[Agrath et Erganum] En route pour l'autre côté !

Post précedent chez le compte !
Post 95

Après avoir quitté la Citadelle, Agrath et Erganum se dirigèrent droit vers le Port. Là où Erganum était arrivé en Norgod, là où son bateau a explosé et ses soldats sont morts... Que de souvenir pour le pirate qui a vu sa vie défilé de A à Z depuis lors. La bateau de guerre pergassien était amarré sur le port, il prenait presque tout le port tellement il était immense ! Des canons bordaient les côtés du bateau et la voile s'agitait vers le nord. L'homme qui tenait l'entrée du bateau arriva droit sur le groupe qui n'avait strictement rien demandé. Il s'interposa entre tout le monde et pris la parole d'un ton dominant en se croyant chef, sûrement était-il capitaine ou autre chose ? Ils écoutèrent donc l'homme.

- C'est vous la Garde Rouge ? Graunlind m'a dit que vous aviez capturé Trucan et que vous nous accompagniez pour Sryam, tant mieux j'peux dire. Si on n'a des problèm' on peut compter sur vous. Entrez dans le bateau, les troupes sont dans le genre de bar aménagé dans la pièce principal. Je pense qu'un homme veut parler à un certain pirate. Erganum j'crois ! Sinon Trucan il était dur à matter ou c'était comme du beurre ?
- C'est moi Erganum, pour ce qui est de Trucan, il n'a pas opposé tant de résistance que nous aurions pu croire. Ses hommes était trop affaibli et ils n'avaient plus de force. La marche forcée et la famine ne font pas bon ensemble vous savez... Qui veut me voir aufait ?
- Arnelas, un mage d'Hautesylve qui est venu spécialement pour vous. Il a entendu des choses sur vous et voudrait parler "travail" avec vous. Il est au fond de la salle centrale je pense.

Erganum ainsi que le reste monta la passerelle et entra sur le bateau. Le sol était fait de chêne massif et avait été poncé avec beaucoup de soins. Les batiments était en frêne et en erable magnifiquement mis au vernis. Ce bateau était du grand art mais tout ces efforts pour un bateau qui coulerait un jour ou l'autre étonnait Erganum. La Garde rouge entra dans le bâtiment principal. Des gardes aguérris, ainsi que des autres soldats tels que des archers, lanciers ou hallebardier jonchaient les tables. Au loin se tenait un homme encapuchoné, avec une longue cape brune et un long baton. L'homme lisait un parchemin agenouillé sur sa chaise.

- Agrath et les autres, prenez la table là-bas. Belavir viens avec moi. Nous allons voir Arnelas.

Belavir et Erganum s'avançèrent près du comptoir du bar et Erganum commanda deux bières pour lui et une pour Agrath. Erganum s'asseya à la table de l'homme avec Belavir.

- Tu voulais me parler ? Arnelas c'est bien ça ?
- En personne, je voudrai vous parler pour que nous fassions équipe, en échange d'une petit somme d'argent. Je pense que vous l'avez sûrement et que mes services ne seront pas de trop.
- Prenez la parole je vous en prie. Dis Belavir
- Bien, j'étais à Port-Pegas pour parler à un certain Valnar, un marchand crapuleux qui a arnaqué un haut-mage d'Hautesylve. Tout n'a pas été comme prévu et j'ai du l'abattre. Ensuite j'ai entendu des bruits d'acclamations et je vous ai vu entrer dans la ville avec un certain Trucan dans les mains. Je me suis dit que au comme Hautesylve n'a plus trop besoin de moi je pourrai voir avec vous. Alors j'ai entendu que un bateau géant avait amarré aux quais et j'ai accouru. Je me suis fait un chemin dedans et j'ai su que vous alliez venir, je ne sais comment mais j'ai su ! Alors je me retrouve devant vous pour vous offrir mes services.
- Et tes services coutent cher ?
- Si vous me donnez 400 Or je peux facilement mettre mes sorts terrestres à vos services et vous suivre jusqu'à la mort !
- Et si je te donne l'argent tu me seras loyal ? Jusqu'à la mort ?
- Tel que mon nom est Arnelas !
- Tien voilà ton argent, mais si tu me trahis tu en payeras de ton sang... Je dois te présenter au clan aussi ! Viens avec moi !

Erganum finit sa bière et revint à la table d'Agrath.

- Je tiens à vous présenter mon nouvel allié : Arnelas, mage d'Hautesylve !

Hrp : M'ajouter Arnelas (Ensorcelleur d'Hautesylve Terre) et me retirer 400 Or ainsi que 4 Ecaille sans oublier les 3 Or pour les deux bières, merci !
[S : Fait, Arnelas ajouté. Bières et mage payés.]

Poste N°37
Elizabeth

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Quand elle se réveilla, Elizabeth n’avait pas les maux des aventuriers assommés ou endormis. Pas de mal de tête, pas de douleurs aux muscles. Non, rien. Juste la sensation d’avoir changé de lieu. En parlant de lieu, la jeune fille regarda autour d’elle. Elle était dans une salle assez grande, bien éclairée, qui semblait être un salon. Un endroit vraiment étrange, qui respirait la douleur et le sang. Elizabeth n’était même pas attachée, elle était étendue sur un lit. Si son loup ne lui avait pas manqué, elle aurait presque crut qu’elle était chez quelqu’un, en train de dormir. Elizabeth se leva et commença à chercher la sortie. Là, une porte s’ouvrit, une personne entra. La jeune fille n’alla pas faire semblant qu’elle dormait, elle attendit le jeune homme de pied ferme. Quand il la vit debout, il rigola, avant de sortir à nouveau une dague. Cette fois, il n’était pas en position de force, et la jeune fille comptait bien se défendre. A son plus grand étonnement, elle avait encore son épée, et là, c’est elle qui avait le plus de chances de gagner. Elle la sortit de son fourreau et se prépara à combattre. Le jeune homme rie à nouveau et rangea sa dague et sortit lui aussi une épée.

Un duel acharné s’engagea. Elizabeth utilisait toutes ses feintes, ses parades, ses attaques, mais le jeune homme était toujours le plus fort, et elle perdait sans cesse du terrain. Pourtant, elle essayait sans cesse de le toucher à la tête, au ventre, au cœur mais elle n’y arrivait jamais et lui pouvait à tout moment la tuer, mais il ne l’effleurait jamais. Une étrange galanterie, mais qui faisait quand même ses preuves car, au bout de dix minutes, Elizabeth était contre le mur, l’épée au loin, sans défense. Il la prit alors délicatement et la porta jusqu’à son lit ou il l’allongea avant de s’y mettre. Il prit alors la parole :

« Tu me poses une question et j’y répondrais, puis je t’en poserais une. Vas-y.

- Combien d’hommes as-tu tué ?? »

Elizabeth avait posé la première question qui lui passait par la tête. Le jeune homme la regarda, rie un peu et se leva du lit pour aller voir ce qui semblait être un calendrier. Pendant ce temps-là, la jeune fille essayait de trouver un moyen de s’enfuir. Au bout d’une dizaine de secondes, elle eut LA révélation qui allait peut-être la sauver. C’est alors qu’il revint et annonça fièrement :


« 72 »


Elizabeth était écoeurée qu'autant de personnes soient mortes pas les mains d'une seule personne. Venait maintenant le tour du jeune homme :


« Est-tu vierge ?? »

La jeune fille fut étonnée par la question et se demanda ce qu’elle devait répondre. Si elle disait oui, elle risquait d’attirer les envies du jeune homme, son dégoût si elle disait non, ce qui risquait d’être pire. Elle répondit donc :

« Oui »

En s’abstenant de tout commentaire en plus. Le jeune homme sourit et la prit dans ses bras. Il enleva alors délicatement un à un les boutons de sa robe, comme pour la soulager d’un lourd fardeau. Elizabeth tenta alors une expérience. Elle tenta de se débattre et de s’enfuir pour voir sa réaction. Elle fut tout aussi surprenante que l’était ce personnage. Il la retint fermement et mit sur sa nuque la dague. Alors la jeune fille arrêta de se débattre, il enleva sa dague et continua ce qu’il faisait. C’est alors qu’Elizabeth mit son plan en action. Plutôt doucement d’abord, elle se mit à fredonner une berceuse. Au bout de deux minutes, le jeune homme était endormi. Dans un sommeil léger, voir très léger, mais endormi. Elizabeth se
leva sur la pointe des pieds, alla doucement chercher son épée et se dirigea, pour la seconde fois, vers la sortie. Dans le hall, elle vit le loup qui était tout simplement endormi. Elle le réveilla doucement et, avant de partir, prit la demi dizaine de clous qu’il y avait sur la table. Puis elle sortit.


Elle avait aussi complètement changé de partie de Port-Pergas, car elle était maintenant sur les quais. Elle s’avança un peu et prit le temps de respirer. Seconde grosse erreur de la journée, car le jeune homme s’était réveillé, et venait de sortir de la maison, assez en colère il faut dire. Elizabeth eu peur pour sa vie, comme depuis la première fois qu’elle l’avait rencontré, et courut sur le bateau qui était en face, pour demander de l’aide. Elle monta rapidement le pont et fonça tout droit. Elle avait de l’avance sur le jeune homme, mais il courait vite et la distance qui les séparait diminuait. Elle entra dans le bâtiment principal, où
il y avait du monde, où elle espérait trouver de l’aide. Quand elle se retourna, elle vit que le jeune homme n’était plus tout seul, il était accompagnés de quelques matelots. C’est alors que ce retournant pour chercher de l’aide, elle stoppa tout mouvement et envoya un message à la première personne qu’elle voyait en lui demandant :

/ De l’aide !! /

[Ajouter 5 petits clous]
[Le jeune homme est niveau 4 et les 5 matelots niveau 1. La tête du jeune homme est mise à prix, vivant.]
[ Eliz : Fait.
Les mises à prix :
Matelot : 10 or chacun, mort
20 or chacun, vivant
Jeune homme : 50 or, mort
80 or, vivant ]

Post 96

Après avoir discuté une bonne heure avec Agrath et sa compagnie d'Arnelas qui commençait à peine à s'integrer à la Garde rouge. Erganum sortit un peu du batiment principal. Il respira à plein poumon tout l'air marin qui se trouvait autour de lui, cet air pur que ses brefs souvenirs de pirates lui rapellait. Un gros ronronement se fit sentir derrière le pirate. Erkvlak était venu se frotter contre son maître qui le caressa pendant quinze minutes. Il fit le tour du bateau et regarde les gens chargés de mettre la grande voile. Il regarda leur travail qui était très bien fait. Graunlind ne recrutait pas des gringalets en tout cas car toutes les troupes se trouvant dans le bateau avait l'air de grands guerriers et les matelots avait l'air très experts dans leur domaine. Le pirate retourna calmement vers le batiment et traina les pieds, il profitait du paysage ainsi que toutes les autres choses qui étaient belles à l'horizon. Il rentra dans le batiment principal et tout à coup une fille entra et cria à l'aide. Toute la salle se demanda qui était celle-là puis les guerriers dans la salle s'exclamèrent :

- T'façon y'a la Garde rouge ici, qu'ils aillent s'occuper de ça ils sont parfait dans l'arrestation de criminels !
- Belavir, Arnelas, Aldus et Elgor avec moi !

Tout le monde se précipita dehors où se trouvait le groupes des six hommes donc cinq qui avaient l'air de recrue bas de gamme. Elgor et Belavir bandèrent leur arc et tirèrent dans les mains des hommes. Deux flèches volèrent vers le groupe d'ennemi, une rentra dans le bras d'un homme et l'autre dans la cuisse d'un autre. Arnelas en profita pour lancer une boule de pierre sur un ennemi qui se fracassa contre un des bords du navire. Il ne restait plus déjà que deux ennemis, Aldus et Erganum foncèrent dessus. Le jeune homme recula à grands pats appeuré. Très manipulateur, il envoya le dernier matelot à l'attaque mais il ne resista pas longtemps, Aldus prit le plat de la lame et parra le coup d'épée. Ensuite le plat alla droit dans la tête de l'ennemi qui tomba le nez fracassé à terre. Le jeune homme se retrouvait seul face à deux mercenaires très expérimentés. Le jeune homme prit son épée et se lança droit sur eux en lançant quelque chose d'assez étrange.

- Pour Yorukn et pour l'Outre-mer !
- L'Outre-mer ? C'est un espion alors ! Choppe le Erganum ! Lança Belavir.

Erganum et Aldus se lancèrent aussi en charge sur le jeune qui esseyait tant bien que mal de parer les coups d'épée des deux guerriers qui cooperait parfaitement bien ensemble. Les deux guerriers reculèrent pendant qu'Arnelas fit aparaître un léger cailloux sous le pied de l'homme qui s'écroula pitoyablement à terre. Il essaye de reprendre rapidement son épée mais Elgor et Belavir plantèrent un poignard dans chaque main de l'homme et que Erganum liait ses pieds avec une corde non loin de lui, chaque matelot fut ligoté à son tour et l'interogatoire avec le jeune commença.

- T'es l'espion de l'Outre-mer hein ? Dit Erganum en appuyant sur un des poignards
- Rraahh, Abruti, on préfère mourrir dans l'honneur que de vivre sans. Tout ce que je peux te dire c'est qu'on m'a envoyé espionné Port-Pegas et contrecarré ses plants, voilà maintenant relache moi ou je te tuerai !

Des gardes de la citadelle arrivèrent suite à une alerte et sûrement le chef de la garde s'approcha d'Erganum.

- Beau travail d'équipe, la capture vivante de tous ces hommes valait 130 Or ! Je vous les donne quand on aura emmener ces zigotos. Port- Pegas n'est vraiment plus sûr ces temps ci !

Erganum prit l'argent et reppartit en direction de la fille, il lui adressa la parole.

- Erganum, mercenaire de la Garde rouge. J'ai reglé votre problème, en avez-vous d'autres ?

Hrp : M'ajouter 130 Or (Récompense des brigands)
Eliz : Fait

Agrath Trak'Nard
Post N° 145

Post précédent : la Citadelle de Port-Pergas

Agrath vit Erganum se ruer à l'aide de la jeune fille. Agrath se désintéressait de ce combat mais Erganum, tout coeur vaillant qu'il était, en pirate romantique d'un autre temps, se rua à la défense de la damoiselle en entraînant ses camarades derrière lui. Nissias et Agrath, haussant les épaules, restèrent à boire leur bière en se disant que ma foi, le pirate s'en sortirait bien tout seul, et l'ingénieur souriait à part lui du plaisir manifeste que prendrait sûrement Erganum à briller aux yeux d'une femme. Bien qu'il ne se l'avouerait jamais, Erganum avait l'âme romantique au fond de lui. Cet homme était un curieux contraste de brutalité des bas-fonds, en même temps qu'il pouvait faire preuve de la plus grande noblesse de coeur et d'action. Agrath était plus terre-à-terre que lui, voyant d'abord son intérêt immédiat, du moins la plupart du temps...

Alors que les hommes semblaient maîtrisés et le combat fini, d'un soupi les deux compagnons se levèrent de leurs tabourets en posant six pièces sur la table pour les bières. Ils rejoignirent leurs amis qui dehors, s'étaient mis à discuter avec l'étrangère qu'ils avaient sauvée des griffes de ses assaillants. Agrath regarda la Garde du bord les emmener à fond de cale, vers les cachots, et il songea en regardant le sol poisseux de sang :

*Les mousses ne seront pas ravis, quand on leur demandera de nettoyer toute cette saloperie...*

Sur ces entrefaites, le départ retardé par le combat du navire ne pouvant plus attendre, le capitaine hurla qu'on largue les amarres ; le navire s'éloigna doucement, puis de plus en plus vite du quai. bon gré mal gré, il semblait que la femme devrait faire le trajet avec eux, et eux avec elle...
Il reporta son attention sur l'étrangère : mais était-ce vraiment une étrangère, elle lui rappelait quelque chose... Ah mais bien sûr ! La jeune impertinente de la dernière fois ! Avec un sourire de dédain amusé soigneusement composé, Agrath s'avança vers elle :


- Ah, encore vous ? Il semble que vous vous colliez à moi comme une sangsue, et bien bien que vos charmes ne me laissent pas indifférent, j'avoue que j'attends des femmes qui recherchent tant mes assiduités, plus de calins et moins de problèmes ! Il semble que vous ayiez le don de vous fourrer dans les ennuis, et de demander à d'autres de vous en sortir !

Il avait dit tout cela sur un ton qui se voulait humoristique, mais la pique était réelle, et il la laissa se débrouiller avec ça ; à elle de le prendre comme un trait d'esprit ou comme une insulte ou une moquerie. Avant qu'elle eut pu ouvrir la bouche, il reprit :

- Enfin, vous voila avec nous, finalement, et ma foi nous vous trouverons bien une utilité maintenant que nous vous avons sous la main. Qu'en est-il de la petite liste que je vous avais confiée ?

Sur ce, il attendit la réponse de la femme...

[Post suivant : La mer d'Arash]

[HRP : m'enlever 6 Or pour les bières ; merci]
[ Eliz : Fait. Faut dire que toi aussi tu es d'un romantisme ^^ ]

Elizabeth
Poste N°39


Alors qu’Elizabeth attendait la réponse de l’homme, elle vit quelqu’un d’autre sortir du bâtiment. Lui, elle le connaissait bien. C’était celui qui lui avait refilé la liste de fournitures et était si aimable avec elle. Malgré tous les défauts qu’elle avait énoncé, c’était lui qu’elle cherchait, pour lui montrer une fois pour toute que les femmes, et en particulier elle, ne sont pas des bonnes à rien. Il fit un grand sourire qui, à la place de vexer la demoiselle, la fit rigoler. Discrètement, car Elizabeth était polie, mais elle rigola. Elle attendit son discours, qui ne fut pas long à venir. En fait, ce n’était pas vraiment un discours. C’était une petite pique sur la débrouillardise de la jeune fille. Cette dernière, qui ne se vexe pas pour un sou, la prit comme une blague et sourit. Oui, c’était la manière d’Elizabeth pour survivre, prendre la vie du bon côté. Elle voulait la lui renvoyer, mais il continua tout de suite en lui demandant, presque résigné de voyager avec elle, ce qu’elle avait trouvé. Elizabeth sourit encore une fois et lui répondit calmement, sans se presser, essayant de donner de l’effet à ses mots :

« Alors Monsieur, ce ne sera sûrement pas à vous que je collerais. D’abord, vous semblez ignorer le sens du mot gentillesse, et celui de la galanterie. Et ensuite, si je demande de l’aide, n’y répondez pas, et laissez mourir les gens que vous dîtes vouloir protéger. Votre réputation vous précède, mais appliquez-la avec tout le monde. Si je recherchais vos assiduités, je ne vous aurais pas parlé franchement et clairement. Occupez-vous de vos charmes, qui ne sont pas très développés. »

Elizabeth se disait souvent elle-même que les autres ne devaient pas l’aider, qu’elle devait s’en sortir seule. Mais que quelqu’un d’autre le dise, ça ne lui faisait ni chaud, ni froid. Elle continua alors ce qu’elle avait à dire, répondant à la demande de l’homme :

« Voyons, voyons. En deux jours de temps, car j’ai eu un problème qui m’a conduit ici, j’ai réussi à récupérer : Douze petits clous, trois grands clous, une petite gemme taillée, cinq petits bloc de pierre et trois grands. Voilà, c’est tout ce que j’ai pus prendre à vous de voir si je peux vous accompagner ou pas. Mais, si je le fait, ce n’est pas pour vos charmes »

Elle lui fit un clin d’œil qui voulait tout dire et attendit sa réponse.

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Post 97

Erganum était fort fier d'avoir capturé ce genre de fous de l'Outre-mer. Il regarda ses compagnons avant que la fille lui posa quelques questions auxquelles il ne réponda pas. Ce fut avec étonnement qu'Agrath sortit de la salle principale et lança quelques mots ironiques à la pauvre Elizabeth qui ne pouvait qu'écoute les jacassements de ce vieux raleur. Après quelques mots secs, la fille se défendit d'un air vexé en lui lançant des mots très agréables aux oreilles d'un sourd. La grande voile s'étaient étendue jusqu'au haut du mat et la passerelle commença à se détacher, les mousses étaient en train de nettoyer le sang laissé sur la passerelle. Agrath retourna en ronchonant dans le bâtiment, mais apparemment le hasard faisant bien les choses. Le dernier membre de la Garde se rua sur la passerelle et cria d'un ton étonné :

-C'est qui celle là? Et lui?
- Bein, comment dire, Elizabeth est apparemment la nouvelle membre de notre clan. Quant à Arnelas c'est un mage d'Hautesylve que j'ai payé pour qu'il nous accompagne et tu ne connais pas non plus Belavir ! Il est de ta race, c'est un elfe, et il est sous mes ordres. Nous avons capturé Trucan et nous partions renforcer la garnison de Sryam. Sinon agrippe toi à ma main, sinon tu vas rester sur le quai !

Elvilia courrut jusqu'à la passerelle et d'un grand bond s'aggripa à la main du pirate. Erganum tira un grand coup avec son épaule et l'elfe s'envola sur le bateau.

- Quand j’y pense Elvilia, que viens-tu faire sur un bateau pour Sryam ?

Ayant eu la réponse de l’Elfe, Erganum se retourna et partit tout au fond du bateau. Il regarda les nuages et après une bonne heure, le bateau était déjà en plein Océan. Il n’y avait plus que du bleu autour du bateau. Les quelques poissons qui traînaient autour de la coque donnaient l’idée à Erganum de sortir sa canne à pêche et de prendre deux trois poissons au passage. Il sortit la canne et accrocha minutieusement l’hameçon au fil. D’un geste précis, il envoya le bout de fer se plonger dans la mer. Il s’assit une bonne quarantaine de minutes sur une chaise et à chaque fois que l’hameçon plongeait, il tirait rapidement un grand coup et le poisson sortait de l’eau. Erganum sortait des genres de feuilles et enroulait les poissons qu’il tuait délicatement dedans. Le poisson était très bien conservé dans du papier avec un peu de sel à l’intérieur, c’était un fait. Après une bonne heure de pêche intense, Erganum remballa ses affaires et mis les poissons dans son sac. Ensuite il revint près du groupe qui était entré à l’intérieur. Erganum s’approcha de la nouvelle recrue, Elizabeth, et lui adressa la parole :

- Au fait, mon nom est Erganum. Ex pirate devenu cuisinier et mercenaire au service de la Garde rouge.

Hrp : Quels poissons Erganum a-t-il pêché et me les rajouter.
[LL : 3 poissons chats et 1 saumon. Ce qui est déjà pas mal en 1 heure de pêche. Le nombre de foi ou j'ai passé tout l'apres midi à pêcher et ou je suis revenu avec 1 malheureux petit bar '--]