[Gahn] Rattraper le temps perdus...

Post n°217
<Gahn>

Action précédente au Donjon

Fulrim et Gahn entrèrent dans la taverne, toujours aussi joyeux, et ne passant pas franchement inappercu. Le guerrier se souvint d'une belle bagarre dans cette taverne, celle où il avait rencontrer Grorf. Du temps avait passé, désormais, les buts et les devoirs n'étaient plus les mêmes.

-Patron ! Deux pinte de ta meilleure bières ! Et prépares les petites soeurs ! Hurla Fulrim.

Le visage jovial du guerrier s'illumina lorsque deux énorme choppe débordant de mousse furent arrivées à table. Les deux nains trinquèrent dans leur langue natale, et burent à longue gorgées.

-Ah ! Ca fait du bien là où ça passe ! soupira Fulrim.

-Je n'aurais pas mieux dit. Mais dis moi, que fais tu en ville Fulrim? Je croyais que ton clan ne passait jamais en ville, encore moins pour travailler avec les humains.

-Et tu as bien raison. Mais les Nodrïn ne sont plus... Le visage de Fulrim s'assombrit en évoquant cette tragédie. Après ton départdu donjon, mon clan a repris son errance, cherchant or et gloire. Cependant, une tragédie s'est produite. Mon clan a été décimé par des humains près de la Sombreforêt. Je ne connais pas les détails, mais j'ai trouver des lames humaines sur le lieu du drame... Femmes et enfants passés au fil de l'épée... Pas un survivant, à part moi...

Ce drame rappella la propre tragédie de Gahn. Son coeur se serra, l'amertume de la rancoeur se faisant sentir.

-J'ai bien une idée sur les auteurs de ce massacre...

Fulrim lançant un regard aux hommes dans la taverne. Il est vrai que les clans nains n'avaient jamais étés très appreciés des hommes. C'était sûrement lié aux massacres des temps anciens, la haine entre les deux peuples ne changeant pas.

-Mais je n'ai pas de preuves. Aussi dois-je tuer les ennemis des hommes pour me nourrir... J'ai fais voeu de me venger avant mon retour en terre naine, c'est pourquoi je n'ai pas vu de nain depuis bientôt 6 mois.

L'idée germa alors naturellement

-Fulrim, je serais direct. Je fais partie d'une organisation qui a pour but final de renversé le Roi de cette ville. Pour l'instant, je les ais quittés pour mener mes propres buts à bien, mais un jour, je serais amener à les rejoindre. J'ai aussi une vengeance à accomplir et mes terres à recupérer. J'ai dis que je serais direct, alors voici ma question : veux tu venir avec moi, comme au bon vieux temps?

Le vis-à-vis de Gahn ne lambina pas, il fit un clin d'oeil et hurla un "bien sûr !" en langue naine. Les choppes furent vidées alors que la conversation continuait...

[Amis MDJs, merci de m'ajouter Fulrim Nodrïn (Garde) à mes troupes, et m'enlever 250 or, prix de la troupe. Enlevez moi également le prix d'une demi douzaine de bières ]
[S : Fait, je t'enlève 256 écus et te rajoute ton ami.]

Post n°218
<Gahn>

Fulrim avec lui, Gahn se sentit rassuré. C'était comme un sentiment enfantin, celui de savoir qu'on n'est pas seul, qu'on est accompagné d'une personne qui nous est chère. Avec d'autres litres d'alcool, les deux amis continuèrent de hurler leurs chansons naines, parlant d'orcs coupés en deux et de gobelin écrasés. Plus ivre que peux l'être un tonneau lui même, les deux nains furent finalement couchés par le patron qui prit soin de prendre des écus pour la nuit. Pas question d'en prendre, on connaissait la réputation des nains dans la région, et perdre une main n'était pas dans les plans du tavernier...

Le lendemain matin, les deux nains sortirent de leurs chambres et recommencèrent à chanter en nain. Cela n'avait pas été un rêve, et la matinée s'en ressenti joyeusement.

-Bien, Fulrim, soyons sérieux. Notre temps viendra, mais pas sans que nous agissions pour cela. J'ai ici une proclamation de chasse aux Trolls, qui est bien payée. Si nous parvenons à en abattre quelque uns, nous pourrions t'acheter un équipement plus performant, voir engager un autre mercenaire.

-Un mercenaire? Tu n'y penses pas Gahn ! Je connais nombre de nains dans les montagnes, c'est là que tu dois puiser pour tes futurs combats. On ne peut pas faire confiance aux humains, ni aux elfes d'ailleurs...

Fulrim avait raison. Quoique... Gahn avait fait confiance à Aldus, Nissiais, et même Elgor et Elvilia. En temps voulu, Fulrim apprecierais les autres races, car elles étaient également leurs alliés.

-Bien, nous fairions bien d'y aller. J'ai des provisions pour la semaine s'il le faut. Nous reviendrons charger d'oreilles !

Et cette déclaration fut encore acceuillie par des cris et des chants. Le jour même, les deux compagnons quittaient la ville, Fulrim et son marteau à droite, Gahn et sa hache à gauche...

Action suivante dans les Monts du Nord

Post n°223
<Gahn>

Action précédente dans les Monts du Nord

Gahn et Fulrim revinrent en fin de journée des Monts du Nord, leurs combats ayant salement amochés le groupe. Fulrim avait été un peu optimiste, son nez était cassé, mais également trois de ses côtes ainsi que son bras et sa jambe droite. Le diagnostic fut rendu par un médecin du voisinage, qui entre deux patient se rinçait le gosier avec un liqueur de poire.

-Fulrim, mon ami, tu vas rester ici. Ta convalescence risque de durer, ne fais pas d'acte inconsidérés.

Pour sa part, Gahn était encore une fois en plutôt bonne forme, si ce n'était des équimauses sur à peut-près tout le corps. Son bras gauche le faisait souffrir, mais rien d'insuportable.

-Pas de risques que je m'échappe ! S'amusa Fulrim. Mais toi, qu'est-ce que tu vas faire?

-Je te l'ai dit, j'ai du travail à faire dans les environs, ça risque de durer quelques jours. Si quand j'ai fini, tu peux marcher, nous repartirons vers le Sud retrouver mes compagnons. En attendant, je vais payer la chambre pour 10 jours, nous verrons comment la situation évolue.

Fulrim acquieca, à contre coeur. C'était une tête-brûlée, un combattant explosif et bagarreur, rester dans un lit revenait à être une insulte. Cependant, il accepta, salua Gahn et attendit son retour. Ce dernier quitta la taverne en ayant payé la chambre de Fulrim pour une dizaine de jours, puis se dirigea vers le donjon afin de réclamer sa récompense.

Action suivante au donjon de Roc-Rétif

Post n°236
<Gahn>

Action précédente au Royaume des Morts

Le sentiment étrange qui suivit la réappartion de Gahn ne se fit pas attendre : il vomit une bile jaunâtre sur le pavé lorsqu'il arriva sur la terme ferme. Fort heureusement, son point de chute fut une minuscule rue, vide de tout passants. Il tâta son corps, espérant qu'il était bien réel. Oui l'était, bonne nouvelle.
*En chair et en os, c'est le principal.*
S'essuyant le front, et se félicitant d'être de nouveau parmi les vivants, Gahn sortit de la ruelle. Non loin se trouvait la taverne où il avait laissé Fulrim, il fallait qu'il voit si celui-ci était encore en bonne santé, la peur d'autres assassins montant en lui.

La porte en chêne de l'établissement, ainsi que sa désormais célèbre pancarte se montrèrent très rapidement. De façon providentielle, ou plutôt déconcertante, Gahn vit deux hommes habillé de la même façon que son tueur. Ils cherchaient Fulrim. Pourquoi? Ce dernier n'était pas un membre de la Garde Rouge, il n'avait encore rien fait. Sans plus y réfléchir, Gahn traversa la rue donnant sur l'auberge et dégaina sa hache. En entrant, il vit les capes noires des deux misérables montées, sans doutes vers la chambre de Fulrim. Le teint blafard de l'aubergiste, ainsi que son regard fuyant, confirmèrent les doutes du semi-nain. Il monta lentement les escaliers et se tint derrière la porte. Tant qu'à tuer ses deux lâches, autant en soutirer des informations...

[Amis MDJs, si vous pouviez faire un mini dialogue ntre Fulrim et les assassins, je vous en serait gré, merci ! ]

"... que tu crois. Je ne me laisserais pas faire par des êtres aussi abjects que vous." Fulrim venait de parler.
"Que tu dis, mais ton ami a déjà rejoint Nethfer comme prévu." Une voix masculine venait de parler, mais il ne s'agissait pas de celle de Fulrim. Elle était comme un souffle d'air, légère.
"Quoi ?! Mais, ce n'était pas prévu ainsi. Vous vouliez seulement lui parler." Fulrim semblait désespéré.
"On avait oublié de te dire que nous communiquons surtout avec nos armes."
"Et Glakria, comment va-t-elle ?"
"Oh ? Bien pour le moment, elle..."
"Chef, j'ai entendu un bruit suspect."

L'homme s'approcha de la porte, et l'ouvrit d'un geste rapide.

Post n°237
<Gahn>

De la sueur coulla le long du cou du guerrier. Fulrim était au courrant? Qu'est-ce que cela signifiait? Gahn ne pouvait se résoudra à croire que son ami était au courrant d'un quelconque complot le visant. Les deux assassins ne semblaient pas en être à leur coup d'essai par ailleurs, ce qui glaça le sang du demi-nain. Quand et comment cela avait-il put se fait, à son nez et à sa barbe qui plus est. Le parquet grinça sous le pied du Gahn qui pesta intérieurement contre sa propre bêtise. Rapidement, le second assassin se dirigea vers la porte après avoir averti son chef.

L'homme était grand, deux bonnes têtes aux dessus de Gahn, ce qui semblait être assez courant ces jours ci. Derrière son manteau et son masque, le guerrier ne discernait pas grand chose, hormis une mèche de cheveux noirs et des yeux bleus. Sans plus balancés, et avant que l'homme n'ouvre la bouche, Gahn lui frappa le visage d'un coup de poing rageur. Il n'était pas revenu de chez Nefther pour mourrir une nouvelle fois. L'assassin, prit au dépourvu, le reçus dans la mâchoire, et dans un craquement sinistre, il s'écroula, inconscient.

Massant une seconde sa main, Gahn entra dans la chambre de Fulrim. Ce dernier était toujours étendus sur son lit, ses cataplasmes toujours en place. Son aggresseur était, quant à lui, à deux mètres du lit, juste devant une petite fenêtre donnant sur une ruelle peu frequentée de Roc-Rétif. L'idée vint naturellement à Gahn qui décrocha sa hache dans un mouvement ample. Il arma son bras et la lança de toutes ses forces dans la direction de son vis-à-vis. Ce dernier esquiva sous le regard blême du nain qui était désormais sans arme. Sa hache se planta dans le mur dans un bruit sec tandis que son ennemi dégainait une épée courte, comme celle de son précédent adversaire.

-Gahn ! Attrapes ça !

Fulrim lança son marteau à son vieu camarade. Ce dernier l'attrapa et se rua en avant, levant en même temps sa masse. Le regard de l'homme se fit hésitant une seconde, puis il esquiva de nouveau le coup de Gahn, puis ouvrit la fenêtre de la chambre aussi rapidement que possible et sauta dans la petite ruelle. Le semi-nain n'eut que le temps de voir la cape de son adversaire disparaître au coin de la rue.

-Tiens, lacha Gahn en rendant son marteau à Fulrim.

Le guerrier serrait la machoire, il n'en avait pas fini. Il referma la fenêtre et amena le corps encore inconscient du premier assassin dans la chambre. Il le mit sur une chaise dans un coin de la chambre, puis il arma son arbalète, histoire d'avoir une garantie supplémentaire. Enfin, l ferma la porte de la chambre, bien décidé à avoir des réponses à ses questions.

-En attendant qu'il se réveille, j'aimerais que tu m'explique ce que ces deux coupes-gorges faisaient ici? Tu semblais les connaître, Fulrim...

[Amis MDJs, serait-il possible que vous répondiez pour Fulrim, en finissant vos révélations par le réveil du premier assassin? Merci d'avance !]

Fulrim regarda son ami d'un air penaud. Il savait qu'il l'avait trahi, mais qui ne trahirait pas pour sa bien-aimée. Pour la personne que l'on chérit le plus au monde après sa chère et tendre môman. Il se décida à avouer la vérité à son compagnon et à en subir les foudres.

"Tu te souviens la belle Glakria ? La fille du forgeron avec une barbe à en tomber à la renverse. Eh bien, nous nous sommes fiancés, il y a quelques mois de cela. Malheureusement, ces brigands ont appris récemment que j'avais quelques relations avec toi. Ils semblent avoir quelque chose contre le fait que le Milgen puisse revivre, et ils pensent que tu es celui qui pourrait le faire vivre à nouveau." Il regarda l'homme étalé par terre, poussa un soupir puis reprit. "Donc, ils ont pris ma belle en otage. Ils la retiennent en ville, je ne sais pas où. Et si je ne les aidait pas, Glakria en aurait souffert. La mort dans l'âme, j'ai dû me résoudre à dire ce qu'ils voulaient savoir. Au début, je pensais qu'ils ne voulaient pas te faire de mal, mais lorsqu'ils m'ont appris qu'ils t'avaient tué, j'ai été peiné. Mais, ils ont dû raté leur coup vu que tu es là. Je susi si heureux que tu sois de retour. Je ne sais pas comment faire pour que tu me pardonnes un jour. Mais, je t'en supplie, aide-moi à délivrer ma chère et tendre."

Fulrim attendait la réaction et la réponse de Gahn lorsque l'assassin que le semi-nain avait assomé commença à émerger.

Post n°238
<Gahn>

Glakria? Ce nom disait quelque chose au semi-nain, très vague cependant, comme une autre réalité à laquelle il n'appartenait plus vraiment. Enfin, Fulrim Nodrïn, le pire des rustres du monde des nains, amoureux. Cela avait un côté amusant et à la fois intriguant. Le vieux compagnon de Gahn avait bien changé depuis sa dernière rencontre. Les raisons de son ami étaient admissibles, du moins pour lui. En effet, le guerrier ne put s'empêcher de se mettre à la place de Fulrim... Ce qui l'étonna par ailleurs.

-T'en fais pas va, je suis entier, c'est le principal. Parle moi la prochaine fois, on peux se faire confiance, pas vrai?

Fulrim acquieça, ce qui rassura le semi-nain. Dans le même temps, l'homme sur le chaise se réveilla peu à peu. Gahn tendit son arbalète à Fulrim avec l'ordre de tirer si un coup partait.
Gahn se dirigea vers le pauvre diable et lui donna en préambule un sévère coup de poing dans le visage, assez fort pour lui casser une dent, pas assez pour le remettre dans les vapes.

-Bien, maintenant que le ton est donné, je vais te posé des petites questions mon gaillard. Tu risques de ne pas apprécier.

L'homme regarda Gahn d'un air vague, penaud, un peu comme un homme sortant d'une bagarre, ce qui était finalement le cas. Gahn lui arracha son masque et sa cape, dévoilant ainsi son visage et son armure : un assassin en bonne et dûe forme, armure de cuir, miteuse mais entière, ainsi qu'un jeu de dague. Son visage n'exprimait rien d'autre que le dégoût : cicatrices, bleus, son oeil torve et méprisable donna envie à Gahn de frapper de nouveau, ce qu'il fit d'ailleurs.

-Alors, ton camarade avait réussi son coup, m'assassiner, en voilà une belle idée. Seulement, Nefther avait semble-t-il d'autres projets pour moi. Parles, qui veux ma mort?
-Le Cornu. C'est le seul nom que je connaisse, une espèce de démon pas très jolie à voir... On nous a parler d'un ordre, mais surtout d'or, je me fiche de qui vous êtes, je voulais juste être payé.

Voilà un nom de plus, après Amon, que Gahn devrait rayer à coup de hache...

-Et ce Cornu, où est-ce que je peux le trouver?
-Qui sait? Sombreforêt, Djel'Fa... Peut-être même Amresia... J'en sais rien.Dit-il d'un ton désespéré
-Bien, dernière question, Glakria. Où?

Gahn rugit presque en prononçant ce dernier mot. Il leva la main d'un air enragé. L'assassin fut vite motivé.

-Qu... Quartier marchand, au sous-sol d'une échoppe de dague nommée "le poignard volant". Quelque chose de miteux, mais je vous en prie, ne me faites pas de mal.

Gahn saisit sa hache et cracha au pied de l'assassin. Il empoigna la main droite du tueur e la lui coupa sans plus de cérémonie, répétant l'opérations avec la main gauche.

-Plus jamais tu ne porteras la main sur d'autres hommes, ce privilège n'est donné qu'à ceux à qui il reste encore un peu d'honneur.

La douleur de l'assassin fut rapidement anhestésiée par un violent uppercut dans le visage. Laissant l'homme Gahn et Fulrim sortirent de la chambre puis de l'auberge, indiquant qu'un manchot se vidait de son sang dans les étages supérieurs...

Action suivante dans le quartier marchand...