[ Franz ] Arrivée a Sryam

Vient des routes de Djel'Fa

Franz

Post 24

Les portes de Sryam. Rien a voir avec celles de Hek'Adir. Des portes immenses. Des murs d'une épaisseur monstrueuse. Des gardes impressionants de vigueur. Et une activité de fourmilière. En plus des nombreuses personnes qui entraient et sortaient de la ville, des ouvriers s'affairraient a la reconstruction d'un batiment ou d'un mur, ici et la. La ville devait avoir subie une attaque.

Devant Franz et Looanne, des paysans avec un chargement de foin parlaient avec des gardes. La jeune elfe choisit de s'asseoir sur la marchandise, épuisée d'avoir portée les affaires. Bon gré, mal gré, elle aida Franz a se hisser. Entre deux grimaces de douleur, ce dernier fit un sourire complice a l'un des enfants du paysan, et lui fit un clin d'oeil, comme pour lui demander de faire comme s'il n'avait rien vu. Franz était étonné de voir du foin ici, les terres ayant l'air bien moins fertiles qu'en Norgod. Afin de sortir Looanne de son mutisme, il lui parla un peu.

- Nous voila donc arrivés a Sryam. Vous savez ou logent le spersonnes qui sauront vous donner asile?
- Oui, répondit-elle après un court silence. Mais je ne suis pas revenue depuis très longtemps, il me faudra du temps pour me repérer.
- Pas de problème. Repassez moi le sac.
Elle le regarda en haussant un sourcil.
-Je croyais que vous étiez trop bléssé pour le tenir !
- Je le suis. Mais vous etes dans un état encore plus pitoyable. Je suis un homme, non ?! répondit-il en souriant encore une fois.
- Heu, j'peux savoir qui vous etes ?

Les deux héros se tournèrent vers la voix. Celle d'un garde, étonné de les voir prendre leur aise sur la charette des autres. Franz sauta a terre, et grimaca a l'impact. Il s'adressa au soldat d'une voix enjoué.
- Excusez nous, mais nous sommes fatigués par un long voyage, je suis moi meme bléssé ( se tourne vers le paysan ) désolé du dérangement, votre foin est d'excellente qualité ! ( retour vers le garde ) Pouvons nous entrer ?
- Armes?
Pas bavard le bougre.
Franz lui montra son arbalète, et fit passer son épée.
- L'arbalète n'est bonne a rien et je me ferais massacrer par un gamin de 8ans. Je ne suis pas dangereux.
Après une courte inspection, le garde leur fit signe d'entrer. Franz se demanda intérieurement s'il aurait dorénavant toujours autant de mal a entrer dans une ville. Il fit signe a Looanne de le suivre, sans tenir compte des nombreux regards intéréssés et avides sur la jeune elfe.

Rapidement, ils se fondirent dans la foule.

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