Skarn, Sarney, Marise et Louisa entrant dans l'auberge

Skarn

Post 13

Après avoir érrés dans la ville quelques temps, le petit groupe parvint a trouver l'auberge. Skarn, qui était fatigué, vit son état tourner a l'extenuement. Ses muscles lui fesaient mal, il avait un irrépréssible besoin de sommeil et était d'une humeur massacrante. Il laissa Sarney entrer en premier. Quand le semi-elfe entra, les habitués de l'auberge le regardèrent d'un oeil intrigué, et tous les sourcils se mirent a se lever lorsque Marise entra, ainsi que sa fille. Ils commencèrent a s'intéresser au petit groupe et en particulier aux deux femmes. Skarn décida alors d'entrer, se baissant légèrement pour que le manche de son épée ne cogne pas le plafond et se mit a regarder les hommes dans le blanc des yeux, ce qui fit baisser le regard de certains.

- Maman, ils nous regardent comme les méchants hommes de la dernière fois.
- Je sais. répondit simplement Marise en serrant sa fille contre elle. Son regard était terriblement hostile.

Sans préter attention a tout cela, Sarney demanda le prix des chambres. 5 pièces pour une chambre simple, 10 pour les doubles. Sarney se retourna vers Skarn.

- Je suppose que séparer Marise et Louisa n'est pas a l'ordre du jour...
- Nous pouvons nous contenter d'une chambre simple. Je dormirais par terre.
- Après ce long et pénible voyage? Je pense que nous avons bien mérités de nous ressourcer.

Skarn se retourna vers l'aubergiste.

- Une chambre double pour la femme et sa fille. 2 chambres simples pour lui ( il désigna Sarney ) et moi- meme.
- Très bien. Je vous met a coté je présume ?
- Vous présumez bien répondit Sarney Combien cela fera t-il ?
- 10 pièces pour la double et 5 pièce pour chaque simple.

Skarn sortit 20 pièces de sa bourse et les tendit. Son précédent travail lui avait permis de faire beaucoup d'économies.

Ensuite, ils se mirent a se diriger vers leurs chambres attribuées. Suivis par les regards de presque toute la totalité de l'auberge.

[ Eliz : 20 pièces retirés ]

[Venant du village]



Howran
Post n°17



Après s'être séparé du marchand qu'il avait filé, Howran entra dans l'auberge doucement, l'ambiance forestière qu'offrait Hautesylve n'apportait pas au sombre rôdeur une allure étrangère ce qui lui allait parfaitement.
Mais une fois dans ce lieux de repos, il vit que l'attention était de nouveaux portée ailleurs, il ne vit pas tout de suite le sujet des regards méfiants, mais en scrutant la salle il aperçu un petit groupe disparaitre, il s'agissait du même qui avait fait son effet à l'entrée du village et sans le savoir Howran les avait suivi.

Il resta dans un coin de l'auberge et se fit discret, observant ce qui se disait sur ces étrangers, la peur était souvent présente dans les propos mais Howran ne comprenait pas vraiment, la faim occupait de plus en plus son esprit. C'est alors qu'arriva la serveuse.

-Bonjour. Bienvenue dans notre auberge, qu'est ce que je vous sers?

-La faim me ronge, puis-je avoir quelque chose de simple? Une soupe et du pain me suffiront parfaitement.

-Je vous apporte ça.

La serveuse ne semblait pas se préoccuper de ce groupe qui avait précédé la venue d'Howran, sans doute trop occupé à faire son travail. Quoi qu'il en soit, ces gens intrigués beaucoup le rôdeur, il essaya de se concentrer sur les dires des gens de la tavernes mais sans résultat.

De nombreuses critiques, ainsi que de multiples mise en garde, pleuvait sur la réputation des étrangers, une blessures semblait être la cause mais Howran finit par ne plus se forcer à comprendre, se frottant le visage à cause la fatigue. Heureusement la serveuse revint très vite, apportant le sourire à l'affamé, elle posa la nourriture devant lui et reparti en souhaitant un bon repas, tout ceci accompagné d'une agréable attitude qui pourrait plaire au plus nerveux des aventuriers.

Il mangea sans perde de temps, tout en gardant son calme, inutile de se précipiter sur la nourriture comme de vulgaire chien, il dégusta son maigre plat avec satisfaction, puis une fois fini, il posa deux pièces d'or sur la table.
Maintenant que sa faim était contentée, il put se concentrer sur les dires qui volaient dans la salle.

Le groupe semblait avoir l'intention de resté la nuit et Howran prit donc la décision de les attendre mais l'auberge allé sans doute fermée, cependant il se dit que ces gens avaient peut être besoin d'une aide quelconque, ne supportant pas toutes ces paroles indécentes il voulut se proposer.

Il interpela donc la serveuse, qui prit les pièces d'or au passage.

-Il y a des étrangers qui sont restés ici pour la nuit, pourriez vous leur dire que j'aimerai leur parler. Je serai devant l'auberge. Merci

Tout en faisant sa requête, Howran sortit une autre pièce pour le service qu'il demandait, la jeune femme la prit et accepta de transmettre le message avec le sourire. Les dires sur le groupe c'étaient évanouies, et Howran se dirigea vers la sortie afin d'y attendre ces gens qui semblaient avoir quelques problèmes...


[Me retirer 3 pièces d'or. Merci]
[ Eliz : Fait ]

Skarn

Post 14

Après avoir monté les escaliers, Skarn s'était séparé du reste du groupe en leur souhaitant bonne nuit. Une fois encore, les gens parlaient a son propos et il se sentit très fatigué. Ouvrant la porte de sa chambre, il y vit un lit modeste, une petite table avec un tabouret, un meuble, et un tapis comme unique décoration. L'unique fenetre de sa chambre donait sur une ruelle. Skarn déposa son sac, enleva son manteau, sortit sa lame de son fourreau de cuir et se jeta sur le lit d'un air soulagé. Il était crevé. Se relevant, il ouvrit son sac et y tira plusieurs bandages que lui avait donné Barbucho. Serrant les dents, il enleva ceux qui étaient sur son avant-bras droit dans un bruit ecoeurant et regarda attentivement l'évolution de sa blessure. Les bandages avaient permis une rapide coagulation, mais il faudra sans doute attendre des mois avant de récupérer toutes ses facultées. Il prit des bandages neufs et les aposa en les enroulant au tour de son bras. Il entendit des voix dans le couloir.

- Excusez moi, je suis bien devant la chambre du guerrier bléssé ?

Une serveuse...

Une voix pateuse répondit. - Non, c'est plus loin. Surement Marise.

- Excusez moi, je suis bien devant la chambre du guerrier bléssé ?
- Nan, c'est plus loin.

Ca par contre, c'était la voix de Sarney.

- Excusez moi, la chambre du guerrier bléssé, c'est plus loin?
- Non, c'est ici répondit Skarn en ouvrant la porte.

C'était bien la serveuse de l'auberge, qui le regardait d'un air légèrement apeurée et d'une petite voix.

- Euh .... il y a quelqu'un en bas ... il ... il veut vous voir je crois. Il vous attend devant l'auberge.
- Trsè bien, je vais aller le voir. Vous pouvez vaquer a vous occupations.

* Mais merde quoi, j'ai quelque chose sur le pif pour que tout le monde me regarde comme ca ? C'est ma mèche de cheveux blancs qui fait cet effet ? *

Tout de meme, il était intrigué. Qui pouvait avoir besoin de lui dire quoi que ce soit. Etant très fatigué, il se résolut a descendre, plus vite ce serait fini,plus vite il pourrait dormir. Il reprit ses affaires, ainsi que son arme. On n'était jamais assez prudent. Fermant sa chambre a clé, il descendit les marches de l'auberge, la tete pleine de questions.

Howran
Post n°18



Le voile sombre de la nuit couvrait l'allée en face de l'auberge, Howran attendait dans le creux d'un arbre qui longé celle ci, observant la porte d'entrée afin d'interpeler le groupe une fois sorti. L'attente de toute une nuit était l'évidence la plus claire.

Il n'y avait que de légers bruits qui parcouraient les lieux, mais soudain des bruits lourd de pas annonçant une démarche incertaine approchèrent, lorsque ceux ci devinrent très porches ils s'arrêtèrent. Le rôdeur bien caché dans la pénombre ne donna qu'une légère importance à ceci, lorsque qu'il entendit les hommes à l'origine de cette perturbation entreprendre une discutions à voix basses.

Howran n'entendait que des chuchotement, mais il voulu en savoir d'avantage, il se glissa dans un silence à la mesure de ses qualités de jeune rôdeur, laissant son arme derrière lui.

**Me voici suffisamment proche, un peu plus et c'est vraiment fichu, je vais faire avec...**

Il ne percevait guère mieux la voix de ces étranges hommes, mais il réussit tout de fois à comprendre quelques mots répétés.

"...Danger....Monstre...Etranger..."

Ces quelques mots lui firent de suite penser au groupe meurtrie par les regards haineux des gens de la ville qu'il avait aperçu et avec qui il voulait parler.

**Comment se peut-il qu'il y ai une telle réaction, je connais les dangers des forêts mais cette peur est bien anormale!**

Dans une curiosité élancé, il essaya de tendre son oreille un peu plus en avant, il mit sa main sa main sur une racines d'un arbre pour prendre appui, mais distrait, elle se posa sur une maigre végétation, qui par l'humidité le fit glissé et perdre l'équilibre. L'espionnage n'était pas son domaine, et il le remarqua ce soir.

Gêné par sa chute, il n'osa plus faire le moindre mouvement, s'attendant à ce que les hommes s'en prennent à lui.

-Mince du bruit, filons d'ici avant de se faire repéré, allons chercher les gars!

D'une hâte propre à des fuyards, ils s'en allèrent, Howran était tranquille pour le moment et se contenta de se relevé, ensuite il reprit son bâton afin de reprendre une posture d'attente.

Ce qu'il venait d'entendre le préoccupait grandement, il devant y avoir de bonne raison à la peur, on lui avait dit que les démons étaient pas loin, peut être était-ce la raison de cette agitation que faisaient preuve les gens de ce village, mais pourquoi ce blessé se demandait-il.

Vint le moment inattendu où la porte de l'auberge s'ouvrit, un homme d'un air fort contrarié sortit, sans doute l'avait on tiré de son sommeil, cependant il semblait avoir une blessure au bras, et jeta son regard partout autour comme à la recherche d'une personne.

Howran comprit vite que c'était bien lui l'homme sujet des menaces qu'il avait entendu, il lui fit donc signe en leva la main dans sa direction...

Skarn

Post 15

Skarn ouvrit la porte de l'auberge. Dehors, il faisait nuit et un vent léger soufflait, tiède et rassénérant. Il avait entendu des bruits de pas de plusieurs personnes s'en aller quelques secondes avant qu'il arrive.

* Une embuscade ? *

Ce pouvait etre un piège après tout. Rapidement, il rabattit sa capuche sur son visage. Son grand manteau noir ne laissait voir en tout et pour tout que son visage et ses cheveux. Ses mains étaient posées sur un couteau qu'il avait emprunté a Louisa. Les petites filles ne se baladent pas avec ce genre de choses voyont. Parfaitement camouflé par son manteau, son bras était pret a partir a n'importe quel moment avant meme qu'un agresseur potentiel ne se rende compte de quoi que ce soit.

Il regarda autour de lui et sentit une présence. Il lui fallu quelques secondes pour la remarquer, et il vit cette dernière lui faire des signes de la main afin de l'inviter a venir. C'était lui le gars qui voulait lui parler ? Et pour lui dire quoi ? Ca pouvait etre un appat après tout. Les hommes peuvent etre si fourbes.

Non... il semblait parfaitement amical et aucun de ses gestes n'étaient camouflés. Cet homme la ne lui voulait pas de mal. Ou du moins, ne lui en ferait pas. Il se dirigea vers lui, lentement, afin de voir ce qui allait se passer. Il pria pour que cet homme ne fut pas hostile. C'aurait été bete de tuer qulequ'un la nuit dans une ville ou l'on est peu apprécié...

Howran
Post n°19



L'homme blessé s'approcha d'Howran, son visage qu'on ne voyait pas très bien à cause de la pénombre qui était là laissait tout de fois deviner un air craintif, il regardait légèrement autour comme si un prédateur le guettait.

Les deux hommes étaient maintenant tout proche, tout deux sombres et le visage caché, un garde passant pouvait les prendre pour de vils voleur ou hommes de l'ombre, mais les rues étaient encore d'un grand calme, les perturbateurs venaient de filer dans la nuit.

Howran s'adressa donc à l'homme qui venait le voir en chuchotant.

-C'est bien vous l'homme dont parle tout les gens ici, vous ne laissez pas de doutes. Pardonnez moi de vous déranger, mais j'écoute tout ces dires depuis ma venue, je pense qu'une menace plane sur vous.

Howran tachait de faire bref, mais l'homme semblait intrigué, sans doute était il encore sur ses gardes.

-Je ne vous veux aucun mal, j'aimerai juste savoir ce qu'il se passe, pourquoi cette lourde ambiance. Je ne suis pas un bon guerrier ni un homme talentueux, toutefois j'aimerai pouvoir vous aider. Je resterai dans le village.

L'homme avait laissé le rôdeur parler, peut être par respect ou par crainte, quoi qu'il en soit ce dernier ne montrait aucun signes d'agressivité, et il espérait que son interlocuteur n'allait pas lui sauter à la gorge...

Skarn

Post 16

- C'est pour cela que vous m'avez fait descendre ?

Son interlocuteur garda le silence.

- Vous etes étrange repris Skarn. Vous avez pu voir que tout les habitants me regardent d'un drole d'air en tripotant leur couteaux. Et au lieu de rester discrets pour etre sauf, vous vous jetez dans la gueule du loup.
- ...
- C'est juste parce que vous etes curieux en fait, non ?
- Oui. J'aimerais savoir ce que vous avez pu leur faire pour etre regardé ainsi.

Skarn le regarda dans les yeux. Drole d'homme. Il ne se posait pas encore en acteur, mais plus en spectateur. Alors, sortant son bras de l'ombre de son grand manteau, Skarn releva sa manche et lui montra son avant bras. Le rodeur réprima un mouvement de recul.

- Que ...
Le bras de Skarn faisait peine a voir. Déchiqueté, empaquetté dans des bandages poisseux de sang, maigre, on pouvait y voir distinguement les os a de rares endroits.

- Une rencontre en foret. Une meute de loup. J'ai également été bléssé a la jambe et je me suis pété une cote. Pour finir, une fleche m'a percée l'épaule gauche.
- Ce n'est pas une raison pour en vouloir a un homme.
- Regardez moi. Feriez vous confiance a une personne comme moi, alors qu'elle est mordue par un lycan?
- Je croyais que vous étiez mordu par un loup.
- C'est le cas, mais ces gens pensent, vu ma blesure qu'elle a été infligée par un lycan. Ils craignent que j'en sois un et donc, ils...

Tout a coup, le rodeur le prit a bras le corps et la plaqua derrière un arbre.

- Des gens lui souffla t-il en guise d'explication.

Une demi - douzaine de personne venait d'entrer dans l'auberge. Les deux hommes retinrent leur respiration et ne furent pas repérés. Skarn fut surpris par la vitesse de réaction du rodeur. Nul doute que cet homme savait ce qu'il faisait.

- Ils n'ont pas l'air forcément ici pour boire un verre.
- En effet. Je pense qu'ils vous cherchent.
- Ils ne vont quand meme pas provoquer une bagarre dans toute l'auberge. Si c'est le cas, je dois vite faire sortir mes compagnons de la! Ou trouver un moyen de les calmer!
- Rien ne dit qu'ils viennent pour vous. Comme vous l'avez dit, ils ne vont surement pas provoquer une bagarre.
- Et donc, on fait quoi monsieur...
- Howran.
- Très bien. Je suis Skarn. Donc, que fait-on Howran ?

Le rodeur garda le silence. Il ne savait pas quellle réaction adopter. Entrer dans l'auberge ou rester ici a attendre? Impossible de scruter son expresion dans la nuit. Finalement, il se décida et il s'adressa a Skarn.

- Je pense avoir une idée...
- Laquelle ?

Howran
Post n°20



La grande troupe d'homme en colère était rentrée dans l'auberge accompagné d'étranges bruits similaires à des grognements de plaintes de leur part, deux d'entre eux avaient des lanternes, ils semblaient traquer quelqu'un.

Skarn attendait la solution du rôdeur, ce dernier examinait l'auberge alors que l'on pouvait entendre l'interaction entre l'aubergiste furieux de tant de bruit dans son établissement, et la troupe en question. Le temps qu'ils allaient prendre à se crier dessus permit à Howran de réfléchir..

Un regard vers le haut, en direction des chambres de l'auberge, celle ci qui était le long d'un arbre montra bien qu'il était difficile de grimper jusqu'aux fenêtres.

**
Inutile de perdre notre temps à par là, c'est bien trop compliqué...
Et on ne va pas se battre non plus, ce n'est pas mon domaine et il est dans un sale état...
**

- Je pense avoir une idée...

- Laquelle ?

- Nous allons faire preuve de ruse. On ne doit pas déclencher un combat on serait perdant. Tu trouveras sans doute mon idée idiote mais il n'y a pas de temps à perdre..

Skarn regardait le rôdeur d'un air attentif, prêt à bien écouter le plan...

- Tu restes caché, et moi je vais essayer de les faire sortir avec une motivation factice, une fois que c'est fait, tu va vite faire sortir tes amis de là. Ils ne sont pas là pour boire, et ils sont trop en colère pour la diplomatie...

Après l'avoir écouté attentivement, il hocha la tête en guise d'approbation, puis Howran courra jusqu'à la porte tandis que Skarn se tenait prêt. On pouvait alors entendre les hommes à l'intérieur...

- Sortez de mon auberge je vous dis!!

- Mais écoutes nous à la fin, un monstre dort à l'étage, et qui sais quand il viendra nous tuer!

- Arrêtez avec vos idioties, il n'a pas plus de monstre en haut qu'ici même!

- Un d'eux est infecté! Je l'ai vu revenir de la forêt...

Il n'y eu plus un bruit pendant quelques secondes, puis de nouveau..

- Allons nous occuper de lui compagnons!

Howran entendit alors les hommes bouger, et d'une réaction maladroite entra brusquement dans l'établissement, faisant un bruit imprudent mais surement voulu, tout le monde se retourna vers lui.

- Ah je savais que je n'avais pas rêvé, j'ai vu un groupe et c'est bien vrai!

Howran n'avait pas l'habitude de ce genre de choses, il prit donc un air effrayé en espérant attirer leur attention avec facilité.

- Mais que diable nous veux tu?

- Un homme la bas dans la rue, poursuit une pauvre fille! Un monstre je vous dis! Venez vite il faut la sauver!!

- J'avais raison! Vous voyez, ce monstre est bien vrai!

**Pardon Skarn d'affirmer la fausse réputation**

- Venez, venez! pas de temps à perdre!

Howran sortit de l'auberge, et s'arrêta sur le pas de la porte pour voir la réaction des hommes, ces derniers parlaient fort et avec entrain ils s'avancèrent vers le rôdeur.

- Aller on te suit! Allons régler son compte à cette fichu bête!

Ils sortirent tous avec rapidité, tous suivaient Howran, ce dernier ne connaissant pas le village filait à travers rues en direction de la forêt...

**J'espre que Skarn aura le temps de mettre à l'abri ses amis. Mince dans la précipitation, on a oublié de fixer un lieux de rendez-vous! Quel idiot je vais devoir chercher partout après ça...**

Pendant ce temps, l'autre homme qui était caché dans l'ombre proche de l'auberge, eut le temps de bien voir chacun des hommes qui étaient venus pour lui, les voyant partir il prit un air de satisfaction en pensa certainement qu'il avait échappé belle à des problèmes certains.
Mais ce n'était pas fini, ses amis étaient encore là haut, et qui sait ce qui pourrait leur arriver. Une fois que le dernier hommes disparu dans la pénombre des rues, Skarn se précipita vers l'auberge...

[Vers les habitations]

Skarn

Post 17


Skarn vérifia bien que Howran et les hommes étaient hors de portée avant de piquer un sprint vers l'auberge. Ce rodeur était sacrément courageux pour se jeter ainsi dans la gueule du loup et aider un inconnu. Il entra comme un souffle de vent dans l'auberge. Le voyant entrer, l'aubergiste ouvrit sa bouche pour dire quelque chose, mais devant le regarde de Skarn, il la referma. Les quelques hommes qui restaient dans l'auberge étaient trop ivres pour faire quoi que ce soit.

Skarn monta les marches de l'escalier quatre a quatre et entra dans La chambre de Sarney en trombe. Le semi elfe ne dormait pas et regarda Skarn d'un air étonné, mais, comme toujours, calme.

- Un problème Skarn ?
- On plie bagage. La moitié de l'auberge est a notre poursuite et finir dans le caniveau n'a jamais été mon reve d'avenir.
- Tu peux expliquer ?
- Ma blessure au bras. Ils croivent qu'elle a été causée par un lycan et ils craignent que je sois comtaminé. Ils vont nous faire la peau.
- C'est toi qu'ils craignent. C'est a toi qu'ils veulent faire la peau, pas a moi. Je reste ici, je suis fatigué. Regarde toi, tu tient a peine debout tellement tu as peu dormi. Désolé, mais ce sera sans moi.
- Sarney...
- C'est mon dernier mot. Par contre, tu peux compter sur moi pour te couvrir au possible.

Skarn garda le silence. Il ne s'attendait pas a etre laché par Sarney, meme si la réaction du semi-elfe était compréhensible. Un brouhaha se fit entendre dans la chambre d'a coté, et quelques instants plus tards, Marise et sa fille Louisa se tenaient sur le pas de la porte.

- Alors comme ca, tu pars Skarn ?
- Tu as tout entendu ?
- Exact.
- Je présume que tu reste ici Marise ? demanda Sarney.
- Au contraire. Je viens avec toi Skarn.

Les deux hommes la regardèrent d'un air interloqué.

- Et Louisa ?
- Je viens moi aussi ! cria la petite fille. Je suivrais maman ou qu'elle aille !
- Marise, ca va etre dangereux et fatiguant. Je ne veux pas que vous souffriez a cause de moi.
- C'est en toute connaissance de cause Skarn. Tu as eu l'épaule percée par une flèche et tu as frolé la mort plusieurs fois pour me protéger, alos meme que j'ai tenté de te tuer. Je sais reconnaitre mes torts et mes dettes. Ma vie est a ton service.
- Tu est vraiment sure ?
- Je n'ai jamais été aussi sure de moi. Si je suis un fardeau, laisse moi.

Skarn réfléchit. Prendre Marise et Louisa pouvait etre risqué mais il se surpris a trouver cela rassurant et agréable d'etre en compagnie de la jeune femme. Tout a coup, il se mit a penser a Howran. Ce n'était pas le moment de perdre du temps en bavardages !

- Bien, je pars maintenant. dit il en prenant sa lame.

Marise et Louisa le suivirent. Ils se retournèrent quelques instants mais ne rencontrèrent que le regarde décidé de Sarney. Ils dévalèrent les escaliers et rencontrèrent l'aubergiste. Ce dernier les regarda partir d'un oeil étrange, qui pouvait tout a la fois signifier " bonne chance " ou " crevez ". Skarn sortit de l'auberge.Marise avait pris ses affaires. Elle était envellopée dans le manteau que lui avait prété Sarney et elle portait également une large besace remplie de nourriture. Louisa la suivait, habillée de la meme manière. Les deux humaine tenaient leurs dagues cachées. Le trio d'arréta, humant l'air doux et le vent léger.

Il y avait une porte au nord. C'est par la qu'ils iraient.


Suite aux habitations