Dernier jour de marche avant Port-Pergas

Helzeb Kan Hazan
Post n°21

Post n°18 à 20 --->La demande de l'humain

*Ah... Quelle magnifique coucher de soleil... Dommage que ce petit être vert ne soit pas là. Enfin bon, c'est la vie. Ou plûtot devrais-je dire la mort...*

La peau verte marchait joyeusement sur les routes de Norgod. Il savait qu'une ville portuaire nommé Port-Pergas ne tarderait pas à se faire voir. Quand il y repensait, ce gobelin muet n'avait point eu de chance. Que s'était-il passé déjà ?? Ah oui, ça y'est je m'en souviens !!

La lisière de Sombreforêt n'était plus qu'à quelques mètres. Par quelques mètres il fallait encore compter une heure de marche mais ce n'était rien à côté de ce qu'il avait parcouru et du sentiment de jouissance qu'il acquérerait. Le temps passa vite, ce fut même si vers les derniers pas, il n'était pas en train de courir. Encore vingt mètres. Dix. Cinq. Deux. La lumière m'éblouit. Elle n'était pas très forte, puisque l'après-midi touchait à sa fin mais après avoir passé tant de temps dans cette obscure forêt. Il se sentait revivre. Il ferma les yeux et respira cette air de liberté. Sa folie cédait la place à un sentiment de quiétude. Il était enfermé dans son monde, rien ni personne ne pouvait l'en faire sor--- Que ? Quelle est ce bruit ?? Helzeb se retourna et fit face à deux humains, deux petites vermine sans envergure, qui était en train de rosser de coups cette pauvre petite créature infirme. Dans un accès de fureur, il se saisit de son piètre couteau et le lança en direction du plus petit. Le couteau effleura le bras mais ce fut tout. Il avait peut-être raté son coup mais il avait obtenu cet attention, ce moment où ils sont partagés entre continuer à taper ou lâcher sa victime pour se tourner vers ce nouvel adversaire. Bâton à la main, le demi-orc commença cet enchaînement qui lui faisait pensait à une averse. Ses coups pleuvaient de toutes parts. Ils n'atteignaient pas tous leurs cibles mais pouvaient être aussi important. A force de se mouvoir, de se faire frôler, le coup fatal arrivait toujours. En comparaison à la pluie, ce fut comme un homme courant sous la pluie avec pour seul pensée que s'il court il prendra moins l'eau alors que cela est faux. Un bruit sourd chanta. Le bâton d'Helzeb avait touché la tête du plus petit mais en contre-partie, l'autre, avait sorti une dague et l'avait enfoncé dans son bras gauche. La peau verte se contrôla. Elle releva l'humain et apposa son bâton sur son cou.

"Toi. Si jamais tu ne fais-ce qu'un seul pas, ton ami se retrouva la gorge brisé. Alors pose ta dague et éloigne toi."

Un moment de silence s'installa ainsi que de doute pour celui qui l'avait blessé. Pourquoi hésitait-il ?? S'il tenait à son ami, il aurait déjà posé la dague. Cela voulait-il dire ? Il lâcha son arme et se servit de son otage comme bouclier. Son adversaire brandissait sa dague et se ruait sur lui. Trois coups se plantèrent dans le corps inconscient. Un coup de poing vint percuter la face du traître. Du sang jaillit de son nez. Il s'écroula par terre. Alors qu'il allait asséner le coup qui l'emmenerait dans le pays des rêves, un bruissement retentit. Le gobelin n'était pas encore mort !! Abandonnant en quelque sorte le combat, Helzeb ressentit sa blessure au bras. Son sang coulait à flot, il ne l'avait pas raté. Le visage de la peau verte était transformé par la douleur. Il suffoquait. Son visage ainsi que son corps était couvert d'hématomes et de blessures. Il ne tiendrait plus longtemps. La lueur de vie dans ses yeux s'éteignaient mais une dernière parcelle s'alluma puis s'éteignit subitement. Son regard avait exprimé la surprise et la terreur. Helzeb se retourna et croisa le poing. Le coup le fit tomber à terre. Son compagnon d'infortune venait de mourir et cette vermine humain l'énervait au plus haut point. Posant la main à terre, il appela un serviteur squelettique. Celui-ci se réveilla et se retrouva dans le dos de sa futur victime. Une absence de main transformait son bras en arme mortelle. Ce fut ceci qui s'enfonça avec violence dans une gorge, éclaboussant le visage du nécromancien d'hémoglobine. Un sourire s'esquissa. Il se releva, arracha un bout de vêtement du cadavre frais et s'essuya le visage. Ramassant son couteau et son bâton, il se remit en marche.

A présent, la nuit s'est levée et l'esquisse d'une ville se dessine à l'horizon. Il marcherait la nuit. Croisant quelques marcheurs, dont celui qui lui avait indiqué la route, et profiterait de ce vent tiède...

Post n°22 --->Port-Pergas, dernière étape avant Djel'fa

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