[Ahendan] Retour au bercail

Post n°1
<Ahendan>

Aprés toutes ces années passés sur les routes à faire couler le sang pour de l'or, à répandre la mort autour de lui en trouvant son réconfort dans la monnaiesonnante et trébuchante. Aprés des milliers de nuits à la belle étoile, l'épée à la main craignant chaque soir d'être attaqué. Aprés des milliers de jours à marcher de village en village, de taverne en taverne, de poste de millice en poste de millice pour trouver des primes à chasser, des contrats à remplir à des pines à vider.
Aprés tout ce temps d'errance, Ahendan décida qu'il était temps d'arréter. Il était devenu encore plus perfide que les brigands qui avaient tué son père, bien des années plus tôt, et il en était parfaitement conscient. Assailli par le remord, Ahendan voulut retourner à une vie normale, retourner auprès de sa vieille mère pour l'aider à la boulangerie du village et se servir de ses talents de guerrier pour la défendre contre un nouveau raid de coupe-jarrets.
Arrivant aux abords de Vieiletombe, Ahendan laissa ses poumons s'emplir de l'air de la mer, qu'il n'avait pas respiré pendant plus d'un mois, passé à voyager à l'intérieur des terres de Norgod. Il pressa l'allure et trouva sa vieille maison, inchangée, immaculée de toutes ces années d'absence, comme s'il n'était jamais parti, ou presque. Prenant sa respiration, Ahendan donna trois coups discrets sur la porte. Trente secondes plus tard, il frappa à nouveau, plus fort cette fois. Aprés trente nouvelles secondes sans réponse, il tenta d'ouvrir la porte, qui s'ouvrit sans problème. D'un coup, d'un seul, toutes les promesses d'une vie honnète e simple volèrent en éclat.
L'intérieur étai délabré, les meubles étaient renversés, la vaisselle brisée était éparpillée sur le sol. les plantes en pots même, avaient été détruites. Mais Ahendan mit un temps à apercevir le plus terrible, sans doute car l'horreur l'empêchait tout d'abord de le remarquer. Le cadavre de sa mère gisait au milieu de la pièce, horriblement mutilé: les quatre membres avaient été arrachés et se trouvaient à présent posés sur le torse de sa mère. Sa tête avait été scarifiée: les yeux crevés, la bouche tailladée, les oreilles coupées, le nez enfoncé. Ahendan s'approcha du cadavre et trouva un petit morceau de parchemin où était écrit en beaux caractères soignés, à l'encre verte émeraude:
"JE T'ATENDS"
Ahendan déchira le papier et éparpilla ses morceaux aux quatre coins de la pièce, hurlant sa peine, sa colère et son désir de vengeance.

[Se passe t-il quelque chose dans le voisinnage, un élément attire t-il mon attention me donnant un indice sur l'identité de cette ord.... de l'assassin?]
[S : Non, rien ne t'indique l'identité de l'assassin. Mais tu peux toujours faire du porte à porte pour chercher des informations.]

Post n°2
<Ahendan>

Dévoré par la colère, Ahendan se mit à faire les cent pas dans la pièce. "Je t'attends". L'assassin le connaissait, et si le corps n'avait pas été trouvé, cela signifiait que sa mère avait été tuée depuis trés peu de temps, et en silence. En effet, Ahendan remarqua des marques de strangulation sur la gorge de sa mère. Bien qu'il n'y connût rien en médecine légale, Ahendan évalua qu'elle avait été tuée depuis une poignée d'heures tout au plus. "Je t'attends". C'était à lui que s'adressait le message, donc l'assassin savait qu'il allait arriver bientôt, dans à peine quelques heures. Ahendan tenta de se remémorrer une personne qu'il aurait croisée sur la route de Vieilletombe, mais rien de lui revint, à part une troupe de paysans qui voyageait dans une direction opposée à la sienne.
L'assassin devait beaucoup lui en vouloir, au point de, avant de le tuer, le faire souffrir en le détruisant de l'intérieur. Sa mère pour commencer, avec quoi continuerait-il, et quand se rencontreraient-ils enfin pour le combat? Il devait s'agir d'une personne à qui ses anciennes missions avait gravement nuit, mais il-y-en avait tellement, pas moins d'une cinquantaine de personnes avaient de multiples raisons de souhaiter sa mort.

Alors Ahendan prit un morceau de parchemin et écrivit, à l'attention de l'assassin au cas où il reviendrait:
"Attends-moi"

Il ne voulut plus rester dans la maison plus longtemps, et alla frapper aux portes voisines pour demander aux habitants s'ils avaient vu quelqu'un de suspect rôder dans les environs, quelqu'un qui semblerait vouloir du mal à quelqu'un au village, n'importe qui, pour commencer ses recherches.
il prétendit être un soldat à la recherche d'un dangereux meutrier qui se dirigeait par ici, et ne dit à personne son lien de parenté avec sa mère, ni le décès de cette dernière.

[Que donne mon interrogatoire sur toutes les maisons de la rue?]

[LL : Personne n'a rien vu sauf une petite vieille qui suspecte son voisin d'avoir tué son chat]

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