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| [Anton] Dans les mains de Polixis. | |
| | Auteur | Message |
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Anton Tabheim
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| Sujet: [Anton] Dans les mains de Polixis. Dim 23 Nov - 3:48 | |
| Post no 1 <Anton Tabheim>
Anton tremblait sans avoir le moindre contrôle sur ses membres endoloris. Il était nu, accroupi dans une cellule, ses bras retenant ses genoux contre son torse. Un fin rayon de lumière lui parvenait du dessus apr une meurtrières poisseuse, illuminant son visage sale et bourru. Son seul compagnon, un rat maigrichon, se tenait sur ses deux pattes arrières en regardant avec ses petits yeux le détenu. L’homme appréciait cette compagnie, si rare ces temps-ci. Il savait que son heure approchait, d’une manière ou d’une autre, ce petit rat le réconfortant d’une certaine manière. Et pourtant, il avait traverser tant de choses...
Anton se réveilla, le nez ensanglanté, encore dans sa vieille toge d’apprenti. Il était dans une cellule de deux mètres carrés imbibée d’une odeur d’urine et d’excréments frais. Ses yeux tombèrent alors sur un tas de déjection humaine et animale dans un coin, l’odeur et la vue de ce tas de purin le faisant vomir. Qu’avait-il fait pour mériter pareil traitement, et qui étaient ces silhouettes masquées qui avaient attaqués maître Dalan? Il n’avait jamais entendu parler de zélotes armés de Polixis. Quelle était donc cette farce?
Sa réponse vint rapidement. Deux des mêmes silhouettes ouvrirent la porte, faisant grincer les gonds de la portes à leur passage. Les yeux d’Anton, habitué à l’obscurité, se fermèrent à la lueur de la torche de l’un d’eux, alors que le seconde lui donnait un coup de poing d’une rare violence dans le visage, le sonnant à moitié. Il fut ensuite trainer le long d’interminables couloirs, les plaintes des prisonniers et le cliquetis des chaines s’entremêlant dans les oreilles de l’apprenti. Une nouvelle porte s’ouvrit après quelques minutes, donna sur une pièce plus lugubre que la cellule qui semblait lui incombé.
On lui présenta une chaise, lui donnant le temps de réflechir à sa situation. Devant lui, quatre visage de vieillard balâfré et borgnes le regardaient, sombre. Leurs mains croisés devant leurs visages, les hommes firent un signe de tête avant que les hommes derrière Anton ne commence à le battre avec fureur. L’apprenti sentit ses os craqués en quelques endroits, son épaule en premier lieu, puis une de côtes, lui faisant pousser des hurlements inhumains résonnant dans la géôles.
-Pitié, pitié non !! Ne me frappez plus, qu’est-ce que vous voulez à la fin?! -Silence, Déviant, vous serez châtié pour votre appartenance aux castes renégates des mages de ce monde. Polixis, notre Dieu, n’a pas créer la magie pour qu’elle soit abusée comme l’a fait votre ancien maître, celui-là même qui est responsable de la mort et de la défiguration de deux des notres ! -Je ne comprend rien, de quoi parlez vous? Pitié, arrêtez de frapper !
Mais rien ne s’arrêta. Anton fut frappé, encore et encore, jusqu’à ce qu’il s’évanouisse de douleur. Lorsqu’il se réveilla, il était nu dans sa cellule, confronté à la solitude la plus complète. Grelôtant, Anton s’apprêtait à faire face aux pires mois de sa vie, seul dans cette cellule poisseuse dans un endroit inconnu.
Il passait parfois plusieurs jours sans aucune autre nouvelle qu’une gamelle de blé bouillie et quelques coups, auquel il commencait à s’habituer, tandis que d’autres fois, il était intéroger des heures entières et plusieurs fois par jours... | |
| | | Anton Tabheim
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| Sujet: Re: [Anton] Dans les mains de Polixis. Dim 23 Nov - 4:46 | |
| Post no 2 <Anton Tabheim>
Le premier véritable intérogatoire arriva après ce qui sembla être des années, un interogatoire pendant lequel il ne fut pas frappé sans arrêt, mais où lui posa enfin quelques questions:
-Comment vous apellez-vous? -A...Anton... Tabheim... Kof Kof. -Désormais, nous vous retirons ce nom. Si nous vous entendons le prononcer, vous serez durement réprimandez. Vous serez désormais connu sous la lettre A. Vous comprenez? -Non monsieur, je ne compr... Argh !!
Anton fut ainsi battu jusqu’à ce qu’il admette que son prénom ne lui appartenait plus. Il admit enfin sa nouvelle appelation: A. Après la perte de la notion du temps, il perdait son prénom et ce jusqu’à nouvel ordre. L’interogatoire commenca alors: d’où venait-il? Qui était ses parents? Comment connaissait-il Dalan Forheaume? Quelle était sa relation avec Agramand? Quelles étaient ses relations avec les castes de mages de Hautesylves? Anton répondit aussi franchement que possible, mais quelque soient ses réponses, ses interrogateurs n’étaient pas satisfait. Une nouvelle inconnue fut ajoutée à l’équation: le fouet, rendant le calvaire d’Anton encore plus difficile.
Ainsi, l’homme traversa les pires calvaire possible. De toutes les questions qui revenaient sans cesses, celle de sa relation avec Dalan était la plus récurrente. Parfois, on lui redemandais comment il s’appellais, la réponse étant invariablement “Anton” dans un premier temps, lui vallant de nouveaux coups de fouet. Il mis quelques semaines à admettre la lettre A, puis, finalement, il en vint à oublier son prénom. Les mois passaient, l’Automne faisant place au froid mordant de l’hiver, puis à la pluie du printemps et enfin, à la chaleur de l’été. L’esprit d’Anton était brisé, et il ne se donnait pas longtemps avant de mourir ou de devenir complètement fou, entre la douleur et l’isolement, il n’avait que l’embarras du choix. Ainsi, se tourment avait continué et continuerait, jusqu’à ce jour.
Anton observait le rat dans sa cellule, le visage déconfit, blanc d’un malaise profond. Ses cicatrices le grattait, du sang coagulé le démengeant sévèrement. Il entendit le bruit de botte de deux hommes traversés le couloir menant à sa cellule, réprimandant les autres détenus. Après ce qui semblait des années de détentions, ce bruit effrayait toujours l’esprit brisé d’Anton, redoutant le châtiment ultime, la mort, ou pire si ces anti-magus le pouvaient. Deux chasseurs entrèrent, portant des vêtements sales qu’Anton n’avait jamais vu. En fait, à part une couverture qui parfois lui était donné, il n’avait pas eu beaucoup de vêtements ces derniers mois.
Il mit quelques minutes à passer le pantalon et la chemin donnée, ses mains ayant perdu toute sensibilité, tandis que ses pieds avaient virés à un bleus ne présageant rien de bon. Il fut mené jusqu’à la salle d’interrogatoire, un endroit qu’il connaissait de façon intime désormais. Les quatre vieillards lui faisaient de nouveaux face, l’un d’eux se levant et prenant la parole.
-Assied-toi, trancha-t-il, oubliant un vouvoiement futile désormais. Comment t’appelles-tu? Demanda-t-il une fois son vis à vis assis. -A, seigneur. Répondit Anton, ne pensant même plus à son ancien nom. -Comment t’appellais-tu avant? -Avant, seigneur?
L’homme marqua une pause, une porte s’ouvrant dans son esprit. Il se rappellait. Anton, Anton Tabheim. Ce nom lui paraissait être à des centaines d’années du moment présent. Il garda sa joie pour lui, craignant que l’interrogateur ne change d’avis sur cette révélation providentielle, attendant de nouvelles intructions. Le vieillard s’approcha de lui, et prit son visage entre ses doigts gêlés et étonnament puissant.
-Tu te rappelles, n’est-ce pas? Lâcha-t-il avec une haleine d’outre-tombe. -Ou... Oui seigneur... -Alors, laisses moi t’expliquer quelques petites choses. Tu es à Port-Pergas depuis un an dans les géôles des Chasseurs de Déviants, le bras armé de notre bien aimé culte de Polixis. Il y a un an, nos pouvoirs nous ont menés à Hautesylves, où les forces d’un puissant mage furent corrompu. Notre credo est de ne pas permettre l’étendue d’une quelconque corruption magique en ce monde qui ne soit pas en accord avec la volonté du culte, et ceci concerne aussi bien les suppôts du Nécromant, que les mages des terres lointaines d’Amresia ou de Djel’Fa.
Anton n’avait jamais entendu parler de ces endroits, et il s’en fichait éperdumment. Il ne comprenait simplement pas pourquoi le vieil homme lui expliquait cela. Après-tout, il allait mourir. Son seul regret était de ne pas pouvoir se venger de Dalan, ce lâche qui fit passer Anton au travers des pires sévices de ce monde. Le captif leva la tête face au vieux borgne, ce dernier s’adoucissant soudain.
-Tes confidences nous ont satisfait, nous et les hautes instances du culte. En réalité, nous avons peux-être une proposition à te faire. Généralement, les Déviants que nous amenons ici se brisent bien avant une année. Il s’agit en général d’un mois au maximum... Mais toi, ta haine t’a conserver intact... -Dalan m’a condamné il y a un an, seigneur... Mon seul espoir était de le tuer un jour pour le sort dans lequel il m’a jeté ce soir là. -C’est bien, mon garçon... Tu comprend donc notre credo? -Oui, maître. Je regrette simplement de ne pas l’avoir compris plus tôt... -Alors lève toi, Anton, et embrasse le sceau de Polixis avant ta nouvelle vie...
Le détenu crût sa dernière heure arrivée. Il se leva et s’agenouilla aux pieds du vieillard avant d’en embrasser sa bague portant le sablier de Polixis. Il s’attendait ensuite à sentir le métal froid d’une lame passer au travers de sa gorge, mais au lieu de cela, on le releva, et comme durant ses scéances de tortures, il fut attaché à deux anneaux au dessus de sa tête. Sa mort serait donc lente. Ils ne le libéreraient pas.
Il sentit une violente brûlure sur ses deux flancs à mesure que deux magus encapuchonnés incantait. Devant lui, le vieillard souriait, les bras croisé, alors que sur son flanc gauche, le sablier de Polixis se traçait. Anton hurlait comme jamais, sentant que sa fin serait douleureuse et brûlante comme jamais. Sur sa droite, de petites lettres apparaissaient, et à intervalle irrégulières apparaissaient un cercle portant un sablier en son centre. A chaque fois qu’un de ces cercles apparaissait, le captif devait hurler “Repentir”, ce qui prit une quantité raisonnable de temps. Enfin, Anton s’évanouit, se faisant détacher par deux autres membres du culte avant d’être mené hors du Suair, la prison des mages.
-Un nouveaux chasseurs de Déviants vient de naître, mes frères. Puisse Polixis le bénnir... | |
| | | Anton Tabheim
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| Sujet: Re: [Anton] Dans les mains de Polixis. Dim 23 Nov - 14:40 | |
| Post no 3 <Anton Tabheim>
Anton se réveilla après quelques heures, sont regard perdu. Il tenta de localiser l’endroit où il était, mais il n’en avait aucun moyen. Tout ce qu’il savait, c’est qu’il était sous une couverture relativement épaisse, un matelas sous son dos. Il n’avait pas eu le confort d’un lit depuis un an: sentir sa propre chaleur corporelle sous la couverture s’approchait de la plus belle récompense qu’un homme puisse demandé. Il resta ainsi dans le noir plusieurs minutes avant que la Lumière ne surgisse d’on ne sais où, dévoilant finalement l’endroit où Anton dormait quelques minutes auparavant.
Il s’agissait d’une pièce de bonne taille contenant cinq autres lits comme le sien, tous occupés par d’autres hommes dans un état similaire. Le mobilier était frustre mais existant: trois commodes divisées en deux, trois bureaux, trois chaises... Le parquet grinçant, la fenêtre donnant sur la rue, tout cela vint après. Anton porta son regard sur les hommes encore à moitié endormis dans les lits: tous étaient dans le même état, c’est à dire bléssé, faibles et exceptionnellement attaché à leur couvertures. La voix puissante de l’homme ayant ouvert les rideaux apparut alors, attirant le regard de l’ancien apprenti:
-Débout. Votre tâche commence aujourd’hui. Polixis ne vous à pas encore pardonné.
L’homme était gigantesque, son arbalète ressemblant à un jouet entre ses mains. Ses habits cachaient des muscles d’une taille phénoménale qu’il faisait rouler apparemment inconsciemment. Sa peau était noire, dévoilant ses origines bédouines inconnues à Anton. Son crâne chauve laissait place à une cicatrice gigantesque passant par son oeil gauche, lui donna cet aspect laiteux. Il respirait la confiance, la force et la brutalité derrière un rictus de plaisir. Les nouvelles recrues de l’Ordre étaient là.
Les heures suivantes furent faîtes de quelques formalités: s’habiller, tout d’abord, ce qui n’était plus naturel pour certain d’entre eux, puis allez voir un magus pour une visite médicale complète. Les cicatrices dues au fouet ne seraient pas retirés, puisqu’elle devaient toutes symbolisée le repentir des Hommes. En effet, Anton apprit qu’il était le seul Déviant, les autres étant lelus généralement des tueurs de bas étages, des criminels qui avaient finis leur course dans les géôles du culte pour une raison obscure. Ainsi, en début d’après midi, Anton avait retrouvé l’usage de ses mains et de ses pieds, des larmes d’émotions coulant le long de ses joues.
-Tous, descendez dans la cour maintenant. -Ouais ouais, t’inquiète mon gros, chuchota une des nouvelles recrues. Hey, s’quoi ton nom? -Anton... -Ah ouais? Ben moi c'est Simias, pour te servir.
Le dénommé Simias ressemblait quelques peu à Anton au niveau de la pilosité de son visage, mais sa ressemblance s’arrêtait là. Il était légèrement plus petit, l’oeil rapide et la moquerie facile, ironique et amer, en plus d’être profondemment antipathique au géant bédouin. Quelques minutes plus tard, Anton et ses comparses étaient dans la cour de la résidence où ils logeaient. Il n’avait aucune idée claire d’où ils pouvaient être dans Port-Pergas, mais cet endroit respirait le secret. Il s’agissait d’une cour carré de cinquante mètres carrés, entourée par les ailes de la résidence dont les fenêtres donnaient sur cette même cour. A la droite d’Anton se dressait finalement un porche assez grand habritant une énorme porte en bois à double battant. La sortie, à n’en pas douter.
-Bienvenue dans le Sablier, mes frères. Navré de mon impolitesse, je ne me suis pas présenté... Je me nomme Nahselm, et à partir de maintenant, vous m’appartenez, corps et âmes...
Le géant sourit, dévoilant une dentition éclatante et en bon état compte tenu de l’aspect de son visage. Il marcha face aux six hommes, les mains dans le dos avant de s’arrêter devant Simias. L’air carnassier, il commença à parler:
-Simias, c’est ça? -Ouaip. -Tu te plais ici Simias? -Déjà vécu dans un motte de foin plus confortable, mais je m’en contenterais.
Nahselm éclata de rire, avant de reprendre sa place au centre de la cour, face aux hommes. Un magus encapuchonné arriva, traînant une caisse et un petit coffret qu’il laissa aux pieds du géant à la peau noire avant de retourner dans le Sablier sous les regards interrogateurs des six recrues. Nahselm ouvrit la caisse sans ménagement, en retirant six épées de facture médiocre, ce qui était encore un euphémisme.
-Ne jugez pas avec vos yeux, chasseurs, car ils vous trompent. Les renégâts n’attendent que votre incapacité à ne pas juger par vos yeux mais par vos talents. Vous n’êtes plus des hommes normaux, vous êtes le bras armés de Polixis. Sachez en etre fier. Anton?
L’interpelé leva la tête juste à temps pour attraper le pommeau de son épée au vol. Nahselm répéta l’opération avec toutes les épées jusqu’à ce qu’elle soient toutes en la possession de leur porteur. Il observa quelques instants le regard des recrues, interpellées et fascinées par les lames devant eux. Le géant se résolut à donner quelques explication.
-Chaque lame est la votre dorénavant, et ce sera votre point de départ dans l’accomplissement des tâches de Polixis. Il y a sur cette lame sept sceaux, dont trois vous sont accessible pour le moment. Certains Haut-Maître ont réussi à en trouver trois de plus, portant le total à dix, mais je ne vous cache pas qu’il faut une dose de pouvoir phénoménale pour maîtriser les dix sceaux de l’épée. Votre lame évoluera avec vous, au fur et à mesure que la grâce de Polixis vous touchera. -Ouais, mais là je peux à peine couper du saucisson avec, s’amusa Simias. -C’est parceque tes pouvoirs sont minables, Simias... Tu vas devoir apprendre à t’en servir. Maintenant, dans ce coffret se trouvent les six pendentifs du culte qui vous sont attribués. Sans eux, aucun membre du culte ne vous aidera. Mais il va falloir que vous les méritiés. Je vous en dirais plus demain... Reposez-vous, car les choses sérieuses commencent demain... | |
| | | Anton Tabheim
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| Sujet: Re: [Anton] Dans les mains de Polixis. Dim 23 Nov - 16:50 | |
| Post no 4 <Anton Tabheim>
Le matin suivant, Nahselm réveilla du nouveaux la troupe de futur Chasseurs de Déviants, son visage patibulaire et borgne riant aux éclats. Il avait passé ses épreuves, il n’avait donc aucune raison de ne pas apprécier le fait que six hommes souffrent en étant réveillé à quatre heure du matin. En effet, depuis que la troupe avait reçus les lames du culte, il n’était plus question de se laisser aller. Certains d’entre eux mourraient sans doutes pendant l’apprentissage, qu’il soit physique ou mental. Cela ne le dérangeait pas vraiment: après tout, les chasseurs devaient être les meilleurs guerriers faces aux pires plaies du monde. Voir mourir ceux qui n’étaient pas capable de servir Polixis était devenu naturel chez ce géant.
Les six hommes prirent place dans la cour à la lueur tremblante de torche aux quatre coins de cette même cour. En cette fin d’Automne, le temps était particulièrement froid, une fine couche de neige recouvrant le pavé de l’endroit. Nahselm appréciait la première tâche, le Détachement. Il souriat, amusé, réchauffé par une peau d’ours sur ses épaules. Les mains toujours dans son dos, il marchait silencieusement entre les hommes tremblant de froid. Anton souffrait particulièrement, le vent glacial perçant à travers ses chemises.
-La corruption de ce monde est partout, mes frères. Lorsque Polixis donna ses pouvoirs aux Hommes, il ne s’attendaient pas à ce qu’un nombre aussi écrasant s’écarte de ses préceptes. Les liches, les mages renégâts, les sorcières... Tous menacent la sauvegarde déjà difficile de notre monde. Pour être le bras armé de Polixis, chacun d’entre vous doit passer l’épreuve du Détachement... Suivez moi...
Anton avait bien crût qu’il allait devoir rester des heures dans le froid et la neige, aussi, entrer dans une des catacombes du Sablier fut un plaisir indescriptible. La pièce était éxigüe, remplie d’un bric à brac lugubre, entre corbeaux empaillés, instruments de tortures, grimoires et autres. A l’autre bout de la pièce se trouvait six magus encapuchonné, encore eux. Tous se demandaient qui étaient ces drôles de personnage, mais personne n’osait demander. Nahselm vit l’interrogation des recrues, aussi expliqua-t-il la nature de ces magus:
-Ce sont les Gardiens du Sablier, les plus représentés des adeptes de Polixis. Ils font partie du culte régulier et ne travaille avec nous que rarement... Uniquement lorsque de nouveaux chasseurs se présentent en réalité. Vous les reconnaîtrez grâce à leur pendentif et à leur ceinture de corde. -Et qu’est-ce qu... -Plus de questions. Elles trouveront leur réponses si vous êtes dignes de notre Dieu. Que chacune d’entre vous suive l’un des magus dans les cellule du fond de la pièce, prestemment.
Intrigués, les hommes avancèrent, les magus les pointant du doigt silencieusement. En cinq longues minutes, les cellules furent fermée à clef, laissant les magus en compagnie des néophytes. Anton essayait de voir sous le capuchon de son vis-à-vis, sans succès. Seul ses mains, portant le sceau du Sablier, étaient visible. Soudain, un malaise prit Anton, sentant la température montée en lui. Il avait du mal à respirer, dévisageant le magus qui restait immobile.
-Qu’est-ce que c’est que... AAAAAAAAAAAH !!
Anton hurla comme jamais, les voix des autres néophytes lui faisant écho. Il se tenait la tête de ses deux mains, hurlant à s’en déchirer les cordes vocales, tombant de sa chaise, renversant la table séparant les deux silhouettes. Ses yeux se mirent à irradier d’une lumière surnaturelle, l’aveuglant complètement. Le rire gras de Nahselm lui parvint comme dans un rêve tandis qu’il s’écroulait au sol, prit de convulsions. Tout aussi soudainement que cela avait commencer, la douleur s’évanouit, laissant Anton exhangue et prit de nausées. Le magus quitta la pièce aussi silencieusement que d’habitude, Nahselm se chargeant de réunir la troupe.
Après trentes minutes où les hommes luttèrent pour se lever, le groupe était réunis. Anton vacillait et vomit deux fois, ses jambes ayant du mal à le supporter. Il ne remarqua pas instantannement deux Chasseurs confirmés entrer dans la catacombe et retirer le corps sans vie d’une recrue d’une des cellule. Nahselm le regarda avec indifférence, comptant les cinq survivants. Au dehors, la matinée commencait à peine.
-Votre première tâche est un succès mes frères. Laissez moi vous expliquer ce que le Détachement vous a apporter, ou plutôt pris... Tout homme est l’heureux détenteur d’une fraction du pouvoir général de Polixis, aussi appeller magie. Certains hommes en ont plus que d’autres, mais tous en ont une fraction, aussi minime soit-elle. -Ca... me fait... une belle jambe... Souffla Simias. -Dans votre cas, vos pouvoirs viennent de vous être repris. Vous n’avez désormais plus une once de magie en vous. Vous ne risquez donc de corrompre ce monde, ce qui est une condition sine qua non à votre initiation. Reposez-vous maintenant, je vous verrais ce soir... | |
| | | Anton Tabheim
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| Sujet: Re: [Anton] Dans les mains de Polixis. Dim 23 Nov - 19:37 | |
| Post no 5 <Anton Tabheim>
Anton remonta dans la chambre commune des néophytes. Le lit du défunt avait déjà été vider de ses quelques maigres affaires, ses draps et couvertures manquant également à l’appel. Tous les hommes sens rendirent compte que cet entrainement ne les épargnerais pas, et qu’aucune vie n’était un prix trop élévé pour les Chasseurs de Déviants. Son compagnon, un homme dans la vingtaine, pleurait à chaude larme, montrant une faiblesse bien trop évidente. L’indifférence fut totale. Simias le regardait avec des yeux de merlan frit, aussi peu intéresser par le malheure de cet homme que par la couleur des sous-vêtement du comte Graulind. Anton n’y prêtait pas non plus attention, assez occupés à reprendre ses forces. Sa rencontre avec le magus l’avait sévèrement sonné.
Pendant les heures de repos du groupe, le néophyte regarda l’épée des chasseurs qu’on lui avait donné. Son pommeau était riche, une fleur de lys en métal comme extrémité. La garde était complexe, enrobant la main du porteur sous un complexe réseau de morceau de métal ressemblant à des racines. La lame était encore plus intéressante... A sa base, trois cercles contenant un sablier se trouvait, tandis qu’au fur et à mesure que l’on regardait vers le haut de la lame, un autre sceau se dessinait à intervalle régulier. Dix au total, mais apparemment, seul sept serait accessible, les trois autres étant réservés aux plus talentueux membre du culte.
Nahselm revint en fin d’après-midi, ne prêtant pas attention à la mine déconfite de tristesse de l’homme ayant perdu son ami. Il regardait les autres, tentant de voir qui seraient ceux qui survivrait à tout le processus. Il fit un signe de main, et tous le suivirent. Ils traversèrent de nouveaux la cour, arrivant finalement dans une autre salle aussi lugubre que les précédentes, avec cinq magus au bout. L’homme qui avait perdu son ami commença à pleurer, tandis que d’autres s’agitaient. La peur est un vecteur puissant... Seul Simias semblait indifférent à tout ce remus ménage, claquant sa langue contre son palais en signe de défis. Nahselm s’avança et retira sa chemise, tout en prenant la parole.
-Vous avez passer le Détachement... L’heure est désormais venue de vous faire passer les trois stades de l’Harmonisation. Cette épreuve sera donc triple... Regardez cela.
Nahselm dévoila son torse de boeuf, ses muscles étant encore plus puissant que ce qu’Anton croyait. De nombreuses cicatrices contrastaient avec le ton d’un noir de jais de la peau de l’Initié, alors qu’il dévoilait ses deux tatouages. A droite, un texte incrusté de sceaux. A gauche, le sablier. Sur son flanc droit, cinq sceaux était clairement visibles, tandis que les cinq autres restaient muet. Le géant bédouin continua:
-Ces cercles contenant le sablier de Polixis sont appellés “Sceaux”. Pour pouvoir les utiliser, vous devez être harmonisés avec l’esprit du Dieu... Mais ceci n’est pas une promesse: seul certains d’entre-vous seront capables de les utiliser. Moi même, je ne peux en utiliser aucun...
Cette nouvelle frappa l’audience. Nahselm était visiblement une force de la nature, aussi, il était impensable qu’une force pareille ne puisse utiliser les Sceaux de Polixis. On expliqua aux néophytes que le pouvoir était bien là, mais qu’il était rare qu’un Répurgateur, l’autre appellation des Chasseur de Déviants, parvienne à les maîtriser. Le géant continua alors, expliqua le processus d’Harmonisation prendrait quelques semaines, et quelques douloureuses semaines. Il laissa à chacun le temps de faire une prière avant que les magus n’emporte les cinq néophytes dans des cellules lugubre. Si le processus devait durer des semaines, on aurait put raisonnablement penser que de la nourriture et de l’eau allait se trouver là. Mais non. La cellule était vide. Anton n’eut pas vraiment le temps de se poser des questions, puisque le même malaise qui l’avait attaqué pendant le Détachement. Ses hurlement commençèrent, et durèrent de longs, très longs jours...
Anton se réveilla, allongé sur le sol glacial de sa cellule. Ses yeux tombèrent sur les pieds du magus qui n’avait pas quitté la pièce. Au moment où Anton se réveilla, l’Initié de Polixis quitta immédiatement la pièce, pour que l’instant d’après, le néophyte soit porter par deux Répurgateurs. Il vit les jambes de Nahselm alors qu’il passait, ainsi que le visage mortifié de Simias, respirant encore. Il ne vit rien des autres. Il fallut plusieurs jours pour que les hommes ne reprennent totalement conscience, la douleur qu’il avait vécu étant au delà de toute imagination. Le regard du néophyte tomba d’abord sur Simias, accouder à la fenêtre, silencieux comme jamais. Nul doute que les expériences des dernières semaines l’avait changé, lui aussi. Lorsqu’il vit qu’Anton s’agitait, il lui fit un signe de main et un petit sourire d’encouragement.
Il y avait un troisième survivant de l’Harmonisation, un de ceux qui ne disait jamais rien. Dans la moyenne sur tout, à part ses dread locks et son regard vide, on ne pouvait pas dire grand chose de ce personnage étrange. Le plus étrange fut l’entrée de Nahselm au moment précis où les trois survivants se réveillait. Son visage était plus grave, et son regard plus scrutateur. Il était curieux de savoir qui survivrait...
-Bien... Vous avez passer quatre épreuves désormais... Le Détachement et les trois stades de l’Harmonisation, qui je vous l’assure, ne donne pas d’aussi bon résultat la plupart du temps. Il vous reste une dernière tâche à accomplir, celle de la Confirmation. Cependant, vous n’êtes pas en assez bonne forme pour vous y rendre. Reposez vous, et attendez-vous à devoir prouver votre Foi à Polixis sous peu...
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| | | Anton Tabheim
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| Sujet: Re: [Anton] Dans les mains de Polixis. Lun 24 Nov - 2:09 | |
| Post no 6Il fallut quelques jours pour que les trois derniers hommes se remettent de leurs épreuves. Anton apprit de la bouche de Nahselm, qui venait leur rendre visite chaque jours, que l’Harmonisation était une épreuve difficile, car elle se faisait en trois pas distincts. Ainsi, l’Harmonisation était Flamme, Recherche et Déflagration, chaque pas se distinguant dans les pouvoirs qu’ils apportaient. Le géant bédouin refusa toute autre informations, pensant que les trois hommes en savait assez. Les questions d’Anton restèrent donc sans réponses une semaine durant. Ses muscles se détendirent enfin, les douleurs intercostales l’abandonnant peu à peu. Son principale ennemi était devenu l’ennui, qui dans la chambre commune était particulièrement écrasant. Simias avait bien trouvé une parade en jouant aux osselets avec des bouts de bois, mais rapidement, ce passe-temps ne parvint plus à satisfaire les trois hommes. Enfin, Nahselm se présenta, cette fois-ci avec la mine la plus grave que le néophyte ait jamais vu. Il avait arrêter d’essayer de savoir qui survivrais désormais, il voulait simplement le savoir. Les devinettes ne l’amusait plus. Il leur fit signe de le suivre, leur indiquant que leurs armes seraient nécessaires. Finalement, les quatre Répurgateurs déscendirent dans la cour où la petite compagnie de magus les attendaient déjà. Le vent souflait fort en cette après midi, des flocons de neige se mêlant à une bruine insidieuse. A l’Ouest, le soleil se couchait, plongeant la cour dans les ténèbres et les ombres. Nahselm se tourna finalement devant les trois néophytes, qui pour une fois, ne ressemblait pas à des prisonniers de bas étage, mais à de véritables Chasseurs de Déviants. Anton portait bottes et surcôt, les manches de ses chemises retroussées et le visage sombre, ses cheveux flottant dans le vent de la fin d’après-midi. -C’est donc votre tâche finale néophyte... Soyez assurés que les autres n’étaient qu’une partie de plaisir comparés à ce qui vous attend. Les magus et moi-même allons quitter le Sablier pour les douze prochaine heures pour vous laisser l’accomplir. -Et quel est l’objet de notre tâche, maître? Siffla Simias, tout aussi sombre. -Vous ne l’avez pas sentit? Trois Déviants sont dans ces murs, et il vous appartient de mettre fin à leur vies. A dans douzes heures... Si vous êtes encore en vie...La porte du Sablier résonna d’un bruit sec. Les clefs étaient tournées par deux magus, alors que les autres commençaient à marcher pour quitter le Sablier. Nahselm lança un dernier regard à ses disciples avant de tourner le dos et laisser ses empreintes de pieds énormes dans la neige. Des volutes de buées s’échappaient à intervalle régulier tandis que l’appréhension montait doucement. Simias s’accroupit, la tête dans les mains, alors qu’Anton croisait les bras en regardant les magus quitter le repaire des Répurgateurs. Il sentait que ces douzes heures allaient être d’une rare difficulté, et que sa vie risquait de s’arrêter à tout moment. Etrangement, il n’en avait cure. Il servait Polixis désormais, et aucun Déviants ne résisterait à sa lame. Il passa le foulard pourpre des Répurgateurs par dessus son nez, cachant la moitié de son visage alors que sa main gauche tirait avec lenteur la garde de l’épée qui lui avait été confiée. Il en contempla un instant la lame, avant d’entendre les portes du Sablier se refermer avec un battement sec. Désormais, ils étaient seul, et rien ni personne ne pourrait les sauver de la menace des Déviants. Les trois hommes restèrent immobile une minute de plus avant qu’Anton ne se décide à bouger. Il sentait ses flanc droit le brûler, signe que quelque chose n’allait pas. Il se sentit vasciller, sa main gauche venant tenir son flanc droit. Il fut prit de quelques tremblements avant de s’écrouler sur ses genoux. Ce qui arriva ensuite le surpris lui-même. Comme spectateur de son propre corps, il entendit sa voix réciter quelques formules pendant cinq secondes avant qu’une violente douleur ne le prenne sur ce même flanc droit. L’instant d’après, ses yeux viraient à un blanc laiteux, celui d’un homme aveugle. Il se vit voyager comme une ombre au dessus du Sablier, les parois de bois et de pierre s’évanouissant peu à peu, montrant trois âmes tremblantes dans tout le Sablier. Il vit et observa, aussi longtemps qu’il le put, avant de s’écrouler sur le parvis de la cour. Lorsqu’il rouvrit les yeux, il ne vit ni n’entendit rien pendant quelques instants avant que le visage de Simias n’apparaissent. Anton savait. Il attrapa le col de l’autre Néophyte et dit avec une voix venant d’outre-tombe: -Je sais où et qui ils sont... [Amis MDJs, qui sont les Deviants, leurs niveaux et leurs localisation? Utilisation du Sceau de Recherche] [LL : Il y a une sorcière nécromencienne lvl 2 (mage maudit), un zombie lvl 0 et un squelette combattant (lvl 1). Tu as carte blanche pour leur localisation, tant qu'ils sont regroupés .]
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| | | Anton Tabheim
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| Sujet: Re: [Anton] Dans les mains de Polixis. Lun 24 Nov - 19:21 | |
| Post no 7 <Anton Tabheim>
Simias aida son comparse à se relever, les deux commençant à trembler de froid dans la cour. Le vent se mettait à hurler, faisant passer le vent froid à de violentes bourasques humides et glaciales. Les yeux des deux autres apprenti-Répurgateurs sondaient avec interêt le regard d’Anton, qui redevenait peu à peu normal, bien que sa respiration soit plus saccadée que normalement. Ce dernier, qui pensait ne rien avair fait de spécial ne se rendit compte qu’après coup qu’il avait utilisé le premier de ses Sceaux. Il se massa le flanc, se tenant avec l’autre main à la manche de Simias. Une fois debout, il ramassa son épée trempant dans de la neige à moitié fondue et mêlée à la pluie, tentant d’expliquer ce qu’il avait vu:
-Les trois se sont regroupés j’ai l’impression. C’est comme si j’étais face à eux sans qu’ils puissent me voir. J’ai pu sentir la déviance de la magie dans la pièce où ils se trouvent... -Qui ça, “ils”? Demanda Simias, regardant Anton droit dans les yeux. -Une... Une Nécromancienne et deux de ses créations. Ils sont dans les souterrains, dans ce qui ressemble à un cachot. Le problème, c’est que la porte était ouverte, donc je mettrais ma main à couper qu’ils se déplacent...
Simias relâcha Anton, lançant un court coup d’oeil sur l’autre membre du groupe. Il cracha par terre, tirant lui aussi son épée. Le métal émit un sifflement tranchant sur son fourreau, les vibrations de l’air continuant quelques secondes dans le blizzard qui se levait. Il mit son bandeau pourpre par dessus son visage, ne laissant que ses yeux et son front de visible, bientôt imité par Jirocha, le troisième apprenti. Les deux suivirent alors Anton qui se tourna et partit au petit trot vers une des porte de la cour. Celle-ci donnait sur un escalier, descendant dans les ténèbres du Sablier. L’homme ne voyait pas bien loin en face de lui, mais avec un regard de défi, Anton fut le premier à descendre cet escalier.
Ses pas, pourtant aussi doux que possible, semblait résonner à plusieurs centaines de mètres devant lui, comme si un éboulement avait cours. Ses yeux commencèrent à s’habituer à l’obscurité, bien qu’il ne puisse voir à plus de cinq mètre devant lui. Fort heureusement, quelques meurtrières perçaient le haut du tunnel, laissant passer un faisceau de Lumière dans le souterrain. L’endroit était des plus lugubre: les trois hommes pouvaient y avancer en ligne de trois sans pour autant se gêner, mais cela ne rendait pas l’ambiance plus sûr. Tout les vingt mètres, un faisceau de Lumière venant du dessus apparaissait, illuminant le sol. En son milieu, un égoût s’écoulait, draguant des quantités phénoménales d’excréments, de cadavres de rats et d’autres détails morbides. Une légère fuite n’aida guère, des gouttes d’eau frappa le sol à intervalle régulier. De part et d’autres, des portes de cellules se dressaient, tandis que divers anneaux pendaient au plafond du souterrain.
Une goutte de sueur roula sur la tempe droite d’Anton, sa vision se brouillant à force de concentration. Les trois épées étaient sorties, les trois paires d’yeux scrutant le noir à la recherche du moindre indice de la présence de la Nécromancienne et de ses sbires. De même, les oreilles étaient aux aguets, tendues, comme trop sollicitées par ce qui encombrait le paysage sonore. Les cris de rats, ces gouttes d’eau frappant le sol, le vent encore présent bien que lointain... Anton arrêta le groupe d’un geste, déglutissant difficilement. Il croyait avoir entendu quelque chose, mais rien ne vint. Il jouait avec sa vie, et préférais plus de sûreté que de folie.
-Elle est pas loin... Je peux presque sentir la corruption de la Nécromancie dans les parages... Chuchota Jirocha.
Et il avait raison. La Nécromancienne se tenait non-loin. Le groupe entra dans une vaste pièce qui s’avéra bien vite être la fosse commune pour les prisonniers du Sablier. Elle se tenait, là, belle et blanche comme le voile de la mort, ses cheveux noir encadrant un visage ovale dont les yeux semblait pleurer des larmes d’encre. La main d’Anton se sérra un peu plus sur la garde de son épée, la fleur de lys du pommeau s’illuminant légèrement. A ses côtés, deux cadavres se relevait, leurs orbites vide se tournant vers les trois Répurgateurs. Les trois hommes soufflèrent profondemment, le dernier test de leur initiation approchant.
-Libre... Enfin... Et ma magie à ramener mes fier compagnon, Alen et Jacster... Ces maudits zélotes de Polixis ont crûent pouvoir nous séparer dans la mort... mais ils se trompaient, n’est-ce pas mon amour? Demanda la Nécromancienne au zombie, qui ne répondit rien. Oui, je comprend mon amour... Nous n’allons pas les laisser s’en tirer comme cela, si? Que ce sera doux de prendre la vie de ces trois hommes... Montre moi, mon amour, montre moi comment tu te bats dans la mort... -Silence, Nécromancienne. La corruption qui te touche ne quittera pas cette crypte. Soufflant Simias, faisant un pas en avant. Prépares-toi à demander le Pardon de Polixis dans l’au delà.
Les trois Répurgateurs se séparèrent, Simias restant face à la Nécromancienne, tandis qu’Anton et Jirocha combattraient respectivement le zombie et le squelette. La sorcière partit d’un grand rire qui résonna dans la tombe, glaçant un peu plus le sang des trois novices. Elle fit parcourir une langue noire sur ses dents jaunes avant de commencer à incanter, donna le signal du départ du combat du Jugement...
[Amis MDJs, résultat du trait d’ombre de la Nécromancienne et sur quelle cible? Simias est droit devant elle, mais elle peu viser quelqu’un d’autre, au risque de laisser une ouverture à Simias] [LL : Voyant que Anton et machin ont chacun un adversaire, elle se focalise sur Simias. Son trait d'ombre le frappe de plein fouet et le repousse même en arrière. Il lâche également son arme mais la nécromancienne n'a pas le temps de profiter de sa faiblesse passagère, devant récupérer de son sort.] | |
| | | Anton Tabheim
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| Sujet: Re: [Anton] Dans les mains de Polixis. Mar 25 Nov - 2:07 | |
| Post no 8 <Anton Tabheim>
La main d’Anton tremblait légèrement à la vue de ce cadavre ambulant. La peur était mêlée à son envie de vaincre, de prouver aux Répurgateurs que son coeur battait pour Polixis et pour personne d’autre, et que ce serment ne serait pas trahis par la peur ou la faiblesse. Utiliser une épée n’était pas non plus aisé, bien que celle-ci soit particulièrement légère et éfillée. Les armes des Chasseurs de Déviants ne visaient pas la puissance mais la rapidité à ce qu’Anton pouvait en voir. La démarche lente du zombie permit à l’apprenti de se resaisir, ses sourcils se fronçant devant l’adversité. Il ne serait pas dit que le fils de la famille Tabheim fût un lâche.
Jirocha engagea le combat contre le squelette, sa main n’étant pas aussi sûre que celle de son adversaire. La première attaque mit un violent coup au moral du groupe, voyant le jeune apprenti batailler ferme contre un adversaire à l’air pathétique. Le bruit du métal s’entrechoquant réveilla les conscience, alors que Simias était éjecter à quelques mètres de là par la Déviante. S’en fût assez. Anton ne voulait pas paraître si faible, il ne voulait pas être celui dont on se moquerais pendant longtemps. Il mit sa seconde main sur le pommeau de sa lame et avança.
Le zombie tenta une attaque horizontale sans doute faite pour arracher la tête de sa pauvre victime. Anton se baisse heureusement à temps, encaissant une légère griffure et la perte de quelques cheveux. Le zombie offrit alors son dos à la lame du Répurgateur qui après une seconde fatale d’hésitation, la plongea dans les tripes apparentes du zombie. La lame le traversa, mais ne déclencha aucune réaction. Le regard ébahis du bleu prit dans les tour d’un maître laissa un instant crucial au zombie pour se défaire de son ennemi d’un coup de coude rugueux qui fit trébucher le jeune Répurgateur. Il sentit un flot de sang entrer dans sa bouche, son nez s’étant briser à l’impact. Il cracha instantannement, s’essuyant le coin des lèvres en se relevant maladroitement. Son regard plongeant dans les orbites vides du zombie.
-Monstre... Ta déviance empeste !
Le zombie, ne comprenant pas un traître mot de ce que l’homme baragouinait inclina sa tête sur le côtés, l’air pensif. Cela ne dura pas, et un instant plus tard, il chargeait de nouveaux. Anton esquiva de nouveaux, mais trébucha de nouveaux, se relevant à temps pour faire face à son adversaire sans vie revenir à la charge. Finalement, sa lame trouva une bonne parade qui donna l’espace à Anton pour un coup d’épaule bien placer. Le zombie, prit au dépourvu, partit en arrière, s’écroulant misérablement au sol, Anton en profitant pour reprendre ses esprit et repassé en garde.
Simias se releva, un fin filet de sang s’échappant de l’arrière de son crâne apprès sa chute. Il se tint la tête une seconde avant de regarder la Nécromancienne, elle même reprenant son souffle de son attaque. Simias rugit, courant comme un possédé, lame en avant vers la Nécromancienne, ses pas émettant un bruit mat à chaque fois qu’ils touchaient le sol. Le regard d’encre de la déviante se levèrent, et voyant le danger approcher, elle incanta de nouveaux, voulant parer l’attaque du Répurgateur. Au moment où Simias levait son épée, une faille apparut, aspirant le coup sec que le jeune homme porta. Le pouvoir de la Nécromancienne l’avait visiblement affaiblie, mais elle était sauve pour encore quelques instants. Au même instant, la voix de Jirocha s’éleva, l’épée du guerrier squelette le perçant au niveau du torse. Il tint la lame entre ses mains, regardant d’un air incrédule son adversaire. Ce dernier la retira d’un coup sec, et avec un rapide mouvement du coude, il la replanta au travers de la gorge de l’infortunée victime.
Entendant cela, Anton réalisa à quel point la situation pouvait tourner au drame en quelques instants. Il n’eut pas le temps avant que son flanc droit ne le brûle de nouveaux. En fait, cette brûlure sembla s’étendre, tandis qu’un des Sceaux sur l’épée s’illuminait, rendant l’épée incandescente. Finalement, ce furent des flammes de taille appréciable qui surgirent, arrachant un sourire victorieux sur le visage mal rasé de l’homme. Il se lança sur le zombie et abaissa son épée, passant sous la garde du zombie. Les flammes commencèrent à brûler les vêtements, visiblement secs, du zombie, le distrayant une fois de trop. D’un mouvement qu’il ne se connaissait pas lui même, l’apprenti fit un arc de cercle avec son arme et traça une longue entaille dans le dos du zombie, ce dernier tombant à genoux.
-Ta... corruption... s’arrête là... Dit-il.
Le zombie s’écroula finalement sur le ventre, l’épée du Répurgateur se plantant dans son crâne, malgré la disparition des flammes. Le premier déviant d’Anton venait de rencontrer son créateur. Mais déjà, Simias appellait à l’aide, au prise avec le squellette et la Nécromancienne, qui malgré sa faiblesse évidente restait une menace. Le combat n’était pas terminé... | |
| | | Anton Tabheim
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| Sujet: Re: [Anton] Dans les mains de Polixis. Mar 25 Nov - 14:05 | |
| Post no 9
Le sol résonna des pas d’Anton, accourant à la rescousse de Simias, tenant le squelette en respect. La Nécromancienne soufflait durement, son énergie complètement vidée par son utilisation inconsidérée de la magie. Sa déviance serait sa tombe. Le combat s’était équilibrés entre la faiblesse de la Nécromancienne et la rage de vaincre des deux hommes, résollument plus vindicatif qu’auparavant. Anton lâchait à intervalle régulier un râle guerrier en frappant le squellette, l’ennemi commun des deux apprentis. En effet, la sorcière avait vu le cadavre du zombie et s’était mise à hurler de douleur, accourant vers lui et le prenant dans ses bras.
-Jacster... Mon amour... Que t’est-il arrivé ! Réveilles toi !
Le squellette ne put tenir la distance face aux deux hommes malgré sa pugnacité. Il esquiva du mieux possible, parant et encaissant de nombreuses attaques, blessant même Anton à l’épaule, mais il céda finalement. Simias lança son poing droit dans le crâne de l’immondice, la sphère osseuse s’envolant alors, laissant tomber le reste des os en cascade, le sol résonnant de ces morceaux de corps tombant en son sein. Soufflant difficilement, les deux hommes tournèrent leur regard sur la Nécromancienne et s’avancèrent en boitant. Simias avait une mauvaise plaie au visage, au bras et avait été touché au ventre, lui faisant perdre un peu de sang. Les sanglots de la Nécromancienne se firent plus fort à mesure que les deux hommes passèrent derrière elle, armant leurs bras pour frapper.
-Que la corruption de cet endroit cesse... Prit pour le salut de ton âme, Déviante.
Les deux épées traversèrent la sorcière de part en part, lui faisant cracher un flot de sang noir dans un gargouilli lugubre. Elle soupira et s’écroula sur son ancien amant, leur sang se mêlant dans la mort. L’énergie primaire de la sorcière se dissipa au dessus d’elle, redonnant en place le calme premier de la crypte. Simias s’écroula au sol, trembla de tous ses membres, lançant un regard au corps sans vie de Jirocha. A bien y regardé, les deux Répurgateurs avaient eu de la chance et devait compter sur cette même chance pour survivre aux prochaines heures. Nahselm avait dit qu’il ne serait de retour que douzes heures plus tard, ce qui faisait penser à Anton qu’ils ne devraient pas attendre plus de dix heures maintenant. L’inité ne devait pas penser qu’un des Sceaux du groupe s’activerait, donnant un grand amont de temps pour une recherche qui devait être traditionelle.
-T’inquiètes pas, mon frère, tu va t’en sortir, accroches toi. -Ouais, ouais... S’facile à dire... On s’les gèle ici...
Anton regarda autour de lui, tentant de trouver ce qui pourrait réchauffer son camarade. Il se résolut à prendre la chemise de Jirocha et de partager sa chaleur corporelle en se tenant près de Simias, le réchauffant du mieux possible. Au bout de deux heures, les deux Répurgateurs dormaient à poings fermés, récupérant du difficile combat qu’ils avaient menés...
La chaleur d’une couverture réveilla finalement Anton, ses yeux découvrant qu’il avait quitter la crypte pour retrouver la chaleur de sa chambre. Il ne vit pas Simias, se demandant si il avait survécu à ses blessures ou si Polixis l’avait finalement rappeller à lui. Nahselm ronflait dans un coin, le menton sur son torse. Au premier mouvement d’Anton, le géant bédouin se réveilla, regardant son vis-à-vis de son seul oeil valide. Il dévoila un sourire satisfait et quitta la pièce sans un mot, refermant la porte avec douceur. Il fallut plusieurs heures pour que le Répurgateur ne se lève, se massant les côtes et voyant ses blessures: il avait des émataumes à peut-prêt partout, ses muscles lui faisait un mal de chien et son dos était contusionné. Son énergie avait été mise à rude épreuve, aussi dut-il avaler quelques baumes écoeurant pour le remettre d’aplomd. Il se leva finalement, s’habilla et quitta la chambre, tentant de trouver Nahselm et Simias. Après une courte recherche, ce fut l’Initié qui le trouva, lui demandant de le rejoindre à l’étage.
Anton entra dans une vaste salle qui semblait être la chapelle principale. Donnant sur le Nord, cette chapelle était austèrement décorée, de simple chaise et coussin pour les genoux lors des prière en réalité, hormis le fond de la pièce, décoré de représentations de Polixis et d’ancien Haut-Maître. Nahslem l’attendait là, en habit complet, les magus du culte regardant silencieusement l’entrée du nouveau Répurgateur...
[Juste pour savoir, est-ce que Simias est encore en vie? Merci de ne pas m’ajouter les objets des Déviants. Faites moi signe si je me suis emporter sur le combat] [LL : La sorcière aurait pu être un peu plus résistante. Même si elle ne vaut pas un enchanteur, c'est pas en lançant deux sorts qu'elle allait être à bout de souffle. Du coup, Simias est mort. Mais sinon ça allait ^^.]
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| | | Anton Tabheim
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| Sujet: Re: [Anton] Dans les mains de Polixis. Sam 29 Nov - 2:47 | |
| Post no 10<Anton Tabheim>-Rejoins-nous, mon frère, et embrasses ton devoir de Chasseur de Déviants. Clama Nahselm de sa voix puissante et autoritaire. Le regard silencieux des magus de Polixis scrutèrent longuement Anton, marchant lentement de sa démarche légèrement boitillante. Ses pas résonnaient encore plus dans la chapelle qu’au dehors, d’une façon solenelle et puissante. Les battements du coeur du Répurgateurs se firent plus rapide à mesure que la stature géante du chasseur bédouin se rapprochait, l’amenant finalement devant l’autel de Polixis. Il sentit qu’il devait s’agenouiller, ce qu’il fit dans la seconde sous le regard féroce et fier du géant. Ce dernier sortit un coffret, le même que celui qu’il avait présenté des jours auparavant, faisant miroiter une récompense d’une grande valeur. Il ouvrit le coffret et en dévoila le contenu: un pendentif tenant le sablier en or de Polixis pendant sur une chaine de cuir. Anton n’en vit qu’un, et en croisant le regard de Nahselm, il comprit que Simias était mort. Il était le seul à avoir franchis le difficile processus de l’Initiation. Il était un Répurgateur. -Acceptes la bénédiction de Polixis dans ta tâche, mon frère. Tes pouvoirs sont encore faibles, mais il semble que tu es promis à un avenir radieux au sein de notre Ordre.Au moment précis où le poid de l’or se fit sentir sur le cou d’Anton, ce dernier se sentit investis de La Grâce de Polixis, Sa bénédiction. Il récita ses prières, venant naturellement et étrangement aux lèvres de l’homme. Nahselm contempla son élève, sachant qu’il avait désormais la charge de s’en occuper et de lui apprendre les bases de sa tâche, ou du moins, lui apprendre comment survivre. Les semaines suivantes verraient l’entrainement physique intensif du jeune répurgateurs, jusqu’à ce que sa condition soit assez bonne pour tenir la longueur. Anton pouvait encore mourir à tout moment, ce qui dans ce cas précis posait un problème. En effet, ce dernier était maître de ses Sceaux, ce qui était une excéptions assez importante pour qu’un Initié travaille avec un Novice comme un maître avec son élève. -Tu maîtrises tes Sceaux, répurgateur, et c’est là une aptitude rare. Les prochaines semaines vont être éprouvantes tant physiquement que mentalement, pour finalement voir ta dernière épreuve: une chasse pour le compte de l’Ordre. Si tu survis, tu pourra te targuer d’être presque Initié.-Je n’attend que vos directives, maître, et je m’éxécuterais.-Je n’en doute pas. Nous commencerons demain et fairons de toi l’un des instruments de Sa gracieuse puissance, Polixis. Tu as donc la fin de la journée pour prier ton Dieu et lui réaffirmer ta loyauté, car cet entraînement est plus mortel que ce que tu as affronté jusqu’à présent. Maintenant va, et recommandes ton âmes.Ainsi s’éxécuta Anton, tremblant d’éxcitation pour le jour suivant... Action suivante sur les routes de Norgod... | |
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