[ Elizabeth ] Une nouvelle aventure

Elizabeth
Poste N°40

Poste Précédent : De l'autre cöté

Elizabeth attendait avec impatience la réplique imminente d’Agrath. La jeune fille allait être très déçue, car la réponse ne vint pas. En effet, l’homme s’en alla en ronchonnant vers l’intérieur du bateau. Alors qu’Elizabeth allait lui réclamer une réponse intelligible, quand une femme, plus âgée que la demoiselle dont on parle depuis le début, sauta sur la passerelle qui était en train de s’éloigner du rivage et s’adressa au « sauveur » de la jeune fille, dont elle ne savait toujours pas le nom. La manière dont elle lui parla, et qu’il lui répondit, ça ne faisait aucun doute qu’elle faisait partie de la Garde Rouge, elle aussi.

* Moi qui pensait que c’était un clan masculin. Mais c’est vrai que c’est le caractère de cochon de l’autre homme qui me fait penser ça *

La femme avait en fait demandé qui était Elizabeth, question pertinente puisqu’elles ne se connaissaient pas. Elle demanda qui était le mercenaire qui accompagnait l’homme. De nouveau, il répondit, mais peut-être cette réponse intéressait-elle moins la demoiselle. Elle entra donc à l’intérieur du bateau.

Il régnait là une bonne ambiance, plusieurs hommes étaient attablés, bavardant ou buvant une chope de bière. A première vue, il ne semblait y avoir que des soldats, mais Elizabeth repéra quelques mages. Quand quelqu’un entrait, on se retournait pendant deux secondes avant se retourner à ses discussions. Donc, comme à leurs habitudes, ils se retournèrent quand la jeune fille entra, mais quelles ne furent pas leurs stupeurs en voyant que c’était une femme, et jeune de surcroît. La plupart ne regardaient qu’elle, mais quelques personnes à l’œil plus averti remarquèrent qu’elle était accompagnée d’un loup, d’assez mauvaise humeur, il se retournèrent donc, faisant semblant de rien. Allez, disons une minute après, ils l’avaient tous oublié, sauf les plus ivres qui tendaient même les mains vers elle. La jeune fille les ignora et s’assit à une table. Une serveuse vint et lui demanda ce qu’elle voulait ; Elizabeth demanda seulement un pichet d’eau. Lorsque la serveuse revint, elle annonça à la demoiselle qu’il était gratuit, puisque ça faisait longtemps que quelqu’un n’avait pas commandé de la bière ou une autre boisson alcoolisée. Elizabeth but son eau et se leva, dans l’intention de prendre un peu l’air. C’est alors que l’homme qui l’avait sauvé se présenta. Enfin, il était temps. Il s’appelait donc Erganum. Elizabeth lui posa une question, curieuse comme elle l’était d’habitude :

« Pourquoi est-ce que nous allons à Djel’Fa ?? »

En attendant la réponse d’Erganum, elle caressa tendrement son loup, comme si c’était un petit chat. Encore une marque de l’affection et le l’inconscience de la jeune fille, même si ce chat ne lui ferait pas de mal.

Agrath Trak'Nard
Post N° 146

[Post précédent : Port-Pergas : les Quais]

Agrath pénétra à la suite de l'Effrontée, comme il avait décidé de l'appeler désormais, et d'Erganum. Il ne semblait pas qu'il avait été invité, et Elizabeth commença à engager la conversation avec le pirate. Mais Agrath s'inquiétait peu des convenances, aussi il se dirigea vers la jeunne femme et, prenant un tabouret vide en s'accoudant à la table, lui parla :

- 12 petits clous, trois grands clous, une petite gemme taillée, cinq petits bloc de pierre et trois grands... C'est ça ta liste ? Peuh ! Même un mendiant cul-de-jatte aurait fait mieux ! On peut pas dire que ta technique de ramassage soit au point. Les entrepôts regorgent de marchandise et toi tu reviens avec 15 pauves clous ? Pauvre de nous... C'est ça qu'on va engager dans le clan ? T'as intérêt à savoir te battre, parce que tu vas en avoir besoin. Et si tu n'es pas capable de suivre le rythme, on te laissera crever sur le bord de la route sans aucun scrupule. On a autre chose à faire que de servir de nourrice à une gamine qui sait même pas trouver une centaine de clous et quelques planches... Mets moi tout ça de côté, c'est toujours ça de pris. On a besoin de pognon, alors fais en sorte d'en gagner, qu'on puisse enfin s'établir et pas vivre comme un groupe de pouilleux sans domicile !

Avant que la jeune femme, visiblement outrée, ne puisse lui lancer une répartie - ou sa chope de bière - à la figure, Agrath fit demi-tour et sortit de la taverne pour humer les embruns du large. Il n'était jamais très à l'aise en bateau : si le mal de mer avait fini par le quitter au fil des ans et des traversées, il ne pouvait pas se départir, le premier jour de mer, d'une sorte d'écoeurement qui lui coupait l'appétit et le mettait dans une humeur noire... Il regardait au loin les lumières de Port-Pergas peu à peu disparaître, quand il entraperçut à la proue Elvilia, qui, solitaire, semblait porter sur son dos toutes les peines du monde. se disant que la vue d'une belle femme en détresse ne pourrait que remédier à son mal et peut-être même le mettre en appétit, il se dirigea donc vers le gaillard d'avant et entama la conversation avec Elvilia :

- Alors, quoi de neuf depuis la dernière fois ? Erganum et moi avons bien travaillé. Le Comte nous a à la bonne et il semble que nos ennuis avec Zordas soient bientôt définitivement terminés. Nous avons récolté pas mal d'argent aussi. Je ne doute plus que nous puissions nous établir dès la fin de la prochaine mission. Si on négocie bien, le Comte nous fournira des terres ; ça sera jamais plus qu'un pauvre lopin, mais on pourra s'y établir et bâtir de nos mains un domaine qui bientôt n'aura rien à envier à personne...

Alors qu'il parlait d'un air enjoué, il s'aperçut qu'Elvilia, qui semblait soucieuse, ne l'écoutait que d'une oreille, et que son air mélancolique ne s'effaçait pas à l'écoute des frasques de son camarade. Agrath, pestant autant contre la mauvaise disposition de la semi-elfe que contre l'obscurité du soleil couchant qui l'empêchait de lorgner dans son décolleté, se résolut à jouer les bon samaritains :

- Allons, tu me sembles bien soucieuse... Qu'est-ce qui ne va pas ? Si tu me racontais ce que tu as fait durant ce temps où nous nous sommes séparés et surtout pourquoi tu affiches cette air d'enterrement ? Te serait-il arrivé quelque chose de dommageable ?

[HRP : dans mon RP il est le soir (soleil en train de se coucher); j'engage la conversation avec Elv']

[derniere action: sur les quais]


Post N°174
<Elvilia>



Elvilia avait vaguement entendu quelqu'un lui parlant. Elle s'en aperçut à la fin de ses mots et se retourna. C'était Agrath. Il reprit:

- Allons, tu me sembles bien soucieuse... Qu'est-ce qui ne va pas ? Si tu me racontais ce que tu as fait durant ce temps où nous nous sommes séparés et surtout pourquoi tu affiches cette air d'enterrement ? Te serait-il arrivé quelque chose de dommageable ?

Elvilia soupira et lui répondit:

-Je repense à un vieil amis. Nous avions dû nous quitter en Djel-Fa. Je suis venue pour le rechercher et lui proposer d'intégrer notre clan.

Agrath afficha une mine surprise. Il était très rare qu'Elvilia se confie ainsi et il en était, elle le pensait, conscient.

-Tu le connais surement. Il s'appelle Saha.

Elle s'aperçut qu'il le connaissait. Elvilia se réjouit de le savoir.

-Pour ce que j'ai fait durant mon absence, rien de spécial... J'ai aider une personne à escorter un aubergiste que j'ai faillit tuer. Je suis partie au milieu de la nuit. Il a faillit se faire tuer par deux ours enrager.

Elvilia rit de vive voix:

-Mon dieu, si tu avais vu sa tête quand je l'ai sauvé puis quand je l'ai envoyé à trois mètres d'un coup de poing. C'était hilarant quand on y repense. Enfin je su...

Elle s'arrêta brusquement de parler. Son visage se durcit. Son regard chercha quelque chose à l'horizon. Elle se tourna vers Agrath et dit:

-Y'a quelque chose qui approche. Un bateau arrive. La nuit nous empêche de le voir...

Elle s'arrêta quelques secondes de parler et reprit:

-Des pirates...

Elle se leva d'un bond. Prit son bâton de sa main droite et cria:

-DES PIRATES! TOUS AU POSTES DE COMBATS!

Il y eu une vague de panique a bord du bateau. Le commandant s'approcha rapidement d'elle:

-Y'a rien du tout! Que dites vous?

Agrath était derrière Elvilia et sourit. Il savait qu'elle ne pouvait presque pas se tromper. Le commandant comprit alors la menace. Il demanda tous les soldats disponible sur le pont puis il se dirigea vers l'endroit où les autres membres de la Garde se reposaient...

Elvilia se tourna vers Agrath et lui dit, faisant un clin d'oeil:

-On va voir ce que vaut notre nouvelle recrue...

Le vaisseau pirate était maintenant presque visible. c'était comme une ombre sur la mer. Elvilia s'approcha le plus possible d'eux et cria:

-BANDE DE TARLOUZE! ALLUMER VOS TORCHE SINON VOUS NE VERREZ RIEN!

Elle sourit quand des petite lumières commençerent à perler le navire. Il y avait une trentaine d'homme, armé de sabre. Au haut de leur mât, le pavillon noir était dressé.

Elle se tourna de nouveau vers Agrath:

-On va pouvoir leur prendre des sous non? Je peux aller les embêter maintenant. Soit j'y vais, soit on attend qu'ils nous abordent.

Elle s'approcha d'une torche et mis sa mains au dessus. La flamme s'éteignit mais le feu était maintenant dans la main de l'Elfe. Elle sourit et reposa la flamme dans la torche.

Elle cria des ordres aux marins. Ils prirent des table de l'intérieur pour les poser sur le pont.

**ça leur servira de bouclier anti-flèche...**

-Agrath, je m'occupe du front ou je les contourne? Si je reste là, des petits renfort seront le bienvenus.

Son compagnon savait pertinemment qu'elle pensait à la nouvelle recrue...

En face, les pirates s'approchaient petit à petit...


[Amis MDJ, combien il y a de pirate sur le bateau? Elvilia en a déduit qu'il y en avait une trentaine ]
Erg : Pirates : 15 Mousses ( Niv 1) 10 Pirates ( Niv 2) 5 Commodores ( Niv 3) 2 Amirel en chef ( Niv 4) Capitaine ( Niv 5) et 4 Archers ( Niv 1) 2 Ingénieurs (Niv 2 et bombes) = 38 Pirates.
Port-Pegas : 5 Mousses (Niv 1) 10 Milliciens (Niv 1) 7 Archers (Niv 1) 5 Lancier (Niv 1) 5 Gardes (Niv 2) 2 Mages (Niv 3) 2 Chevalier (Niv 3) et Commandant d'armée ( Niv 4) = 37 + La garde rouge

Agrath Trak'Nard
Post N° 147

Agrath était en train de discuter avec Elvilia, quand soudain elle hurla :
-DES PIRATES! TOUS AU POSTES DE COMBATS!

Alors que le branle bas de combat se faisait et que les tables de la taverne étaient sorties pour servir de boucliers anti-flèches, Agrath se plaça derrière les tables, sachant que les flèches allaient bientôt pleuvoir.

- Eteignez ces foutues lumières ! On fait une cible rêvée la !

-Agrath, je m'occupe du front ou je les contourne? Si je reste là, des petits renfort seront les bienvenus.

- Si tu peux les surprendre par derrière, Elvilia, n'hésite pas ! Mais ne prends pas trop de risques. Nous avons besoin de toi vivante !

Les hommes l'écoutèrent et les torches ou lampes furent éteintes une à une. Peu à peu, le navire ennemi s'avançait. Il s'agissait d'un gros navire, un galion semblait-il, à peu près de la même puissance et conformation que le leur. Il avait compté les embrocher par le flanc, mais l'appel d'elvilia avait permis de prévenir le capitaine qui était parvenu à éviter la proue ennemi. Les deux navires se touchèrent par le flanc, tandis que les Pergasiens s'étaient massés en désordre sur le pont, surpris malgré tout par l'attaque surprise des pirates.

Une pemière salve de flèches partit du navire pirate, Agrath en compta 4. Il se jeta derrière les tables, tandis qu'un projectile venait se ficher non loin de lui dans le bois de la poupe. Une volée de flèches partit des gardes, et les 7 projectiles s'envolèrent pour toucher le pont des pirates. Ils avaient voulu s'attaquer à du gros gibier, et ils le paieraient cher !

Les pirates commencèrent en hurlant à se jeter sur le pont Pergasien. Quelques gardes parvinrent quant à eux, en passant par la poupe, à prendre pied sur le navire ennemi où ils engagèrent le combat avec les matelots. Agrath vit bientôt surgir devant lui un mousse et un pirate, qui se jetèrent sur lui avec rage. Agrath recula sous l'assaut des épées, parant comme il pouvait de sa hache et de sa masse. Les deux hommes combattaient de manière désordonnée, mais à deux ils pouvaient représenter un danger non négligeable. Agrath évalua la situation : le combat était équilibré. De partout des hurlements de rage étaient répercutés par le tintement des armes. De nombreux pirates avaient pris place sur le pont, immédiatement combattus par les soldats du Comte.

Pendant ce temps, Agrath évita de peu une lame qui lui frôla la nuque. Il para une seconde, avant de caser un coup de masse rapide dans l'estomac du mousse, qui se plia en deux. Il voulu lui porter un coup fatal, mais l'autre s'interposa et Agrath dût reculer vivement sous son assaut. Le premier se relevait déja, chancelant et le souffle coupé, qu'Agrath n'avait pas trouvé de faille dans la défense de son ennemi. Il se résolut alors à employer une de ses techniques. Il lança les manches en avant, et deux projectiles enflammés explosèrent au visage de l'homme, qui porta ses mains à son visage en hurlant. Le mousse se jeta sur l'ingénieur de plus belle, mais cette fois à un contre un, Agrath n'eut aucun mal, d'une esquive sur la gauche, à éviter l'épée tendue en avant, et, attrappant le jeune garçon par le bras, il le propulsa par-dessus son dos pour le mettre à terre. Un coup de masse lui fracassa le crâne et acheva le travail. Puis Agrath se lança contre l'homme au visage brûlé, qui ne le vit même pas arriver : la hache traversa le cou de part en part et le corps inanimé chuta au sol. Agrath sentit alors une douleur au bras : il semblait que la lame du mousse, en le projetant par-dessus son épaule, avait glissé contre son biceps et légèrement entamé la chair. Agrath se rassura : la blessure saignait un peu, mais le muscle n'était pas touché, et il pourrait donc continuer à se battre sans craindre pour sa vie. C'est sur ces considérations qu'on entendit une explosion vers le milieu du navire, suivie de hurlements : apparemment un pirate avait lancé une bombe au milieu des troupes pergasiennes ; plusieurs devaient être mortes ou blessées. Agrath se dirigea vers le lieu de l'explosion, déterminé à réduire en bouillie l'ingénieur pirate...

[1 mousse et 1 pirate en moins ; merci de me dire combien de morts ont fait les salves de 4 flèches pirates et de 7 flèches pergasiennes, sachant que les pergasiens se protégeaient derrière des tables en guise de bouclier ; merci de me dire combien de mots a faite l'explosion de la bombe pirate. Retrancher tout ça pour nous donner les troupes restantes de chaque côté, merci ]
[M'enlever 2 fioles d'huile de feu]

Elv': Les quatres flèches pirate ont fait 1 mousse mort.
Celle des pergassiens ont fait 2 mousses morts.

Récapitulation des effectifs:
Pirates : 12 Mousses ( Niv 1) 9 Pirates ( Niv 2) 5 Commodores ( Niv 3) 2 Amirel en chef ( Niv 4) Capitaine ( Niv 5) et 4 Archers ( Niv 1) 2 Ingénieurs (Niv 2 et bombes) = 35 Pirates.
Port-Pegas : 4 Mousses (Niv 1) 7 Milliciens (Niv 1) 7 Archers (Niv 1) 5 Lancier (Niv 1) 5 Gardes (Niv 2) 2 Mages (Niv 3) 2 Chevalier (Niv 3) et Commandant d'armée ( Niv 4)

Edit Brise : tu as oublié la bombe ! 3 miliciens morts.

Post 98

*Des pirates ? Quels interêts ont-ils à attaquer un navire de guerre ? Serait-il suicidaires ? Enfin je ne peux pas râler pour une fois, les accostages cela fait des ans que j'en rêve...*
- Belavir et Elgor, tirez toutes les flèches que vous pouvez sur les hommes qui passent la passerelle. De préference tirez sur les côtés. Les lanciers, mettez vous à la sortie de la passerelle et bloquez la sortie. Les archers, visez aussi ceux qui sont sur la passerelle. Les gardes vous êtes les défenses des lanciers, tappez entre les lances ! Les chevaliers mettez-vous en arrière, si la défense tombe vous massacrerez les arrivants ! Elizabeth en arrière, ne me suis pas où sinon je ne sais pas comment tu termineras !

Erganum prit ses deux katanas,tandis que les archers lancèrent leurs flèches droit sur les pirates qui étaient sur la passerelle, et se mit derrière les lanciers. Sur les cinq pirates qui étaient sur la passerelle, trois tombèrent sous les flèches pergasienne. Les derniers reculèrent tandis que les archers visèrent déjà le bateau ennemi. Les quatres gardes ainsi qu'un chevalier et cinq lanciers se dirigèrent droit sur le bateau ennemi avec l'aide d'Aldus, Nissias, Agrath et Erganum. Arnelas se mit à l'entrée de la passerelle pergassienne et était prêt à tirer des rochers si des pirates voulait encore accoster. Les miliciens se mirent près des archers pour les protéger au cas où.

Erganum se fit entourer par un mousse ainsi qu'un pirate, ils tendirent tous les deux leur épée vers le haut pour l'abattre sur Erganum. D'un geste habille, il bloqua les deux coups avec ses katanas et trancha le mousse en l'égorgeant. Le pirate en face ne résista pas très longtemps face à la combine des deux katanas. Essayant de parer avec difficulté, il se retrouva vite surmené. Un se fit trancher un de ses poignets et ensuite l'autre arme lui rentra en plein torse. L'épée du pirate tomba à terre, l'homme gémissant une dernière fois avant de tomber raide mort à terre. Le sang s'écoulait dans le bateau pirate. Les mousses pirates se faisaient massacrer par l'armée pergassienne tandis que le chevalier menait son combat contre les archers.

- Tu te débrouille bien petit, les commodores ne sont pas pour toi... J'espère que tu seras à ma hauteur ! Enfin, même si tu ne l'es pas tu n'es qu'un gars de moins... Que d'impolitesse ! Je me présente : Rolarng, Amiral en chef de ce navire, je suis un des deux et seul de ce grade...
- Et moi je suis Erganum, dirigeant de la Garde rouge ! Si tu veux combattre je t'en prie, mettons-nous en joute.

Les deux hommes sortirent leurs armes. L'Amiral sortit un bouclier et une belle épée tandis qu'Erganum sortit ses deux katanas. Les deux guerriers foncèrent l'un sur l'autre avec une telle rage qu'une genre d'onde de choc se fit quand les deux guerriers s'écrasèrent l'un sur l'autre. Des gestes rapides impressionèrent les pirates qui ne voulaient en aucun cas se meller des combats. L'homme arriva à toucher le bras découvert d'Erganum, une coupure se forma. L'amiral avait de plus en plus confiance en lui et Erganum pouvait de moins en moins le supporter. Après quelques joutes, Erganum enfonça son arme dans la cuisse de l'Amiral qui cria d'une voix énorme. Les deux guerriers, tout deux énervés, se relancèrent l'un sur l'autre encore comme des animaux qui combattent pour leur troupeau.

- Très bien, c'est trop serré pour moi... Je vais être obligé d'utiliser une technique normalement interdite... Mais bon... Je pense que ta vie ne vaut pas grand chose après tout ! Tu mourras vite ! N'aie crainte...

Erganum mit les mains les unes contre les autres et récita une incantation. Après environ quinze bonnes secondes, une lumière de flamme luisait dans le navire. Une épaisse armure de feu protégeait Erganum des pieds au cou. L'amiral recula, avec les yeux apeurés. Erganum sortit ses deux katanas et fonça sur l'amiral qui esseya de se défendre avec son bouclier. Erganum frappa un grand coup dans le bouclier qui tomba à terre. Erganum attrapa ensuite la gorge de l'amiral, qui brulait sous l'armure. Ensuite, dans un esprit purement sadique, il rapprocha sa tête du torse enflammé et brula toute sa face. Ensuite il brula un peu tout son corp. L'armure s'éteignait peu à peu et l'amiral se releva. Il leva son épée puis s'écroula au sol. Brulé de toute part, sa vie s'était finie et Erganum était brulé au bras et était très éssouflé, il se replia sur la passerelle, s'approchant d'Elvilia et Elizabeth.

- J'ai utilisé une grande partie de mes forces, j'ai tué un des bras droits du capitaines... Je n'en peux plus ! Je brule à cause de l'armure. Elvilia, soigne moi, sinon cela risque de s'aggraver. Elizabeth tu peux aller attaquer avec l'aide du chevalier restant, les pirates sont en déroute...

Hrp : Quatres pirates, un Amiral en chef et un mousse en moins dans mes actions. Merci de dire combien de troupes tout le monde perd sachant que l'assaut à été lancé sur le bateau pirate et que les archers ont été visé en premier.

[ Eliz : Ils ont perdu 2 archers et 2 mousses alors que vous avez perdu 2 archers et 1 mousse. Je fais un récapitulatif des effectifs :
Pirates : 7 Mousses ( Niv 1) 4 Pirates ( Niv 2) 5 Commodores ( Niv 3)1 Amirel
en chef ( Niv 4) Capitaine ( Niv 5) et 2 Archers ( Niv 1) 1 Ingénieur
(Niv 2 et bombes) = 21 Pirates.
Port-Pegas : 3 Mousses (Niv 1) 5
Milliciens (Niv 1) 5 Archers (Niv 1) 5 Lancier (Niv 1) 4 Gardes (Niv 2)
2 Mages (Niv 3) 2 Chevalier (Niv 3) et Commandant d'armée ( Niv 4) = 27
Pergasiens

Agrath Trak'Nard
Post N° 147

Le combat tournait nettement en défaveur des pirates, mais les Pergasiens avaient subi de lourdes pertes également. Agrah s'était protégé derrière une table, tandis qu'Elvilia lui appliquait un petit pansement. Agrath la remercia d'un sourire et d'un clin d'oeil et il repartit au combat. Il analysa la situation : Les pirates étaient à bout de souffle : Seuls les chefs et quelques-uns de leurs hommes étaient encore en état de combattre. Ils auraient bien fui, mais la bataille s'était transférée sur le navire ennemi et ils n'avaient d'aute choix que de lutter désespérément.

Agrath rallia ses propres hommes : Elgor, Nissias et Aldus répondirent à l'appel. Un archer tendit son arme vers eux, mais la flèche d'Elgor transperça son arme. Les quatre mercenaires se jetèrent vers un groupe d'ennemis qui tenait encore bon et venait d'achever un homme en livrée Pergasienne. L'ingénieur adverse tenta de jeter une bombe. Mais Agrath l'attrappa au vol et l'envoya vers son ennemi : elle explosa un peu avant de l'atteindre, mais le commodore et le mousse qui l'accompagnaient reculèrent de peur. Agrath se jeta sur l'ingénieur, le faisant reculer de sa hache et sa masse. Nissias attaqua le mousse, qui recula de terreur sous les coups ravageurs de la hache énorme que maniait le mercenaire. Aldus se rua sur le commodore et le combattit avec fureur. Nissias parvint rapidement à bout du mousse, qui tenant une mauvaise lame, se la vit éjecter des mains en même temps que la hache lui ouvrait le ventre. Agrath, voyant cela, laissa Nissias et Aldus terminer le combat et se jetèrent sur le pont avant pour trouver le chef des pirates et enfin achever ce combat. Un autre mousse tenta de s'interposer, mais Elgor avait encoché une flèche et il plia en deux le jeune garçon, qui chuta au sol, se vidant de son sang. Agrath fonça comme la foudre au milieu de ses ennemis, et il eut fort à faire ! Deux commodores fondirent sur lui, tandis qu'un pirate agressait Elgor qui lacha son arc et tira son poignard.

Heureusement, côté Pergasien les renforts arrivaient, et deux chevaliers, deux gardes, deux lanciers et un archer, accompagnés du commandant pergasien, montaient quatre à quatre les marches menant au gaillard d'avant pour aider Agrath. Leur faisant face, trois commodores, l'amiral en chef survivant et son capitaine. Ils tentèrent de se jeter sur le commandant, mais vivement les hommes de Graulind s'interposèrent et le combat s'engagea. A 5 contre 9, les pirates étaient en nette infériorité, mais ils étaient redoutables bretteurs, et bientôt un lancier tomba sous leurs coups. Agrath se désintéressa du combat général, et défia le chef pirate du regard : celui-ci, sachant que d'une manière ou d'une autre il allait mourir, releva le défi. Il se porta à la rencontre de l'ingénieur, et, d'un rictus de rage, se jeta sur lui en hurlant, fendant l'air de son épée...

Agrath l'avait vu venir et il esquiva. Mais il n'avait pas prévu la contre-attaque rapide, et l'arme de son adversaire ripa sur sa masse levée pour finir sa course contre son haubert de cuir renforcé. L'armure légère stoppa le coup, mais déja le pirate expérimenté lançait son sabre en avant : Agrath se jeta en arrière, puis décida de lui préparer une surprise pour son coup suivant : il mit sa hache au sol, tandis que l'autre, prenant ce geste pour une faiblesse, lu fonça dessus, sabre levé... Alors qu'il donnait un coup puissant, Agrath para de sa masse et leva sa hache en hurlant : T'cass'Tête ! Mais le pirate était très doué : il parvint à ramener son arme et parer tant bien que mal. A une main, la technique d'Agrath était moins précise : l'arme du chef pirate faillit lui glisser des doigts, mais il s'y accrocha et son bras partit en arrière. Agrath profita de cette aubaine pour lui caser un couo de masse dans l'estomac, et son ennemi se plia en deux, avant de lui décocher en chutant un coup de pied dans le genou. Agrath hurla de douleur, recula, tandis que le pirate faisait une roulade et se relevait en sifflant. L'ingénieur profita de ce moment de répit pour prendre un sachet de salpêtre à sa besace et, d'un coup de hache, le fendit en deux pour en enduire son arme. Le pirate se moqua de lui en riant :

Hahahaha ! Regarde-toi ! Tu as peur que ta hache ne s'émousse sous mes coups ?

Agrath, se concentrant, commença à se flouter sous l'oeil ébahi de son adversaire : petit à petit, un second Agrath émergea du premier, chacun d'eux ayant sa hache enduite de salpêtre. Agrath avait décidé de mettre les grands moyens : il voulait à tout prix achever le chef pirate dans une victoire sans faille, afin de prouver encore une fois aux Pergasiens la force du légendaire Trak'Nard et la puissance de la Garde Rouge. Il fallait que les Gardes les vénèrent et répandent en Djel'Fa en quelle estime ils les tenaient. Il se jeta, ou plutôt ils se jetèrent sur leur ennemi ébahi, qui n'en perdit pourtant pas ses moyens. Un pied de chaise ramassé peu avant dans une main, son sabre dans l'autre, il attendit les clones. Il esquiva le premier, perçant son armure de sa lame et l'enfonçant dans la chair. Le clone s'évanouit en un épais nuage de fumée acre, dans le rugissement de joie du pirate. Mais le second Agrath était derrière lui, et en hurlant il lança son arme enduite de salpêtre : le commandant tenta de lever le pied de chaise, qui fut tranché nettement. La force du coup atteint l'épaule, fracassa la clavicule, pénétra la cage thoracique, fracassant toutes les cotes, pour finalement arrêter sa course un peu avant le nombril. L'homme avait encore une expression d'étonnement sur le visage lorsque les deux parties de son torse se séparèrent comme s'ouvre une fleur, et que le corps atteignit le sol...

Agrath, épuisé, le sentiment d'avoir reçu un coup mortel et d'avoir perdu une partie de lui-même, s'appuya à une balustrade. Les derniers pirates étaient en train d'être tués. Un "Rendez-vous" sonore fut hurlé. Les derniers forbans en vie se rendirent, dans l'espoir d'être épargnés, condamnés aux travaux forcés ou à la prison plutôt que simplement passés par le fil de l'épée. Leur chef mort, en nette infériorité numérique, il ne leur restait plus que ce mince espoir auquel ils déidèrent de se raccrocher, sauf l'amiral en chef, qui s'acharna à combattre et fut finalemen percé de flèches. L'ingénieur, exténue, s'assit doucement ; la mort de son clone lui avait laissé un contrecoup terrible : il ne savait pas ce qui adviendrait ; il était rassuré : en se tâtant, il étai toujours vivant. Mais il avait des crampes, mal partout : il avait surestimé ses forces... Les pergasiens le regardèrent avec respect, tandis que le commandant Pergasien venait à lui :

- Félicitations, vous avez tué leur chef. Les ennemis se sont enfin rendus. Nous avons subi de lourdes pertes, mais nous avons survécu. Allons, levez-vous ! (il lui tendit la main et l'aida à se relever) Vous avez amplement mérité votre part du butin. Grâce à vous, à la Garde, les renforts arriveront à Hek'Adir, bien que fort affaiblis. Et surtout, nous avons un deuxième navire désormais ! C'est un très bon galion, il vaut une fortune !

L'homme procéda à la distribution, puisqu'il revenait au commandant de partager le butin...

[HRP : tous les pirates sont morts, sauf 2 commodores, 1 mousse et 1 pirate qui se sont rendus ; le chef pirate a été abattu avec difficultés par Agrath]
[HRP : merci de dire ce que le commandant, qui distribue les récompenses, offre à la Garde Ruge (on se partagera le butin), sachant que nous avons fortement contribué à la victoire. Le Galion gagné vaut quand même 5000 écus et revient à PP je pense]
[Merci de nous dire si on gagne 1 point de réput PP pour ce fait d'arme, si le clan gagne 1 point de réput. Egalement si on gagne et si le clan gagne 1 point de réput djel'Fa (arrivée au port auréolés de gloire, les soldats de PP qui diffusent nos faits d'armes...]

(Vu l'issue certaine du combat (nette supériorité numérique), je me suis permis de le finir)

[LL : Le clan passe à 2/3 à PP et 1/3 à Djel'Fa. C'est le clan qui gagne de la reput et pas les membres. Rien ne change pour vous individuellement.

Niveau récompense : le capitaine garde toutes les récompenses matérielles, il vous donne seulement de l'or, soit un total de : 1 800 écus]

Post N°176
<Elvilia>


Le combat avait fini depuis déjà une dizaine de minutes. Elvilia s'était mise dans un coin, son coin.A l'avant, là où l'avait trouvé Agrath un peu plus tôt. Elle resta là, assise se reposant du combat entre les deux navires. Elle se posa lentement sur le rebord, les pieds dans le vide, se balançant lentement. Elle leva la tête et se plongea dans les étoiles...



-Dis-moi maman, c'est quoi tous ces points en haut?
-La légende raconte que ce sont tous les phares du monde, une fois éteint ils fond un point dans le ciel...
-Et ces points, ils ne s'éteignent jamais?
-Non, jamais...

La fillette paru déçue. Elle s'approcha de sa mère et la serra dans ses bras.

-Moi je veux qu'elles s'éteignent!
-Tu ne peux pas tout avoir Vivi... Tu ne sera pas la plus forte ni la meilleur...
-Si!


Elvilia reprit ses esprits, toujours sur le bateau. Elle faillit tomber du navire mais se tint rudement...
Elle ne savait pas d'où jaillissaient ces souvenirs...



-Je veux ça!!
-Non! Ca suffit maintenant!
-Je le veux! Je le veux! Je le veux!!

La main de la femme s'abatit sur la joue de la jeune fille violemment..

-Non, c'est NON! File dans ta chambre!




Elvilia était dans le vide...
Elle était tombée du navire, la gifle l'avait poussée...

-AHHHHHHHHHHHHHHHH

Elle prit rapidement sa dague à sa ceinture et la planta dans le boit du bateau. Elle s'immobilisa ainsi, attachée par une dague et son bras, retenant son corps grâce à celle-ci. Elle Pris son équipement dans sa main droite et le lança dans le bateau. Heureusement, elle n'était pas loin du pont. Elle réussit à lancer son épée, avec le fourreau, son arc, son bâton, qu'elle lança en premier et son carquois mais le trios quart de ses flèches tombèrent dans l'eau... Puis, elle changea de main d'appuis, passant sur sa main droite.

-AIDEZ-MOI!!!


Ele utilisa ses dent et sa main pour enlever ses gants en cuir.

La dague allait bientôt céder...

Elle réussit a faire une espèce de boule avec ses gants en cuir, ses bottes, ses épaulières le tout attaché avec la ceinture qu'elle lança sur le navire.

La dague céda...

La chute fut longue, Elvilia ne voyait toujours pas de la lumière, en haut du bateau...
Elle tomba, sur le dos, dans l'eau. Elle n'était pas très froide. Elle sortit rapidement la tête de l'eau pour respirer. Elle s'empressa de dégrafer son torse en cuir. Il commençait à couler mais elle le prit d'une main. Elle était déjà à l'arrière du bateau. Elle fourra sa feuille impétrissables, sa gemme, sa bague et son diadème dans sa bouche. Elle coinça sa dague entre les dents et commença à nager.

Le navire voguait trop vite pour elle. Il fut bientôt trop loin pour espérer le rattraper à la nage. Les traits d'Elvilia se lissèrent, son corps devint plus gros, plus imposant. Un léger trou sur son dos se format alors que ses mains devenaient nageoire ainsi que ses pieds. Elle se concentra encore plus pour pouvoir achever sa mutation, et, au bout d'une longue minute, la petite baleine nageait en direction du bateau. Elvilia avait pris dans sa mâchoire son torse en cuir par la même occasion. Ses jambières avaient éxplosées pendant la transformation. Elle atteignit fastidieusement le navire et commença à cracher de l'eau à l'endroit ou il y avait ses affaires...

Mais elle espérait que quelqu'un l'avait entendu au par-avant...


[HRP: Enlever Jambière de cuir de mon inventaire ainsi que le ticket de voyage périmé ^^]
[LL : je m'en charge]

Post 99

Les pirates étaient en déroute... Les rares survivants avaient soit été blessé ou soit ne pouvait plus bouger par la peur. C'était sûr, ces gens étaient des pirates qui n'en étaient pas vraiment, des pirates ne se rendent pas. Ils sont prêt à tout pour gagner. Ce n'était sûrement pas des pirates mais sûrement des marins qu'on avait envoyé attaqué obligatoirement. C'était intriguant, pourquoi envoyé des gens sans expérience pour attaquer une armée de guerre ? Enfin, on peut dire qu'il avait réussi leur coup vu le nombre de perte que les Pergassiens ont. Le bateau pirate n'était plus qu'une épave de sang voguant dans les mers. Cinq hommes se mirent dessus et prirent les commandes pour arriver jusqu'à Sryam. Les deux bateaux franchirent les bras de mer jusqu'à l'entente du mot "Terre". Après tant d'aventures, un espoir était en vue. Les terres sableuses du continent inconnu faisaient face à la Garde rouge. Les aventures suivantes se poursuivraient dans cette partie continentale.

Les hommes sur le port furent surpris de voir deux bateaux de guerre arrivés au lieu d'un. Tous dans leurs yeux voulait savoir l'explication de ce bateau de trop. Les deux bateaux arrivèrent au port et les passerelles furent dressées. Les soldats descendirent les uns après les autres comme des gentils petits moutons. Ensuite ca devint plus "machabre". Les draps morbides contenant les descédés au combat furent descendus et allignés sur le sol, en face des habitations. Ce fut dur pour leurs compagnons d'arme de voir des amis, des proches, des membres de leur famille traités comme de la vulgaire charcuterie qu'on alligne pour vendre. Le Clan descendit de leur navire et s'avança lentement vers Hek'Adir. Le directeur du port s'avança vers Erganum et lacha sa question qui lui pendait à la langue depuis l'arrivée des navires.

- Pourquoi êtes-vous donc avec deux navires alors qu'on nous avait prévenu qu'un seul arriverait avec une garnison immense ? J'en ai marre que les couillons de Port-Pegas nous envoie leur trouffion fraichement recruté histoire de montrer leur "gratitude" avec leur voisin. Et puis où ils sont les héros qu'on nous envoie pour nous "sauver". Franchement Graunlind m'exaspère de jours en jours avec ses promesse mal famée...
- Comment dire, je vais répondre dans l'ordre espèce de porc sans capacité de réfléchir. Tout d'abord, une bande de rats des mers nous ont attaqués et ont décimés la plus grande partie de nos troupes, alors nous avons réagi et rasé l'ennemi. Les prisonniers sont ligotés à la sortie du bateau et nous avons ramené leur navire. Pour finir nous sommes la Garde rouge, Héros de Port-Pegas et toi tu es un ver qui vient de faire la plus grande erreur de sa vie, aurevoir !

L'homme resta bouche bée, ne sachant plus rien dire. Le clan continua vers le chateau, très majestueux de loin et sûrement autant de prêt. Ils avancèrent d'un pas rapide pour ne pas perdre de temps. Pendant la route, Elizabeth n'avait pas l'air bien dans ses chaussures et avait l'air pensive et désordonnée, Erganum lui adressa la parole pour essayer de la remettre en bon état.

- Tu sais j'ai regardé ton combat contre le brigand là-bas, sympa ta technique pour le distraire et le poignarder dans le dos. Tu sais, tuer des gens c'est une des obligations de la vie en ce monde. Si tu ne l'avais pas tué il l'aurait fait lui. Avoir des remords pour ce genre de choses n'apporte rien dans la vie et il vaut mieux prendre ça pour une victoire personnelle qu'une défaite. Si tu as réussi à le tuer, je pense que le clan est pour toi. Nous ne fesons pas que nous battre tu sais, mais la plupart du temps nous le faisons... C'est une des choses que sûrement tu as du mal à comprendre et que tu demandes pourquoi ; nous tuons des gens...

Dans les vieilles masures qu'habritait la vieille ville de Hek'Adir, Un homme assez bien bâti les attendait. Le chef d'Armée de Hek'Adir était en train d'attendre la troupe. Quelques habitants du village allait puiser de l'eau dans le puit délabré non-loin mais malheureusement l'eau ne coulait plus, le puits avait été bouché par le sable pendant la nuit. Le lieutenant s'approcha d'eux et prit la parole.

Prochaine action dans "Epopée dans les sableuses"

Agrath Trak'Nard
Post N° 148

Agrath se remit tranquillement de la fatigue occasionnée par le combat. Les hommes se félicitaient autour de lui d'avoir eu la Garde Rouge avec eux, et Agrath était heureux de voir que son groupe était sorti de l'anonymat. Il se leva lourdement, quand le capitaine Pergasien se dirigea vers lui :

- J'ai mis les pirates survivants à fond de cale. Ils ne nous causeront plus d'ennuis, et seront jugés pour acte de piraterie à Hek'Adir. Ca nous évitera de les rapatrier, de toute manière ils seront probablement pendus, ou livrés au pal, selon l'humeur du capitaine de la garde. Sinon, je tenais à vous remercier pour votre aide. Sans vous, nous serions probablement morts. Nous avons perdu beaucoup, et l'assistance que nous apportons à Sryam est un peu ridicule désormais, mais, ma foi, nous sommes encore en vie ! Je prendrai sur moi de donner le navire pirate aux Djel'Fiens ; c'est un très bon galion et il leur permettra de renflouer leur marine, qui a subi de lourde pertes ces derniers temps. Pour vous remercier, je tenais à faire un geste. Cet or était prévu pour le soutien à l'effort de guerre, mais le roi de Sryam préfèrera je pense un bon navire à un peu d'or...

Sur ces mots, il tendit la bourse pesante d'écus à Agrath, avant de se retourner et de s'éloigner. L'ingénieur le regarda se diriger vers le pont sans un mot. Il rangea soigneusement l'argent dans son sac ; avec ça, ils pourraient bientôt bâtir une forteresse qui ferait pâlir d'envie le monde ! Il se dirigea alors vers sa cabine, où Aldus et Nissias discutaient déja tranquillement. Il sombra rapidement dans le sommeil...

Quand il se réveilla, secoué par Elgor, il entendit les cris des hommes et sentit la fébrilité qui parcourait le navire. "La terre est en vue", lui annonça l'elfe. Agrath se leva et se dirigea vers le pont. Peu après, le navire accosta à Hek'Adir, et la troupe descendit en bon ordre. Des gardes Hek'Adiriens les attendaient sur la jetée : ils semblaient déçus. Seule une petite quinzaine d'hommes mit pied à terre ; les Djel'Fiens comptaient sans doute beaucoup sur l'assistance militaire de Graulind... Un garde fit même une réflexion au passage des mercenaires :

- Pourquoi êtes-vous donc avec deux navires alors qu'on nous avait prévenu qu'un seul arriverait avec une garnison immense ? J'en ai marre que les couillons de Port-Pegas nous envoie leur trouffion fraichement recruté histoire de montrer leur "gratitude" avec leur voisin. Et puis où ils sont les héros qu'on nous envoie pour nous "sauver". Franchement Graunlind m'exaspère de jours en jours avec ses promesse mal famée...

Erganum, le sang chaud et la répartie facile, lui répondit tout de go :

- Comment dire, je vais répondre dans l'ordre espèce de porc sans capacité de réfléchir. Tout d'abord, une bande de rats des mers nous ont attaqués et ont décimés la plus grande partie de nos troupes, alors nous avons réagi et rasé l'ennemi. Les prisonniers sont ligotés à la sortie du bateau et nous avons ramené leur navire. Pour finir nous sommes la Garde rouge, Héros de Port-Pegas et toi tu es un ver qui vient de faire la plus grande erreur de sa vie, aurevoir !


Le capitaine et la Garde furent menés devant le lieutenant en charge du village ; celui-ci les accueillit, la mine sombre, et le dialogue s'installa.

- Salutations capitaine. Je vois que vous avez fait un voyage assez... Mouvementé. Combien d'hommes m'amenez vous ?

- Assez peu je le crains. Nou avons là une quinzaine d'hommes seulement ; nous avosn été attaqués par des pirates et perdu la moitié de nos troupes. Mais ne désespérez pas ! Nous vous avons ramené un second navire en prime, un très bon galion. Avec les hommes nécessaires, que vous nous fournirez j'en suis sûr, Djel'Fa pourra améliorer sensiblement ses défenses en mer grâce à deux navires de plus. L'un des deux d'ailleurs, nous vous l'offrons à titre grâcieux. Il a été pris au pirate. Mon navire amiral reste propriété de Port-Pergas mais si vous me fournissez des hommes pour renflouer mes effectifs, je combattrai avec vous. de plus, je vous ai amené des mercenaires célèbres chez nous, fort appréciés du Comte : la Garde Rouge. C'est grâce à leur force que nous avons pu vaincre. Voici Agrath Trak'Nard, Erganum et Elvilia, trois des chefs du groupe.

- Hmmmm. et, vous seriez prêts à vous battre pour nous ? Demanda le lieutenant Djel'Fien.

-Agrath répondit : nous en serions honorés. Bien entendu, nous ne sommes pas donnés, notre efficacité étant à la hauteur de notre réputation. Mais nous smmes tout à fait disposés à vous aider dans cette guerre pour toute mission que vous sauriez nous confier, tant que le prix est à l'aune de la difficulté.

- Un groupe de pros pour des missions difficiles serait utile dans cette guerre très stratégique, je pense. Mais ce n'est pas à moi de fixer les modalités de cette nature. Allez voir notre prince et général Al-Sotral à sryam, ou un de ses subordonnés ; il vous donnera du travail je pense, si vous êtes aussi bons que vous le prétendez.

Sur ces entrefaites, Agrath prit congé du lieutenant Sjel'Fien et du capitaine Rhemk, auquel Agrath jura qu'ils boiraient une chope ensemble la prochaine fois qu'ils se reverraient. Ils retournèrent au navire, prirent leur paquetage et récupérèrent Rodolphe, l'âne, qui avait passé le voyage à fond de cale. Ils sortirent du village et se dirigèrent vers Hek'Adir...

[Post suivant : Le Palais à Sryam (rencontre avec le prince) ]

[HRP : m'ajouter 1800 écus aux sous du clan dans mon inventaire (on a assez pour le donjon !) ]
[HRP : pas le temps de poster la suite, je vous laisse faire le voyage vers Sryam et la rencontre avec le prince, vous pouvez me PNJser un peu]
[LL : Or rajouté]

(PS : erg', on va atterir à Hek'Adir plutôt que directement Sryam parce qu'il faudrait passer par la Passe et elle est super-dangereuse, ça impliquerait encore un rp et encore une bataille... Tu as juste à changer Sryam par Hek'Adir et la rencontre avec le prince par celle avec le lieutenant dans ton RP)