[Aelye] : chez Arcelot : le jeune et riche marchand

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Post N°7


Aelye le suivit sans un bruit et découvrit une boutique d’allure modeste avec comme indication en haut sur une vieille plaque en bois « chez Arcelot, Armes et Accessoires divers »
Mais, l’intérieur était assez grand et magnifique.
Impressionnée, Aelye admira un moment les alentours mais tâcha de ne pas le montrer. Il s’y vendait des bijoux de toute sorte : des plus simples, aux plus finement décorés ou ornés de pierres précieuses en passant par les plus extravagants et originaux. Le jeune marchants repris alors ses longs discours qu’Aelye détestait par-dessus tout, et dans les quelles elle crut comprendre que les divers objets exposés avait été ramenés des nombreux voyages de son père à travers tout le monde. Elle regarda un moment les armes : elle y trouva les armes les plus simples telles les épées classiques pouvant se trouvaient dans n’importe quel magasin d’armement mais aussi des armes beaucoup plus raffinées ou encore venant de pays lointains avec des décorations des plus étranges, ou avec des formes qu’elle n’avait jamais encore vues. L’homme s’approcha d’elle et lui dit :
Chacun de nos modèles sont uniques…Et il recommença l’un de ses discours pompeux qui avait le don de mettre Aelye hors d’elle.
Exaspérée, elle demanda soudain :
Et, quand est-ce que je commence ?
Il lui fit un grand sourire montrant ses dents blanches
Quand cela vous plaira chère demoiselle
Et il lui fit un clin d’œil
A demain alors, répondit-elle en se tournant vers la sortie, enfin soulagée de quitter ce Don Juan insupportable.
Il essaya de la retenir mais celle-ci ne se retourna pas.

[10 exp pour le RP]

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Post N°9
<Aelye>

Le lendemain, Aelye se rendit chez Arcelot. Quand elle arriva devant la boutique, elle remarqua immédiatement le jeune homme qui apparemment l’attendait avec impatience. Quand elle s’approcha, il lui fit un grand sourire et recommença ses discours habituels. Aelye se retenait de ne pas se retournait et partir aussi loin que possible et faisait de son mieux pour garder un regard neutre.
Au bout d’un moment qui paraissait comme une éternité pour la jeune femme, il la fit entrer dans sa boutique et lui montra en quoi consistait son nouvel emploi. Tout en parsemant ses paroles de clins d’œil ou de sourires, il lui expliqua que les principales informations sur les objets à vendre étaient déjà exposées en vitrine et qu’elle n’avait plus qu’à accueillir les clients, vérifier qu’ils ne touchent à rien et qu’à recueillir l’argent et il lui montra l’endroit où il fallait le ranger.
Finalement, il lui dit en se dirigeant vers la porte :
Bon, ben je vous laisse…
Un peu surprise, Aelye lui demanda :
Mais où allez-vous ?
Moi… Je m’en vais vaquer à mes occupations… J’ai beaucoup à faire, vous savez…Il sortit.
Aelye s’approcha alors de la porte et le regarda s’éloigner. Il avançait d’un pas plutôt joyeux et désinvolte. Et sur son passage, il ne cessait de lancer des sourires et d’adressait des clin d’œil aux belles dames qu’il croisait.
**Soit cet homme a une totale confiance en moi, soit il est totalement insouciant…**
Elle regarda alors à l’endroit où elle était censée ranger l’argent. Elle vit alors quelques pièces d’or... Elle pensa un moment à les prendre mais se dit qu’il y en avait trop peu pour le moment pour qu’il ne le remarque pas aussi inconscient qu’il soit…
Alors, elle regarda les divers objets et commença à se plonger dans la peau de la vendeuse qu’elle était censée être en s’efforçant d’avoir un visage aimable et accueillant…

Post N°10
<Aelye>

Aelye eut au début un peu de mal à s’habituer à son emploi. Mais au bout de quelques heures, il s’avéra plutôt facile : Les clients était plutôt aimables, elle avait vite compris comment être accueillante et après avoir passé un certain temps à lire une par une les inscriptions dans les vitrines, Aelye savait à peu prés ou se trouvait chacun des objets, ce qu’il signifiaient, d’où ils venaient, leur utilité,… De plus, la plupart de clients, souvent de riches bourgeois, savaient déjà ce qu’ils cherchaient et elle n’avait plus qu’à leur indiquaient l’endroit où se trouvaient cet objet : ainsi, les grandes dames voulaient plutôt des bijoux originaux pour se différencier et se faire remarquer et les hommes recherchaient plus des armes de luxe. Les personnes d’origine modeste quand à eux venaient avant tout pour regarder où dépenser leurs économies dans quelque chose d’utile et d’agréable à la fois.
Mais, Aelye aimait par-dessus tout les moments où elle se retrouvait seule. Ainsi, elle se plongeait dans ses pensées essayant de se rappeler de son passé et de temps à autre une image, une odeur, un bruit,… lui revenaient jusqu’à ce qu’un autre client entre dans la boutique.
Vers la fin de la journée, même si elle n’avait vendu que quelques petites bricoles, elle avait quand même recueilli pas mal de pièces d’or. Plutôt satisfaite, elle rangea les pièces dans l’endroit qu’Arcelot lui avait indiquait.
**Au fait, comment ça se fait qu’il ne soit toujours pas revenu ?**
Elle jeta alors un coup d’œil à l’extérieur. Les rues commençaient à se vider même si encore beaucoup de gens se promenaient.
Elle se dirigea alors vers l’endroit où était ranger l’argent. Un peu hésitante, elle y plongea sa main. Elle pris quelques pièce en se disant :
** Ca, c’est un petit pourboire parce que j’estime que pour une première journée j’ai bien travailler et pour lui montrer qu’il ne faut pas laisser une étrangère avec son argent**
Mais, elle se ravisa. Elle regarda les pièces encore un moment… Avec un étrange lueur dans ses yeux, elle pris un peu plus de pièces d’or :
**Et ça c’est pour les grands discours inutiles que j’ai dû subir et que je devrait encore subir…**
Elle s’assura qu’elle avait laissé suffisamment de pièces pour qu’il ne puisse remarquer l’absence de celles qu’elle avait prises et les rangea dans sa bourse. Alors, elle retourna attendre devant l’entrée de la boutique.

[10 Or de rapines ; 10 exp pour le travail]

Post N°11
<Aelye>

Aelye attendit presque une demi-heure avant d’apercevoir le jeune homme au coin de la rue. Il portait deux énormes paquets. Aelye se préparait mentalement au discours qu’elle allait encore devoir supporter mais,mais, lorsqu’il s’approcha d’elle, il lui dit simplement :
Allez me mettre ça dans l’arrière boutique…Surprise, Aelye resta un moment sans bouger. Ce n’était pas normal, avait-il donc oublié ses très bonnes manières pour s’adresser aux femmes ?
Néanmoins, elle obéit et saisit un des paquets. Contrairement à son apparence, il était plutôt léger. Elle se rendit dans l’arrière boutique mais n’entendant toujours aucun signe de vie de l’homme elle commença à s’inquiéter. Elle le vit alors en train de fermer la boutique. De plus en plus méfiante, elle dit :
Je pense que je peux m’en allait…
Et ne voyant qu’il ne réagissait toujours pas et qu’il restait devant l’entrée, elle ajouta :
Je reviendrais demain…
Mais les réactions du jeune marchand étaient de plus de plus étranges. Elle remarqua qu’il glissa la clé de la porte dans sa poche tout en s’approchant d’elle.
Elle était prise au piège.
Plus il avançait, plus Aelye reculait essayant de garder une distance de sécurité entre elle et ce personnage. Mais, elle se retrouva bientôt plaquée contre le mur du fond de la boutique. Il était maintenant juste devant elle. Il empestait l’alcool.
Il commença à la prendre dans ses bras et commença à enlever le haut de sa robe tout en essayant de l’embrasser. Aelye sentit une colère grandir en elle, doublée d’une peur incontrôlée. Dans un geste désespéré, elle le poussa de toutes ses forces.
Mais, elle n’était pas de taille à lutter contre un homme. Elle ne le fit reculer que d’à peine quelques pas. Malgré tout elle put se dégageait et en trébuchant se trouva à nouveau au milieu de la pièce. Mais, comme dans un excès de rage, le jeune marchand commença à lui donner de nombreux coups qu’Aelye essayait tant bien que mal de parer jusqu’à ce qu’un coup plus violent l’atteignit au visage. Alors, elle s’effondra sur une des étagères qui se trouvait juste derrière. La vitrine bascula alors sur elle, faisant tomber tout se qui s’y trouvaient, principalement des bijoux mais aussi quelques armes. Egratignée un peu partout, Aelye ne pouvait contenir la fureur qui l’envahissait peu à peu. Ses yeux habituellement bleu clair virèrent au bleu encre. Alors, elle se leva en saisissant l’objet le plus proche de sa main, à savoir une dague et en éparpillant tout ce qui se trouvaient à proximité. Elle concentra alors toute son énergie, utilisa sa capacité de soin et la plupart de ses blessures disparurent à vue d’œil. Elle avançait maintenant, telle un zombie, vers cet homme qui venait de la battre. Ce dernier, figé par sa transformation soudaine ne réagit pas immédiatement. Aelye tenait la dague fermement prête à l’enfoncer dans le corps de cet ignoble personnage mais malgré sa colère, elle ne se rendit compte qu’elle ne pouvait se permettre de se faire des ennemis et se retint de le tuer. Elle le fixa un moment dans les yeux avec son regard pétrificateur et presque noir maintenant et lui dit :
La clé…
Le jeune homme ne bougea pas. Elle sentait que le contrôle sur elle-même lui échapper peu à peu jusqu’à ce que le jeune homme lui tende la clé en tremblant. Aelye fut sur le coup surprise par ce geste mais la saisit malgré tout d’un geste rapide.
Tout en gardant un œil sur le jeune homme, elle se dirigea vers la porte. Mais celui-ci ne faisait plus le moindre mouvement. Après avoir ouvert la porte, elle lui jeta la clé et s’enfuit.

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