De quel côté êtes-vous?

Sipahan, capitale de l’Empire d’Amresia. Cette ville semble pleine de promesses. De passage à la célèbre auberge de l’Aigle d’Or, vous vous asseyez, vous demandant ce que cette ville vous réserve. Bientôt, un homme à l’air suspect s’approche de vous et vous rejoint à votre table.

-Salut l’nouveau. Dis moi, t’as l’air d’être le genre de personne avec un peu d’expérience avec les armes, j’me trompe? Quoi qu’il en soit, j’vais te dire ce qu’un gars comme toi pourrais faire pour un type comme moi. Y’a un traine-savate dans le quartier du port, Josef qu’il s’appelle. Ben ce type a pas payé sa taxe ce mois-ci, si tu vois ce que je veux dire. Va donc lui briser une main de la part de Wilas et reviens me voir. Si tu fais ca, je t’exempterai de taxe, et j’te filerai même un repas. J’suis généreux, je sais. Maintenant fous moi l’camp.

Quête :
1) Aider Wilas en brisant le poignet de Josef.
OU
2) Avertissez Josef de ce traquenard. Vous pouvez également tuer Wilas (nv 3) et ses sbires (nv1, au nombre de deux).

Récompenses : Si vous aidez Wilas, vous aurez un repas gratuit et serez relativement épargné du racket et de la violence de la pègre locale. Vous serez de plus craint par la population du port.
Si vous aidez Josef, vous pourrez conserver l’équipement de Wilas et de ses sbires si vous les attaquez, et aurez droit à la reconnaissance du pauvre marin et de sa famille.

A vous d'en profiter par la suite dans votre rp (en justifiant par la citation de cette quête)

(Proposée par Gahn)

Post no 410
<Gahn>

Action precedente sur les mers...

Tôt le lendemain, le mousse en haut du mat principal annonça la terre. Sipahan s’étendait sous les yeux ébahis des six membres du groupe, quoique Lamnir vomissait encore beaucoup. La cité proprement gigantesque formait une sorte de porte sur Amresia, faisant également le liens entre les cultures de Djel’Fa et Norgod. Quelques navires du Port allaient et venaient, rapide et puissants, tandis que ceux de Djel’Fa faisaient plus officie de transports de marchandises et d’armes. Se rapellant de sa pauvre réputation au Sud, Gahn rabattit son capuchon en continuant d’admirer le paysage depuis le bastingage.

L’heure suivante fut calme, Garadgar étant particulièrement fatiguer, tout comme ses maîtres. La première journée de voyage serait courte et viserait plus à se reposer qu’à solliciter les muscles endoloris des hommes et des bêtes. Ave son regard torve, le capitaine regarda ses passagers quitter son navire, espérant ne plus avoir à faire à pareils fous. Elijah et Unbar arnachèrent le cheval, bien plus docile sur terre que sur mer, et dans l’heure, le groupe prit la route du Nord. Sipahan était une belle ville, mais cette vie citadine n’était pas du goûts de tous, tandis que les coupe-jarrets ne manquaient pas.

La descision fut finalement prise de s’arrêter à l’auberge de l’Aigle d’Or, une taverne de renommée mondiale pour ses différentes variétés de vins aux herbes et aux différentes résines, ses spiritueux des trois continents et bien entendu, ses nombreux fûts de bières. Si l’auberge du Nain Joyeux à Garadgar proposait sa fameuse Spéciale et de nombreux autres variétés, l’Aigle d’Or misait plus sur une sélection rigoureuse de vieux alcools aux goûts puissants et harmonieux, généralement servis avec un repas savoureux, presque fondant en bouche. Pommes de terres aux herbes, veau, lapins, perdrix... Cette auberge n’avait pas voler la renommée qui était sienne.

-Soigne bien mon cheval... Dit Gahn en demandant à un palefrenier de s’occuper du cheval et du chariot.

Le groupe ne perdit pas de temps, et après une journée passée à débarquer le chariot, l’arnacher et essayer de sortir des embouteillages dans les rues de la ville, un peu de repos de ferait pas de mal. Guillerets, le groupe pénétra dans l’établissement. La salle était vaste, bien entretenue, habritant musiciens et serveurs en bon nombre. Une vingtaine de table ronde, avec une demi-douzaine à taille de Nains en raison du fort passage des nains dans le Sud, des chandeliers, des tapis et des peaux, trois cheminées... L’ambiance était des plus chaleureuse.

Invités par un serveur à prendre place, le groupe commanda ses dix-huits pintes habituelles et un repas pour six. Sortant leur or, les compagnons de Gahn payèrent leur alcool et leur nourriture, tout comme Gahn. Trinquant de bonne grâce, les six compagnons se firent un plaisir de déguster l’alcool et les mets commander, soupirant de plaisir. Alors qu’ils finissaient leur repas, l’apparition d’un inconnu à l’haleine de porc surpris tout le monde, le semi-nain se maudissant immédiatement d’avoir baisser sa garde comme le premier bleu l’aurait fait sur le champ de bataille.

-Salut l’nouveau. Dis moi, t’as l’air d’être le genre de personne avec un peu d’expérience avec les armes, j’me trompe? Quoi qu’il en soit, j’vais te dire ce qu’un gars comme toi pourrais faire pour un type comme moi.
-Libère la place, le bouseux, cracha Fulrim.
-Les nouveaux en ville disent toujours ça... Le problème, tas de nabots, c’est que vous êtes sur le territoire de ma guilde, et que personne n’y entre sans payer une taxe ou en rendant un service.

L’inconnu pointa dans différente direction, montrant une bonne douzaine d’hommes. Soit il bluffait, auquel cas il suffirait de lui briser la mâchoire, soit il disait vrai, et la situation dans laquelle le groupe s’était mise était bien fâcheuse. Pragmatique, Gahn fit signe de laisser l’homme parler. Ils tireraient la situation au clair plus tard.

-Qu’est-ce que tu veux?
-Voilà qui est mieux... Y’a un traine-savate dans le quartier du port, Josef qu’il s’appelle. Ben ce type a pas payé sa taxe ce mois-ci, si tu vois ce que je veux dire. Va donc lui briser une main de la part de Wilas et reviens me voir. Si tu fais ca, je t’exempterai de taxe, et j’te filerai même un repas. J’suis généreux, je sais. Maintenant fous moi l’camp.

Les hommes que Wilas avait pointé firent un mouvement aggressif, faisant penser à Gahn que l’affrontement ferait mieux d’être évité. Il vida sa choppe et jeta sa serviette sur la table et se dirigea vers la sortie de l’auberge, le regard mauvais. Le soir même, il verrait ce Josef, et déciderait de sa future action...

Post no 411
<Gahn>

Les menaces de Wilas étaient raisonablement fondée, confirmant les craintes de Gahn et des siens sur les grandes villes. La pègre locale était assès inquiétante pour dépêcher les six compagnons, ce qui en temps normal ne ce serait pas fait. Cependant, le semi-nain avait une petite idée sur la suite des évènements. Il n’aimait pas être menacer, et encore moins faire le travail des autres. Les pieds du groupe frappèrent durement le sol, descendant vers les docks, là où Josef vivait. Se faisant indiquer le chemin par les habitants du quartier, le groupe n’eut aucun mal à trouver la masure habritant Josef et sa famille. L’oeil aiguiser de Throd parvint d’ailleurs à deceler une information intéressante:

-On est suivis, Gahn.
-Wilas?
-Y’a toutes les chances que oui.

Le vieux guerrier en pris note et frappa à la porte du marin. Son groupe fut mis en position pour pallier à toute éventualité: Lamnir, Fulrim et Elijah resteraient dehors, gardant l’entrée, tandis qu’en compagnie d’Unbar et Throd, le semi-nain rencontrerait Josef. Une femme, probablement son épouse, ouvrit la porte, le regard inquiet. Sans se faire inviter, les trois nains entrèrent et prirent place dans la maison. Le seul homme de la maison, ne pouvant être autre que Josef, était assis à sa table, le regard noir face aux intrus. Gahn fit de même, laissant Unbar et Throd couvrir les sorties.

-Josef, je me trompe?
-Qu’est-ce que vous me voulez? Cracha-t-il avec un fort accent.
-Je suis censer te briser le poignet...
-Grand bien t’en fasse, le barbu !

Le semi-nain se leva et fit face au marin. Il fit signe à Unbar de se tenir prêt alors que, dans un mouvement rapide et sec, le semi-nain cassait le poignet du marin. Celui-ci hurla de douleur, faisant sonner la mission comme accomplie pour les oreilles battantes de Wilas et de ses sbires. L’instant d’après, Unbar soignait le pauvre marin, lui arrachant un regard d’incompréhension partagé par sa femme. Le semi-nain épousseta ses vêtements et expliqua ce qui allait se passer ensuite:

-Fallait que ca sonne vrai, désolé pour l’os briser. On va partir dans cinq minutes et prendre soin de notre ami commun, Wilas. Je pense qu’il te dérangera plus à l’avenir.
-Qu’est-ce que tu racontes?
-Wilas me paye pour t’intimider, mais tu m’as pas l’air d’être un mauvais bougre. Après tout, tu travail dur pour nourrir ta famille. Wilas va goûter à l’acier de mes compagnons pour que tu ne sois plus harcelé.

Gahn ne laissa pas vraiment Josef répondre. Il quitta simplement la maison, entendant un “merci” que la femme du marin prononça. Il referma la porte derrière lui, réunissant finalement le groupe. Le plan fut alors observés à la lettre, ceci afin de donner le change aux malandrins dans les environs. Le groupe prit la direction de l’auberge pour apprendre à Wilas que la mission était accomplie, mais il s’avera finalement que ce fut ce dernier qui se présenta en premier, encadrés par deux de ses séides. Au milieu d’une ruelle mal famée où un groupe de rats vivaient, la scène n’aurait put trouver endroit plus éloignés du premier garde ou de la première paire d’yeux. Visiblement, les hurlements de Josef avaient donnés le change:

-Pas mal, j’dois avouer que je pensais pas que tu irais jusque là. Ce bon vieux Josef va me payer maintenant, n’est-ce pas?

Unbar et Throd restant en arrière, les trois autres prirent néanmoins leurs aises pour entourer de bonne manière Wilas et les siens. Nul doutes que de nombreux autres membres de sa guilde devaient être non loin, mais dans l’immédiat, la cible était à portée.

-Pas exactement, non...

Post no 412
<Gahn>

Le visage de Wilas marqua sa surprise alors que ses yeux balayaient la ruelle. Il avait fait une erreur monumentale et s’en rendait compte: ce groupe de nains n’avait rien du groupe de combattants occasionels. Sa face craseuse blanchit en l’espace de quelques secondes, déglutissant difficilement et transpirant à grosses gouttes. Elijah et Lamnir étaient passés derrière les trois voleurs, tandis que Fulrim et Gahn leur faisaient face. La seule sortie était visiblement la force, à moins que les trois hommes ne se décide à grimper aux parois des maisons de part et d’autres de la ruelles.

-Qu’est-ce que vous fabriquez? Demanda Wilas, balbutiant.
-T’es qu’un rat, Wilas, une sangsue qui profite des autres pour t’enrichir. Chez nous, on appelle ca des rats. Et qu’est-ce qu’on fait des rats? Demanda Gahn à Fulrim.
-On les extermine...

Wilas et ses deux sbires écarquillèrent les yeux, médusés. Ils eurent néanmoins le réflexe salvateur de tirer leurs armes dans la seconde suivante, esquivant chacun une attaque de devant ou de derrière. Seulement, à trois contre quatre, l’équation fut vite résolue. Gahn profita de la parade d’un des voleurs face à l’attaque de Fulrim pour lui trancher l’avant bras. Hurlant de goret, le voleur fut finalement mis au silence lors de l’attaque suivante, Tranche-Croc fendant son crâne.
Le second homme d’arme de Wilas ne tint pas non plus très longtemps face aux armes combinées de Lamnir et Elijah qui après deux premières attaques infructueuses, lui firent passer leurs armes au travers du corps, son sang se répendant en une flaque rougeâtre sur le pavé. Seul, Wilas tint bon une petite minute, ses efforts envoyant un coup de pied adroit dans le visage de Fulrim et même un coup de dague dans l’avant-bras droit d’Elijah. Mais alors que le voleur se retournait pour blesser le chevalier de Roc-Rétif, Lamnir n’eut qu’à lancer sa hache horizontalement. Le fil de sa lame s’encastra dans la chair et les os, laissant Wilas dans le sang de son compagnon et le sien, s’écoulant déjà:

-Passe le bonjour à Nethfer pour moi, enfant de catin. Cracha Gahn au desus du visage de Wilas.

L’instant d’après, sa botte frappa à quatre reprises le visage du voleur qui finit par disparaitre sous la masse de sang, d’os brisé et de cervelet. Ainsi, personne ne le reconnaitrais. Le groupe en profita pour ramasser rapidement l’équipement des trois voleurs, et après avoir disposé les cadavres dans les replis d’une maison, afin que la garde ne les découvre pas immédiatement, le groupe se redirigea vers l’auberge. Garadgar était de nouveaux joyeux et visiblement en bonne forme, donnant de bons espoirs au groupe quand à sa vitesse de voyage. Ils pouvaient espérer voir les remparts de la ville de Garadgar en quatre jours si le cheval gardait cette bonne forme. Chargeant l’équipement dans le chariot, le groupe prit le départ, Elijah tenant les rènes du chariot. Comme à son habitude, Sipahan était grandement encombrée par tout le trafic de marchand et de troupes revenant du Nord-Est, arrachant des soupirs d’ennuis et des jurons bien placés lorsque l’attente était trop longue. Finalement, les six compagnons arrivèrent au poste de garde de la porte Nord, où la sortie fut autorisée. Les champs de blés, dont la moisson venait de s’achever, s’étendait à perte de vue vers le Nord, faisant oublier au groupe qu’une petite heure plus tôt, ils avaient été réduits à mettre hors d’état de nuir un groupe de petite frappes.

Sifflotant gaiement en pensant à leur ville natale, Unbar et Throd commencèrent à animer le voyage...

Action suivante sur les routes

[Amis MDJs, mission accomplie, ou du moins je l’espère. Quels sont les objets que Wilas (nv3) et ses deux sbires (nv 1) avaient sur eux? Merci d’avance !]

[S : Bien, tu trouves :
- Dague médiocre x2
- Dague bien forgée x1
- Or x 28
- Petite gemme taillée x2
- Petite gemme non taillée x2
A toi de voir ce que tu prends.]