[Valrek] P'tit tour du côté d'chez l'Comte.

[Post n°62]
Valrek Dagharn

Venant des quais, Valrek venait de traverser tous les quartiers d'habitations avant de se retrouver devant la citadelle.

Le courage... il ne lui manquait plus que le courage d'y aller. La citadelle fortifiée se dressait, haute, devant lui mais il n'arrivait pas à faire un pas.
Son semblant de drapeau blanc dans une main et l'avis de recherche dans l'autre, Valrek fixait depuis déjà plusieurs minutes le bâtiment imprenable dans lequel il avait décidé de se rendre. C'était une mission suicide et il le savait très bien mais aussi la seule chance de se faire pardonner une partie des crimes qui lui avait été mis sur le dos.

**Allez Val' ! Vas-y ! Faut qu'tu le fasses ! T'as pas le choix !**

Il fit un pas, puis un deuxième, rangea vite fait l'avis de recherche dans sa poche et serra bien fort son fourreau sur lequel était toujours attaché le sac blanc-gris.
Les gardes ne tardèrent pas à le remarquer et deux d'entre eux s'avançèrent aussitôt, épée dégainée à la main, vers le chasseur de primes.
Ce dernier brandit haut ce qui lui faisait office de drapeau blanc et se mit à le balancer de droite à gauche.
Les gardes, surpris par le comportement du hors-la-loi, ralentirent mais restèrent à l'affut du moindre mouvement suspect.
Lorsque les gardes furent à quelques mètres de lui, épées tendues, il attrapa la sienne puis la jeta au sol, en signe de reddition.
L'un des garde vint récupérer l'arme puis brusquement, il attrapèrent Valrek et le plaquèrent au sol.

"Et bien, enfin on t'tient, spèce de chien galeux ! Allez, Godric, coupe-lui la têt', qu'on aille chercher not' récompense !"

Juste ce qu'il redoutait. Non, ça ne pouvait se finir de pareille manière... il fallait qu'il les arrète. Il devait absolument les convaincre de le mener au comte.

"'tendez ! J'ai des informations importantes pour l'comte de Port-Pergas ! Des informations précises sur l'alchimiste Naugg Kolmersen ! Je sais où l'trouver !"

Il avait débité les paroles à une telle vitesse qu'il n'était pas sûr que les gardes aient compris quoi que ce soit mais il continua sans leur laisse rle temps de répliquer.

"Laissez-moi voir le comte et il vous récompensera bien mieux qu'si vous allez récupérer la prime qu'est mise sur ma tête ! Par contre, si vous m'tuez et qu'il apprend qu'j'avais des informations, il vous fera pendre sans pitié, j'en suis persuadé !"

Les gardes ne réagissaient pas et collé au sol comme il l'était il ne pouvait voir ce qu'ils faisaient. Il s'attendait autant à être relevé avec brusquerie qu'à être décapité par une épée bien aiguisée. Ses paroles avaient-elles convaincues les gardes de le mener au comte ? Il allait le savoir sous peu.

[Amis MDJs, que fais-je maintenant ? J'vais faire un brin de causette avec mon ami Nethfer où bien je vais parlementer sérieusement avec le comte pour sauver ma misérable vie d'une mort atroce ? ]

Naugg Kolmersen ... Ce nom résonna aux oreilles des gardes comme une belle récompense aux yeux du comte. Ce chien d'alchimiste était un ennemi d'état pour PP et si le lycan disait vrai, le comte les récompenserait gracieusement.

-Ok. Mais n't'avise pas d'nous jouer un tour sinon ...

Le garde sortit son épée de son fourreau et lui porta un coup sur la nuque avec le pommeau. Le chasseur de prime tomba dans les pommes et il ne vit rien de son voyage. Il fut transporté dans les cellules de la citadelle et enfermé dans l'une d'elle. Il fut ensuite enchainé et pendant qu'un des gardes partait chercher le comte, l'autre resté pour le surveiller. C'est a ce moment là que Valrek se réveilla.

-Le comte arrive. Mais j'ne pari pas chère de ta peau.

[Post n°63]
Valrek Dagharn

Reprenant connaissance au plus profond des sombres cachots de la citadelle de Port-Pergas, Valrek remarqua rapidement les chaines à ses mains et à ses pieds qui entravaient le moindre de ses mouvements.
Enchainé... il avait été enchainé comme un vulgaire prisonnier. Si le comte voulait les informations, il avait intérêt à le faire sortir rapidement de cet endroit.
De plus, les gardes n'y avaient pas été de mains mortes, sa blessure au bras s'était réouverte et un puissant mal lui taraudait le crâne suite au coup qu'il avait reçu quelques dizaines de minutes plus tôt.
Ce furent les paroles d'un gardien qui le sortirent de ses pensées.

"Le comte arrive. Mais j'ne pari pas chère de ta peau."

Alors comme ça il était déjà là ? Il n'avait pas tardé à répondre à la demande d'entrevue... comme quoi le sujet dont ils allaient parler paraissait important aux yeux du comte.
Au loin, une porte grinça puis des pas rapides résonnèrent sur le sol pavé des geôles de la citadelle. Plus que quelques dizaines de secondes et le comte serait là.
Le temps passait comme au ralenti, Valrek entendait chaque battement de son coeur. Il allait jouer sa vie. La moindre erreur, la moindre maladresse' l'entrainerait aussitôt vers une mort inévitable.
Les pas s'arrètèrent, tout comme les battements de son coeur, momentanément... puis une voix résonna.

"Bonjour m'sieur le Comte. Le prisonnier est là !"

"Garde, ouvrez la porte, je vous prie !"

Puis le son d'une barre de fer qu'on relève se fit entendre aussitôt suivi de l'horrible grincement métallique de la porte qui s'ouvre.
Une grande silhouette s'avança dans la lumière des torches qui éclairaient le couloir.
Le comte Graulind s'arrèta à quelques mètres de Valrek, le toisant de haut.

"Alors c'est toi le lycanthrope qui terrorise ma ville ?"

Valrek leva la tête pour voir le Comte. Ce dernier, à la vue du visage inhumain du chasseur de primes, fut surpris et fit quelques pas en arrière. Puis il lança au garde :

"Garde, êtes-vous certain qu'il est bien attaché ? Il a..."

Valrek lui coupa la parole.

"Ne vous inquiétez pas, vous n'avez rien à craindre de moi... je ne suis plus Lycanthrope, ce que vous voyez sont les restes dûs à la potions qui m'a soigné.
Si vous en voulez la preuve, convoquez ici-même l'alchimiste Algar et il vous confirmera mes dires."

Le silence retomba dans la cellule puis Valrek reprit la parole.

"Comme on vous l'aura surement dit, je suis venu de mon plein gré pour vous voir..."

"Vous.. vous êtes venus ici dans l'espoir de me rencontrer ? Ce n'est pas vraiment ce que j'ai entendu de la part des deux gardes qui vous ont attrapés."

Le chasseur de primes écarquilla les yeux. Les gardes avaient mentis pour avoir la prime... cela ne changeait rien. Du moins, pas pour lui.

"Donc, ils ne vous ont surement pas mis au courant que j'ai certaines informations qui pourraient fortement vous intéresser ?"

"Si, bien évidemment qu'ils m'ont mis au courant, sinon, je ne serais surmement pas là, à parler avec un individu de votre sorte."

"Très bien, alors demandez à ce que l'on me détache et allons continuer cette conversation ailleurs... j'ai quelques détails à régler et je ne me sens pas spécialement à l'aise ici."

"Me prenez-vous pour un idiot ? Je..."

"Non, Comte Graulind, je ne vous prend pas pour un idiot mais les renseignements que j'ai valent bien de me sortir de ce sombre cachot."

"Et quels genres de renseignement pouvez-vous m'apprendre sur ce cher Naugg Kolmersen ?"

Le silence retomba une fois de plus dans la pièce. Valrek souriait, soutenant le regard hautain que lui lançait le Comte. Pour faire durer le suspense, Valrek attendit quelques instants avant de répondre.
Puis le Comte, à bout de patience, se retourna, prit le chemin de la sortie et lança au chasseur de primes :

"Je vois que vous n'avez rien à m'apprendre. Votre silence en dit long sur ce que vous savez."

Valrek se mit à rire faiblement puis un peu plus fort et quand le Comte se retourna, il lui répondit enfin.

"Je peux vous dire où il se cache !"

[MDJs, comment réagit donc ce cher comte ? Me prend-il pour un fou ou bien m'invite t-il dans un salon privé pour discuter ? (avec plein de gardes pour le protéger bien évidemment )]

Le Comte s'arrêta net quand Valrek lui annonça la nature de ses renseignements. Il se retourna vers lui lentement et se pencha vers le prisonnier.

-Et qu'est-ce qui me prouverait que ces informations sont exactes ? Dit-il en se tournant vers un des gardes Convoquez moi Algar sur le champ.

Il se releva et quitta la cellule. Il ordonna aux gardes de la refermé e une fois bien en sécurité à l'extérieur de la geôle du Lycanthrope, il lui lança un regard provocateur.

-Parles. Si tes informations sont exactes, nous discuterons d'une réduction de peine après sa capture. Sinon ...

Il resta ensuite là, devant Valrek, à attendre sa réponse. Le Lycan n'obtiendrait rien de plus du Comte pour le moment ? Il était prêt à beaucoup de chose pour localiser Naugg Kolmersen mais tout de même pas à pactiser avec le chasseur de prime.

[Post n°64]
Valrek Dagharn

Rien ne se passait comme prévu ! Ce comte était encore plus tête de mule que le pire des ânes de la région !
Qu'avait-il donc fait à Gilnis pour être traité de la sorte !

Valrek ferma momentanément les yeux puis réfléchit au moyen de se sortir de ce guépier. Ses chances s'amenuisaient de plus en plus et il n'avait pas vraiment envie de finir décapité sur la place publique ou affamé dans l'une de ces geôles humides.
Rouvrant les yeux, Valrek regarda le comte à travers les barreau de la porte et lui dit :

"D'accord, je vais vous le dire... mais avant cela, je tiens à vous faire savoir qu'un des crime dont on m'accuse est faux. Je n'ai pas commis le meurtre de l'ambassadeur Djel'Fien... l'homme était déjà mort lorsque je l'ai rattrapé dans la rue.
Mais cela, vous vous en fichez surement ! De plus, il est peu probable que vous me croyiez.

En ce qui concerne Naugg Kolmersen, il est caché, depuis plus de 2 mois, dans une vieille masure au fin fond des monts du nord. L'endroit est quasiment inaccesible pour celui qui ne connait pas le chemin !
Je sais très bien que vous ne me faites pas confiance, mais je vous propose une chose... je vous ramène l'alchimiste, ici-même à Port-Pergas et vous oubliez que j'existe pendant quelques temps !
Après avoir terminé ma mission, je ne remettrais jamais les pieds à Port-Pergas. Je pourrais même quitter ce continent si vous le souhaitez !"

Valrek ne voyait pas la réaction du Comte Graulind, mais espèrait fortement que celui-ci accepte. C'était surement sa dernière chance pour sortir de la prison vivant.

[MDJs, je vous demande une fois de plus la réaction du Comte ]

Le comte parraissait soucieux. Il reprit:

-Et comment sais-tu tout cela? Dis le moi, et tu fera cette quête de le rammener ici, vivant!

Il le foudroya du regard...

-Mais ne remet plus les pieds ici sans cet homme, ni même après l'avoir emmené ici. Tu nous a déjà fais assez de dégats...

[Post n°65]
Valrek Dagharn

Valrek attendait cette réponse qui déciderait de sa vie ou de sa mort. Ses mains tremblaient, son coeur battait la chamade et ses dents s'entrechoquaient légèrement sous le coup de la tension.
Puis la voix du Comte Graulind résonna une fois de plus.

"Et comment sais-tu tout cela? Dis le moi, et tu fera cette quête de le ramener ici, vivant!"

Puis à travers les barreaux, Valrek vit le Comte le foudroyer du regard. Et il ajouta :

"Mais ne remet plus les pieds ici sans cet homme, ni même après l'avoir emmené ici. Tu nous a déjà fais assez de dégâts..."

Il avait résolument accepté de lui confier cette tâche. Valrek n'en revenait pas. Mais il lui fallait encore expliquer comment il avait obtenu ces informations si précises.

"Pour répondre à votre question, Comte Graulind, je traque cet homme depuis déjà quelques mois. J'ai remonté des pistes depuis Tristerive pour arriver jusqu'à lui, dans les Monts du Nord. Quand j'ai découvert sa cachette, je l'ai espionné plusieurs semaines d'affilée.
Je connais ses manies, je connais son train de vie, je connais tout. Il me sera facile de l'attraper et de vous le ramener."

"Je l'espère bien ! Gardien, libérez-le, rendez-lui ses affaires et escortez-le à la sortie de la ville sous bonne garde. S'il y a le moindre problême, tuez-le sans hésitation !"

"Bien monsieur le Comte !"

Pour la énième fois, la porte grinça en s'ouvrant. Le gardien des geôles s'avança, les clefs tintant dans sa main. Il se pencha et libéra le chasseur de primes.
Valrek se frotta les poignets puis se leva difficilement. La douleur qu'il ressentait dans l'épaule ne décroissait pas. Il suivit le garde dans les couloirs sombres puis déboucha sur l'extérieur. la lumière du jour l'aveugla momentanément. Quand ils e fut réhabitué à la luminosité, il se remit à suivre le gardien qui le menait au casernement des gardes. Il n'avait plus qu'à récupérer ses affaires et après, il serait libre.

[Post n°66]
Valrek Dagharn

Valrek rentra à la suite du gardien dans le long bâtiment qui servait de logis aux gardes. Aussitôt, le brouhaha ambiant disparu, laissant place à un silence pesant dans la pièce. Tous les gardes s'étaient tournés vers les deux hommes qui venaient d'entrer et ils commençaient à murmurer entre eux d'inaudibles paroles.
Valrek, faisant comme si de rien était, suivit son guide jusqu'à une nouvelle porte.
Le gardien l'ouvrit puis avança dans la nouvelle pièce. Derrière eux résonna la voix d'un garde.

"Hé ! Sale clébard ! Qu'est ce que tu fous là ? Ils t'ont pas encore brulé ?"

Puis un poignard siffla aux oreilles du chasseur de primes avant de frapper le mur de pierre et de retomber au sol dans un tintement métallique. Valrek, ne prit pas la peine de se retourner ou de répondre et continua d'avancer jusqu'à entendre un bruit sourd.
Cette fois-ci il se retourna, cherchant d'où cela venait.
Ce qu'il vit l'étonna. Un soldat était à terre, la lèvre en sang, devant une femme en armure qui se massait le poing.

"Que je t'y reprenne pas, trouffion ! Cet homme est envoyé par le Comte pour chercher Naugg Kolmersen, l'alchimiste renégat !"

L'homme, toujours au sol, les yeux écarquillés regardait la femme et baissant la tête balbutia quelques excuses.

"Désolé Sergent, je savais pas. J'ai cru reconnaitre en lui le Lycanthrope qu'a attaqué la ville. Il correspond à la descrip...

"Ferme-là ! Et que j'te reprennes pas à attaquer les gens pareillement sinon c'est le cachot !"

Puis elle se retourna vers les autres.

"Et vous ! On peut savoir c'que vous regarder ? Vous avez rien de mieux à faire ?"

Puis le groupe de gardes qui s'était formé éclata, ceux-ci retournant chacun à leurs occupations par peur de risquer le courroux de leur Sergent.
La jeune femme s'avança alors vers le chasseur de primes puis lui fit signe d'entrer dans la pièce où l'attendait déjà le geôlier. Valrek s'exécuta, rentrant dans la pièce exiguë suivit du Sergent.
Cette dernière ferma la porte puis se tourna vers le chasseur de primes.

"Excusez les soldats mais ils n'aiment pas vraiment les hors-la-loi en liberté.
Au fait, je suis le Sergent d'arme Levae [HRP : lire Lévaé]. Je suis chargé de vous accompagner pour capturer l'alchimiste Naugg Kolmersen, le renégat."

Valrek écarquilla les yeux de stupeur.

"Que... quoi ?!? Alors on envoit quelqu'un pour me surveiller ? Et qui plus est, une femme ? Mais vous vous rendez pas compte que vous allez me ralentir ?"

Ce fut alors au sergent Levae d'être stupéfié. Profondément vexée, elle pointa alors un doigt accusateur vers Valrek et se mit à lui hurler dessus.

"Nan mais vous croyez quoi ? Vous pensez que vous pouvez jouer votre macho alors que vous devriez moisir au fond d'une geôle ?"

Puis prit par une fureur à laquelle Valrek ne s'attendait pas, elle l'attrapa par le col et le poussa contre un mur puis lui envoya un puissant coup de poing dans le ventre.
Valrek se plia en deux sous le coup de la douleur tandis que la jeune femme le lâchait.

"Habituellement, je dirige les gardes du corps du Comte Graulind, mais cette fois-ci, on m'a assigné comme votre escorte jusqu'à ce que vous ayez ramené l'alchimiste. Que ce soit clair, je ne fais pas ça pour le plaisir, mais parce que les ordres viennent directement du Lieutenant Roman, mon supérieur !"

Ayant fini de parler, elle prit une chaise qui trainait dans le coin de la pièce puis s'assit.

[Post n°67]
Valrek Dagharn

Valrek se releva douloureusement. La force que la jeune femme avait mis dans son coup avait coupé le souffle du chasseur de primes et celui-ci peinait à le reprendre.
Il l'avait certainement vexé mais jamais il ne se serait attendu à telle réaction de la part d'une jeune femme. Cette fois-ci, pour la première fois depuis longtemps, Valrek ressentit enfin du respect envers quelqu'un. La dernière personne ayant été Derwend, son maitre, avant que ne survienne sa tragique mort.
La jeune femme avait fort mauvais caractère mais sa volonté était telle qu'elle inspirait la crainte et le respect à quiconque la voyait. Valrek comprit enfin le soldat qui, quelques minutes plus tôt, s'était expressément excusé auprès d'elle après sa monumentale bévue.
Lui-même y avait été un peu fort en ne mesurant pas le poids de ses précédentes paroles. Il lui fallait donc s'excuser...
Devant lui, le geôlier soupira. Tirant une moue mi-réjouie, mi-réprobatrice, il envoya les clefs au sergent Levae puis dit :

Tenez, débrouillez-vous Sergent, mon boulot c'est de surveiller les prisonniers, pas d'assister à vos engueulades. J'retourne dans mes geôles, c'est beaucoup plus calme.

Puis il ouvrit la porte, traversa le casernement des gardes et disparu derrière une autre porte un peu plus loin.
Valrek, debout, regarda le sergent Levae. Celle-ci évitant son regard se leva et se dirigea vers le grand coffre de bois qui trônait dans l'un des coins de la pièce. Elle inséra la petite clef dans la serrure et la fit tourner lentement. Un déclic se produisit et elle retira le cadenas qui en bloquait l'accès. Le sergent se retourna, déposa clef et cadenas sur le bureau et retourna s'asseoir, sans piper mot.
Brièvement, elle foudroya Valrek en lançant méchamment "Allez-y, récupèrez vos affaires !" avant de retourner dans son mutisme obstiné.
Valrek obéit et récupéra son sombrero dans lequel il fut obligé de donner un coup de poing pour lui redonner forme correcte avant de se l'enfonçer sur le crâne. Il récupèra aussi son épée et son fourreau qu'il eut tôt fait de raccrocher à sa ceinture. A la vue des objets amassés dans le coffre, il décida alors d'en prendre un peu plus que prévu.

[Amis MDJs, qu'est ce que Valrek prend d'autre dans ce coffre pleins d'équipement ?
Il faut savoir que le sergent ne sait pas ce que Valrek portait en arrivant à la Citadelle.
Merci d'avance ]
[S : La seule chose de petite taille que tu te risques à prendre en plus n'est autre qu'une dague bien forgée. Le sergent te regarde d'un air suspicieux, mais laisse passer. Je te la rajoute donc.]

[Post n°68]
Valrek Dagharn

Des armures, des armes de tous types, plusieurs sacs remplis d'objets divers... le coffre était un vrai trésor d'équipements. Penché au-dessus, Valrek cherchait quelque chose de très utile à récupérer mais ne souhaitait pas s'attarder trop pour éviter d'éveiller les soupçons du Sergent. Il attrapa donc une dague qui paraissait de plutôt bonne qualité et la bloqua sous sa ceinture.
Ayant récupéré ses affaires, il referma le coffre et se retourna vers le Sergent qui, toujours assise sur la chaise, avait l'air de s'impatienter.

"C'est pas trop tôt !"

Elle se releva alors, attrapa clef et cadenas sur le bureau puis, bousculant légèrement Valrek au passage, s'approcha u coffre puis les remit en place.
Sans faire attention au chasseur de primes, elle sortit alors de la pièce, se dirigeant vers la sortie du bâtiment. Valrek n'eut d'autre choix que de la suivre, ce qu'il fit sans attendre. Fermant la porte du petit bureau, il traversa le casernement et suivit la jeune femme dehors.
A l'entrée de la Citadelle, un Algar furieux repartait, sans doute énervé d'avoir été dérangé pour rien lors d'une quelconque expérience.
Valrek, ne tenant pas à refaire de fâcheuses rencontres, rentra momentanément dans le casernement, attendant le départ définitif du vieil alchimiste.
Algar marchait à vive allure pour retourner dans son échoppe et il fut donc, rapidement hors de vue, ce qui permit à Valrek de ressortir et de continuer à suivre le Sergent. Celle-ci se dirigeait aussi vers la sortie de la Citadelle. Se dépêchant, Valrek la rattrapa et l'obligea à s'arréter en se mettant en travers de son chemin.

"Attendez attendez, me dites pas que vous voulez partir habillée de la sorte !"

Elle regarda le chasseur d'un air mauvais et lui répondit sur un ton qui ne se voulait pas rassurant.

"Pourquoi ? L'uniforme de Port-Pergas vous dérange t-il à ce point ? Je suis en mission pour le Comte et je me dois d'arborer fièrement les couleurs de la ville !"

"Oui, ben moi, j'suis en mission pour sauver ma peau et ça m'embêterais de m'faire égorger par un groupe d'extrémistes ! N'oubliez pas que Vieilletombe et les Monts du nord sont sous la juridiction d'Roc-Rétif."

Le Sergent Levae baissa légèrement la tête. Elle n'avait surement pas pensé à ce détail qui aurait pu leur être fatal. Etait-ce donc sa première mission à l'extérieur de la ville ? Valrek n'en savait rien mais il était sûr d'une chose, le blason de Port-Pergas dans Vieilletombe leur entrainerait bien des problèmes.

"De plus, Sergent Levae, j'vous conseille de prendre un sac avec d'quoi manger. J'vous rapelle que nous partons pour plusieurs jours d'marche... A moins qu'avec d'la chance un chariot puisse nous y emmener."

Valrek se mit à sourire en voyant la mine dépitée de la jeune femme. Elle avait peut-être du caractère mais il avait bien plus d'expérience d'elle dans ce genre de travail. Le Sergent Levae releva la tête puis dit :

"Bien, alors, je retournes dans mes quartiers pour prendre des affaires puis je passerais à la cuisine pour récupérer de la nourriture pour plusieurs jours. Attendez-moi ici ou vous le regretterez !"

Elle fit alors demi-tour et rejoignit les baraquements des officiers.
Valrek, n'ayant plus qu'à faire passer le temps, alla s'asseoir au pied d'un mur et baissa son sombrero pour camoufler entièrement son visage aux gardes qui seraient susceptibles de passer. Il se laissa aller à penser à Naugg Kolmersen puis à Gerhart, qui devait déjà l'attendre depuis un moment à l'orée du bois situé après le gué de Port-pergas.

Depuis qu'ils s'étaient séparés, Gerhart, s'était occupé de faire des achats dans le quartier marchands de Port-Pergas. (Flashback)

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