Mordred Calogridis
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Post N°10 J'avais faim. Très faim. Mon estomac gargouillait et faisait un bruit horrible. Les gens s'écartaient sur mon passage en entendant le bruit que faisait mon ventre. J'avais faim ! Très faim ! Trop faim. Je décidai d' acheter quelquechose à manger. Je ne voulai pas dépenser ne serait-ce qu'une pièce que j'avais dans ma bourse tant que je n'aurai pas des réponses. De plus il était hors de question que je retourne à l'auberge, je ne voulai pas y rester à jamais ! Ma seule solution était donc de chanter.
Je m'approchai doucement d'une étale d'un marchand. Il vendait des fruits et des légumes surtout, mais je remarquai un poulet qui rôtissais sur une broche. J'en salivais d'avance.- Il est à combien le poulet ?Le marchand se retourna.-Le poulet rôti là ? C'est mon déjeuner, mais je vous le vend pour 10 pièces d'or.Le mot dix me frappa de plein fouet. C'étais du vol ! Je ne pouvais décemment l'acheter avec ma voix. Il me fallait voler. Cela me répugnait mais je n'avais pas le choix. Je tournai sur moi même, observant les alentours.
Bon, il fallait choisir. D'un côté la remontrance, le jugement et la faim, de l'autre le ventre repu, le nom de voleur et les gardes aux trousses. Mon ventre gargouilla de nouveau. Ma décision fut prise.
Je bondis sur le poulet l'arrachai de la broche. Il était brulant.
Je bondis vers la sortie du marché et courrai comme un fou droit devant moi. Je remarquai que la marchand n'vait même pas crié, trop surpris par la chose. Il se resaisit et hurla.
Un ombre noire me poursuivit. Les gardes ! Ils avaient réagi plus vite que je ne le pensai! Pourquoi ne me laissaient-ils pas tranquille ? Comme dit le proverbe " Les Dieux ont crées les prêtre pour prier et les voleurs pour voler". Pourquoi m'en empêcher si c'était la volonté des Dieux ?
Je jurai et tournai sur ma droit puis encore sur ma droite. Je ne connaissais pas du tout la ville et je fus très rapidement perdu. J'arrivais au fond d'une ruelle et je remarquai que c'était une impasse. Mon poursuivant semblait m'avoir perdu. Je m'asseyai et commençai à dépioter le poulet. Mon ventre criait famine et je commençai à l'apaiser. Je dévorai goulument la chair du poulet. Le jus chaud coulait sur mon menton et goutai sur mes chausses. Je m'en fichai ! Je mangeai. Je n'avais plus faim.
Soudain, une lame apparue sous ma gorge. Effillée, tranchante, mortelle.
Je déglutissai et levai la tête pour apercevoir un garde de Port-Pergas.
Non !
Je sautai sur le côté et tentai de l'éviter mais il fut plus rapide que moi. Je sentis une douleur fulgurante au niveau de mon crâne. J'eus le temps de le toucher pour voir s'il saignait et je remarquai que non. Puis ce fut le noir total.
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