[Ellesär-Elizabeth] Regrets et conscience... [POST N° 36-39]

[HRP]Action précédente: Taverne du Pendu[/HRP]

Ellesär Ellensar
POST N° 36

Ellesär se lassait dans l'auberge, à attendre indéfiniment. C'est pour cela qu'il sortit de l'établissement, dans le but de se promener. Et pour faire une petite balade matinale, il n'y avait guère mieux que les quartiers marchands, encore fallait-il avoir le courage de résister à la tentation de tout acheter, et de finalement se retrouver avec pleins de babioles inutiles. Mais Ellesär n'était pas de ce genre. Il aimait bien trop l'argent pour le dépenser à quelque chose dont il n'avait point l'utilité. Ainsi, il demanda à un jeune garçon de lui indiquer la direction de ce quartier. Ce dernier lui dit qu'il aura à traverser les habitations, puis il verra des étales un peu partout, et il sera arrivé. Ellesär remercia milles fois l'enfant de l'avoir aidé, puis suivit les indications de c'estui-là. En se promenant à travers les ruelles habités, Ellesär put voir à quelle point les catégories sociales se distinguaient grandement. Il arrivait même qu'à sa droite, il n'y ai que maisons dévastés, où règnent bagarres et misère, et à sa gauche les quartiers riches, où les domestiques attendent au seuil de la maison l'arrivée de leur maître.

Néanmoins, tous avaient un point communs, que ce soit les misérables, les gens simples ou les plus aisés, tous étaient touchés par la guerre, et le visage de chacun était envahi de tristesse et de malheur, sûrement avaient-ils tous perdu des proches dans ce conflit injuste et ignoble. Nonobstant, cela ne touchait guère Ellesär, dont le cœur était dure comme le roc et l'âme inébranlable. Il savait bien que ce qu'il allait commettre était un acte faux, mauvais, mais il faisait, sans aucune conviction de bien faire ou pas. Il se souvint qu'un jour, alors qu'il était encore au service de son maître, il devait assassiner un Prêtre, serviteur de Neïs. Lorsqu'il planta sa lame dans les côtes de ce dernier, dans ses dernières suffocations, c'estui-là lui demanda "Pourquoi fait-tu tout cela ? Pourquoi faire le mal ?", et Ellesär lui eut répondu "Je ne fais pas le mal, je fais ce qui m'est ordonné". Alors, avant de mourir, le serviteur de Neïs lui dit "Celui qui fait le mal pour faire le mal peut encore être sauvé, mais celui qui agit sans avoir conscience du mal, et de sa distinction avec le bien, celui-ci est un homme perdu.". Ellesär sortit alors sa lame des côtes de l'homme et la planta dans son coup, l'achevant ainsi.

Ellesär eut beaucoup réfléchis à ces mots à l'époque, et pour la première fois, il remit en question toute sa vie, sa raison d'être, ses conviction, et il réalisa qu'il n'y avait rien. Tout n'était que chaos, une vie de servitude aveugle. C'est à sa prochaine mission qu'il eut échoué, car au moment d'achever sa cible, il hésita, pensant au fait que cet homme avait des amis, de la famille, mais en hésitant trop longtemps, l'alerte fut donné, et il eut juste le temps de s'échapper. Il avait honte de lui-même pour avoir failli à sa mission, mais fière de ne pas avoir fait le mal, et ce pour une première fois dans sa vie. Dans les jours suivant, il fut enfermé dans les cachots de son fourbe maître, et 'est de là-bas qu'il s'échappa, et put commencer une nouvelle vie. Mais désormais, même cette nouvelle vie il la remettait en question. Les paroles du vieux prêtre résonnait encore à ce jours dans ses pensés, ne faisait-il point pareil que sous le joug de son maître, mais cette fois-ci de libre arbitre ? Son pêché n'en était-il donc que plus grand ?

Mais Ellesär était, malgré une lourde carapace externe, un homme faible. Trop faible pour changer. Il l'admettait lui même, et en avait honte à chaque instant de son existence, mais n'y changeait rien pour autant. Tout son passé, son présent et son futur flagellaient son esprit, le torturant jours et nuit, mais il s'y soumettait. Il chassa ces pensés de sa tête, et vit qu'il était entre temps arrivé aux Quartiers Marchands. Comparés au Souk de Hek'Adir qui n'occupait qu'une petite place au centre du village, ces quartiers étaient immense, un seul d'entre-eux dépassant grandement celui de Hek'Adir. Ellensar ne savait même pas où aller, tellement il avait l'embarras du choix. Il se promena de ci et là entres les étales de fruits et de fleurs, alors qu'il entendit des cris appelant à l'aide. Il fut étonné de voire que personne ne réagissait, comme si cela était du quotidiens. Même les gardes restaient à leur poste. Il décida alors de mener son enquête lui même, et emprunta une petite ruelle d'où venait le bruit. De cette petite ruelle s'en ouvrit une autre, et ainsi de suite, pour finalement se retrouver dans un cul-de-sac désert. Il regarda autours de lui: personne. Soudain, un homme sortit de nul art et lui attrapa les deux mains derrière le dos, alors qu'un deuxième le menaçait d'un couteau et des mots suivants:

"On t'a bien eu, petit vers de terre, maintenant tu vas nous donner ton argent. Tout ton argent ! Ainsi que cette bague que t'as au doigt."

Et l'homme désigna la bague en or ornée d'opale qu'Ellesär avait enfilé. Cependant il ne se laissa pas faire, et cracha au visage du brigand, avant de donner un coupe de coude dans le ventre de celui qui le retenait, réussissant ainsi à se débattre. Il déroula d'un geste de fouet rapide la chaîne qui était enroulée à son bras et se mit en position de combat, puis répliqua à l'homme.

"Tu n'aurait jamais dû t'en prendre à moi. Je vais t'apprendre ce qu'il en coûte de s'en prendre à un Assassin de l'Ombre."

Et le combat s'engagea. Ellesär balaya le sol de sa chaîne, interrompant la charge de l'un des bandits et le jetant à terre, puis para le coup de l'autre avec sa dague. Pendant que le premier se relevait difficilement, un long duel s'en suivit entre Ellensar et le deuxième bandit. A peine l'un d'eux prenait-il l'avantage, que l'autre réussit à le parer. Ellesär usa de sa technique Chaîne de Feu, et son arme se colora d'un rouge ardent, semblable à la lave d'un volcan. Il profita de la stupeur qui envahit le regard de son adversaire pour le flageller de sa chaîne brûlante. L'homme tomba à terre, suffocant, recouvert d'ardentes traces de feu. Alors qu'Ellesär contemplait avec joie sa cible mourante, l'autre brigand s'étant redressé visa le dos d'Ellensar et s'apprêta à le tuer, mais c'estui-là se retourna à l'instant même, et la dague fini dans son bras gauche. Ellesär donna un coup de point au visage de l'homme, puis serra sa blessure de son autre main. Une grande haine l'envahit, et il sauta sauvagement sur son ennemie, l'achevant d'une dizaine de coup de couteaux dans le cœur. La petit cobmbat était terminé, et malgré une blessure à son bras gauche, Ellesär parvint à achever ses ennemis. Il arracha les habits de l'un et s'en fit un bandeau de fortune, afin que l'hémorragie s'arrête. Il fouilla les cadavres, puis repartit vers les quartiers marchand. Il comprit maintenant pourquoi personne ne réagissait à ces cris...

[HRP]Un petit combat très bref, mais pour rompre la monotonie de cette promenade. Néanmois, ai-je trouvé quoi que ce soit ? Merci'.[/HRP]

[Mdjitage by Val' : au passage, très beau post ^^
Tu trouves 4 pièces d'or et une dague médiocre]

[HRP]Oki j'prends, ça me fera 2 dagues médiocres lol ^^, et merci pour e compliment[/HRP]

Elizabeth
Poste N°44

Poste Précédent : Une nouvelle aventure

On ne lui avait pas donné la permission d’aller faire ses achats, se serait à Sryam. Ca devait être mieux que ce village perdu, Elizabeth accepta l’ordre sans trop se vexer. On leur demanda de se taire, car le lieutenant allait arriver. Il s’approcha d’Agrath et d’Erganum. Il dégageait de lui une telle autorité, une telle confiance, que cela déstabilisa la jeune fille. C’était apparemment un homme puissant, mais, à la grande surprise d’Elizabeth, il parla avec précipitation, bafouillant un mot ou deux. Il nous dit que l’on devait escorter une escouade de soldats. Il conseilla la prudence car il y avait des bédouins assez agressifs.

La jeune fille vit les hommes que le clan devait escorter préparer leur matériel, leurs provisions et leurs armes. Elizabeth s’approcha d’eux pour les regarder de plus près quand l’un des soldats, assez jeune apparemment, s’approcha d’elle et l’aborda :

« Le loup que vous avez là, je crois qu’il est à moi, je le reconnais à la tache de naissance sur son front, il a bien grandi depuis, mais je suis sûr que c’est lui. Je l’avais perdu de vue lorsqu’un braconnier l’avait attrapé. J’ai cru qu’il était mort ! Je vous remercie d’en avoir pris soin, il est en bonne forme apparemment. Mon métier de soldat est épuisant, et j’accepte de vous le donner, mais j’ai besoin d’argent. Donnez-moi 110 pièces d’or et il est à vous.

- 110 pièces d’or, c’est un peu beaucoup, je vous en propose 70.

- Avec 70 pièces d’or, je vivrais convenablement pour un mois et puis plus rien. Puisqu’il
semble attaché à vous, je vous le fait 95 pièces d’or.

- Ce n’est toujours pas dans mes moyens. Si je refuse de le reprendre et que vous mourrez ou que vous allez au front, que va-t-il devenir ?? On le tuera pour sa peau et sa viande. Si je le garde, il sera sans cesse choyé et aimé. »

Ce discours sembla faire son effet, et après une minute de réflexion le jeune soldat répondit :

« Je vous le donne pour 80 pièces d’or

- D’accord »

L’argent passa de mains en mains et le loup resta avec la jeune fille, au prix d’une partie de son argent. Elizabeth regarda attentivement le loup. Il avait énormément grandi depuis leur première rencontre dans la sombre forêt. Avant, il arrivait au bassin de la jeune fille, maintenant, c’était presque à la poitrine. Sa mâchoire était plus grande et ses dents avaient poussées, prêtes à déchiqueter n’importe quelle adversaire. Le duvet sous ses pattes c’était renforcé, lui permettant de marcher presque sans un bruit. Il devenait de plus en plus agile et la jeune fille peinait à le rattraper quand il courait, car il était devenu aussi plus rapide. Face aux hommes, il était tout aussi méfiant et, au moindre signe de violence ou de menace, il était prêt à bondir. Avec tous les hommes, sauf le jeune soldat. Ce dernier devait avoir recueilli le loup à la naissance et s’être bien occupé de lui, ce qui expliquait son calme par rapport aux hommes. Les voilà qui se mettaient en route.

La route était longue …. La plus longue qu’Elizabeth eût emprunté. Le vent apportait du sable et lui piquait les yeux, l’empêchant de voir les gens autour d’elle. Ils devaient être à la moitié du parcours et la jeune fille souffrait dès qu’elle posait un pied après l’autre, elle n’en pouvait plus. A un moment, tellement fatiguée, elle se reposa une dizaine de minutes, la tête dans le poil de son loup pour ne pas avoir le sable dans les yeux et lui, sa tête contre elle. Enfin, après un chemin où elle faillit s’évanouir de soif, de chaud, à cause du sable une dizaine fois, elle vit, en faisant un effort immense de vue, ignorant comme elle pouvait les grains de sable. Oui, elle voyait cette porte bénite, elle s’en approcha, avec la force du désespoir, le reste des soldats était tout aussi affaiblis. Le vent se calma, Elizabeth pu de nouveau cligner des yeux de façon normale, et voir correctement.

Le garde qui était à la porte s’avança et dit que le prince souhaitait les recevoir de tout urgence. Erganum répliqua qu’ils allaient d’abord se reposer et que, dans une heure, ils iraient le voir. Il donna rendez-vous aux autres devant le château de Sryam, leur permettant d’aller faire des achats.

Elizabeth, avec la rapidité d’un zombie, se dirigea vers les quartiers marchands où elle voulait faire quelques achats. A chaque pas hors du sable et de la chaleur, elle reprenait petit à petit de l’assurance. Alors qu’elle traversait une rue assez fréquentée, elle vit un home qui se tenait la tête entre les mains en gémissant. Elle s’approcha de lui et lui demanda ce qu’il avait. Il lui répondit entre deux sanglots :

« Cela fait presque un mois que je n’arrive pas à dormir. Le sommeil me fuit, et j’en subis les conséquences. Aucune tisane ou potion n’arrive à faire effet. Si vous m’aidez, avant de m’endormir je vous donnerai 5 champignons de Port-Pergas et 5 Fleurs des Prés. Aidez-moi, je vous en supplie !! »

Elizabeth se concentra le plus possible et commença à lui chanter une berceuse. C’était un esprit fort, qui refusait de s’endormir. La jeune fille y mit de plus en plus d’énergie, il commença à bailler, à fermer doucement les yeux. Il ouvrit sa main pour montrer ses fleurs et ses champignons. Elizabeth se baissa pour les prendre, et se rendit compte qu’elle avait utilisé trop d’énergie. Tout ce qu’elle pouvait faire à présent, c’est marcher, au prix de souffrances, et se baisser. Elle récupéra les ingrédients et continua son chemin. Elle se perdit plusieurs fois, avant de se retrouver dans une petite ruelle assez inquiétante, où il n’y avait pas de bruit, le silence, le calme, trop calme. Mais la jeune fille ne le remarqua pas, elle était trop fatiguée, faible physiquement. Quand elle vit que cette ruelle finissait sur un cul-de-sac, elle voulut retourner en arrière, mais un homme lui barrait le passage. Il était assez jeune, à peine plus âgé qu’elle. Il était vêtu de haillons, mais une bague d’or à son doigt montrait qu’il volait, et qu’il devait être d’un certain rang dans les voleurs, puisqu’il exhibait ainsi son trésor. Il était armé d’une dague d’assez bonne qualité et d’un fouet de médiocre qualité. Il s’approcha d’Elizabeth, l’observant en quelques secondes pour voir si elle avait quelque chose de valeur. A voir la lueur qui brillait dans son regard, il ne vit rien qui valait de l’or, mais quelque chose qui pouvait assouvir d’autres désirs. Il sortit son fouet, et l’enroula doucement, presque avec douceur autour du corps de la jeune fille. Elle voulut l’endormir, mais alors qu’elle était sur le point de parler, il posa un doigt sur ses lèvres. Son doigt était fin, presque efféminé, mais musclé. A l’aide d’une bande tissu, il banda les yeux d’Elizabeth et lui murmura à son oreille :

« Mon maître ne sera pas mort pour rien. »

Dans le désespoir, Elizabeth dit, d’une voix faible :

« A l’aide »

Mais elle savait que ses chances étaient minces.

[ HRP : M'ajouter 5 Champignons de Port-Pergas et 5 Fleurs de prés. L'homme est de lvl 3 ]
[LL : Ajouté. 80 Or retiré également. Il en manque 20 pour ton loup tout de même ^^]
[ C'est le marchandage, 80 % ]

Ellesär Ellensar
POST N° 37

Après une longue marche, la promenade d'Ellesär se prolongea au point qu'il se retrouva devant les portes massives de la ville-forteresse de Syram. Celle-ci était toujours aussi sobre, triste. Souvent marchands et caravanes la traversaient, mais cette fois-ci un groupe sortant quelques peu du lot pénétra dans Syram, ce qui attira l'attention d'Ellesär, qui d'un pas discret s'approcha d'eux, se dissimulant parmi les autres passants. Il parvint à épier la conversation de ces étranges homme avec l'un des garde. C'était vraiment le gros lot, d'un simple hasard, il tomba sur les membres de la Garde Rouge. Il écouta ces derniers, et apprit qu'ils allaient parler au prince, chose qui ne l'intéressait point, mais aussi que l'un d'entre eux, une jeune demoiselle, allait faire ses emplettes aux quartiers marchands.

**La chance me sourit... Je vais la suivre, j'arriverais probablement à la neutraliser.**

Ellesär suivit la jeune femme. Celle-ci devait avoir à peu près le même âge que lui. Elle était belle, charmante, mais cela ne s'intéressait guère, ce qui comptait pour lui, c'est qu'elle était sa cible. Chose qui l'étonna fortement, la fille s'arrêta pour chanter à un vieux clochard. Ellesär ria d'instinct en voyant la scène, mais au fond de lui-même, un sentiment de consentement l'envahit. Ensuite, elle sembla encore plus... étrange, ou plutôt faible. Elle allait de rue en rue, comme si elle marchait aveuglément, pour finalement se retrouver dans un autre de ces cul-de-sac. Alors que, envahit de doute, la demoiselle allait retourner sur ses pas, Ellensar sortit de l'ombre, lui barrant la route. Elle l'observa avec stupeur, frayeur , et recula d'un pas. Ellesär, tout en la fixant dans les yeux, marcha lentement en rond autour d'elle, pour arriver dans son dos. Il dévoila ensuite, d'une grande délicatesse, sa chaîne, qui tout en se déroulant fit un bruit strident de métal. Il saisit la jeune femme aux hanches et la tira vers lui, puis enroula délicatement le fouet métallique autours du corps de sa proie. Celle-ci tenta de parler, mais Ellesär posa un doigt sur ses lèvres. Puis il enroula un bandeau autours des yeux de la demoiselle, toujours avec la même tendresse, et tout en caressant les joues de la fille, il lui chuchota à l'oreille:

"Mon maître ne sera pas mort pour rien."

Toute suffocante, celle-ci murmura en puisant dans ses dernières forces un appel à l'aide à peine audible pour Ellesär. C'estui-là avait ce qu'il voulait, à savoir son otage, il n'avait plus qu'à retourner à la Taverne, et à faire savoir à la Garde Rouge ses intentions. Ayant nonobstant quelques remords, il caressa les cheveux de l'otage et lui chuchota des mots réconfortant à l'oreille.

[HRP]Eliz', Je tiens à dire que ce poste serT surtout à dire le point de vue d'Ellesär concernant les évèneMents cités. Concernant nos actions futurs, on en débattras en privé. Et très jolie poste !

PS: lis les majuscules soulignés [/HRP]

Ellesär Ellensar
POST N° 38

Ellesär ne savait pas trop comment s'y prendre pour enlever des gens, car en vérité, il n'avait jamais prit d'otage de sa vie, d'ailleurs il n'en aurait jamais eu l'utilité. Mais il était bel et bien là, dans un cul-de-sac au bon milieu de nul part, sur lequel aucune fenêtre ne montrait, et où une seule ruelle menait, parmi les milliers de passages composant l'immensité qu'était Syram. Et dans ces bras reposait une belle jeune femme innocente, retenue par de solides chaînes, aveuglée par un sombre bandeau, dont le seul pêché, si on peut qualifier cela d'un tel, fut d'être allé faire des emplettes aux Quartiers Marchands. Maintenant elle était prisonnière, captive. Ce qui eut le plus étonné Ellesär, c'est que cette ravissante jeune femme n'eut rien fait pour se défendre. Elle n'a même pas bougé, n'a pas dégainé son arme... rien. Elle était resté figée, et s'est laissée prendre. Mais pourquoi donc ? Ellesär songea un instant à ce qu'il aurait fait à sa place, et il ne pensa qu'à combats et sang. C'était un autre de ses défauts, il avait sa façon de voire les choses, et avait du mal à accepter le fait que tout le monde n'avait pas ce même angle de vue. Ainsi donc la pacifisme a toujours été l'une des choses qu'il n'eut jamais admis.

Que devait-il faire maintenant ? Il le savait bien, il devait emmener sa captive à la Taverne. Mais comment ? Comment traverser tout Syram avec une demoiselle enchaînée dans ses bras ? Il devait réfléchir à la procédure. Néanmoins, il n'eut point d'idée très brillante, car hormis les égouts, il ne voyait pas d'autres moyens d'atteindre la Taverne sans éveiller les soupçons... Tout en songeant à des options plus farfelues les unes que les autres, Ellesär oublia complètement son otage. Subitement, le poids de la jeune fille s'alourdit, elle ne tenait plus debout. C'est alors qu'Ellensar se rappela qu'il n'était pas seul, et en rattrapant sa captive qui s'effondrait sur lui, remarqua que celle-ci s'était évanouie. Ellesär fut submergé d'un sentiment de panique, car si il n'était pas un preneur d'otages, il était encore moins guérisseur. Lentement, il déroula sa chaîne du corps de la jeune fille, puis l'allongea au sol. Il releva délicatement sa tête, et détacha le bandeau. Ce n'est qu'en la regardant de plus près qu'il remarqua à quel point sa beauté était grande. Il osa une petite caresse sur sa longue chevelure d'un roux à reflets bruns. Ses petits yeux en amendes étaient fermés de même que ses fines lèvres. Il posa sa main droite sur la poitrine de la jeune femme, et constata que le cœur de celle-ci battait bien.

**Ellesär, Tu es un monstre...**

Encore les mêmes remises en questions surgirent. Pourquoi faire tant de mal ? Il voulait changer, mais en même temps n'en était pas capable. Mais il devait se ressaisir, mais comment ? Il était faible. Incapable. Et il en avait honte. Nonobstant, c'était l'occasion unique, qui ne se représentera pas deux fois durant sa vie. Un choix se présentait encore une fois devant lui. Il devait combattre, mais cette fois-ci, point de montres et bandits à terrasser, car ce jours-là, son ennemie n'était autre que lui-même. L'éternel combat intérieur que chacun doit mener un jours ou l'autre, et c'était à son tour. Il devait prendre une décision. Allait-il rester l'homme qu'il était ? Voulait-il être ce monstre craint et haït ? Ou voulait-il changer, se repentir, se confesser ? Il se souvint des paroles de cette prêtresse de Nethfer, lors de son repas à Hek'Adir. Elle lui avait dit des paroles semblables: "Vous êtes libre de choisir votre voie, à présent." Et c'est bien ce qu'il comptait faire. Alors qu'il regardait la nymphe allongée au sol, il tomba en sanglots, tout en enlaçant le corps vide de conscience.

[HRP]Eliz', j'ai improvisé l'évanouissement pour introduire le repentir d'Ellesär, nonobstant, si l'idée ne te plaît pas, on peut revoir mon poste ensemble. Pour la suite, on en parleras aussi. Jtm...

Aussi, mes postes sont très "philosophes", ses temps-ci, mais c'est pour décrire l'état d'âme d'Ellesär.[/HRP]

Elizabeth
Poste N°45

Prisonnière de cette homme, n'ayant même plus la force de se défendre, elle était désespérée. Il pouvait lui faire n'importe quoi, la tuer, la torturer, sans qu'elle puisse protester. Son loup ne pouvait pas attaquer, car si il le faisait, le mystérieux homme pouvait s'en prendre à elle. Oh, comme elle bouillonnait de rage qu'elle soit à sa merci, et surtout, qu'à son oreille, il soit en train de lui murmurer des mots réconfortants. Il pouvait la tuer à tout moment, et il lui murmurait des mots réconfortants. Si ils n'étaient pas franchement dit, elle aurait pris ça pour de l'hypocrisie. Ca devait être un fou, pour se comporter comme ça. Elle ne l'avait vue que peu de temps, avant qu'il ne lui mette le bandeau, mais il était assez jeune, à peine plus âgé qu'elle, il semblait musclé, en parfaite forme physique mais le plus étrange, c'était cette chaîne, accroché sur son bras, qui avait enroulé, tel un serpent vicieux, la jeune fille, n'ayant aucune idée des projets de son agresseur. Elle était très fatiguée par le voyage, et cet état de peur ne faisait rien pour améliorer les choses. Elle était prête à craquer à tout moment, et ce moment arriva. Elizabeth tenta un faible geste pour se libérer. Mais c'était le geste de trop, et elle sentit doucement ses forces l'abandonner, le plus de la vie la quitter lentement, sans toutefois qu'elle meure, mais elle tomba évanouie, dans les bras, ou plutôt la chaine, de cet homme avec qui, le plus au monde, elle n'aurait pas aimé tomber dans les pommes.

Entre le moment de son évanouissement et celui de son réveil elle ne se rappelait que d'un grand vide, durant lequel il devait s'être passé pas mal de choses, puisqu'elle se réveilla allongée, avec son agresseur à genou, en train de pleurer. S'il ne l'avait pas prise en otage, elle aurait eût de la compassion pour lui, tentant de le réconforter. Il devait avoir regretté son acte, mais le mal était fait. Alors qu'il releva la tête pour s'apercevoir qu'Elizabeth était maintenant réveillée, celle-ci fut prise d'une impulsion, et sa main vola vers la figuredu jeune homme. La jeune fille se sentit soulagée. Elle avait vengé sa personne, son amour-propre et peut-être un petit peu son orgueil. Il avait la joue toute rouge, car elle n'avait pas ménagé ce qui lui restait de forces. La cerise sur le gâteau est que, son loup, voyant qu'elle se défendait, avait commencé à mordre la cheville de l'homme.

Malheureusement, emportée par son élan, car elle c'était avancée pour lui donner une gifle, elle était tombée sur lui. Elle ne lui avait pas fait mal, même si cela ne l'aurai pas déplu, car elle était légère, mais ses lèvres c'était accidentellement posés sur celles de l'inconnu. Il était clair que c'était accidentel, mais c'était quand même le comble du malheur pour la jeune fille. Bon, il faut l'avouer, les lèvres de l'homme était douces, et Elizabeth n'avait jamais eu l'occasion d'expérimenter ce contact. Mais quelle ironie du sort de le faire pour la première fois avec celui qui l'avait enlevé ! Ce moment aurait été presque magique si ça n'avait pas été lui ! Pendant cet instant, Elizabeth avait tenté de cacher son regard lumineux, dont ne sait quelle émotion, ce que son agresseur ne prenait pas la peine de faire. Dès qu'elle le put, car lui avait apprécié de baiser, elle retira ses lèvres, et attendit, furieuse contre lui et contre elle-même, d'avoir fait une aussi grosse bêtise, la réaction du jeune homme.

Ellesär Ellensar
POST N°39

Perdu dans ses longs sanglots, mêlant remords et chagrin, Ellesär ne vit même pas que son otage avait retrouvé conscience. Lorsqu'il s'en rendit compte, il était trop tard pour réagir. Celle-ci venait de lui asséner une énorme gifle sur la joue gauche. Ellesär posa sa main droite sur le point de l'impacte pour tenter d'atténuer la douleur qui au contraire, sous la chaleur de la main, ne faisait que s'intensifier, se colorant d'un teint rougeâtre. Je l'ai bien mérité, celle-là, se dit-il, sans pour autant apprécier le geste. Une femme en colère, c'est pire qu'une horde d'assaillants... Et cette théorie venait de se confirmer. Croyant que, maintenant qu'il avait obtenu sa correction, il trouvera enfin la paix, Ellesär eut bien tort, et ce à son plus grand regret, car un loup, probablement celui de la jeune femme, prit un malin plaisir à mastiquer sa cheville qu'il eut certainement prit pour un quelconque jambon. Ellesär sentait le sang sortir de son corps, sous les coups répétés que lui infligeait la bête. Nonobstant, il ne se laissa pas faire, et puisant dans ses forces, donna un grand coup de pied en arrière, qui finit en plein sur le museau du loup qui rompit combat.

**Foutue cabot, qu'il aille au diable...**

C'est alors qu'un évènement très inattendu, non pour autant déplaisant pour Ellesär, se produisit. La jeune femme, qui pour frapper le jeune homme dut se pencher en avant, fut entrainée par l'élan qu'elle eut prit, et bouscula Ellesär qui tomba à terre, et elle par dessus lui. Et dans cette chute, les lèvres de l'agresseur et de l'otage se posèrent l'une sur l'autre. Ce n'était que pur accident, mais néanmoins, Ellesär ne s'était jamais si bien senti de toute son existence. C'était son premier baiser, et malgré les causes accidentelles et le fait qu'il embrassait là sa prisonnière, il se retrouva dans un état d'extase total. C'était un moment magique... Cependant, il se disait bien que cet incident n'enchantait pas autant la demoiselle qu'il ne l'était lui. D'ailleurs celle-ci redressa sa tête aussi vite qu'elle le put, rompant cette pose bien trop gênante pour elle. Ellesär resta cependant quelques instants allongé au sol, les yeux grand ouverts, à fixer le ciel, voguant entre le monde réelle et celui de ses fantasmes. Mais sentant que la fille s'était relevé, il fut vite éjecté de ses rêveries, renvoyé dans la réalité.

Il fixa la jeune femme dans les yeux, d'un regard mélancolique. Celle-ci avait plutôt un air de honte, de colère et de mépris, mais Ellesär ne s'en souciait guère. Il se redressa, et subitement, il saisit sa proie innocente aux hanches et la fit basculer en arrière, reprenant l'avantage. Durant quelques instants, il fixa les yeux terrorisés de la jeune femme, qui étaient presque en pleurs. Il saisit ensuite les deux poignets de sa cible, et les plaqua au sol. Celle-ci essaya de se défendre, mais sans succès. Ellesär se pencha sur elle et l'embrassa d'un baiser tendre et passionné. La proie de l'homme tenta de se débattre, mais en vain, car ses mains étaient retenus et le poids de son agresseur allongé sur elle lui empêchait tout mouvement des jambes. Elle était prise dans filet, et il n'y avait aucun échappatoire, si ce n'était la soumission, et elle dut hélas s'y résigner. Elle ferma les yeux, arrêta tout mouvement, et se laissa posséder par son agresseur. Ellesär y prit plaisir encore quelques instants, mais revinrent en lui ses vœux de nouvelle vie, de nouveau départ. Une nouvelle fois envahi de honte, il releva le tête, et fondant en larmes, il bafouilla les mots suivant:

"Dé.. dé.. je.. je suis désolé... Ex.. excusez-moi... Je ne sais... je ne sais pas ce qui m'a prit..."

Et relâchant la jeune femme, il se releva, regarda le corps, puis tourna la tête d'un mouvement brusque, de peur que la fille abusée n'aperçoive ses sanglots. Il suffoqua.

"Je... Partez ! Partez, et laissez-moi ! Vous êtes libre ! Libre de me tuer, si bon vous semble..."

Ellesär marcha quelques pas, puis s'adossa à un mur, replongeant dans ses pleurs de honte.

[HRP]Piouf', il était dur celui-là ^^
Je t'aime Elizabeth !!![/HRP]

Elizabeth
Poste N°46

Alors qu'elle guettait une réaction de l'homme, celle-ci vint plus tardivement que prévu. Il était resté allongé, les yeux ouverts, puis s'était doucement relevé. Au moment où Elizabeth s'y attendait le moins, il la saisit par les hanches et la fit basculer en arrière. Il prit un malin plaisir à voir la jeune fille désemparée, dans une position indigne, presque en pleurs, de colère et de rage, mais aussi de honte, car elle aurait dût se défendre, ou ne même pas aller dans cette ruelle. Il lui saisit les deux poignets, plutôt violemment il faut dire, et les plaqua au sol, empêchant à Elizabeth de se défendre, même si elle essaya, en tentant de donner des coups de pieds à son agresseur. Mais rien y fit, et, s'allongeant sur elle comme un sauvage, il entreprit de l'embrasser. Comme c'était indigne d'elle; Lui, il y voyait peut-être de l'extase et du plaisir, mais la jeune fille n'y voyait que la honte d'elle-même et la rage contre cet homme qui voulait l'embrasser sans même la connaitre. Malheureusement, elle était piégée, allongée comme elle l'était, elle était incapable de faire un mouvement. Elle avait beau se débattre en tournant la tête pour qu'il ne l'embrasse pas, cela ne faisait que de retarder l'évidence, qui viendrait peut-être avec de la violence. Elle s'abandonna donc à lui, le laissant faire. Au contraire de ce qu'elle pensait, il était très doux, et ne cherchait point à lui faire du mal. Bon, comme il ne faut pas pousser, Elizabeth refusa d'ouvrir la bouche quand la langue de son agresseur lécha ses lèvres. Après quelques instants, on se sait pas pourquoi, il s'arrêta et formula des excuses. C'était la meilleure. Il semblait pourtant regretter ce qu'il avait fait, mais qu'est-ce qui l'avait fait changer d'avis ? Il libéra la jeune fille et se retourna, mais Elizabeth vit quand même quelques larmes couler le long de ses joues. Après ça, il dit qu'elle était libre de le tuer. Pourquoi ferait-elle une chose pareille ? Même si ce qu'il avait fait était inacceptable, il était excusable, s'il regrettait, comme ça semblait être le cas. Et, en plus, Elizabeth aurait plus eu tendance à l'excuser car ... au plus profond d'elle, quelque chose s'était réveillé, quelque chose qu'elle n'avait jamais ressenti auparavant, quelque chose non pas de néfaste, mais qui promettait de la joie. Le seul hic, c'est que ce sentiment était dirigé vers son agresseur, et c'était la pire des choses. Mais, en fin de compte, si elle l'excusait, cela ne faisait plus de lui un agresseur, elle n'avait donc plus à avoir honte. C'est avec cette pensée qu'Elizabeth se releva, et s'avança pour aller voir, il s'était accoudé au mur, pleurant. Alors qu'elle était sur le point de lui parler, elle remarqua la morsure à sa cheville. Elle sût tout de suite de qui ça venait et alla punir le coupable. Dans le sens punir, c'est qu'elle lui montra le sang qui coulait et lui, comme il était assez intelligent, il comprit qu'il avait fait une bêtise et alla se mettre dans un coin.

La jeune fille décida de nettoyer la blessure. Elle chercha quelque chose qui aurait put servir de contenant à la lotion, elle trouva seulement un petit bol, dans un coin, qui suffirais juste assez pour la petite morsure. Elizabeth sortit les deux fleurs des prés et les champignons, et entreprit de créer la lotion. Alors qu'elle était prête, elle s'agenouilla et en mit délicatement sur la morsure, nettoyant la blessure. Alors qu'elle avait tout juste fini, elle donna, par erreur, un coup dans le bol qui se fracassa, il était inutilisable.

Elizabeth se releva et dit à l'homme :

« Je pense que vous regrettez ce que vous avez fait, et c'est pour ça que je vous excuse. Je n'ai nullement l'intention de vous tuer et, à la vérité, même pas de partir. Je ... »

Elle hésita, avant de continuer :

« J'ai sentit quelque chose de nouveau en moi, et je crois que c'est dirigé vers vous. Je ne saurais en être sure, mais je pense que c'est ... un ensemble de fascination, d'admiration, d'harmonie ... je pense que c'est de l'amour ... »

La jeune fille baissa les yeux, honteuse de ce qu'elle avait dit, avant de dire à voix basse :

« Je suis Elizabeth et toi ? »*

Le tutoiement avait fusé, puisqu'elle avait dit tout ce qu'elle avait sur le cœur, même si elle fut un peu honteuse de ce passage au « tu ». Elle attendit la réaction, la réponse et le nom de l'homme.

Ellesär Ellensar
POST N° 40

Alors que, envahi de regrets et de honte, la jeune femme fit l'acte auquel Ellesär s'attendait le moins au monde. Elle ne partit pas, et n'agressa encore moins Ellesär. A l'aide de divers fleurs et champignons qui étaient fort familiers à Ellesär, qui durant sa "captivité" avait lu une grande quantité d'ouvrages concernant les plantes de ce monde, elle prépara une étrange lotion qu'elle appliqua sur la blessure que le loup avait infligé à la cheville d'Ellesär. Celle-ci soulagea grandement la blessure, qui lui faisait déjà moins mal. Mais pourquoi ? Pourquoi le guérir ? Pourquoi soigner l'homme qui l'a offensé, l'homme qui a insulté son corps, l'homme qui l'a violé ? Il ne comprenait vraiment pas la réaction de la jeune femme, mais pour avouer, cela ne gênait le point, il était, au contraire, bien heureux de voire les tendres mains de la fille se poser sur sa blessure. Il cessa ses pleurs, et regarda la nymphe le soigner. Elle était belle... si belle... Bien qu'il avait honte de ses actes précédent, il ne pouvait, et ce malgré son fort désir, nier le fait qu'il avait prit un très grand plaisir à l'embrasser, à poser ses lèvres contre les siennes, à lécher sa tendre bouche. Mais de peur de retomber dans le pêcher, il se ressaisit et chassa ces pensés de sa tête. Entre temps, la jeune femme avait fini de soigner la plaie, et s'était relevée.

Si l'acte de bienfaisance que venait d'accomplir la fille eut fort étonné Ellesär, ses paroles qui suivirent l'étonnèrent bien davantage. Elle le fixa dans les yeux, et lui dit bien clairement qu'elle l'excusait, car elle pensait qu'il regrettait sincèrement ses actes. Puis, chose plus étonnante, elle lui dit qu'elle n'avait point en son intention de lui faire du mal, ni même de partir. Mais c'est les mots suivant qui furent les plus intrigants, car elle lui déclara qu'elle ressentait quelque chose envers lui, et quoiqu'elle n'en était pas sûr, elle pensait qu'il s'agissait là d'amour. Amour... si ce mot n'était point du vocabulaire d'Ellesär, il était encore plus rare que l'on lui adresse. Rare est même trop fort... Personne ne lui avait jamais dit qu'il l'aimait. Ses parents l'avaient abandonné, aux yeux de son mentor, il n'était qu'un esclave, et ses amis... il n'en avait point. Si il ne pensait jamais être un jours aimé, il n'aurait jamais pu imaginer qu'une personne qu'il avait enlevé, agressé, allait l'aimer. Une si belle femme, si élégante, si charmante... Elle baisa la tête, quelque peu honteuse de ses paroles, puis révéla son nom, avant de questionner Ellesär sur le sien. Elle s'appelait Elizabeth. Quel beau nom, et comme il lui sied à ravir. Ellesär sourit, et répondit.

"Je... je me nome Ellesär. Ellesär Ellensar."

Puis il réfléchit quelques instants aux mots qu'il allait dire, mais finalement se laissa aller, et s'adressa d'un ton sincère et déterminé à Elizabeth.

"Les paroles que vo.. que tu viens de me dire... Elles m'intriguent vraiment, mais si l'heure est aux aveux, alors laisse moi te dire que de toutes les femmes qu'il m'a été donné de voir, tu es de loin la plus belle. Les conditions de notre rencontre furent bien étranges, nonobstant, je.. je t'aime, Elizabeth, même si ce mot recèle encore bien des mystères à mes yeux."

Voyant un léger sourire apparaître sur le visage d'Elizabeth, Ellesär s'approcha doucement d'elle, et tendis que de sa main droite il lui caressait la joue, recoiffant une mèche de cheveux derrière ses oreilles, de sa main gauche il la saisit fermement, tout en restant délicat. Il s'enlacèrent ainsi durant un bref instant, puis les deux visages s'approchèrent l'un de l'autre, afin de s'unir en un long baiser passionné, cette fois-ci approuvé de chacun. Ellesär caressa les formes parfaites d'Elizabeth, et les langues des deux conjoins dansaient à l'unisson. Ils s'aimèrent de cette manière durant de longues minutes, car aucun des deux n'avait le courage d'interrompre. Finalement, les deux s'arrêtèrent simultanément, et Ellesär dit à Elizabeth, cette foi-ci d'une voie déterminée:

"Elizabeth, je t'aime !"

[HRP]Et un de plus
Elle était dure cette rencontre, mais on y est arrivé ! (le classique de coup de foudre) ^^
D'ailleurs, citation de pon texte: "Elizabeth, je t'aime !"[/HRP]

Elizabeth
Poste N°47

Le jeune homme sourit. C'était la première voit qu'Elizabeth voyait ses lèvres s'étirer sur son visage. C'était magnifique, et ça lui retirait cet air sombre qu'il semblait avoir en permanence. Il dit son nom, un peu en bafouillant. Ainsi donc, il s'appelait Ellesär. Un nom bien étrange, mais qui semblait convenir parfaitement à sa personnalité. Ellesär eut un moment de réflexion, moment de quelques secondes, mais qui sembla être une éternité pour la jeune fille, qui avait peur d'être rejeté. Enfin, il la complimenta, ce qui toucha énormément Elizabeth, car on ne lui en avait jamais fait, avant de dire, que lui aussi, il l'aimait, même si ce mot était encore sombre à ses yeux.

Elizabeth soupira presque de soulagement avant de sourire. Pendant un moment, elle avait crut qu'il la rejetterait, qu'il ne l'aimait pas. C'était une première fois et Elizabeth ne savait pas comment réagir. Heureusement, le jeune homme s'en chargea. Il s'approcha d'elle et, tout délicatement, en douceur, sans se presser, il l'enlaça, à quoi la jeune fille répondit, créant ainsi un moment magique. Après quelques instants, Ellesär approcha son visage de celui de la jeune fille. Ils se regardèrent dans les yeux, admirant les yeux de l'autre, ceux d'Ellesär étant si limpides. Elizabeth s'y perdit jusqu'à quand le jeune homme approcha ses lèvres des siennes, et dans un accord mutuel, ils s'embrassèrent passionnément, tendrement, les mains d'Ellesär caressèrent son visage, son menton ses hanches, pendant que celles de la jeune fille touchaient ses cheveux. Pendant le temps de ce baiser, le monde n'existait plus autour d'eux. Ils se séparèrent, revenant à la réalité, et le jeune homme déclara à Elizabeth qu'il l'aimait.

Profitant de l'inattention des deux tourtereaux, un voleur c'était glissé dans la ruelle pour les détrousser. C'est Elizabeth qui le vit en première, et elle sortit son épée, voulant montrer à Ellesär qu'elle n'était pas une faible fille, comme il l'avait vu au début. Le voleur était élancé, assez jeune, et semblait vouloir des objets de valeur, ou quelque chose d'autre ... Il semblait assez expérimenté, et avait déjà sortit une dague. Voyant que cette arme ne serait pas adaptée, il la rangea dans son fourreau et sortit une épée. Un duel acharné commença alors.

D'abord, chacun était sur la défensive, essayant de jauger la force et la vitesse de l'adversaire. Alors le voleur passa à l'attaque. Il ne fit pas de feintes, ou de parades mais attaqua, tout droit. Elizabeth était déconcentrée par ce mouvement mais para. Mal lui en prit, car la force de l'attaque la fit pencher, ce dont se servit son adversaire pour l'attaquer au flancs, créant une longue blessure. En fait, il ne voulait pas la tuer, juste l'immobiliser et la faire tomber. Alors la jeune fille elle aussi feinta. Elle donna un grand coup d'épée, voulant faire croire à un vrai coup et attaqua à la jambe. Il para, mais c'était prévu. Mais il para trop lentement et, à la plus grande vitesse possible, Elizabeth fit semblant de l'attaquer à l'autre jambe, pour qu'il bouge son épée, et l'assomma du plat de son arme sur la tête.

Alors la jeune fille tituba, affaiblie par sa blessure. Elle s'allongea, elle avait grand besoin de soins. Elizabeth eût envie de faire un petit air avec la force qui lui restait. Elle sortit ses instruments et, tout en jouant, elle chanta une petite chanson d'amour appelant clairement à l'aide, dirigé vers Ellesär. De son côté, le loup fouillait le voleur pour voir s'il avait quelque chose qui pourrait servir.

[ Eliz : Qu'est-ce que mon loup a découvert ? ]
[LL : un loup fouiller un cadavre ? No comment ...]
[ Eliz : Ben ... il regarde ... non, laisse tomber, je justifierais ailleurs ]

Ellesär Ellensar
POST N° 41

Alors que les deux jeunes étaient en plein dans leurs ébats amoureux, un sournois brigand parvint à se faufiler derrière eux, visant à les détrousser de leurs bien. Ellesär ne l'aperçut même pas, ce fut sa nouvelle compagne qui vit arriver le jeune voleur, armé d'une dague. Elizabeth sortit alors son épée, et le brigand, voyant l'arme de son adversaire, dégaina lui-même une fine lame, plus adapté à ce genre de corps-à-corps. Ellesär n'eut ni le temps de comprendre, ni le temps d'intervenir, que le jeune femme et le voleur étaient déjà dans un pénible duel, qui se conclut en une blessure à la taille d'Elizabeth, et le brigand, quant à lui, était assommé. Ellesär fut fort étonné des capacités martiales de la demoiselle, qu'il connut aux premiers abords inoffensive. Mais il apprit là qu'elle était apte à se battre, et en retint qu'il ne fallait point se fier aux premières impressions. La jeune fille c'était allongée, affaiblie par sa blessure, et se lança dans une tendre mélodie qu'elle chanta de sa belle voie. Ellesär, perturbé par la rapidité des événements, se contenta de rejoindre Elizabeth. Sa blessure n'était pas très grave, mais elle avait l'air d'avoir mal, ce qui n'étonna guère Ellesär. Il s'approcha d'elle, et interrompant da belle musique, la prit dans ses bras. La tête de la jeune fille était blotti contre le torse d'Ellesär, qui caressait passionnément la douce chevelure de la fille. Alors qu'il s'apprêtait à embrasser Elizabeth, il entendit le brigand se relever difficilement, et dû hélas interrompre cet instant de bonheur. Il se leva, et donna un grand coup de pied dans la tête du voleur, qui replongea dans les pommes aussitôt. Il retourna ensuite à sa tendre, et lui demanda d'un ton ironique "Où en étions nous déjà ?", avant de ne répondre lui-même; "Ici, je crois..." tout en embrassant la belle jeune femme. Mais ce qu'il savait bien, c'est que même si échanger des baiser était une chose fort agréable, il faut bien une ébauche, ainsi, tout en caressant le visage de sa bien-aimé, il lui posa la question suivante:

"Qu'allons-nous devenir ? Nous nous aimons, mais tu es de la Garde Rouge, et moi, je ne suis rien de plus que l'homme qui t'aime."

Ils se regardèrent ensuite quelques instants, en silence. Ellesär contemplait la toute-beauté de celle qu'il avait l'immense privilège d'aimer, et que même dans ses rêves les plus fou, jamais il n'aurait espéré ne serait-ce que rencontré. Il caressa ses cheveux. Il adorait ses cheveux. Mais aussi, il l'adorait tout simplement. En quelques minutes, il avait succombé au charme de la belle nymphe. Et alors que la fille allait répondre, pour s'assurer une réponse positive, il lui caressa ses fines lèvres rose, et la saisit à la nuque, avant de l'embrasser à nouveau.

[HRP]Eliz', désolé du petit poste rapide, mais le boulot rerends demain ^^ Je t'aime ![/HRP]

Elizabeth
Poste N°48

Alors qu'Elizabeth jouait de la musique et souffrait en silence, Ellesär s'approcha d'elle et a prit dans ses bras. Rassurée par sa présence, la jeune fille blottit sa tête contre le torse du jeune homme, se laissant caresser ses cheveux. Elle sentit les lèvres d'Ellesär s'approcha des siennes, leurs regards se croiser, et il s'apprêtaient à s'embrasser passionnément quand ce maudit voleur commença à se relever et les interrompit juste au moment où il ne le fallait pas. Enervée, le jeune homme lui donna un coup de pied qui le fit repartir au pays des songes. Il se retourna vers Elizabeth et lui demanda où ils en étaient. Avant qu’elle ne puisse répondre, c’est lui qui le fit avant de l’embrasser fougueusement. Après quelques instants, il arrêta ce baiser et, tout en caressant doucement et tendrement le visage de la jeune fille, il lui demanda ce qu’il allait devenir car elle faisait partie de la Garde Rouge et lui n’était rien.

La réponse semblait pourtant évidente, mais Ellesär ne la connaissait pas. Pour s’assurer que la réponse serait positive, il l’avait embrassée juste avant qu’elle réponde. Elle le laissa faire pendant quelques secondes et lui répondit :

“ Mais, c’est évident. Tu vas venir avec moi dans la Garde Rouge. Tu ne penses pas que ce serais la meilleure chose à faire ? Il ne pourraient te refuser, tu es si fort !! ”

Elle lui fit un clin d’oeil et le jeta à terre pour caresser ses muscles, qui avaient l’air si puissants. Alors qu’Elizabeth se penchait, sa blessure la fit de nouveau souffrir et alors que celle-ci avait à peine commencée à former une croute, elle avait recommencé à saigner. Elle se releva, pour qu’il se déplacent de cette ruelle mais ... elle n’y arrivait pas. Plus elle essayait, plus le sang coulait et sa hanche lui faisait de plus en plus mal. Elle lança un regard à son amour, elle avait trop honte de le dire à voix haute. Oui, il devrait la porter. Oui, elle avait très mal.

Ellesär Ellensar
POST N° 42

La belle Elizabeth se laissa embrasser quelques instants, puis interrompant délicatement leur baiser, elle regarda Ellesär dans les yeux, de son air charmeur et innocent, et lui répondit d'un ton déterminé, sûr d'elle-même. Elle lui dit donc que selon elle, il est évident qu'il se joigne à la Garde Rouge, qui de toute façon recrute, et serait contente d'avoir une recrue aussi forte que lui. Un petit sourire ironique traversa le visage d'Ellesär, en entendant les derniers mots de sa bien-aimée: "...tu es si fort !!". Mais il réfléchit ensuite de façon plus sérieuse aux mots de la jeune femme. Rejoindre la Garde Rouge... Après tout, pourquoi pas ? Il avait le choix: vivre avec celle qu'il aime et qui l'aime, se battre pour et avec elle, entouré de visages amicaux, ou vivre seul, dans l'isolation la plus totale, exclu de la société. Vu sous cet angle, la question ne se posait même plus. Et puis il repensa à ce qu'il voulait tant faire: changer, prendre un nouveau départ. C'était le moment ou jamais. Elizabeth lui fit un clin d'oeil, puis l'allongeant au sol, lui caressa le torse. Comme c'était bien de sentir que l'on est aimé, et de savoir que l'on aime. Cependant, la blessure de la belle demoiselle se rouvrit, et saigna abondamment. Elizabeth essaya de se relever afin se quitter cette sombre rue, mais sa blessure la retenait. Tout en lui tendant la main, Ellesär lui répondit:

"Tu as raison, c'est la meilleure chose à faire. Nous vivrons ensemble, nous combattrons ensemble, je te protégerais, et nous nous aimerons. Je t'aime. "

Elizabeth acquiesça d'un sourire, puis attrapa la main d'Ellesär, qui l'aida à de relever. C'estui-là vit qu'elle avait très mal à sa blessure, qui à chaque instant ne faisait que s'aggraver. Alors qu'elle abandonna tout efforts, elle lança un regard à Ellesär, un regard tendre et passionné. Elle lui fit par cela clairement comprendre qu'elle était dans l'incapacité de se déplacer, et Ellesär réagit en conséquence. Il se pencha, et souleva doucement sa belle, la prenant dans ses bras. Elizabeth apprécia le geste d'un petit baiser dans le cous, qui fit rougir Ellesär. Au pas léger, ils sortirent de cet affreux cul-de-sac, laissant derrière eux le voleur qui encore voguait dans les étoiles. Ellesär marchait lentement afin de ne pas faire tomber sa bien-aimée, et quoiqu'il n'était point de ces lieux, et ne connaissait guère les sombres recoins de cette ville, Ellesär parvint bien vite à percer le labyrinthe de ces ruelles et revenir à la place principale des Quartiers Marchands. Maintenant, leur destination, à savoir l'auberge, car ils n'avaient point où aller, n'était plus qu'à quelques pas. Ellesär informa Elizabeth de leur destination, afin qu'elle sache au moins où se rendent-ils.

"Je dois passer à la taverne, c'est là-bas que l'on se rend. J'ai encore quelques affaires à y régler, mais rien de bien long, ça sera vite fait, d'accord ?"

Et attendant le réponse de sa belle, Ellesär s'arrêta quelques instants, ou du moins ralentit, tout en la contemplant.

[HRP]Action suivante: Taverne du Pendu[/HRP]

Elizabeth
Poste N°49

Alors qu’elle avait très mal, Ellsär prit Elizabeth très doucement, très délicatement, afin de ne pas lui faire mal. Mais avant ça, le jeune homme avait dit à la jeune fille que c’était la meilleure chose à faire que de rejoindre la Garde Rouge et qu’il l’aimait. Le fait qu’il est prit la jeune fille avec tant d’amour plut à Elizabeth, qui lui fit un petit bisou dans le cou, le faisant rougir. Ellesär sorit de ces affreux cul-de-sac qui soit dit en passant, cul-de-sac qui engendra le rencontre des deux touteraux. Ils se dirigeaient vers le centre du quartier Marchand, pour raison encore inconnue aux yeux de la jeune fille. Après quelques instants où elle s’était posé cette question, le jeune homme lui répondit. Ils allaient à l’auberge, car Ellesär avait quelques affaires régler. Où il irait, elle irait. Mais tout de même, il ralentit pour attendre sa réponse. Elle reprit doucement son souffle, car la blessure l’épuisait vraiment, er répondit d’une voix faible :

“ Pas de problèmes ”

Bon, si, il y avait peut-être le problème de l’état physique de la jeune fille, mais celle-ci ferait tout pour tenir le coup. Chaque respiration se faisait avec difficulté, le sang n’arrêtait pas de couler, elle avait besoin de soins, mais, toujours par cet espèce d’amour-propre, qui la poussait à le rien dire. Plusieurs fois, sur le chemin, elle essaya de se remettre debout mais, rien à faire, ce maudit voleur l’avait bien touchée.

Alors qu’il venait d’entrer dans la taverne, un homme, qui devait justement être le Tavernier, s’approcha du jeune homme et lui dit à voix basse :

“ C’est bon, vous avez fait votre travail ? Il y a une chambre disponible là-haut, mais fait payer d’avance ”.

Puis il jeta un regard à une Elizabeth perplexe, examinant rapidement ses formes, avant de répondre :

“ C’est vrai qu’elle est jolie, j’espère que vous en avez profité. ”

C’est alors qu’il remarqua la blessure et, d’un ton un peu coléreux, demanda :

“ Je ne pense pas que vous deviez la blesser, d’accord qu’elle est belle, mais il ne fallait pas être violent pour autant. Que vont dire mes clients ?? ”

Il regarda la salle rapidement, qui était à moitié saoule avant de soupirer de soulagement :

“ Ils ne remarqueront rien, mais attention si vous êtes possessif car, dans l’état où ils sont, ils risquent de ne pas pouvoir s’en empêcher ”

Du bout de ses doigts boudinés, il caressa le visage de la jeune fille, qui aurait bien voulut se défendre, si elle avait eu encore des forces. On le voyait dans son regard, le tavernier serait bien allé plus loin que le simple toucher, s’il n’y avait pas Ellesär.

Apès que l’homme se fut en allé, Elizabeth jeta un regard interrogatteur à son chéri. Pendant ce temps-là, le sang coulait, toujours et encore, enlevant à chaque gouttes un peu de la force vitale de la jeune fille, elle souffrait en silence. Supportant du mieux qu’elle le pouvait la blessure, Elizabeth attendit la réponse d’Ellesär.

[ Je crois que tu devrais faire ton prochain post à la Taverne Mon Ellesär ]

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