans vraiment les voir, dont il avait peur sans connaître leur nature, cauchemards dont il ne se rappellait au réveil que la terreur, et rien d'autre, même pas le sujet.
Qu'importe, il n'était pas du genre à se laisser impressionner par des rêves, par des éléments intangibles ; seul le concret pouvait le menacer, et il était rare, très rare que l'intangible devienne tangible, et sûrement pas des rêves.
Au réveil, il porta une main à sa bourse, située entre sa ridicule dague et lui.
Personne n'avait pénétré dans sa chambre, ou alors c'était un excellent comploteur, puisqu'il avait verrouillé et laissé la clé dans la serrure, bien qu'il n'ait en rien l'air d'un prince et ne constiture donc pas une cible de choix.
Il revint dans l'auberge où les conversations allaient déjà bon train, à la position du soleil, il devait être près de dix heures, certaines tables étaient déjà remplies, sans doute des habitués.
Il passa entre les tables avec une froidre indifférence, et d'ailleurs, seuls ceux qui n'avaient d'autre occupation que leur chope mais n'étaient pas encore saoûls le regardaient nonchalament.
Il ouvrit la porte de l'auberge, tandis que l'aubergiste l'inspectait discrètement du regard, et sortit du bâtiment.
Il avait de l'or sur lui, et il lui serait sans doute indispensable pour vivre correctement, en trouver davantage ne serait donc pas une mauvaise idée.
A cette heure, les rues commençaient à s'emplir, bien que, même aux heures de grande fréquentation, cette ville ne pourrait jamais être aussi bondée que Sipahan.
Sipahan... que se passait-il là-bas?
Sans doute rien d'intéressant, toutes les conversations auraient porté là-dessus s'il s'était passé un quelconque évènement.
Mais ici, que se passait-il d'intéressant.
Sans doute serait-il avisé de le chercher...
[A MDJiter: enlever 5PO] | |
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