[Golgoth + Malf'] Golgoth, Neuvième du nom, recherché vif.

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Post N°59 de Golgoth

La citadelle de Port-Pergas était le lieu de résidence du comte Graulind et de sa cour, mais en tant que place forte de la ville, elle abritait aussi la caserne. Sa flèche centrale s'élevait haute et majestueuse, de sorte qu'on l'apercevait de partout dans la ville. Et si parfois, elle disparaissait derrière un pâté de maison, c'était toujours pour réapparaître quelque temps plus tard, au hasard des rues. Ainsi, Golgoth et Malphas n'eurent aucun mal à la trouver, nonobstant le fait que de toute façon les deux congrégationnistes de Neis connaissaient déjà la ville et n'auraient pu s'égarer en aucun cas.

- Halte là ! fit le garde en faction quand ils se présentèrent devant la porte. Déclinez votre identité, s'il vous plaît, et le pourquoi de votre visite, si vous voulez entrer.

En d'autres occasions, le forgeron aurait été agacé de toutes ses formalités, mais venant défendre son cas, il savait ne pas devoir l'aggraver. Ainsi, il s'acquitta de sa tâche sans rechigner :

- Golgoth, Neuvième du nom, forgeron à... euh... sans boutique, on vient ici pour...

Mais il n'eut pas le temps de finir sa phrase, car le comparse du garde, vérifiant dans son livre d'avis de recherche, venait d'y voir la figure du forgeron et avait poussé un cri de surprise, tout en dégainant son arme. Golgoth recula d'un pas :

- Et je viens me rendre devant la justice.

Les deux gardes, rassurés, rengainèrent leurs épées, mais tout en prenant soin cependant de les avoir à portée. Puis le premier d'entre eux lança un regard interrogatif à Malphas :

- Salut paladin, c'est toi qui a forcé cette brute à se rendre ?

Le ton du garde fit que Golgoth ne put s'empêcher de laisser échapper un grognement. Mais Malphas prit la parole à temps pour l'empêcher de faire une bêtise. Il savait qu'entre membres de la milice règne une certaine solidarité, ces derniers ne devaient pas apprécier de voir devant eux un voyou qui était recherché pour avoir assommer deux de leurs collègues. Le paladin leur indiqua donc que Golgoth avait voulu se rendre lui même car il regrettait son geste (ce qui n'était pas vrai du tout, il ne regrettait rien) dû à son tempérament colérique (ça c'était vrai). Mais maintenant, toute sa hargne était destinée à Agramand, il ne se laisserait plus emporter contre d' "honnêtes" citoyens. Il voulait donc régler ses comptes avec la justice pour pouvoir librement se battre contre les forces du mage noir. Pour finir, le serviteur de Neis déclina sa propre identité, et les gardes finirent par les laisser passer après leur avoir retiré leurs armes.

Escortés par un troisième garde jusqu'à la caserne, puis par un quatrième, prenant le relais, les deux compagnons finirent par être admis dans un des bureaux du service des avis de recherche. Là, ils furent reçus par un homme âgé d'une cinquantaine d'années, qui les accueillit froidement, sûrement interrompu au milieu d'une activité quelconque :

- Hum, bonjour... Que puis-je faire pour vous ?

- On vient pour faire annuler mon avis d'recherche.

- Eh bien... Pourquoi ça ?

Cette fois-ci, ce fut le paladin qui prit la parole, plus habitué aux rouages de l'administration, et plus éloquent aussi. Il répéta donc ce qu'il avait déjà raconté quelques minutes auparavant. Leur interlocuteur sembla réfléchir quelques secondes puis il annonça :

- Je vois, c'est tout à fait louable. Cet Agramand est un monstre nuisible pour tout notre continent. Et je ne mettrai pas votre parole de paladin en doute. Mais... eh bien, on pourra faire passer tout ça, mais je dois vous avouer que ça ne se fera pas avant trois jours, exclu celui d'aujourd'hui, il va falloir réunir un tribunal. Vous ne pourrez pas partir avant.

Sur ce, Golgoth, en colère mais résigné s'apprêtait à accepter mais Malphas répondit avant lui. Il était stupîde de leur faire perdre du temps avec des formalités. Pourquoi quelque chose d'accepté ce jour ne serait appliqué que dans plusieurs ? Ce n'était pas admissible. Golgoth, abandonnant sa résignation était maintenant prêt à se battre.

Leur interlocuteur tenta alors de les ramener au calme, et il ajouta qu'il y avait peut être un moyen d'accélérer les choses. Mais pour cela, ils devraient obtenir une entrevue avec le comte ou un équivalent. Ce qui pourrait se faire ce jour-même, s'ils avaient de la chance. Cependant, le comte Graulind n'aimait pas être trop importuné.

Malphas se rassit. Puis il donna son accord, ils demandaient à voir le comte Graulind. Ou "équivalent".


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AUX MDJ : Malphas et Golgoth réussissent-ils à obtenir un entretien avec le comte de Graulind ce jour ? Et sinon, quand ?
Aussi, le comte est-il de bonne humeur (négociation facile) ou de moins bonne (négociation moins facile) ?

Malf' -> J'ai été obligé de jouer ton perso bien malggré moi. J'ai tenté de m'avancer le moins possible et de respecter le caractère de ton perso mais si jamais quelque chose ne te convient pas, dis le moi.

MDJitage by Val' : Le comte est de très sale humeur. Il vient juste de terminer un entretien avec une délégation de Roc-Rétif... entretien qui est parti en prise de tête, comme d'habitude
Il accepte de vous recevoir d'ici 2 heures, le temps de régler quelques petits problèmes (et le temps de se calmer ^^)

Post N°60 de Golgoth

L'homme opina de la tête, puis raccompagna Malphas et Golgoth à la porte de son bureau. Là, il leur indiqua le chemin à suivre pour sortir du bâtiment. Puis il rédigea un message à l'attention du comte. On verrait bien quelle serait sa réponse.

Les deux congrégationnistes attendirent environ une heure avant de recevoir la réponse à leur demande. Comme l'aprés-midi était déjà assez avancé, ils craignaient de n'être pas reçu par le comte avant le lendemain au moins. Cependant, alors qu'ils émettaient cette hypothèse, un page vint à leur rencontre, et leur annonça que le comte acceptait de les recevoir dans encore une heure. Le page les conduisit alors jusque dans la citadelle elle même. Après avoir parcouru de nombreux couloirs, grimper quelques étages, traversant un château de moins en moins décoré, il furent enfin introduits dans un petit bureau austère d'où tout élément superfétatoire semblait exclu. A part eux, la pièce était pour l'instant vide. Cependant, ils n'eurent pas à attendre trop longtemps, car la porte derrière le bureau finit par s'ouvrir sur la silhouette du comte. L'homme était habillé afin de souligner son importance, les cheveux noirs et des yeux de la même couleur. Alors, imitant le page ainsi que son compagnon paladin, Golgoth s'inclina devant Graulind. Celui-ci les fit se redresser d'un geste de la main. Sortant d'une mauvaise affaire avec la délégation de Roc-Rétif, toujours si désagréable, il n'était pas d'humeur à laisser trainer l'entretien. Et il le fit tout de suite savoir :

- Bien, je dois vous annoncer que je n'ai accédé à cette requête si vite qu'à cause du respect que je porte envers tous les paladins, de Gilnis ou de Neis. J'ai suis assez occupé en ce moment. Mais bref, que puis-je faire pour vous.

- Sire... commença le paladin.

Puis, pour la troisième fois, il répéta l'histoire qu'il avait déjà servie, allant à l'essentiel pour ne pas trop impatienter le comte. Celui-ci répondit :

- Hum... J'aurais espéré une raison plus importante pour m'avoir fait déplacé. Enfin, je n'ai pas envie de m'attarder là-dessus, donc je suis d'accord sur le principe. Hautesylve est un allié et un ai précieux de Port-Pergas. Alors soit, on va dire que vous vous rachetez en combattant Agramand, pour l'intérêt général. Parfait. Vous accompagnerez le détachement de renforts qui part justement demain pour Hautesylve.

- Mais...

- Oui ?

- Nous comptions passer par Tristerive, et ensuite seulement partir pour Hautesylve, en fait.

Le comte ne semblait pas apprécier que l'on remette en cause ses dires, et il voulut envoyer une répartie cinglante, mais le regard du paladin lui fit finalement changer d'avis. Il se retint, et les congédia :

- Parfait, parfait. Dans ce cas, je vous laisse faire. Vous n'avez pas intérêt à revenir sur vos engagements. Maintenant, allez, l'affaire est réglée

ENFIN ! Golgoth n'avait plus aucun démêlé avec la justice ! Cette rude affaire réglée, le paladin et le forgeron décidèrent de rejoindre le reste de la congrégation à l'auberge, autour d'un bon repas.

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AUX MDJ => Retirez l'avis de recherche à mon nom, please ^^

By Val' : Fait ^^ Avis passé aux archives

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