[Glorac, Leelou & Salta] Une danse morbide

Post Centième cheers

Leelou Lovara

[Post Précédent : Au palais]

Le chemin ramenant Leelou à la Taverne du pendu ou l'attendait Mundéric, Glorac et le couple marié sembla interminable à la Tsigane. La nuit était tombée et la ville d'ordinaire si agitée sombrait dans une quiétude ... inquiétante. Malgré la fatigue accumulée par les heures de danses avec Sylvia, la jeune femme pressait donc le pas. Au détour d'une ruelle, à quelques pas de la Taverne, elle croisa un groupe d'homme vêtu de noir. Ils semblaient pressé eux aussi. Ils passèrent à coté d'elle sans la voir.

Quelques pas plus tard, Leelou ouvrait la porte de la Taverne. Le tavernier jeta un rapide coup d'œil vers son nouveau client puis revint sur la personne avec laquelle il discutait, voyant entrer la Tsigane. Instinctivement, elle se tourna vers le responsable de la musique. C'était Glorac bien entendu. Elizabeth et Ellesär n'étaient pas là. Ils étaient surement dans une chambre. Mundéric était descendu lui aussi et attendait Leelou, trois assiettes devant lui. Il lui fit signe de venir s'assoir, ce qu'elle fit sans demander son reste.

Dans chacune des assiettes devant elle se trouvait un beau morceau de viande entouré par une belle pomme de terre coupé en morceaux accompagné d'une petite sauce qui dégageait un agréable fumet. Mundéric fit alors signe au barde de venir s'assoir à son tour alors qu'il commandait un pichet de bières. Avant que ce dernier ne les ai rejoint, il souffla à Leelou :

"Ce soir, j'retourne dans l'arène. J'vais gagner encore un peu d'or pour affronter Agramand. Tu m'accompagnes ?
-Non. Je suis pas en état de combattre.
-T'iras demain alors ?
-Pas sur que je puisse non plus ..."

Mais Glorac arriva ensuite, les coupant dans leur discution. Mundéric l'invita à s'assoir alors que le pichet arrivait. Le tavernier quitta ensuite la table, retournant derrière son comptoir pour prendre une nouvelle commande. Mundéric servit ensuite trois chopes puis il souleva la sienne, près à trinquer. Leelou souleva à son tour la sienne, n'attendant qu'une seule chose, que Glorac lève la sienne afin de trinquer et de se soulager le gosier.

[Glo : Je nous ai fait changer de topic. C'est le notre maintenant xD. Je te laisse payer le repas (en échange des 100 écus avancé pour le corps ^^). A toi de trouver comment il décide d'intervenir . N'hésite pas à réclamer de l'or pour les posts dans le topic précédent ou tu as chanté ^^. Elizabeth et Ellesar, on vous abandonne. Faites ce que vous voulez. Si besoin, viendez ici ^^]

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[Post n°89]
Glorac

Le barde avait fini son morceau, et vu l'homme qui accompagnait Leelou lui faire signe. Il salua la salle, la tête ailleurs, et rangea son pipeau à sa ceinture. Puis il rejoignit Munderic et leelou à leur table, interrompant leur discussion.

- 'soir m'sieur dame. Quelles nouvelles ? dit il en prenant sa chope. À quoi trinquerons nous ? Mmmh, aux Arts, ça vous dit ?

Il sauta alors sur la table, comme monté sur ressorts. Puis, tout en trinquant, il héla les clients.

- Au talent d'une certaine danseuse tsigane ! Un 'tite fête ce soir pour ces messieurs dames !

Il se rassit l'air de rien, tandis que la salle s'agitait peu à peu, et vida sa chope d'un trait.

- Ca vous dirait d'danser c'soir m'zelle ?

Sur ces mots, ne lui laissant quasiment pas le choix, le troubadour héla le tavernier pour commander un repas pour trois personnes.

[HRP : peu d'ronds, donc vais essayer de grapiller quelques pièces. Tu peux farpaitement refuser Leelou.]

Post Cent et Unième
Leelou Lovara

Ce barde était un vrai phénomène. Après avoir trinqué, il sauta sur la table pour lever un verre aux arts et plus particulièrement à la Tsigane. Un geste qui fit plaisir à la jeune femme. Après sa déprime passagère au palais, elle avait bien besoin de ce genre de compliments. Le barde se rassit puis il vida sa chope d'une traite. Mundéric soupira en levant les yeux au ciel alors que Leelou sourit à son comparse barde.

- Ca vous dirait d'danser c'soir m'zelle ?
- J'suis pas en grande forme une nouvelle fois mais je supose que j'peux me débrouiller pour une danse. Dit-elle en vidant à son tour sa chope d'un coup tout en fixant le barde avec un regard de défi.

Elle la reposa sur la table bruyamment puis se leva. Elle défit sa cape et sa ceinture de cuir qu'elle déposa sur sa chaise avec ses gants. Elle retira ensuite ses chaussures et déboutonna le bas de sa chemise, de façon à laisser apparaitre son ventre et son nombril. Elle secoua ses cheveux afin qu'ils prennent une forme plus sauvage puis elle avança au centre de la salle.

Pieds nus, la Tsigane était à son aise pour danser. Elle s'arrêta au centre de la salle et se tourna vers le barde. Elle passa sa main dans ses cheveux afin de les ramener devant ses yeux qui fixaient à nouveau Glorac avec un air qui signifiait : Vasy. Commence ! Elle prit ensuite un position neutre, attendant de voir quel genre d'air allait jouer le barde. Malheureusement pour lui, s'il souhaitait la mettre au défi, c'était en ça que la Tsigane excellait : l'improvisation.

Pendant ce temps, Mundéric finissait tranquillement son assiette. Anji venait de ré-apparaitre et il venait de s'assoir sur la table à ses cotés. Le chaton semblait attendre que la chanson commence avant de se mettre en action. Mundéric lui, pensait à son futur combat. La dernière fois, l'argent qu'il avait gagné, il se l'était gardé. Maintenant, ça serait pour la congrégation de Neis.

En trois bouchés, il termina son assiette. Il se leva et rejoignit le comptoir. Il indiqua au tavernier qu'il rejoignait la cave pour un nouveau combat. Quelques minutes plus tard, il arrivait dans la dite cave et il s'inscrit. On lui indiqua son adversaire ainsi que le temps d'attente. Il passerait dans deux combats.

[MDJs : A quoi ressemble l'adversaire de Mundéric ? C'est dans le cadre de la quête des combats prohibés. Voir ici ^^]

elv': il aura en face de lui une grosse brute. Il est habillé d'un pagne et est torse nue. Il arbore un tatouage de dragon sur son torse et est armé d'un marteau à deux mains
Niveau 4

[Post n°90]
Glorac

Le barde regarda la tsigane avancer vers le centre de la salle et se préparer posément. Le barde finit tranquillement sa seconde chope, puis se leva à son tour en prenant sa flute glissée à sa ceinture. Il s'avança jusqu'au bar, auquel il s'adossa. Puis il fit un sourire à la salle en s'inclinant révérencieusement, décochant au passage un clin d'oeil à Leelou, et porta l'instrument à ses lèvres.

Il ferma les yeux, la tête vide, et commença un morceau pas trop rapide, une mélodie entrainante mais pas effrénée. Il jouait sur le milieu de la gamme, ne favorisant ni les aigus, ni les graves.
On entendait dans le morceau le ressac contre les falaises de la passe pergasienne. Une sorte de chanson de voyage, qui invite à aller de l'avant. Un rythme naturel avant tout, mais que l'art du flutiste s'efforçait de rendre de la manière la plus juste possible. Hormis ce thème principal, l'air s'ornait d'une variété d'agrémentations, décoré du chant d'un de ces oiseaux cotiers, du sifflement du vent. Plus il avançait dans son morceau, plus Glorac allait chercher loin son inspiration, en cherchant à ne jamais perdre cette orientation d'origine. Il accélérait peu à peu le tempo, allait plus haut dans les aigus, plus profond dans les grave.
Le troubadour se gardait tant bien que mal de dériver vers une gigue, sentant que la mélodie pas trop rapide préserverait la danseuse et parmettrait d'enchainer encore quelques danses. Il ralentit donc à nouveau, toujours sur son thème d'origine, et enchaina sur des trilles plus graves, prétant à des genstes plus lents, peut être à plus de sensualité.

Son pied se mit à battre la mesure, posément, tandis qu'il ouvrait les yeux pour admirer la danseuse.

Post Cent Deuxième
Leelou Lovara

Le barde prit son temps. Il se déplaça lentement vers le comptoir ou il s'adossa avant de porter sa flute à sa bouche. Il ferma les yeux et s'évada. Leelou ne savait pas ce qu'était entrain d'imaginer le Fol mais cela semblait paradisiaque. Une douce mélodie s'échappa alors de la flute du barde. Une mélodie lente. Un rythme parfait pour la Tsigane, débutante encore dans l'art de la danse du ventre. Elle ferma les yeux à son tour et leva les deux bras au ciel, joignant ses mains. Sur le rythme du trouvère, elle commença à faire onduler ses hanches. A chaque note, elle changeait de position. La Tsigane finit par détacher ses mains et ramener ses bras à l'horizontal. Elle commença alors à les faire tourner dans un sens puis dans un autre, ses mains tournant elles dans le sens contraire.

Ce tempo dura quelques instant pendant lesquels, la Tsigane se ré-habitua aux mouvements qu'elle avait appris plus tôt. Puis quand elle fut enfin prête, le barde accéléra, comme si les deux artistes étaient en symbiose. Leelou changea alors de position. Elle commença à onduler mais cette fois de tout son corps, d'avant en arrière. Elle avançait son bassin et reculait sa poitrine puis l'inverse. Puis une fois à l'aise, elle continua ces ondulations et elle recommença à faire onduler ses hanches en même temps. Elle positionna ensuite une main au dessus du sa tête, son bras décrivant un arc de cercle alors que son autre main se trouvait aux cotés de sa hanche, son bras formant également un arc de cercle.

Elle tourna ainsi tout autour de la salle, fixant les clients de la taverne qui la regardaient avec une envie non dissimulée. Puis le rythme retomba un peu. La fin de l'air se faisait sentir. Leelou plaça alors une de ses mains sur sa hanche et garda l'autre devant elle, le bras tendu vers Glorac. Elle progressa lentement vers lui, faisant tourner son ventre lentement. Une fois à une petite centaine de centimètre du barde, les attrapa de ses deux mains sa longue chevelure brune qu'elle ramena au dessus de sa tête. C'est à ce moment que le barde rouvrit les yeux. La Tsigane entama alors un final rien que pour lui.

Elle faisait onduler en même tout son corps. Sa poitrine, son ventre, ses hanche. Elle détacha ensuite une nouvelle fois ses bras pour les mettre à l'horizontal, laissant ses cheveux retomber sur ses épaules. Elle alterna ensuite : épaule droite soulevée, puis épaule gauche, poitrine en avant ventre en arrière puis l'inverse. En enfin, pour la toute fin, elle rejoignit ses genoux, serra les cuisses, leva les bras en l'air une dernière fois elle fit onduler ses hanches à toute vitesse. Sur la note finale, elle cambra un maximum son dos et ferma les yeux, laissant la clameur du public l'envahir.

[Pour le plaisir des yeux : danse orientale ^^]

[Post n°91]
Glorac

Le barde ne regrettait pas d'avoir ouvert tout grand ses mirettes. Oh que non, pour rien au monde il n'aurait voulu manquer le spectacle que la tsigane lui avait réservé. Il admira son air à la fois sauvage et provocant. Il apprécia sa souplesse, sa technique. Le final, tout en arabesques physiques et vivacité, était à couper le souffle. Et l'arrêt, qui coincida parfaitement avec l'utlime trille de son morceau, cambrée, tête rejetée en arrière, valait tout l'or du monde.
Sous les vivats des clients, le barde sourit et s'inclina légèrement pour saluer. Puis il chuchota à l'oreille de sa partenaire :
- Va chercher tes chaussures, m'zelle. Une 'tite danse qu'tu connais sans doute.

Ponctuant sa phrase d'un clin d'oeil, Glorac héla le public.
- Bien, la m'zelle Leelou vous a montré qu'elle sait les danses du cru. M'sieurs dames, une aut' danse, plus douce p't'être pour vos n'oreilles, mais surement pour not' amie tsigane.

A ces mots, le troubadour sauta sur la table la plus proche. Il regarda l'assemblée laisser place à une danseuse duement chaussée. Il sourit à nouveau, en entamant une nouvelle mélodie.

Le morceau était plus doux que le précédent, peut être nuancé d'une touche de mélancolie. Mais ça restait une ôde à la beauté. Ponctué de trilles enjouées, de touches de douceur accentuées. Le tempo restait relativement rapide, et Glorac commença à le marquer du pied. Il s'arrangeait pour toujours répondre à ses notes tristes, quelques mesures plus loin, par un triolet enjoué avant de reprendre le thème principal de son morceau. Il y voyait les gitanes de passage et les danseuses des rues de port pergas et d'ailleurs, les quelques histoires du Clan Tsigane contées par le Sage au coin du feu, quand il apprenait le luth et la mandoline avec Grand-Frère et l'Artiste. Ce morceau lui évoquait donc la liberté, mais aussi le côté sauvage de la musique, sa pleine expressivité. Ses trilles s'accélérèrent, sans que le tempo ne change, ses notes se firent plus hautes dans sa nostalgie.
Puis il redescendit petit à petit en difficulté, approchant de la fin de ces cinq minutes où la salle lui avait parue floue, superposée à ses souvenirs de veillées, de fêtes dans les rues et sur les routes, de la beauté de ces filles et de leurs longues robes à volants, une rose piquée dans les cheveux ou brodée sur leur corsage.

Il acheva le morceau d'une note longue et douce, triste et belle, en harmonie avec l'ensemble de son jeu. Il revint par là même à la réalité.

Post Cent Troisième
Leelou Lovara

Les clients de la taverne applaudirent la performance des deux artistes comme il se devait et Glorac prit une nouvelle fois les devant. Leelou se rappelait les fois où elle avait du danser seule. Être accompagnée était vraiment un plus pour elle. Les deux soirées passées avec Glorac ou il faisait la musique et elle la danse remémorait à la Tsigane les soirées passé au sein du clan à danser toute la nuit. C'est avec une pensée nostalgique, presque mélancolique qu'elle enfila ses chaussures et se plaça à nouveau au centre de la pièce.

Elle était encore un peu essoufflée et, attendant que le barde commence, elle refermait sa chemise. La danse qui allait venir ne nécessitait pas que l'on voit son ventre autant. Elle en avait la conviction. La musique qui s'échappa ensuite de la flute du barde la conforta dans son hypothèse. Elle ferma les yeux, terminant de refermer sa chemise, se laissant à nouveau envahir par la musique. Les notes du barde la pénétraient, la transcendaient. C'était son type de musique préféré, celui sur lequel elle excellait par dessus tout. Après quelques secondes ou elle laissa la musique s'imprégner dans la salle, elle commença sa danse.

Elle leva les bras devant elle, en arc de cercle, les mains ouvertes, une vers le ciel, l'autre vers sa poitrine. Elle souleva ensuite une de ses jambes, la repliant sur celle qui lui servait d'appui. Elle la fit ensuite claquer le sol assez violemment afin de produire une note puis elle leva l'autre jambe. Elle pivota sur elle-même et elle rouvrit les yeux. Elle leva ses deux bras parallèlement au ciel tout en claquant une nouvelle fois sa jambe sur le parquet de la taverne. Elle continua de claque le sol avec ses pieds tout en faisant de grands gestes avec ses bras. Elle les fit descendre en cercle puis remonter.

Elle enchaina les paraboles avec ses bras tout en tournant sur elle même et en continuant à claquer le sol. A chaque triolet enjoué, Leelou répondait par une petite pirouette rapide puis elle reprenait ses arabesques et son numéro de claquettes lors des notes plus triste mais paradoxalement si belle. Si le barde semblait transcendé par ses notes, la Tsigane l'était également par sa danse. Ignorant sa fatigue, elle enchainait les mouvements tous plus gracieux les uns que les autres.

Pour finir, le barde joua une longue note, douce, triste et belle. La Tsigane s'immobilisa alors, pieds au sol et ses bras firent instinctivement le reste. Collés le long de son corps, elle les fit remonter lentement au dessus de sa tête, ses mains tournant toutes seules, les doigts écartés, comme ensorcelés.

Lorsqu'enfin le barde cessa de siffler dans sa flute, la Tsigane relâcha la pression et ouvrit les yeux. Sa chemise manquait d'exploser à cause des fortes inspirations et expirations de la Tsigane. La jeune femme avait du mal à reprendre son souffle mais elle n'allait pas s'évanouir comme la dernière fois. Anji, qui l'attendait sur la table, se leva alors et sauta par terre. Il se dirigea, lentement et fièrement, vers sa maitresse. Une fois à porté, il lui sauta dans les bras. La Tsigane l'accueillit avec joie sur son épaule ou il se mit à ronronner.

Puis lorsque la clameur des clients diminua, elle se tourna vers le barde. Elle avait repris son souffle mais elle n'aurai pas la force d'enchainer sur une troisième danse. Peut-être que Glorac souhaitait continuer, lui ...

[Pour le plaisir des yeux 2 : Eva Yerbabuena ^^]

Post Cent Quatrième
Leelou Lovara

Pendant que Leelou et Glorac chauffait la salle principale, Mundéric attendait son tour dans l'arène. Son adversaire ressemblait beaucoup au premier qu'il avait rencontré dans l'arène. Un grand gabarit avec de gros muscles et surement très peu de cervelle. Même si Mundéric n'en avait pas beaucoup non plus, la différence était beaucoup moins flagrante que la différence de muscles. Depuis qu'il avait quitté Gar'Dhyr, il avait gagné en musculature. Sa technique de combat s'était également améliorée et maintenant qu'il avait décidé de ne plus trop surveiller la Tsigane, il avait pu se consacrer un peu à lui, ce qui lui rajoutait un petit charme. Les rares femmes de l'arène, quand elles le virent entrer pour combattre, l'applaudirent, au grand damne de leur maris également présent. Le public était donc partagé. D'un coté, les femmes, là que pour voir des hommes musclés, soutenant Mundéric et de l'autre, les maris, jaloux, soutenant son adversaire.

L'arbitre expliqua rapidement les règles puis le combat commença. L'adversaire de Mundéric se lança immédiatement dans le combat. Son marteau sur la droite, il tenta de fracasser les cotes du garde qui esquiva en sautant légèrement en arrière. Pas question de tenter de parer un coup comme ça. Pas le temps de souffler, la grosse brute réarma et tenta la même attaque venant de la gauche cette fois-ci. Mundéric esquiva de la même façon et la grosse brute continua. A ce rythme, ils allaient bientôt arriver contre la paroi des gradin, rendant l'esquive suivante impossible.

Alors qu'il venait d'esquiver un nouveau coup du même genre, Mundéric jeta un coup d'œil derrière lui, profitant du temps de rechargement. Il estima la distance restante à deux esquives. Il fallait agir. Une nouvelle attaque venait de la droite. Il esquiva à nouveau, cherchant comment s'en sortir. Le moindre coup pouvait être mortel. Ne trouvant pas de parade, il esquiva une dernière fois et il se retrouva collé au mur. Mais la brute n'attaqua pas.

"Qu'est-ce que t'as ? Demanda Mundéric, intrigué qui ne profita pas de l'ouverture offerte.
-Avant d'te massacrer, j'vais t'dire qui j'suis.
-Ah oui ? C'est gentil de ta part. T'es qui alors ?
-On m'appelle Ulrag l'Terrible.
-Enchanté Ulrag. J'suis Mundéric.
-J'sais qui t'es fumier ! T'as buté mon frère dans c't arène.
-Ah ... Tu m'en vois désolé ... J'ai pas fait exprès tu sais."

Mais cette petite causette se termina ici. La brute leva son marteau au dessus de sa tête, s'apprêtant à l'abattre sur Mundéric.

[En fait, son adversaire est lvl 5, comme lui. Lors de ma demande plus haut, ma demande de passage au lvl 5 était validée, ce n'était plus qu'une question de réglage de technique.]

[Post n°92]
Glorac

Le barde était encore sous le charme de la danse de Leelou, parfaitement maîtrisée. Elle s'était accordée à sa musique comme jamais il n'aurait pu en rêver. La voyant essoufflée, fatiguée, un chat lové sur son épaule, Glorac sourit.

- Tavernier ! Une bière pour notre amie danseuse !

Puis, avec un clin d'oeil, il lui indiqua leur table d'un signe de tête. Il sauta à bas de son perchoir et alla s'asseoir sur le bar, ou il plaça une panière vide à portée de main. Les yeux rieurs, il embrassa la salle du regard avant de lancer son sempiternel :
- A vot' bon coeur !
Il indiquait en même temps la corbeille à côté de lui.
- L'amie tsigane est lasse, je crains, les amis, dit-il d'un air contrit. Mais laissez moi donc quelques instants pour boire un coup et j'vous promet qu'ça va r'commencer à bouger ! Faudra qu'vous fassiez vous même l'spectacle.

Il demanda une chope d'eau claire au tavernier, un sourire radieux accroché au visage, tandis que la corbeille se remplissait.

Post Cent Cinquième
Leelou Lovara

Leelou avait à peu près repris son souffle et elle soupira de bonheur lorsque Glorac décida de ne plus la solliciter pour animer la salle. Il commanda également une bière pour elle qu'elle accepta avec plaisir. Avant de retourner s'assoir, la Tsigane se rapprocha du barde et lui soufla quelques mots.

"On attend le retour de Mundéric pour se débarasser du corps. Je vais m'assoir en attendant."

Leelou salua ensuite le public et elle rejoignit sa table ou l'attendait un repas fort attendu et une bière salvatrice. Elle continua là ou elle s'était arrêtée, buvant sa bière avec délectation, regardant le barde continuer son spectacle et caressant le chat de temps en temps.

Pendant ce temps Mundéric esquivait de justesse le violent coup de marteau. L'arme défonça le mur, projetant de la poussière et des gravas un peu partout. Mais en plus d'esquiver, Mundéric porta son premier coup. Il taillada le bras droit d'Ulrag. Il n'était pas blessé gravement mais lorsqu'il voulut lever à nouveau son marteau pour frapper, il n'y parvint pas.

Fou de rage, il lâcha son marteau et chargea Mundéric. Ce dernier lâcha à son tour son arme avec un grand sourire puis il se mit en garde, fermant les deux poings. Il les leva devant son visage, attendant l'attaque. Emporté par son élan, Ulrag baissa la tête, tentant de balancer un coup de boule à Mundéric. Ce dernier esquiva tout simplement en se déplaçant légèrement sur le coté. Lorsque son adversaire passa à coté de lui, il lui balança à son tour un crochet dans les flancs.

La brute eut tout juste le souffle coupé. Il se retourna comme si de rien était et se chargea à nouveau. Il ouvrit ses bras pour tenter de plaquer Mundéric qui n'eut pas le temps d'esquiver cette fois. L'épaule du géant lui enfonça les côtes douloureusement. Il le souleva ensuite et le balança par terre. Mundéric mangea la poussière puis il esquiva de justesse un coup de poing qui visait à lui écraser la tête comme un œuf. Il roula sur le coté et se releva tant bien que mal encore un peu sonné.

Son adversaire était entrain de se masser le poing, un grand sourire aux lèvres. Mundéric cracha le sang qu'il avait dans la bouche puis il se remit en garde. Ulrag chargea à nouveau et cette fois-ci, Mundéric esquiva, laissant trainer sa jambe au passage. Le géant fut pris au piège et s'écroula par terre. Mundéric en profita pour lui sauter dessus et l'attraper à la gorge. Ainsi positionné sur son dos, il commença à l'étrangler (comme ça).

"Déclare forfait ou tu vas y passer." Délcara-t-il alors qu'Ulrag commençait à se débattre.

[MDJs : arrive-t-il à se défaire de Mundéric ? Si oui, faire sa prochaine attaque, si non, déclare-t-il forfait ou meure-t-il ? Dans les deux cas, combien gagne Mundéric ? Selon la qualité du combat : jusqu'à 40xle niveau de Mundéric (lvl 5) soit 200 écus.]

Ulrag banda ces muscles pour s'extraire de l'étreinte mortelle, en vain. Puis, il se relâcha un moment de fatigue. Il refit un autre essai. Il tourna la tête sur le côté, souleva très légèrement son épaule gauche. Ensuite, il contracta un court instant tous ces muscles et tenta de basculer.

Il arriva à retourner la situation. A présent, Mundéric était sur le dos. Et, avant que son adversaire puisse se remettre de sa libération, il mit ces genoux sur les bras de l'autre colosse. Le reste de son poids reposait sur le torse de Mundéric, et écrasait ces poumons.

"Alors, on fait moins le malin !", dit-il en haletant, de la sueur gouttant de son front. "A ton tour d'abandonner."

[Et non, le combat est pas encore gagné ^^]

Post Cent Sixième
Leelou Lovara

Ulrag avait réussi à se défaire de l'emprise de Mundéric et les rôles étaient maintenant inversés. C'était le colosse de Sryam qui écrasait le fermier de Gar'Dhyr. Ce dernier sentait ses côtes faiblir sous le poids de son adversaire. S'il ne déclarait pas forfait tout de suite, elles risquaient de rompre. Mais de toute façon, même en déclarant forfait, rien n'indiquait qu'Ulrag lui laisserait la vie sauve. Arrêtant de respirer, pour préserver ses côtes, il ferma les yeux avec une grimace.

"J'a ..." Commença-t-il.

Mais le visage de Leelou lui revint en tête. Il la voyait, au milieu de la foule, le regardant tristement. Elle prononça quelques mots qu'il n'entendit pas puis se retourna et s'éloigna. Il hurla tout ce qu'il pouvait pour la faire revenir mais il semblait aspiré par un trou noir ... Il revint à la réalité lorsqu'une de ses côtes craqua. Dans un hurlement de douleur, il rouvrit les yeux, injectés de sang. Il ne s'était passé réellement qu'une seconde lors de sa vision..

"JAMAIS !!!" Hurla-t-il avec haine.

Ses bras étaient coincé sous le poids du colosse mais pas ses jambes. Il commença à les agiter dans tous les sens, ruant du coups de genoux le dos d'Ulrag. Mais il en fallait plus le déloger. S'agitant de plus en plus, la douleur de sa côte brisée le stimulant, il réussi à se déloger une main. Il attrapa ce qui trainait et le serra de toutes ses forces. Le teint du colosse vira alors au blanc puis il s'écroula sur le coté. Mundéric lâcha sa prise sur ses bijoux de familles et roula sur le coté, respirant à plein poumon. Les deux hommes se relevèrent en même temps et Ulrag semblait encore plus énervé qu'avant. Il se tenait le bas ventre avec un main tandis que Mundéric se tenait les côtes.

Mundéric n'y faisait pas attention, trop occupé par son combat, mais le public était en feu. Les encouragements pleuvaient ainsi que les insultes. Après un petit round de repos, le combat repris. Ulrag avait retenu la leçon et il ne chargea pas. Il se mit en garde et progressa vers Mundéric, lui aussi en garde. Il arma un coup de poing et frappa en direction du visage de Mundéric. Il frappa fort, très fort, mais lentement. Toutes les femmes du public fermèrent les yeux mais heureusement pour elle, Mundéric esquiva le coup en se baissant légèrement. Il enchaina par un crochet dans le flanc du colosse puis par un crochet pleine tête. Le coup sonna quelques instant Ulrag, ce qui laissa le temps à Mundéric d'armer un nouveau coup. Il posa ses mains sur le haut du crane du guerrier et abattit son genou sur son nez.

Dans "OOOOHHH" en cœurs des spectatrices, le nez du colosse vola en éclats, son sang gicla sur le sol de l'arène et il s'écroula par terre en hurlant de douleur, se tenant le nez. Mundéric enchaina alors en le rouant de coups de pieds, dans la tête, les jambes, le torse. Le colosse gémissait sous les coups du fermier qui se tenait les côtes, de plus en plus douloureuses, au fur et à mesure qu'il s'essouflait.

[MDJs : Et maintenant ? ]
[S : Et voilà, combat gagné ^^ Mundéric récupère seulement 160 écus car sa victoire était trop serrée. Je te les rajoute de suite.]

[Post n°93]
Glorac

Le barde joua encore deux morceaux. Le premier était enjoué, dans la continuation des premiers. Il continuait à donner à l'auberge une humeur festive. Puis il enchaina sur un morceau calme, apaisant, reposant. L'heure étant relativement tardive, il avait décidé de clore la soirée sur ce morceau calme, presque une berceuse.
La plupart des clients semblaient contents de leur soirée. Il finit sur une note longue, aigüe. Le morceau avait été calme, mais pas tristes, et Glorac nota le sourire un peu ailleurs de certains buveurs. Il aimait à croire que les troubadours devaient donner du rêve à leurs semblables, et lui-même sourit à la pensée d'avoir réussi. Il prit la corbeille qu'il avait gardé à côté de lui, puis lâcha son habituel :
- A vot' bon coeur !

Il regarda de nouvelles pièces s'ajouter à celles reçues après les danses de Leelou. Puis il la rejoignit à la table, tandis que la silhouette de Munderic apparaissait dans l'encadrement d'une porte dérobée, au fond de la salle. Il entama son repas, qui avait refroidi, avant de partager les pièces entre la tsigane et lui. Puis il se renversa sur sa chaise, fermant les yeux avec un sourire satisfait, avant de murmurer :

-J'crois qu'on a du pain sur la planche, dans la chambre...

[HRP : amis meujeux, combien a-t-on gagnés au total entre les deux danses et les deux morceaux de fin de soirée ? Merci de nous rajouter à Leelou et moi la moitié des gains chacun et de me retire le prix d'un repas pour trois et d'une bière.]
[S : Votre magnifique prestation a rapporté pas moins de 47 écus.
Donc, je te rajoute donc 8 écus (24-16 pour les 3 repas et la bière) ainsi que 23 à Leelou.]

Post Cent Septième
Leelou Lovara

Leelou termina son repas en même temps que Glorac sa chanson. Il fit une dernière fois le tour de la salle, laissant les clients remplir sa corbeille en osier. Quand enfin elle fut pleine, il revint aux cotés de la Tsigane ou il partagea le magot. Il fit moitié moitié avec la jeune femme puis il paya le repas. C'est à ce moment que Mundéric fit son apparition dans la salle. Il se tenait les côtes mais souriait. Il se dirigea vers les deux artistes et lança son sac d'or à la Tsigane. Leelou le réceptionna tant bien que mal à cause du poids de la bourse. Le jeune homme s'assit ensuite à son tour.

-J'crois qu'on a du pain sur la planche, dans la chambre...

Leelou et Mundéric hochèrent la tête en cœurs. Après un rapide briefing, Glorac et Leelou grimpèrent l'étage, laissant à Mundéric le rôle d'ouvrir la grille. Malgré ses côtes fragilisées, Mundéric serait plus efficace que la Tsigane pour forcer la grille à l'aide de la barre à mine ramenée par Elizabeth pendant que Leelou aiderait à soulever le corps. Alors que les deux artistes empruntèrent l'escalier, Mundéric se dirigea vers le tavernier, lui ramenant les couverts.

"Merci. Dit-il en récupérant le tout.
-On fait ça maintenant. Lui souffla-t-il.
-O...Ok." Termina-t-il, la peur au ventre.

Il aimait bien la Tsigane et c'est pour elle qu'il avait accepté de les aider. Mais si ça se passait mal, il pouvait terminer au cachots du palais royal de Sryam. Leelou le savait et elle avait décidé de tout faire pour le disculper si jamais quelqu'un les surprenait.

Avec un clin d'œil pour essayer de le rassurer, Mundéric emprunta le chemin que lui indiqua le tavernier et en quelques secondes, il se retrouva dans la cour interne de la Taverne. A la fenêtre, il vit Leelou et Glorac. Ils l'ouvrirent et lui lancèrent la barre à mine. Elle tomba au sol non loin de la grille. Rapidement, Mundéric s'en saisit et entreprit de la forcer. Il réussi à planter la barre dans un coin de la grille puis, faisant levier, il tenta de la déloger.

Pendant ce temps, Leelou et Glorac enveloppèrent les corps dans deux couvertures (le corps de l'homme et celui de son loup). Ils les tirèrent tant bien que mal à coté de la fenêtre. Une fois suffisamment proche, les deux artistes éteignirent les lampes de la chambres pendant que Mundéric faisait enfin sauter la grille. Il s'activa ensuite à éteindre les lampes de la cour. Une fois ceci fait, elle fut envahie par la pénombre. On n'y voyait rien du tout. Il jeta la barre à mine dans la grille puis il siffla, signe qu'il était prêt.

[Glo, jte laisse PNJiser Leelou pour jeter le cadavre ^^]

[Post n°94]
Glorac]

Glorac et Leelou saisirent d'abord le corps du loup, dûment emballé. ils le firent glisser le long du mur, depuis la fenêtre. Ils le lâchèrent dans la ruelle, où il tomba avec un léger bruissement, le choc étouffé par la couverture et le pelage de la bête.

Pendant ce temps là, Munderic, ahanant et pestant dans sa barbe, réussit à lever un angle de la grille. Grognant un peu, il poussa de toutes ses forces. Puis eut une vilaine mimique. Sa cote fragile venait de céder sous l'effort. La grille était à moitié ouverte, et il la maintint en grimaçant.

Le barde et la danseuse firent glisser le cadavre de la brute en suivant le même procédé que pour la bête. Mais le corps, plus lourd, leur glissa des mains. Sa chute fut plus bruyante, mais tout de même étouffée par le cadavre du loup. Glorac jeta un regard en coin à Leelou, puis monta sur le rebord de la fenêtre et se laissa tomber silencieusement dans la ruelle. La tsigane faisait le guet depuis la chambre, et serait à même de les avertir en cas d'arrivée inopinée de visiteurs malvenus.

Le troubadour aida Munderic à repousser complètement la grille. Le fermier de Gar'Dhyr soufflait comme un boeuf. Une fois les égouts accessibles, après une demi douzaine de minutes d'efforts acharnés, Glorac revint vers les cadavres et saisit le corps de la brute par les chevilles, qui dépassaient de la couverture. Il le traina jusqu'à l'ouverture, où il le fit glisser en le retenant tant bien que mal. Il le lâcha finalement et un bruit d'éclaboussures étouffé leur parvint. Puis le barde Pergasien s'occupa du corps du loup, qui suivit le même chemin que celui de son maître.

Munderic et Glorac commencèrent à refermer la grille, puis le compagnon de la tsigane lacha la barre à mine dans les égouts avant que l'ouverture ne soit complètement bouchée. S'ensuivit un son d'éclatement et d'éclaboussures mêlés. Avec une grimace de dégout, le trouvère et son complice entreprirent de finir de fermer la grille.

C'est alors que Leelou siffla légèrement.
Glorac tourna la tête et vit une lueur de torche qui approchait du bout de la ruelle, avec un bruit de pas et de mailles.

- Finit le boulot, chuchota-t-il à Munderic, j'vais m'occuper des importuns.

Le troubadour partit en direction de la lumière, qui continuait de s'approcher, puis arrivant au carrefour se mit à tituber et se composa un masque pompette. Une patrouille de deux gardes arrivait, à quatre mètres.

- Hey eh.. eh... salut les gars, dit-il avec un hoquet. J'... euh... j'j' z'm'a perdu... Savez où c'qu'elle est la tavne... tanv... l'auberge ? J'... z'adore c'que vous faites m'sieeeeeeeeeurs... hic... grâce à vous qu'on peut s'balader d'vil'soir. Z'vous paye n'un coup n'à boire ?

Il fit mine de perdre l'équilibre et s'appuya contre le mur, masquant l'entrée de la ruelle en lâchant un rot sonore qui couvrit le "ting" presque inaudible qui indiquait que Munderic avait fini de fermer les égouts. Puis il regarda les gardes en louchant, avec un sourire idiot.

[Résumé pour les MJ : Glo et Mund planquent les corps, la bouche d'égout est presque fermée quand des gardes approchent de l'entrée de la ruelle. Glo va les distraire en jouant l'ivrogne alors que Mund finit le boulot. Réaction des gardes ?]

Les gardes se regardèrent en souriant, ils avaient l'habitude des hommes ivres, surtout près des tavernes. Ils prirent Glorac par la main et l'entraînèrent par les bras, coupant court à toute velléité de révolte.

Allons l'ivrogne, c'est pas une heure pour se ballader dehors dans ton état. Tu vois, si des voleurs t'agressent et t'égorgent, on va encore dire qu'on fait mal notre boulot. Puis l'empereur aime pas que des ivrognes se promènent dans sa ville. Tu vas nous suivre gentiment... Eh Perm, l'a des sous ?

L'autre garde tira sur la bourse à Glorac et regarda à l'intérieur, tandis qu'ils franchissaient la porte de la taverne. Il prit 15 pièces d'Or, et en tendit 5 à l'aubergiste.

Salut Aubergiste. Faudrait nous fiche celui-ci dans une de tes pioles. On veut pas le voir dehors tant qu'il aura pas dessoûlé.

L'un de semployés prit Glorac par le bras et le traîna jusqu'à une chambre. Le garde tendit les 10 autres écus à l'aubergiste, et lança : On a bien mérité une petite collation ! Apporte-nous donc une bière, un bout de saucisson et une écuelle de ragoût ! On va surveiller un peu la taverne, histore d'être sûr que l'autre est bien parti se coucher, tu vois...

[Les gardes restent une demi-heure à souper dans la taverne et sortent reprendre leur ronde ; j'ai fait un rp dirigé complet, tu te retrouve donc dans la taverne, dans une chambre, soi-disant ivre-mort. A noter que si tu veux intervenir avant à n'importe quel moment du rp, tu peux le faire et demander la suppression des phrases inutiles de mon MDJtage pour maintenir la cohésion de l'histoire. Si tu suis le rp proposé jusqu'au bout, pense à te faire enlever 15 écus au prochain post]

[Post n°95]
Glorac

Glorac s'était laissé guider sans faire d'histoire, mis à part une ou deux chansons paillardes pour la forme.

- Et danse la ribaude !
Volent les jupons...

Ayééé les... hic... copains, n'est n'arrivnés ? beuh... Chi z'chympa d'vot'...

Les gardes le fourrèrent dans les bras d'un garçon de salle qui entreprit de le trainer jusqu'à la chambre.

- Hey ! Les copains ! Je j'... gné.

Glorac fit mine d'être complètement déconnecté alors que le garçon le montait dans sa chambre.

- Allons allons, on va être sage, hein ? Pas faire d'histoires.

Le trouvère prit un sourire encore plus idiot et se laissa gentiment installer sur le lit. Une fois le garçon parti, il se redressa et alla s'accouder à la fenêtre de la chambre, pas mécontent de lui. Il verrai Leelou et Munderic le lendemain, pas la peine de prendre le risque de croiser les soudards alors qu'il était sensé être en train de ronfler, rond comme une queue de pelle.

[Amis MdJ : merci de me retire 15 pièces d'or]
[S : Piécettes retirées.]
[Leelou : tu peux nous faire passer au lendemain, et le lendemain soir on rejoindra Salta sur son post (à venir)]

Post Cent Huitième
Leelou Lovara

Tant bien que mal, Glorac et Leelou passèrent les deux corps par la fenêtre. Leelou resta ensuite perchée pour faire le guet tandis que le barde filait par la fenêtre pour rejoindre Mundéric. A deux, ils se débarrassèrent des cadavres juste à temps. Une patrouille passait dans le coin et la Tsigane siffla pour prévenir les deux hommes. Elle ferma ensuite rapidement la fenêtre et descendit le plus vite possible, tout en marchant pour ne pas trop éveiller les soupçons, en bas, voulant rejoindre la ruelle au cas ou. Heureusement, une fois dans la salle, elle aperçut Glorac avec les gardes. Il feintait l'ivresse et cela marchait rudement bien.

"Salut Aubergiste. Faudrait nous fiche celui-ci dans une de tes pioles. On veut pas le voir dehors tant qu'il aura pas dessoûlé."

On emporta ensuite Glorac dans une chambre, au grand soulagement de Leelou. Elle s'assit à une table vide, attendant le retour de Mundéric. Ce dernier revint quelques secondes plus tard, se tenait les côtes, grimaçant à chaque inspiration. Il vient s'assoir en face d'elle.

"T'as mal ? Tu veux qu'j'regarde c'que j'peux faire ?
-Qu'est-ce qu'tu pourrais bien y faire ?
-Ben reste grognon alors. J'te proposais juste mon aide. J'monte me coucher."

Leelou se leva et alla au comptoir. Elle déposa 5 pièces d'or sur le bois et le tavernier lui indiqua un numéro de chambre. Elle le remercia avec un clin d'oeil pour lui indiquer qu'ils avaient réussi puis elle grimpa suivie de Mundéric. Ils entrèrent tous les deux dans la chambre puis Leelou se jeta sur son lit. Anji fit alors son apparition à la fenêtre et Mundéric la lui ouvrit. Le chaton ronronna un peu, se frotta à la main du fermier qui le caressait puis il alla se lover aux cotés de sa maitresse.

Finalement, ce fut Mundéric qui brisa le silence :

"Tu pourrais faire quoi pour moi ?
-J'sais pas si j'ai envie d't'aider maint'nant. Et pis qu'est-ce que j'pourrais faire contre une côte brisée hein ?"

Cela amusait plus la Tsigane qu'autre chose mais elle attendait des excuses. Mundéric lui avait mal parlé et elle n'acceptait pas. De plus, le voir s'excuser pouvait être intéressant.

Le fermier s'allongea dans un premier temps puis changea de position, l'actuelle étant sans doute douloureuse. Puis après une multitude de retournement, il finit par se relever et demander à Leelou :

"Peux pas m'aider ? S'il te plait ?
-Huum ... J'sais pas. Excuse toi avant.
-Excuse moi ..."

Leelou eut un petit sourire puis se leva. Elle se rapprocha de lui et lui fit signe de retirer sa chemise. Il grommela légèrement puis s'effectua. Il grimaça encore lorsqu'il parvint à l'enlever mais de douleur cette fois. Elle lui fit signe de s'allonger sur le ventre et il s'effectua encore. La Tsigane s'assit ensuite sur les bords du lit, passant ses mains sur son dos. Il était tendu. Pas étonnant que sa douleur soit si importante. Elle toucha les différentes côtes doucement et sentit à sa crispation laquelle lui posait problème.

"Je reviens."

Leelou quitta la chambre et descendit dans la salle principale. Elle rajouta 4 écus sur le comptoir, commandant une bouteille de l'alcool le plus fort mais aussi le plus infect du tavernier. Il fouilla dans son comptoir et en sortit une bouteille avec un liquide jaune à l'intérieur. Elle remercia l'homme puis remonta dans sa chambre.

"Bois.
-C'est quoi ?
-Bois. Ça va te soulager pour la nuit."

Mundéric acquiesça et prit la bouteille. Il attrapa le bouchon en liège avec ses dents et tira dessus. Dans un *chpoup* bien connu des ivrognes, la bouteille s'ouvrit, libérant son délicat fumet. Une odeur de frelons frelatés s'échappait de la bouteille au liquide jaune. Sans plus examiner le contenu de la bouteille, Mundéric en but une gorgée. L'alcool lui déchira la gorge mais il encaissa et avala une deuxième gorgée. Puis une troisième. Il posa ensuite la bouteille et rota. Il s'allongea ensuite sur le ventre et s'endormit quasi-immédiatement.

"Dois pas être habitué à l'alcool ..."

Leelou renifla le goulot de la bouteille puis la reboucha. Ça pouvait toujours servir plus tard. Elle s'installa ensuite aux cotés de Mundéric et continua ... Enfin commença son massage. Ainsi décontracté, la Tsigane réussi facilement à appliquer les pressions là ou il fallait pour soulager au mieux le fermier.

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Le lendemain matin, au levé du soleil, Mundéric dormait paisiblement ... Avec Leelou allongé sur lui. La Tsigane était tombé de fatigue la veille pendant le massage.

[Glo : je laisse au soin du barde le réveille des deux zigotos ^^]
[MDJs : Me retirer 9 po et me rajouter 1/4 d'une bouteille d'alcool fort ^^]

elv: ^^

[Post n°96]
Glorac

Le Fol se leva un sourire aux lèvre, de bonne humeur. Il était encore assez tôt, vers huit heures, et la lumière riche et dorée du matin ne faisait qu'amplifier sa jovialité. Il descendit dans la salle commune en sifflotant un air sans suite, anarchique mais gai quand même. Le tavernier lui coula un regard intrigué, interrogateur, alors que le barde se dirigeait au comptoir.

- 'jour ! Une chopine de lait 'vec un croissant si 'ous plait, dit-il en baillant, avant de chuchoter : vous bilez pas, c'fait, même si c'fût limite et qu'j'ai dû p'tit peu jouer la comédie.

Il prit son petit déjeuner au comptoir, se réveillant un peu plus à chaque gorgée de lait, puis paya et demanda le numéro de la chambre de Leelou et Munderic.

Le trouvère grimpa les escaliers quatre à quatre et tambourina à la porte sus-citée en criant "D'bout la d'dans !", étant sur que ce réveil on ne peut plus doux leur conviendrait parfaitement. Puis il alla se débarbouiller dans sa propre chambre, toujours en sifflotant. Il avait quelques menues choses à faire en ville, comme chercher une bibliothèque, jouer au barde, amuser la galerie. Le seul fait de ne plus avoir le risque de se faire prendre pour le meurtre de l'autre soir semblait pouvoir maintenir son humeur stupidement rayonnante pendant au moins deux jours.

[HRP : Amis Meujeux, merci de me retirer le prix d'un petit déjeuner.]
elv: 2 pièces ^^

Post n°20
Salta

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" D'bout la d'dans ! "

Le sursaut de terreur fait bondir le coeur de Salta jusqu'aux tréfonds de sa cervelle. Elle se retourne comme une furie, la respiration saccadée, chamade et halètements... Elle presse ensuite sa main contre sa poitrine et fronce ses sourcils jusqu'à ce qu'ils se joignent. Salopard. Petit salopard.

Elle bondit sur ses pieds, gémit, vacille sous un vertige brutal. La profondeur de son sommeil tambourine encore vaillamment contre ses tempes engourdies. " Sssssssalaud ! " Elle se jette contre sa porte et l'ouvre en soufflant des narines, furibonde :

" Nan mais ça va pas toi ?! Tu veux que j't'aide ? Tu veux que j't'aide à beugler comme un veau qu'on égorge HEIN ? T'as pas l'impression que y'en a qu's'ont p'tet' en train d'PIONCER A COTE ?! Juste à côté de ta petite gueule de précieux enfoiré ?! "

Post Cent Neuvième
Leelou Lovara

Un premier battement à la porte. La Tsigane lève une paupière, deux -Qu'est-ce que c'est ?- puis se rendort immédiatement. Elle n'a pas eu une nuit très confortable. Mundéric par contre, le matelas de la jeune femme, est réveillé. Ses côtes sont toujours un peu douloureuse, de surcroit avec Leelou allongée à moitie sur lui.

Puis une furie arrive. Une voix de femme. Elle hurle, elle fait encore plus de bruit que Glorac. Cette fois-ci, Leelou se réveille. Elle se relève et remarque l'endroit ou elle a dormi.

"Qu... Ça fait longtemps qu't'es réveillé ? Demande-t-elle encore à moitié endormie tandis que la furie continue son boucan.
-Pas longtemps non ... Une ou deux heures." Répond-il, nargueur.

Leelou lui aurait bien arraché la tête mais il y a quelqu'un dehors qui mérite ce châtiment plus que lui. Elle vérifie sa tenue rapidement, histoire de ne pas débarquer dehors à moitié nue, comme la dernière fois, et ouvre la porte violemment, la faisant claquer sur le mur. Les cheveux en pétard, avec des cernes sous les yeux, la Tsigane observe la scène.

"...ite gueule de précieux enfoiré ?!"

Il s'agit du barde et d'une femme visiblement énervée. Peut-être autant que la Tsigane, mais pas pour les même raisons. Son entrée violente attire le regard des deux êtres. Elle grince des dents mais ne crie pas. Elle sert le poing mais ne frappe pas. Elle se retient. Pour le moment ...

"Et ta p'tite gueule à toi ribaude ? On en fait quoi ? Si tu la bouclais maint'nant hein ? Tu s'ra gentille."

Dans le couloir, toutes les portes sont ouvertes maintenant, chacun y allant de son petit coup d'œil vers la scène. Leelou n'y prête pas attention et fixe tour à tour Glorac et Salta, ne sachant pas lequel des deux éventrer.

[MDJs : Ya du taff dans les messages plus haut ^^. 95 de Glorac et 108 de Leelou ^^]

elv': oops, fait!

[Post n°97]
Glorac

Le regard du barde allait d'une furie à l'autre. Les deux femmes étaient énervées. Enragées. Prêtes à tuer, presque, pour quelques minutes de sommeil qu'elles n'avaient pu voler au jour naissant. Quant au trouvère, il était encore dans sa bonne humeur matinale et ne comprenait pas trop ce qui lui tombait sur le coin du crâne.

- Olà, mes m'z'elles, z'êtes pas du matin, hein ? dit il l'air idiot, la tête inclinée sur le côté, se grattant une oreille. C'bien pourtant l'matin. L'soleil s'lève. Les oiseaux s'lèvent, et y gazouillent en plus, c'rigolo. Tout l'monde s'lève l'matin, donc pourquoi pas vous ? C'la nuit qu'faut dormir nan ? 'fin c'que d'la théorie. 'fin ça dépend voyez...

Le barde était sur le point de commencer un cours sur la métaphysique de la subjectivité hypnique quand il remarqua le regard assassin des deux jeunes femmes et l'air éberlué des curieux. Quoi que certains affichassent une mine plutôt très en rogne.

- Eeeeeeuh, dit le Fol avec beaucoup de conviction, c'pas bien grave d'pas vous êt' l'vé tôt, si ? 'pis fait beau aujourd'hui, c'bien nan ?

La majorité des clients étaient soit descendus, soit retournés dans leurs chambres l'air bougon. Ne restaient que les deux femmes, et Glorac attendait leur réaction.

Post n°21
Salta

" Et ta p'tite gueule à toi ribaude ? On en fait quoi ? Si tu la bouclais maint'nant hein ? Tu s'ra gentille. "

Salta s'étrangle d'indignation. Mais elle n'ajoute rien, ses crachats injurieux se bloquent, se heurtent et s'emmêlent dans sa gorge, elle ne peut que lâcher un hoquet furibond. Et puis voilà le crétin qui s'y met, enchaîne un baragouinement incohérent, ravalé, happé entre ses lèvres mobiles et sans cesse retenu par ses sourcils dansant sur son front comme des ailes de moineau.

" ... 'pis fait beau aujourd'hui, c'bien nan ? "

Une inspiration longue et laborieuse. Les deux paires d'yeux sont braquées sur elle. Salta sort sa langue dans un réflexe hargneux et se la mord de frustration.

" Eh ben si t'aimes tant qu'ça l'beau temps, va donc gueuler là-bas et pas nous infliger ta sale face de consanguin ! "

D'un coup sec de la tête, elle plante ses yeux dans ceux de la tzigane et manque de défaillir, son cou hurlant aux quatre coins de son crâne et lui obscurcissant la vue. Elle se cramponne au montant de sa porte pour se maintenir debout, ses genoux flageollant sans plus aucune fermeté. Elle sent des bras se précipiter sur elle, la stabiliser sur ses jambes mal assurées, elle les repousse avec brutalité, d'un seul bras, battant l'air à l'aveuglette. Les paupières baissées, le regard trouble, Salta tatonne alors le vide jusqu'à heurter le bois de sa porte, elle recule alors, tête en avant, sifflant un " Laissez-moi pioncer tranquille. 'Tout c'que j'demande. " à moitié marmonné en s'esquivant dans l'ouverture qui se rétrécit en grinçant.

Post Cent Dixième
Leelou Lovara

Pendant que ça hurlait dans le couloir, Mundéric se leva péniblement de son lit. Ses côtes lui faisaient moins mal que la veille. La Tsigane avait donc réussi à le soulager légèrement malgré la nuit qu'elle venait de passer allongé sur lui. Il avait un peu mal au crane suite à sa petite cuite d'hier et il se dirigea logiquement vers l'épicentre du vacarme pour essayer de calmer les cris. Il passa la tête par l'ouverture de la porte et observa la scène.

"Wahou ... Quelle journée. Après une nuit comme celle-ci, que demander de plus qu'un combat entre deux furies au réveil ? Qu'on apporte de la boue !"

Le sourire aux lèvres, il s'accouda sur Glorac, tout en regardant les deux femmes, passant de l'une à l'autre avec un regard de gosse.

"Si vous pouviez crier un peu moins fort par contre ... J'ai un petit mal de crane."

Alors que Salta défaillit après un dernier regard acide vers la Tsigane, Leelou s'empressa de la soutenir pour ne pas qu'elle s'écroule par terre. Elle se tourna vers Glorac et Mundéric. Ils avaient tous les deux un sourire mièvre. Ils ne vinrent pas l'aider tout de suite, ce qui énerva Leelou, pourtant matinale d'habitude, qui ne réussi pas à se contenir plus longtemps. Pendant que la saltimbanque retournait vers son lit, Leelou explosa.

"Qu'est-ce que vous avez tous les deux ? Arrêtez d'sourire mièvrement comme ça et v'nez m'aider ou j'vous latte !"

Mundéric qui encaissait mal les cris fit la grimace puis il se décida à agir. Alors que Salta tenait de retourner seule dans sa chambre, elle fut soutenue par le fermier. Glorac allait-il agir ? Surement ... Leelou estima par contre qu'elle en avait assez fait en l'empêchant de tomber par terre. Elle préféra fusiller les deux hommes du regards.

[Post n°98]
Glorac

Le barde accouru aider la tsigane. Il était sorti de sa joviale et incohérente humeur matinale. La petite avait l'air mal en point, et encore plus vue de près.
Elle avait les traits tirés, crispés, et sur son visage se voyaient les marques du voyage. Son épuisement toucha le trouvère, qui fut de même intrigué par l'étrange échafaudage qui maintenait la frêle nuque.

- Epuisée, et blessée avec ça, pauv' p'tiote. M'sieur dame, pouvez la porter dans sa piaule ? Vais lui chercher un verre d'vin chaud au bar. 'ssayez d'la soigner un peu aussi.

Sans attendre de réponse, le barde partit comme une flèche et dévala l'escalier quatre à quatre. Faisant fi du regard hostile de certains clients, à la fois lourds de fatigue et de reproches, il fondit sur le tavernier.

- Un verre d'vin chaud aux épices et une miche d'pain. Et vite.

Il jeta la somme nécessaire à l'obtention de ces victuailles, et remonta plus paisiblement à l'étage, d'un pas vif mais sans courir. Il posa ce petit déjeuner improvisé sur la table de nuit qui ornait la chambre, ferma la porte et s'y adossa, regardant la tsigane et le fermier s'occuper de la saltimbanque mal en point.

[HRP : Amis meujeux, merci de me retirer le prix d'un verre de vin et d'une miche de pain siouplait.]
[S : 3 écus retirés pour le tout.]

» [Glorac, Leelou & Salta] Une beuvrie pour oublier
» [Glorac] Petite danse
» [Leelou Lovara] Une danse pour sa seigneurie
» [Leelou & Glorac] Accostages.
» [Leelou & Glorac] Palabres.