[Congrégation de Neis + Gahn] Une nuit à l'auberge

Post Quatre Vingt Cinquième
Leelou Lovara

Le tavernier lui apporta rapidement son repas. Une bière et une pomme pour accompagner un assiette où trônait un morceau de viande et un beau poireau. Le barde fut servit en même temps que la Tsigane et il lui proposa d'égayer la salle après ce repas. L'invitation était clair mais Leelou fit mine de ne pas la percevoir, estimant son corps trop fatigué pour danser. Le combat de l'après midi plus la longue marche en ville ayant eu raison d'elle. Elle entama donc son repas avec appétit et envie. Golgoth arriva ensuite. Il commanda à son tour un repas et il fut servit rapidement. Leelou trinqua alors avec lui et les autres membres présents possédant une bière.

Glorac fut le premier à finir son repas. Immédiatement après, il se leva et attrapa son pipeau. Il appela la salle à lui avant de commencer à jouer. Il maniait bien le Verbe mais il maniait aussi très bien la gigue. Leelou croqua dans sa pomme alors que le trouvère la fixait pour l'inviter à venir danser. Elle ne pouvait pas ignorer cet appel car cette fois-ci, elle avait croisé son regard. Elle sourit derrière sa pomme et croqua une nouvelle fois dans sa chair juteuse. Il allait devoir patienter avant de la voir à l'œuvre. D'abord finir la pomme. Une fois que ce fut fait, elle se leva et grimpa dans la chambre vide. Elle bloqua la porte, et se dévêtit. Elle enfila ensuite sa robe de Tsigane et rejoignit le barde dans la salle.

Le tavernier sourit en la voyant descendre les escaliers. Elle n'avait pas pris le temps de se maquiller mais son fidèle tambourin était à ses cotés. Le barde attirait l'attention de l'assistance depuis plusieurs minutes déjà et il fallait pour la jeune femme se faire une place. C'est le sourire aux lèvres qu'elle commença à frapper fortement dans son tambourin à quelques marches de la fin des escaliers pour détourner l'attention. Elle leva alors les bras au dessus de sa tête, continuant de frapper dans son instrument, et entama avec grâce la descente du reste de l'escalier, semblant caresser les marches, fixant le barde de ses yeux émeraudes.

Quand enfin, elle eut fini de descendre les marches, elle déposa son tambourin sur une table, le confiant du regard à un jeune homme de l'assistance qui devint rouge écarlate en quelques secondes. Ses camarades se moquèrent alors de lui ce qui fit sourire Leelou. Elle le quitta finalement des yeux afin de se tourner à nouveau vers Glorac. Elle avança vers le centre de la salle - là ou il y avait la place pour danser - lentement, fixant toujours le barde intensément. Ce dernier jouait un morceau calme et cela inspira la Tsigane. Elle ferma les yeux et leva à nouveau les bras au dessus de sa tête. Elle commença à onduler lentement, les yeux toujours fermés, au rythme des notes du barde avec toute la grâce dont elle pouvait faire preuve.

Elle dansait lentement, langoureusement, frôlant les clients les plus prêt d'elle, déposa une caresse sur leur joue de temps en temps. Puis vint le moment ou elle se dirigea, toujours gracieusement vers le musicien de cette soirée improvisée. Le tempo n'ayant pas changé, elle avançait lentement, bougeant son corps par moment seulement, guidée par la mélopée s'échappant de l'instrument du trouvère. Une fois à portée, elle se mit à tourner autour de lui, dans le même rythme que depuis le début de la danse. Un rythme lent et langoureux.

Un rythme ... hypnotique.

[Post n°79]
Glorac

Le barde continuait de jouer, bercé par le scintillement du soleil de ses souvenirs entre les branches entrecroisées des forêts oniriques dans lesquelles sa musique l'emportait. Il avait entendu un tambourin, le coeur du voyageur battant la mesure de sa foulée. Les mouvements de son public étaient la brise, qui amène le pérégrin esseulé à rencontrer un compagnon de route. Dont les pas se faisaient entendre. Le barde continua son morceau, mais arrivant aux dernières mesures, il ralentit peu à peu le tempo et ouvrit les yeux.

* Vraiment splendide. C'te façon d'danser, cette grâce... *

Il conclut d'une trille la mélodie envoutante, de peur de se perdre dans les arabesques chorégraphiques de Leelou, et s'inclina face à la danseuse. Puis il lui fit un baise-main en parfait accord avec les règles d'étiquette, effleurant à peine de ses lèvres la peau de la tsigane. Lui faisant un clin d'oeil, il lança :

- Eh bien, l'assistance se réveille, j'veux vous voir danser vous aussi, m'sieurs dames. Alors, c'est parti !

Sur cette exclamation, le barde entama un nouveau morceau. Il fit un signe de tête à Leelou, lui indiquant de prendre son tambourrin et de danser en marquant la mesure. Et il se laissa emporter à nouveau par le flot des notes.

Cette fois, il garda les yeux ouverts, pour ne rien manquer du spectacle dont il n'avait pû admirer que la fin. Ses doigts et son souffle donnaient naissance à une musique de fête, une gigue enjouée. Si on devait voir ce morceau, ce ne serait non plus un voyage en forêt qui apparaitrait, mais bel et bien une auberge. Avec de la bière coulant à flots, et des gens dansant dans la salle.
Mais avant même cette vision humanisée de la musique, on verrait un chatoiement de lumières plus ou moins vives, mélange allant du scintillement stellaire à l'éclat de Këgoh. De même, on verrait des nappes de brume pastel, adoucissant l'illumination de la vie, au milieu d'explosion de couleurs vives. C'est du moins comme cela que Glorac se représentait ce morceau, un hymne non plus à la vie forestière, mais à Sikeh. Une ode passionnée, virevoltante et miroitante. Et il comptait sur la tsigane pour donner vie à cette image.

Post N°182
<Elvilia>

Tout c'était arrêté pour Elvilia. Elle n'eut pas compris ce qui ce passait. Elle était restée complètement paralysée pendant tout les dialogue et les évènement. Elle ne pouvait plus bouger, ni même cligner des yeux... Elle n'entendait plus rien, même plus sa respiration. Elle fut ainsi de longue minutes.

Puis elle réussit à lever ses yeux, elle vit un homme jouer de la musique.

**Maintenant lève-toi!**

Elvilia se leva brusquement. Son regard était vide, ses yeux blanc... Soudain, devant les yeux de tous, elle se métamorphosa...

Sa peau se teinta de plus en plus jusqu'à devenir d'un vert foncé. Ses cheveux, bleus, devinrent vert clair. Etrangement, il y avait comme du lierre et d'autre plante grimpante qui sortaient de sa tête et se mêlaient à sa chevelure. Ces plante n'étaient pas en grand nombre mais elle se voyaient légèrement à certain endroits.

**Bien... Maintenant, prend ton équipement...**

Elvilia leva machinalement sa main et pris ton son équipement.

**Parfait Elvilia. Maintenant retrouve le!**

La tête d'Elvilia bougea brusquement vers l'avant, comme si on lui avait donné une tape derrière la tête. Ses yeux était redevenus normaux. Elle regarda tout le monde et dit:

-Je... Je ne sais pas pourquoi... Mais... Mais je dois... Je dois partir.

Elle était déboussolée, désorientée. Elle trébucha en se dirigeant vers la sortit, poussa la porte. Elle regarda une dernière fois les membres de sa troupe et repoussa la porte.

Elle prit la direction des routes, ne sachant quoi faire, mais sachant qu'il fallait qu'elle fasse quelque chose...

Changement dans mon champs de description: Elvilia est une Elfe d'une couleur de peau verte foncée. Elle est petite, à une forte poitrine et quelques cicatrice faites par de nombreux combats. De plus, sa chevelure est verte assez foncée mais il y a, à l'intérieur, des plantes rampantes. Elles ne sont pas beaucoup visible mais c'est du lierre et autre. Ces plantes partent de la tête et s'arrête au maximum au bout de ses cheveux.

[prochaine action]Un reveil étrange dans... sombreforêt

Post N°48 de <Golgoth>

Golgoth n'avait pas remarqué le barde à son entrée, enfin si, il l'avait vu, mais n'avait pas deviné son métier au premier coup d'œil, l'habit ne faisant pas toujours le barde. Ainsi, il fut surpris en entendant le son d'une première note. On aurait dit un air forestier, mais le forgeron n'avait encore jamais entendu celui-ci. C'était un rythme vif et enjoué mais à la fois calme et reposant. Le musicien alternait avec virtuosité les notes les note graves et aigües pour placer le tempo et évoquer la nature. Enfin, c'est ce que pouvait supposer Golgoth, il était clair que les notes les plus aigües imitaient le chant des oiseaux mais le forgeron n'avait jamais transposé aucun paysage sur la musique. À ce moment, Leelou finit son repas. Puis la Tsigane grimpa dans sa chambre. Aurait-on droit à un spectacle de danse en accompagnement de la musique ? Golgoth espérait bien que oui. Et son vœu fut exaucé. En effet, la danseuse redescendait, en robe cette fois. Le sourire aux lèvres, battant la mesure au son de son tambourin, elle arriva en bas des escaliers. Ondulant avec grâce, elle se plaça au milieu de la pièce. Pour sûr, elle savait maintenir l'attention de son public. Déjà, taquinant les clients, elle avait réussi à presque faire s'évanouir une première victime de son charme. Puis elle se mit à tourner autour du barde, toujours dansante, toujours avec grâce. Un spectacle pour les yeux, et un spectacle pour les oreilles. Et un spectacle pour le palais, puisque Golgoth finissait sa bière. Puis d'un coup, le barde conclut sa mélodie par un trille montant crescendo.

Enfin, durant la courte pause, le forgeron commanda une nouvelle bière. Et à peine la lui avait-on servi, que le barde reprenait sa mélodie. Cette fois-ci, Golgoth reconnut l'air. Une gigue rythmée sur laquelle on dansait souvent pendant les fêtes de villages et autres bals de fin d'année. On connaissait aussi cet air en Djel'Fa apparemment. Plusieurs Sryamnites se levèrent et rejoignirent la Tsigane. Ce n'était plus vraiment de l'âge de notre héros, alors il resta sur sa chaise. Mais il chantonnait l'air. Le barde avait quand même modifié quelque passage, la mélodie semblait plus amoureuse et passionnée que dans son souvenir. Ça annonçait un véritable spectacle de la part de Leelou.

Post suivant
MDJ : prix d'une bière ^^

Post n°20

* Il a accepté de venir avec moi... Mon Dieu, avec un tel personnage, Agramand risque de morfler. *
Le paladin salua Erganum lorsqu'il partit, et dit, en elfique bien sûr, la nature du péril qui attendait Gahn. Il donna toute les informations nécessaires sur le Cornu, lui dit sa nature, bref, il fit de telle sorte qu'Elvilia aille chercher ses collègues pour aider Gahn. Il lui indiqua aussi qu'elle pourrait toujours demander de l'aide au clergé de Glinis et Neis, qui se ferait une joie d'en finir avec ce vieil ennemi.
Malphas savait que son destin était autre part et qu’une course au démon majeur associé à l’âme d’un tordu de nécromancien ne ferait que le retarder dans sa quête pour Neis, Hautesylve, son frère et le monde entier. La vengeance avait été accomplie en quelque sorte, mais Agramand était l’ennemi mortel du Culte de Neis et le Paladin gardait une dent contre lui.

Quoi qu’il en soit, il savait que le départ devait se faire rapidement et que malheureusement, il ne resterait pas un jour de plus. Le plan de route était simple : ils allaient jusqu’à Hek’Adir, puis à Port-Pergas, là où ils se feraient un peu d’argent afin d’acheter quelques armes et mercenaires supplémentaires.

Ensuite, après quelques jours passé à Port-Pergas, la troupe se dirigerait à Hautesylve, où Malphas rencontrerait sa sœur Myra, son frère Gaziel, le prêtre de Neis Kanra ainsi que celui qu’il représentait en tant que Paladin, le détestable prêtre supérieur Dykar.

Lorsque Galathiel lui demanda qui était l’homme, Malphas lui répondit qu’il s’agissait d’un héros généreux et sympathique.

Le temps passa, et le soir vint, avec la disparition mystérieuse d’Elvilia, la druidesse semi-elfe. Le barbe avait emmené Leelou, lui avait parlé de on-ne-sait-quelle-fantaisie, puis ils étaient revenus. Ils commencèrent un spectacle, mêlant danse tzigane et musique. Sekgan ne pu s’empêcher d’interroger son maître sa totale non-participation et son désintéressement :
"Pourquoi êtes-vous si désintéressé de la musique formidable de ce barbe et de la danse de votre ami Tzigane ?"
Le Paladin fit semblant de ne pas avoir entendu la question de son apprenti, et commanda du vin coupé d'eau. Alors que Sekgan allait reposer sa question, Malphas lui répondit :
"Je n'aime pas qu'on brouille mes oreilles et mes yeux avec ceci ; cela me gêne particulièrement pour observer et analyser."
Sekgan se tut de honte d'avoir déranger son maître et surtout de l'avoir fait sorti de ses pensées. Quoiqu'il en soit, un homme rentra discrètement dans l'auberge, une lettre à la main. Il la tendit au Paladin, fit au révérence aux deux clercs de Neis et repartit comme il était venu. Malphas déplia la lettre, et commença à la lire :

« Le 20 Kéterra Mila 774, Hautesylve.

Les assauts incessants d'Agramand ont repris de plus belle. Sans Gaziel, un des avants-postes n'aurait jamais tenu.
Bien que nos fantassins et nos mages de combat continuent une lutte acharné, Agramand réussit à gagner du terrain grâce à l'aide du démoniaque Amon. Nous avons apprit qu'il a été notamment rejoint par un semi-orc et une femme.

Hautesylve sombre de plus en plus dans les luttes internes, et la disparition d'Anhiya, fille de notre chère Idraya, la mine. Rin semble gagner de plus en plus d'influence, ainsi que Dykar et Berith. Tyea, de son côté, semble, en cette période de crise, rejoindre de plus en plus les idées extrémistes de ces trois-là. Je t'en supplie Malphas, reviens. La crise politique actuelle est trop importante, et Agramand risque d'en profiter.

Ta sœur Myra. »

C'est alors que Malphas se leva et cria :
"Membres de la Congrégation de Neis ! Nous devons tout de suite continuer notre quête !"
Ce mot d'ordre réveilla la plupart des membres de la Congrégation de Neis et fit même arrêter de danser Leelou. Le Paladin fit un geste à la tzigane pour qu'elle continue sa danse, et le Paladin dit à Golgoth, Nils Popperpot et Galathiel de le suivirent afin de reprendre leur chemin. Une demi-heure plus tard, le groupe était prêt à repartir. Le Paladin avait sur ses épaules la jeune Galathiel, tandis que les deux autres membres du clan portaient la plupart des affaires de Malphas.
La tzigane arrêta un court moment sa représentation pour saluer le groupe des quatre personnages. La taverne était maintenant pleine, et le groupe de Malphas repartait au bon moment. Dans deux jours, ils seraient à Hek'Adir...

[HRP : Action suivante sur les routes de Djel'Fa, cf Jour et chaleur.]

[Ajouter dans mon inventaire : Lettre de Myra x1. Wink

]

[Eliz : Fait ]

Elizabeth
Poste N°55

Poste Précédent : Petit Détour

Dès qu’elle eût terminé sa phrase, Ellesär s’était immédiatement relevé et avait embrassé Elizabeth. Ce fut un moment magique, encore plus que tous les autres baisers, car la jeune fille ressentait un étroit lien entre elle et son bien-aimé, la mettant en parfaite harmonie avec lui. C’est fait, elle avait trouvé l’âme sœur. Après de longues minutes d’ébats amoureux, où les mariés de caressaient, s’embrassaient le visage, le cou, il se remirent en une position décente et le jeune homme lui parla du mariage. Il lui promit un très beau mariage, mais pas maintenant, il y avait trop de guerres, de violence. Il lui dit qu’avant tout, il fallait rejoindre la Garde Rouge.

Cela faisait longtemps qu’ils étaient dans cette chambre, et il était temps pour eux d’en partir. Elizabeth ouvrit la porte et, main dans la main avec Ellesär. Elle était heureuse, et la jeune fille espérait que lui aussi. C’est alors que, pendant qu’ils descendaient les escaliers, elle entendit une musique. Une musique rythmée, mais envoûtante. Tous l’être d’Elizabeth se réveilla, du moins la musicienne qu’elle cachait depuis longtemps. Si à l’oreille des autres, cette musique était banale, ou seulement un tantinet belle, pour la jeune fille c’était une révélation. Sans qu’elle s’en rende compte, elle avait commencé à taper du pied et da tête se penchait doucement d’un côté et de l’autre. Elle sentait la pureté des notes, le monde merveilleux qu’elles offraient,, permettant des possibilités infinies, faisant ressentir toutes les émotions, que même le meilleur acteur ne pouvait pas reproduire. Pour elle, c’était ça la musique. Toute la poésie provenant du fond de chacun, créant une atmosphère propice aux contacts, même si le métier de barde n’était pas celui de rentrer en contact.

Elizabeth fit un petit baiser à Ellesär et enleva sa main de la sienne, avant de montrer de la tête l’endroit d’où semblait provenir la musique. C’est là qu’elle allait. Un homme était en train de jouer du pipeau, d’où provenait la merveilleuse musique. Devant lui, une femme dansait, avec élégance et grâce. Sans un mot, Elizabeth s’assit à côté du musicien. Ils n’étaient pas amis, ils ne se connaissaient même pas. Mais la musique les liait, et cela en faisait presque des frères et sœurs. La jeune fille sortit sa lyre, et pinçant les cordes comme une personne maître dans cet art, elle se lança dans le morceau. D’abord, elle l’écouta, distinguant les notes, savourant les pauses. Puis elle comprit la chanson, ce qui l’entraîna tellement qu’elle faillit perdre le fil de ses pensées, mais elle se reprit. Elle tenta alors une approche, à l’aide de quelques notes, et puis s’affirma et s’ancra dans la chanson de plus en plus. Elle ajoutait de la profondeur, nuançait, contrastait et mettait en valeur certains passages. Mais elle y mettait aussi un peu de douceur, d’amour, peut-être de féminité. Sur ceux, elle attendit une réaction du joueur.

[Post n°80]
Glorac

L'elfe était partie de manière étrange, et le paladin était venu échanger quelques mots avec la tsigane avant de lui aussi quitter l'auberge. Puis Leelou avait repris sa danse, et une jeune femme était venue s'asseoir à un tabouret du bar, une lyre à la main. Le barde ne s'était pas arrêté de jouer, et avait même fini par fermer les yeux. Les notes de l'instrument s'étaient élevées, d'abord hésitantes, puis s'affirmant pour compléter ce qu'un simple pipeau ne suffisait pas à faire ressentir.

* L'est assez douée, la consoeur. Voyons si elle peut suivre, on verra en fin d'soirée c'qu'elle pense de Charme. *

Le troubadour continua son morceau, puis le fit lentement dévier. La gigue enjouée devint un air plus doux. Les souffles apaisants d'un vent langoureux guidaient sa mélodie. Cette nouvelle danse se faisait plus discrète, moins passionnée. Prônait désormais une sensation d'apaisement aérien, de flottement dans la tranquillité de l'éther. La musicienne eut un très léger temps d'adaptation, puis suivit le mouvement. Les notes de la lyre et de la flûte se mêlèrent, et la danseuse put adapter ses pas, ses gestes, sa chorégraphie, se reposant un peut mais donnant un aspect onirique au morceau par sa grâce. La mélodie incitait les âmes à s'envoler dans un havre de paix. Glorac amorça la conclusion de son morceau, le terminant d'une note longue. Là encore, Elizabeth suivit, parfaitement synchrone, en harmonie avec le barde.

* Vraiment douée la p'tite. *

Le barde s'exclama :

- Noble assemblée, la soirée n'fait qu'commencer ! Mais j'en appelle à votre mansuétude, vos dévoués artistes ont l'gosier asséché par leur art. A vot' bon coeur !

Il s'approcha de la musicienne alors que le public de la taverne sortait quelques pièces de ses poches.

[Amis Meujeux, combien gagne-t-on ?]
[ Eliz : 10 pièces d'or, je ne te les met pas tout de suite pour voir comment tu partage ]

Post n°289

Action précédente dans les rues de Sryam

Les pas du semi-nain le portèrent finalement devant la porte lugubre de la taverne du Pendu. D'un coup d'épaule désormais devenu une habitude, Fulrim ouvrit la porte, laissant la lumière d'un feu de bois brûlant s'échapper de la salle. Au dehors, la nuit était complète, et c'était avec plaisir que le guerrier se retrouvait dans cet endroit. La rumeur du peuple hurlant son bonheur dans une situation pareille était d'un pathétique, peut-être les civils ne verraient-ils pas la lumière du lendemain pour bien longtemps. Fatigués d'une pareille pensée, Gahn se tourna vers l'aubergiste et son humour de mauvais goût :

-Bonsoir aubergiste ! Dites moi, le groupe du paladin est toujours dans vos quartiers?
-Ah qu'non mon bon seigneur, sont partis dans la soirée, une ou deux heures auparavant. Mes avis que les routes ne sont guèrent sûres de nos jours, mais bon, ce bargeot de paladin doit avoir plus dun tour dans son sac...

Malphas était donc partis. La chasse au démon majeur se ferait donc sans lui dans un premier temps. En effet, Gahn avait décidé de réunir quelques fines lames pour en finir avec ce démon que les Surveillants réclamaient dans l'autre monde. S'il avait une bonne troupe, il avait encore ses chances...

-Bon, eh bien je suppose que ce devait être ainsi, n'est-ce pas? Gahn marqua une courte pause, et s'approcha du visage imbibé d'alcool du tavernier. On m'a dit que je pourrais peut-être me faire un peu d'argent avec vos combats. Vous voyez ce que je veux dire?

Le visage du tavernier vira à l'écarlate. Bien sûr qu'il voyait ce qu'il voulait dire.

-Par là, et faites vous discret, il y a une patrouille dans mon établissement...

En effet, Gahn jeta un coup d'oeil derrière lui, et une demi-douzaine de gardes riait de bon coeur autour d'un plat de viande et de fromage. Il espérait que ces hommes n'interfèrent pas.

-Descendez là, frappez trois fois, deux courts un long, et attendez.

Gahn s'éxécuta. Il descendit en compagnie de Fulrim vers la cave, manquant par deux fois de se rompre le coup sur ces marches glissantes. Quel était le liquide qui les faisaient glisser? Gahn ne voulait pas le savoir. Il donna le coup à la porte comme le tavernier lui avait indiqué, et bientôt, une paire d'yeux apparurent derrière une meutrière.

-Hmmm, entrez...

Aussitôt dit, aussitôt fait, les deux guerriers passèrent la porte, découvrant les spectateurs mais aussi les "gladiateurs". Au centre d'une pièce mal éclairée, deux hommes finissaient de se fracasser les cotes à coup de poings. Rapidement, ils furent séparés, l'un à moitié mort.

-Bien, voilà un moyen rapide de nous trouver de l'argent mon bon Fulrim. Prend ça.

Gahn enleva sa cuirasse jusqu'à être torse nu. Seul son kilt et son plaid étaient encore en place alors qu'il nouait sa barbe de façon à ne pas être gêné pendant le combat. A main nue et sans protection. C'était ainsi que les nains testaient leurs valeurs, en combattant leurs congénères ou des animaux de petites tailles comme des sangliers.

-Va mettre une centaine d'écus gagnats sur moi. Je n'ai pas l'intention d'être venus pour rien.

Fulrim obtempera, visiblement intrigués par l'attitude vindicative de son camarade. Enfin, si cela pouvait leur être bénéfique, il serait heureux de le faire. Une fois l'opération faite et Gahn inscrit, les deux amis s'assirent dans un coin, regardant un puis deux combats à la suite. Se serait bientôt le tour de...

-Gahn? C'est votre tour !

Souriant à son ami, le semi-nain lui donna une brève accolade, comme pour le rassurer. Nul besoin, il était confiant, peut-être un peu trop. Ses pas le menèrent devant l'endroit où il combattrait, alors que son adversaire sortait des ombres pour lui faire face...

[Amis MDJs, j'ai miser 100 écus sur ma victoire. Pouvez-vous également me donner la description physique de mon adversaire? Merci d'avance]
[ Eliz : Grand, d'assez forte corpulence qui donnerais une impression de lenteur. Il faut s'en méfier. Je ne te retire pas encore les 100 écus. ]

Post n°290
<Gahn>

Le semi-nain entra dans l'arène improvisée, acclammé ou huée par la vingtaines de nobles encore présent. Son adversaire était d'une bonne taille, il devait faire à peut près trois têtes de plus que le guerrier, mais cela, il y était habitué. Il se fit craquer les os des mains et du cou avant de s'avancer, sous les encouragements énergiques et bruyants du guerrier Nodrïn. Le sol était à nu sous les pieds de Gahn, il en sentait chaque aspéritée...

-Allez-y ! Beugla l'arbitre, si on pouvait l'appellé comme ça, un filet de bave s'échappant de sa bouche édentée.

La grosse brute, chauve et l'oeil torve se jeta derechef sur le nain, les deux poings en avant. Pour juger sa force brute, Gahn resta en encaissa le coup. Il recula d'un bon mettre en parant deux coups de poings qui aurait pu briser une porte. Se massant les avants-bras, Gahn tourna autour de son adversaire, cherchant la faille dans son épaisse corpulence.

-Alors ma mignonne, j'vais t'la faire bouffer ta barbichette !

Gahn tiqua, en plus d'être aussi épais qu'un boeuf, cet homme était grossier. Tout un programme. Il se jeta en avant à son tour, frappant de gauche et de droite, variant entre uppercut et crochet. Par deux fois, il crut s'être fracassé la main sur les muscles de cette armoire à glace, mais ce ne fut qu'une impression, il n'aurait que de gros bleus le lendemains.

Distrait, Gahn prit un violent direct dans le visage, et il sentit afflué un torrent de sang jusqu'à son nez et sa bouche. Secouant la tête, Gahn imbiba sa barbe de son sang, et en reprenant ses esprit, il en cracha un filet au pied du gros lard.

-Il va t'en falloir plus...

Gahn se relança dans le corps-à-corps. Avec son avant bras gauche, il para un crochet du droit de son adversaire, et il en profita pour allonger une jambre entre les deux de son adversaire avant de l'obliger à reculer. La brute trébucha lourdement, laisse un boulevard au semi-nain. Il bondit sur son côté et lui envoya un coup de pied rageur dans les cote puis un coup de poing dans le visage. il sentit le nez de son adversaire craqué comme une gaufrette sous les dents, et il se félicita de cette première réussite.

Trop confiant, Gahn reçu néanmoins un violent coup de genoux dans le dos. L'homme avait renvoyer ses jambes sur Gahn alors que celui s'acharnait sur le visage, lui laissant une ouverture. Il jura avant de se retourner face au visage sanguinolent de son adversaire, riant bêtement...

Elizabeth
Poste N°56

Alors que le morceau avait complètement envoûté Elizabeth, le barde décida de changer de mélodie, de calmer le jeu. Il fallut un minimum de temps à la jeune fille pour se rendre compte qu’il changeait de tempo, mais elle réussit quand même à s’adapter. Elle eût l’étrange impression qu’il la testait, mais cela la laissait indifférente, puisqu’elle jouait. La danseuse elle aussi était en parfaite harmonie, dansant sur la musique, offrant une certaine sérénité dans la salle. Enfin, Glorac termina son morceau sur une longue note, que la lyre suivit parfaitement. Le silence régnait dans la salle. C’est le musicien qui le rompit en déclarant que les artistes avaient soif, lui en tout cas, et qu’ils reprendraient plus tard. Il s’approcha alors de la jeune fille et s’apprêta à parler. Elle répliqua, en chantant :

« Parler, parler, pas de mots pour s’exprimer
Chanter, jouer, c’est la clé d’la vérité »

Elle ria un peu et chanta un poème en l’honneur d’Ellesär, qui était en train de descendre les escaliers :

« Mon cœur vibre pour toi,
Et tout mon corps et en émoi,
Lorsque je te vois.

Ellesär, mon roi,
Reste avec moi,
Car sans toi,
Je ne vivrais pas.

L’amour est mon cœur,
Et la musique, mon corps,
L’harmonie est parfaite,
Lorsque j’en fais naître,
Un poème. »

Elle avait accompagné ce poème d’un doux fond à la lyre. Le morceau se finit sur une douce note, infinie, cristalline. Pendant qu’elle jouait, sa bague scintillait à son doigt. Elle était au comble du bonheur, marier son amour et sa passion, c’était son rêve, qui venait de se réaliser. Alors qu’elle savourait ce moment, un homme plus ivre que les autres s’était approché et, dans une position ridicule, à moitié à plat ventre, à moitié à genoux, il avait dit, d’une voix ponctuée de hoquets :

« Venez à ma table mam’zelle, on va bien s’amuser »

Elizabeth voulait le repousser, sans lui faire de mal. Elle trouva donc une solution à son problème. Avec sa lyre, elle entonna une douce mélodie, tranquille, et au fur et à mesure que le morceau avançait, elle fredonnait quelques douces paroles. Au bout d’une minute, l’homme s’endormit, l’alcool aidant. Mais la jeune fille aussi commençait à plonger dans la torpeur, et bientôt dans le sommeil. Elle fermait les yeux, se sentait très fatiguée … Elle était sur le point de s’endormir quand, malencontreusement, en se détendant, elle avait effleuré son instrument qui avait émis un son très désagréable à l’oreille. Elle s’était donc réveillée. Mais en regardant autour d’elle, elle vit que le musicien, lui aussi, était en train de s’endormir. Violant tous ses principes d’harmonie et de bien-être, Elizabeth pinça les cordes de manière à créer un son discordant, qui fit sursauter le barde. Enfin, il se réveillait. La jeune fille attendit sa réaction, de peut qu’il soit fâché, ou même énervé. Elle détestait ce genre de malentendu, mais bon, elle ne connaissait pas Glorac, elle ne pouvait donc pas prévoir comme il allait réagir. Elle attendit.

Post n°291

Le semi-nai reçu coup sur coup deux direct du droit de la grosse brute. Il se fit même jeter à l'autre bout du ring, humiliation suprême pour un nain. S'en était trop. Ses yeux virerent aux bleus de glace, laissant la rage de son clan s'emparer de lui. Il cracha de nouveau du sang en essuyant son nez d'un revers de main. Il détendit ses muscles et s'apprêta à achever cet homme.

-Hey ! La magie n'est pas autorisée, si?!
-Euh, eh bien, tous les coups sont permis...

Profitant d'un apparent moment d'inatention, Gahn se jeta sur son adversaire. Il lui placa un coup redoutable au niveau du diaphragme, bloquant la respiration de l'homme. En pliant son adversaire, Gahn lui assena un coup de coude entre les omoplates avant de finir sur un coup de genou explosant une dent de l'homme, et entraînant un vive douleur dans le genou du guerrier.

-T'as ton compte? Chuchota Gahn à l'oreille de l'homme
-P... Pas du tout.

Vexé, piqué au vif, ce dernier se releva à peine pour assener un nouveau direct du droit qui envoya Gahn au tapis pour deux secondes. Son environnement tanguait, et sa vision était trouble. Il en faudrait cependant plus pour l'achever. Trop lent, trop lourd pour suivre efficacement un guerrier de la trempe de Gahn, l'homme ne vit pas venir un coup de pied sur sa joue. Décidé à en finir avec ce combat et pour éviter une défaite qui serais arriver s'il avait durer plus longtemps, Gahn s'acharna à donner des coups de poings rapides et précis, comme possédé par une envie de meurtre.

-C'est bon ! C'est bon, il est hors combat !

Gahn fut attrapé par Fulrim, arrivant par derrière et empêchant la mort certaine de l'armoire à glace. En effet, si Gahn avait reçus d'autres coups, il est probable qu'il aurait été battu, la puissance des coups de son adversaire lui promettant une fin peu glorieuse.

-Vous aurez votre prix dans quelques minutes, attendez là.

Epongeant les blessures de Gahn, Fulrim loua les prouesse de son ami, tant sur la préscision que sur la puissance. Cependant, le Bjoränn n'était pas dupe, il savait que ses progrès n'étaient pas encore à la hauteur, et qu'il lui en faudrait plus pour mener ses plans à bien. En plus de son nez blessé, Gahn souffrait à une épaule, et son arcade sourcilière faisait jaillir un flot calme mais continu de sang.

-Le semi-nain? V'nez par là, y'a votre prix qui vous attend...

[Amis MDJs, selon la qualitée du combat, jaugez quelle récompense je peux recevoir. Merci d'avance !]
[ Eliz : 250 or ( - 100 or pour la mise = 150 or ) + deux matières premières au choix dans ton savoir-faire, dis-moi celles que tu veux. Or ajouté. ]

Post n°292

L'homme qui faisait office de remise des prix emmena Gahn un peu à l'écart du ring où deux autres combattants avaient pris place. Suivit de Fulrim et de son équipement, Gahn attendit face à son interlocuteur. L'homme, la quarantaine, avait une tignasse blonde male coifée et un visage rouge, montrant s'il le fallait que son alcoolisme devait être maladif. Sa main tremblotante inscrivit le nom de semi-nain alors qu'il plongeait sa main dans un petit coffre où de l'or tintait.

-Alors, voici 150 écus pour votre combat. Vous l'avez salement amôchés dites donc. Et voici deux barres de mithril, les nains, ça aiment le minerais, non?

Devant cette remarque, Gahn ne préféra pas répondre. Encore un préjugés sur son peuple, comme s'ils passaient leur journée à extraire du minerais et boire de la bière... Il se contenta d'un sourrire de circonstances avant de prendre congé. Remettant son équipement, Gahn et Fulrim firent le chemin en sens inverse, alourdis par du mithril et un peu plus d'or. Discrètement, les deux compères passèrent derrière le tavernier. Celui ci, bonhomme, les invita à s'asseoir, et une fois deux bières payées, les deux nains purent savourer un peu de repos.

Rien d'inhabituel ne troublait le paysage. Du moins, rien en apparence. En fait, Gahn n'y faisait pas du tout attention. Il ne remarqua pas Elizabeth, qu'il n'avait finalement jamais vraiment vue, ni même un barde à l'air plutôt familier... Non, Gahn était fatigués, et il fumait et buvait tranquillement, du repos du juste.

Si une chose n'était pas habituelle, le bruit de cette patrouille de soldats Sryamites. Toujours à la même table, des verres en plus et du discernement en moins. Le guerrier le savait, souvent les humaisn buvaient plus qu'ils ne le pouvaient, une chose inexistante chez les siens. Il se rapella néanmoins que sa mère était humaine, et de plus, elle avait étée citoyenne de Roc-Rétif. D'une certaine façon, il ne fallait pas qu'il soit trop misanthrope, car ce sang coulait aussi dans ses veines.
Tiré de ses songes, Gahn se rendit compte que les soldats lui parlaient :

-Eh, le nabot à la barbe rousse ! Dis moi, qu'est-ce c'est le comble pour un nain?

Serrant les poings, le "nabot à la barbe rousse" sentit le bras de Fulrim sur le sien. En plus d'êtres des idiots, ils étaient malpolis...

-Hey, fais pas cette tête là mon gros, on rigole !
-Ouais, on rigole !

Le plus gras des six, sans doute l'officier, se leva et s'assis à la table des deux nains. Sa grosse face violacée par le vin faisait peine à voir : bouffie, mal rasée et suante, le déclin de l'homme si un représentant d'une race quasi éteinte pouvait le dire ainsi.

-Ben alors, il a pas le sens de l'humour le p'tit homme?
-Cessez cela immédiatement, siffla Gahn, le regard sombre derrière ses plaies encore tuméfiée, avant que je ne commète un acte que je regrette.
-Ho ho, tu vois ce blason face de rat? J'suis un soldat de Sryam, pas un cloporte à barbe.
-Il suffit, officier, siffla à son tour Fulrim. Nous ne voulons pas d'ennuis.
-Des ennuis? J'vais t'en causer moi mon gaillard ! Aller, levez vous.

Ses cinq subordonnés arrivèrent dans la seconde, sous le regard ébahis de la taverne. C'était un spectacle assez inhabituel, et résolumment bruyant.

-On écarte les pieds et les mains dans le dos, fouillez moi ces deux lascars! Ils doivent à tous les coups êtres des vendeurs au marché noir, hein, tas de vermines.

S'en était trop. Gahn serra les dents et envoya un premier coup de poing au visage d'un jeune soldat tentant de le faire obtempérer. Le gringalet, malgré la tête de plus que le semi-nain, s'écroula sur la table à quelques pas de là, sonné et choqué.

-On s'rebelle ?! Bastonnez moi ça les gars, on les embarque !

Les épées furent tirées bien que l'ordre n'en ais pas été donné. Une petite joute s'en suivie, teintée d'acier et de rage. Diminué par un combat intense, Gahn ne put rivaliser longtemps. Un nouveau coup de poing ceuilli un autre soldat avant que le gros officier ne lui colle un bon coup derrière le crâne. Fulrim, lui, ne combattit pas vraiment, mais à la vue de son ami par terre, il fracasse une chaise sur un troisième soldat avant d'être lui aussi bastonner et laisser pour inconscient.

-Embarquez moi ça, tas de flemmards. Et vous qu'est-ce que vous regardez ?! Hurla-t-il à l'intention de l'assistance. Rien? tant mieux ! Aller, on fiche le camp de là !

Action suivante dans les prisons de Sryam

[Donc, m'ajouter 150 or si j'ai bien compris + 2 barres de mithril. Gahn et Fulrim étant au poste, je vous demande également de mettre mon équipement entre parenthèse, si je puis le dire ainsi !]
[ Eliz : Or déjà ajouté et barres de mithril ajoutées. Equipement mis entre parenthèses ]

[La récompense peut aller jusqu'à 40 fois le niveau de Gahn en écu. Soit 6x40=240 (et donc surtout pas 250). Mais c'est à la condition de faire un superbe RP. A aucun moment Gahn n'a proposer à un MDJ d'intervenir. Ce n'était pas obligatoire mais conseillé. Donc pour moi, ça aurait été 200 écu grand max. Ensuite, la mise de Gahn, les 100 écus, étaient ce qu'il misait sur lui pour gagner le combat. Il est donc logique, puisqu'il a gagné le combat, qu'il recoive plus d'or. La cote était à 50/50 on va dire. Il reprend sa mise et gagne donc 100 écu. Fais attention Eilz'. Je rectifie tout ça. Je te laisse tes matières premières et tu gagnes donc 140 écus avec le combat (les 2 barres coutant 30 écus pièces) plus les 100 que tu reprend de ta mise et les 100 que tu gagnes avec le paris.]

[ Eliz : Désolé -_-

Post Quatre Vingt Sixième
Leelou Lovara

La suite de la soirée s'agita pour la Tsigane qui allait rapidement être complètement dépassée par les évenements, elle qui avait déjà de plus en plus de mal à danser, ses blessures la tiraillant. Ce fut d'abord l'arrivée d'une nouvelle muscienne. Le concert des deux joueurs força Leelou à être à la hauteur. Elle ignora la douleur et continua à danser. Pendant que les deux mélomanes jouaient ensemble, la jeune Tsigane jouait avec l'assemblé, invitant des couples à danser avec elle, invitant quelques garçon à danser avec elle ou avec d'autres jeunes qui semblaient seules. La Tsigane fit tourner la tête de plusieurs de ces cibles alors que sa propre tête commençait aussi à tourner véritablement. C'est à ce moment que Malphas décida de partir. Il embarqua la petite Galathiel avec lui, sans laisser le temps à Leelou de dire quoi que ce soit. Nils, Sekgan et Golgoth le suivirent sans poser de question, laissant Leelou et Mundéric seuls. Elle eut juste le temps d'attraper Nils par le bras et de lui demander de bien veiller sur la petite fille en son absence avant de reprendre la danse, entrainée par les garçons qu'elle avait invité. Seulement, elle allait de moins en moins bien. Un des garçons l'attrapa par la taille et la fit tourner pour la ramener vers lui. Ce fut trop pour la Tsigane qui s'évanouie dans ses bras. Elle ne verrait pas la fin de la soirée. Elle ne verrait pas Gahn se faire arrêter, ni même le voir aller combattre dans l'arène sous la taverne. Tout ce qu'elle verrait, ce serait un rève. Un doux rève. Un rève comme elle n'en faisait plus souvent depuis qu'elle avait tué Constantin ...

[Glo, je te laisse, avec l'aide de Mundéric, faire ce que tu veux de Leelou xD. Hésite pas à nous faire passer au lendemain ^^.]

[Post n°81]
Glorac

Le barde allait répondre à la musicienne quand il vit Leelou tourner de l'oeil, dans les bras d'un jeune homme.

- Holà, garçon, on va la mettre dans sa chambre.

Faisant signe à Elizabeth de le suivre Glorac pris la tsigane dans ses bras. Il demanda le numéro de la chambre au tavernier d'un ton qui n'admettait aucune vanne graveleuse et grimpa les escaliers quatre à quatre. Il se démena avec la serrure et finit par ouvrir la porte. Le troubadour déposa la jeune femme sur le lit, puis entreprit de la border en sifflotant un air calme, une berceuse. Il se tourna ensuite vers la musicienne.

- Elle d'vrait dormir comme un bébé. L'a l'air épuisée la pauvre, j'sais pas c'quelle a fait avant mais c'certain'ment pas quelqu' pas d'danse qui l'auront mise dans c't'état. Donc, mam'zelle, j'ai à vous causer.

Après ce préambule, le barde chercha ses mots sous le regard intrigué d'Elizabeth. Ne sachant comment amener les choses, il enchaina confusément :

- Alors, voila. Y'a une idée comme quoi, nous aut' artistes, on d'vrait essayer d'oeuvrer à la Paix dans c'monde. On peut avoir un vrai rôle à t'nir. Ca a été fait d'ja dans l'passé. Que connaissez vous des légendes ?

Conscient d'avoir été confus, le barde guetta la réaction de la musicienne, en attente d'une réponse lui permettant de tenter de la convaincre. Dans son sommeil, Leelou marmonnait des mots sans suite. En bas retentissait un bruit de bagarre.

Elizabeth
Poste N°57

Elizabeth ne saurait jamais quel était l’état d’âme du musicien, certes, il avait ouvert la bouche pour s’exprimer, mais avant que les mots n’aient put sortir, la danseuse s’était évanouie. La réaction de Glorac fut immédiate. Il prit la femme, demanda la chambre au tavernier qui, s’il avait voulut faire une mauvaise blague, n’aurait pas put, vu le regard et le ton de l’homme. Il fit signe à la jeune fille de le suivre et monta dans la chambre de Leelou, réussissant enfin, après quelques secondes, à ouvrir la porte. Il déposa délicatement la danseuse sur le lit et en sifflant, il la fit s’endormir. Il se tourna ensuite vers Elizabeth et dit qu’il avait à lui parler. Il voulait, afin de préserver la paix dans le monde, créer un groupe d’artistes ayant cet objectif-là, il semblerait que ça se soit déjà fait. Il demanda alors à la jeune fille ce qu’elle connaissait des légendes.

Elizabeth ne l’écoutait plus, elle examinait le corps de la musicienne, touchant sa peau avec ses doigts fins. A plusieurs reprises, elle constata qu’il y avait des blessures, certaines anciennes, mais d’autres plus récentes, surement la cause du malaise de Leelou. La jeune fille avait encore assez d’ingrédients, mais il lui fallait un endroit où mettre sa potion. Tant pis, puisqu’elle n’en trouvait pas, tout irait sur les blessures. A l’aide des ingrédients qu’elle avait encore, elle créa une lotion purifiante, permettant de nettoyer les blessures de la femme. Tout en se concentrant sur son travail, elle était, inconsciemment, en train de réciter une légende. C’était celle que Glorac demandait, celle où un groupe de gens œuvraient pour la Paix dans le monde, même si Elizabeth se s’en rendait pas compte. Drôle de coincidence, la jeune fille finit sa lotion en même temps que la légende. Elle appliqua la préparation sur les blessures de Leelou, se postant devant elle, afin de lui garantir un peu d’intimité, même évanouie.

La musicienne se tourna vers Glorac et lui dit sur un ton plus dur qu’elle ne l’aurait voulut :

- Quelque soit votre projet, que ce soit pour la Paix ou je ne sait quoi d’autre, la santé d’une personne passe avant.

Elle continua d’un ton quelque peu radoucit :

- Maintenant que je m’en suis occupée, dis-moi comment est-ce qu’on pourrait oeuvrer pour la Paix dans le monde. Ce n’est pas une mince affaire, comment comptes-tu faire ? Moi aussi je voudrais que tout le monde s’aime, ou au moins ne se tape pas dessus, mais il y a tellement de travail ...

Elizabeth était découragée par l’ampleur du travail et ne voyait pas comment un groupe de personnes pouvait résoudre un problème mondial. C’était tout simplement impossible, même si, d’après la légende, des personnes l’avaient déjà fait. Après tout, ce n’était qu’une légende non ? Mais si l’artiste lui en parlait, c’est qu’il devait avoir le moyen de mettre son plan à exécution, et la jeune fille avait toujours confiance en ses collègues, car un musicien ne pourrait mentir, sinon la musique sonnerait faux, reflétant son état d’âme.

Post Quatre Vingt Septième
Leelou Lovara

Les soins que s'étaient auto-procuré Leelou après son combat n'avait pas tenu lors de sa prestation et ses blessures s'étaient ré-ouverte pour la plus part. Heureusement pour elle, une fois qu'elle fut portée dans sa chambre par Glorac, Elizabeth s'occupa d'elle. Bien qu'inconsciente, les soins prodigués par la musicienne se répercutèrent sur son rève. Ces dernières nuits, la plus part du temps, Constantin revenait la hanter. Mais pas cette fois. Elizabeth, en plus de guérir le corps de la Tsigane, avait amélioré son bien être inconscient. Racontant la légende de Charme, elle influa également sur le rève de la jeune femme.

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Elle était dans un palais. Ce palais lui rappelait celui de Sryam mais il avait changé, vécu ... Au milieu de la pièce gigantesque, sur le trone, se trouvait un homme. Un peu plus agé que la Tsigane. Il semblait être le maitre du palais. Il ressemblait fortement à Al Sotral mais avec quelques années de plus. Devant lui, un spectacle se déroulait. Quatre personnes étaient présente. Une Tsigane - qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à Leelou avec quelques années de plus - dansait, accompagnée par deux musiciens. Un au luth et l'autre à la viele. A eux trois, ils accompagnaient une quatrième femme qui chantait admirablement bien.

Le roi, car l'homme sur le trône était le roi, semblait complètement absorbé par le spectacle qui se déroulait sous ses yeux. Il ne quittait pas des yeux la danseuse, suivant aveuglément ses courbes. Les quatres artistes étaient parfaitement en rythme. Ils devaient jouer ensemble depuis longtemps. Puis la chanson se termina. Les deux musiciens, la danseuse et la chanteuse se retirèrent en saluant le roi.

Quelques instants après, une pierre lancée par une fronde traversa la fenêtre et se logea dans le sol. Le roi se mit à couvert immédiatement, observant l'arme qui aurait pu attenté à sa vie. Un sourire se dessina sur son visage lorsqu'il aperçu un message attaché à la pierre. Il se leva et alla récupérer le dit parchemin. Il l'ouvrit délicatement. Il s'agissait d'un message comme il en recevait de temps :

Une petite milice de 20 personnes se préparent pour un soulèvement contre votre personne. Ils se réunissent dans le quartier marchand. Une petite échoppe miteuse appelée : "La fiole joyeuse" non loin de la taverne du pendu. Le tavernier est un de ces hommes et il accueille des réunions secrètes dans son sous-sol.

Charme Sibyllin

Le roi sourit et froissa le parchemin qu'il jeta immédiatement au feu.

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Ayant entendu parler d'un possible soulèvement parmis quelques un des sujets du roi, Charme Sibyllin avait envoyé un agent afin de règler le problème et de conserver la paix dans le royaume. Cet agent, qui était bien entendu la Tsigane, avait agit en sous-marin pour démasquer les coupables sans troubler la paix et afin de la garantir pour le futur. C'était ça le but de Charme et Leelou venait de le comprendre grâce à son rève. Ses capacités de danses étant à même de lui faire pénétrer dans le palais pour transmettre le message après avoir découvert les mutins

[Glo : N'oublie pas de répartir les piecettes qu'on a gagné ^^. J'espère que le rève de Leelou est en adéquation avec ton idée du clan .]

[Post n°82]
Glorac

Le barde avait regardé la Elizabeth soigner la tsigane. Elle avait raconté la légende de Charme apparemment sans y penser. Il eut un fin sourire.
Quand la musicienne eut fini, le barde pris la parole.

- Repensez, chère amie, aux mots que vous avez déclamés en soignant Leelou. La paix, ça nous prendra du temps pour l'installer, c'sur. Mais nous avons les armes qu'y faut. Les arts... La tsigane danse comme une déesse, quant à nous, z'avons la musique, et les mots. On doit entrer dans les intrigues politiques. On doit atteindre ceux qui commandent. 'Faudra l'temps, d'la finesse. En gros, 'faut prendre l'exemple d'Charme.

Attendant la réponse d'Elizabeth, le barde sortit les pièces de sa bourse, les compta et les regarda.

- J'attendrai qu'elle s'réveille pour donner son dû à chacun, dit-il en désignant la danseuse d'un signe de tête.

Elizabeth
Poste N°58

Glorac disait qu’Elizabeth avait déclamés des mots mais la jeune fille ne s’en souvenait absolument pas. En fait, lorsqu’elle voulait se souvenir de ce moment, tout était flou. L’exemple de Charme ? Oui cela lui disait quelque chose, mais elle l’avait raconté il y a longtemps, si longtemps … Le musicien a ensuite sortit des pièces et dit qu’ils les partageraient lorsque la danseuse sera réveillée. Elizabeth montra son approbation d’un signe de la tête et lui demanda :

« Tu dis que pendant que je soignais … Leelou … j’ai dit quelque chose. Mais … je ne m’en souviens absolument pas … rien … le flou total … »

Alors qu’elle pensait à ce que Glorac avait dit, la jeune fille se souvint d’une chose, qui ferait que JAMAIS elle ne pourrait œuvrer pour la paix. Jamais, après ce qu’elle avait fait, elle était impardonnable. Son rêve ultime lui était bloqué, et maintenant elle aurait honte de jouer une mélodie légère après ce qu’elle avait fait. C’est presque les larmes aux yeux qu’elle l’avoua à Glorac, tellement elle en avait honte :

« Jamais je ne pourrais intégrer Charme, car j’ai tué un homme. Un pirate, mais un homme quand même, avec un femme des enfants, une vie des souvenirs. J’ai déséquilibré le monde, je ne suis pas digne d’en faire un monde meilleur. Je suis vraiment désolé, je n’en ai pas le droit »

Alors qu’Elizabeth était dans sa rêverie mélancolique, triste, désespérée, quelqu’un tapa à la porte. Ou plutôt, quelqu’un gratta à la porte. Intriguée, la jeune fille alla ouvrir. C’était son loup, blessé. Il avait un morceau de l’oreille déchiqueté, et il boitillait d’une passe. Il semblait avoir durement combattu, il était en piteux état, mais il survivrait. Alors que la musicienne se demandait qui avait bien pus faire ça, un homme entra. Il était immense, un véritable colosse. Il n’avait pas l’air d’être un riche, mais cela ne lui enlevait pas cette aura qui faisait peur, qui impressionnait. C’était peut-être à cause des tatouages qu’il avait sur tout le corps. Ou de l’immense loup qui le suivait à la trace. En l’examinant attentivement, Elizabeth vit que l’animal était sacrément plus amoché que son loup. C’est à peine s’il réussissait à tenir debout. C’est alors que l’homme pris la parole, avec un ton bourru :

« R’gardez c’te belle compagnie ! Une prostituée évanouie, une d’moizelle dont l’cabot a faillit tuer l’mien et un homme qui n’arrive pas à gérer deux femmes en même temps. En plus la première est jeunotte. C’est qu’t’es pas un homme mon gars. S’tu veux je veux bien t’filer un coup d’main. J’te tue la vendue, comme ça t’a pas d’plaintes, j’te prends la d’moizelle pour la vengeance de mon loup, et j’te laisse une chance de déguerpir avant j’me fâche. Y’a d’autres filles jeunes et jolies ici, même si t’as pas l’air d’un gars qui profite. Bouge-toi et laisse moi m’arranger avec les deux autres. »

Leelou s’était mise sur le côté alors qu’elle dormait, et le colosse lança une dague, mortelle si elle atteignait son but. Mais ce ne fut pas le cas. Elizabeth se mit entre la future victime et l’arme. Elle s’était préparée, mais la dague rentra quand même dans son flanc, ouvrant es chairs, mais suffisamment peu profondément pour que l’on puisse retirer l’arme. La jeune fille s’écroula, un froid intense la submergea. Allait-elle mourir ? Il semblerait que non, car doucement la chaleur revenait, doucement, très doucement, trop doucement. Le froid semblait plus fort, il allait gagner. Une personne la tenait entre ses bras et, de son corps, la faisait revenir à la vie. Combien de temps s’était-il passé entre le froid et la chaleur, la mort et la renaissance ? Elizabeth n’en savait rien. En tournant légèrement la tête, la jeune fille vit que son sauveur était aussi son amour, Ellesär. La musicienne chercha un baiser, il lui donna, et la chaleur gagna contre le froid. Encore un peu hébétée, Elizabeth regarda les alentours pour voir ce qui se passait.

[Post n°83]
Glorac

Le barde allait répondre à Elizabeth, quand un homme entra. Ses mots furent des plus désagréables, et ses gestes meurtriers. Glorac le regarda, une lueur de colère au fond des yeux, et prit posément son bâton qui était contre un mur. Se mettant calmement en garde, il vit un autre gus prendre tendrement la musicienne dans ses bras. Un ami, sans doute...

- Eh bien, gamin, ta maman t'as pas appris la politesse ? Ah, pardon, l'était trop occupé avec ses clients sur les quais... Et plutôt que d'me lancer ce r'gard meurtrier, sache qu'y faut pas couper la parole aux gens. Et qu'on parle bien aux dames. Et qu'on tape pas sur les filles. Vilain garnement.

L'autre semblait sur le point de charger, de même que son chien amoché. Le barde eut d'un coup les yeux dans le vague, comme perdu dans ses pensées.

- T'sais, ma m'man f'sait l'même métier qu'la tienne, mais j'suis pas un rustre, moi. Si c'est êt' comme toi, être un homme, alors j'suis pas un homme. J'suis bien au dessus. Mais j'suis gentil, vais t'initier aux Arts. On danse ?

Le troubadour profita que l'autre, écumant de rage, le chargeait. Il était désavantagé dans la pièce exigüe, avec son baton. Il réussit quand même à esquiver tant bien que mal un coup de poing. Sa cible n'avait jamais été l'homme, mais son animal.

- Oh ! Le joli toutou !

Il y eut un craquement sec, désagréable, du genre à faire grimacer. La brute se remit de son élan et se retourna. Pour voir son chien, précédemment très amoché, raide mort sur le parquet.

- Jolie pirouette. On continue ?

Toujours perdu dans ses rêves, Glorac ramena son baton devant lui, en position défensive.

[HRP]Action précédente: Les Quartiers Marchands[/HRP]

Ellesär Ellensar
POST N° 49

Ellesär et Elizabeth descendirent les escaliers, suivant le son d'une douce mélodie, venant de l'étage d'en-bas. En effet, un musicien, accompagné d'une talentueuse danseuse, se donnait au public. Elizabeth décida de les rejoindre, et ce fût désormais à trois qu'ils jouaient. Leur mélodie était des plus agréable pour l'oreille du public, avec quelques changements de tons très bien menés par les artistes. Ellesär, ainsi que toute la foule, les contemplaient bouche bé. Il n'était pas un artiste. Ni musicien, ne peintre, ni autre chose. Il aimait l'art, mais de tout son passé, et jusqu'à ces jours, il n'eût ni le temps, ni l'utilité de se spécialiser dans ce domaine. Revenant au trois artistes, tout allait bien, quand soudainement, la jeune danseuse s'évanouit. Tout le public eût un choc, mais heureusement, le musicien et Elizabeth la montèrent à l'étage, pour s'occuper d'elle. Ellesär avait envi de les suivre, mais finalement se décida de rester là; cette affaire ne le concernait en rien. Il discuta un peu avec les autres clients de l'auberge, parlant de tout et de rien, comme on le fait si bien en ces lieux, avant qu'un incident ne se produise.

En effet, le loup d'Elizabeth se fit frapper par un colosse, qui paraissait quelque peu ivre. L'animal se défendit, mais l'homme géant était lui-même accompagné d'un animal. Ainsi fût lancé la bagarre qui se propagea dans toute l'auberge. Ellesär ne pût anticiper, et tout ce qu'il vit, c'est le loup d'Elizabeth monter à l'étage, suivis de ses deux assaillants. Il se leva, bouscula la foule l'entourant, se frayant un chemin jusqu'aux escaliers. Il monta, et se fiant à son ouïe, sût bien vite où se trouvait sa belle. Et en effet, il eût juste. Il entra dans la chambre, et vit le musicien se battant contre le colosse et son loup, la danseuse allongée dans un lit, et Elizabeth, à terre. Ce n'est que cette dernière qui s'intéressait. Il se jeta à ses pieds, l'enlaça, et l'embrassa. le baiser fit bien vite son effet, car la charmant jeune femme rouvrit les yeux. Ellesär lui fit un clin d'œil, puis se releva. Il avait un combat à mener. Analysant la situation, il remarqua que le musicien s'en sortait plutôt bien, il avait à lui seul terrassé le loup de la brute.

Ellesär, pour attirer l'attention de son ennemie, le frappa dans le dos d'un puissant coup de sa chaîne. L'homme se retourna, et répliqua aussitôt. Attrapant Ellesär au cous, il usa de a force brute pour le mettre à terre, et tenta de l'étrangler. Nonobstant, Ellesär parvint à s'en sortir, s'aidant de sa dague qu'il enfonça dans l'avant-bras du colosse, qui le relâcha immédiatement. Ellesär toussota, tout en se redressant. Il tenta de balayer le sol, pour faire tomber son adversaire, mais l'homme n'eût aucun mal à esquiver le coup mal porté. Chaîne dans une main, dague dans l'autre, Ellesär jouait plutôt sur la défensive, esquivant de justesse les rapides coups de son ennemie.

Il utilisa sa technique *Forme de Tempête*, en même temps que *Chaîne de Feu*. Alors que son arme devint flamboyante, son corps lui, fut entouré de petites éclaires blanchâtres. Plus rapide et plus puissant, le combat bascula soudain en la faveur d'Ellesär, qui esquivait deux coup sur trois, et ses coups rapides touchaient presque toujours leur cible, infligeant cicatrices et brûlures. Néanmoins, Ellesär ne resta pas longtemps en cette transe, et la sortie fût assez brutale, car il se prit un énorme coup de poing dans le visage, suivit d'une autre série de coups. Cette fois-ci, la dague ne fût d'aucune utilité pour Ellesär, au contraire, car la brute, lui tordant le poignet, retourna l'arme contre Ellesär, qui goûta de la lame dans ses cuisses. Il était coincé, dans une impasse. Il ne savait plus comment s'en sortir, mais ce fût suite à une difficile réplique qu'il parvint à frapper son ennemie au visage, qui fût déséquilibré pendant quelques secondes, laps de temps dont Ellesär profita pour le renverser et se relever. Le combat s'annonçait long...

Elizabeth
Poste N°59

Après avoir jeté un coup d’œil complice à sa femme, Ellesär était allé partit combattre. Glorac avait déjà éliminé le loup de la brute, et le jeune marié allait se charger de son propriétaire. Au début du combat, ils semblaient de la même force, l’homme utilisant de la force brute, et Ellesär de son agilité. Malheureusement, cette dernière tactique commençait à le fatiguer, il utilisa donc deux de ses techniques, lui permettant d’attaqua plus vie, plus fort. A la fin de cette transe, le contrecoup fut sans appel, coup de poings au visage puis une série d’autres coups. Alors que l’issue du combat semblait toute choisie, le colosse eût un moment d’inattention et Ellesär pu frapper. Lentement, les deux hommes se remettaient en garde pour combattre à nouveau.

Cela se voyait, le jeune homme ne pourrait plus tenir très longtemps. En plus, l’homme avait profité du temps de récupération d’Ellesär pour essayer de le prendre par derrière. Alarmée, Elizabeth utilisa une de ses techniques. Elle s’arrêta complètement, ce qui était mauvais pour sa blessure, mais elle n’en tint pas compte. A l’aide de son esprit, elle se concentra et envoya un message dans l’esprit de son mari :

/ Attention derrière ! /

Epuisée par cet effort, la jeune fille ferma les yeux, et eût un rêve, ou plutôt ce que l’on appelle un rêve éveillé, une vision.

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Elizabeth était toujours dans la chambre, mais il y flottait une odeur de mort, de sang. La jeune fille regarda autour d’elle et vit Leelou, toujours sur le lit mais, étrange. Elle ne bougeait plus du tout. La jeune mariée s’approcha de sa poitrine de la danseuse pour écouter sa respiration … qui n’existait pas ! Inquiète, la musicienne prit son poignet, dans l’espoir d’avoir fait une erreur … rien ! Elle était morte. Même sans la connaître, Elizabeth pleura. Elle s’arrêta lorsqu’elle se rendit compte … qu’il n’y avait aucun bruit. Glorac et Ellesär auraient dû être là, car, maintenant vous le comprenez, la jeune fille croyait être restée dans la réalité. Non, aucun bruit. En se levant, elle vit quelque chose qui la rendait en colère et triste à la fois, même si le second sentiment dominait. Les deux corps des combattants étaient étendus là, à même le sol. Ils avaient été tués avec sauvagerie, on leur avait lacéré la poitrine et démembré les bras et les jambes. En se retournant et en examinant Leelou, elle y vit, ce qu’elle n’avait pas remarqué tout à l’heure. Un trou dans son ventre, une auréole de sang séché. Si elle avait le visage serein, celui des deux hommes était horrible. Ils avaient des expressions de douleur, de souffrance.

Elizabeth n’arrêtait pas de pleurer. Devant le corps du musicien d’abord, elle avait perdu un grand artiste, une complicité à travers la musique profonde. Et puis, Ellesär. Son mari, à qui elle avait uni sa vie seulement dans la journée, et déjà veuve. Il représentait tout pour elle. Il lui insufflait l’énergie. A quoi cela servait qu’elle vive sans lui. Mais d’abord, elle doit tuer l’assassin. C’est alors qu’elle vit, juste devant la porte, le colosse, une dague tachée de sang, un sourire satisfait sur les lèvres. Par un désir ultime de vengeance, la force de la musicienne fut décuplée. Elle sortit son épée, et entama un combat. Le colosse était très rapide, et surtout très fort. Mais la poussée d’adrénaline et ce désir de le tuer comblèrent le désavantage. Elizabeth était deux, voir trois fois plus rapide qu’habituellement et elle parvint à se défaire de son ennemi, en retirant tout de même quelques blessures au jambes, et une estafilade à l’épaule. Elle acheva le meurtrier d’une grande blessure dans le dos, mortelle.

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Elizabeth revint à la réalité. Elle venait de tuer le colosse, et les blessures étaient bien réelles. Mais en regardant autour d’elle, elle vit qu’Ellesär et Glorac étaient bien vivants, et qu’elle avait dans sa main une épée ensanglantée. Elle l’avait tué, à partir d’un rêve. Une larme coula sur sa joue, juste avant que ses muscles se soient trop tirés par cette adrénaline, n’en puissent plus. Elle s’évanouit.

Ellesär Ellensar
POST N° 50

Le duel se poursuivit, et les deux adversaires se battaient de toute leur hargne pour reprendre un avantage quelconque sur leur ennemi. Nonobstant, les coups répétés et de plus en plus puissants du colosse épuisaient Ellesär, qui sentait ses forces le lâcher au fil du combat. Alors qu'il se voyait clairement que le colosse prenait le dessus sur le jeune Ellesär, il parvint à lui porter un puissant coup de poing qui le fit saigner de l'oeil gauche. Pendant qu'Ellesär récupérait de ce coup, la brute se faufila derrière lui, et si Elizabeth n'aurait pas utilisé une de ses techniques pour avertir Ellesär, celui-ci ne serait probablement plus du monde des vivants, mais rôderait déjà dans le funeste séjour de Nefther. En effet, Ellesär parvint à parer le coup de son adversaire, se retourna.

Alors que le combat se prolongeait encore et encore, Ellesär vit sa belle tomber à terre, ce qui le fît redoubler d'efforts. Le colosse, commençant lui aussi à s'épuiser, et ce, visiblement. D'ailleurs, ça se sentait sur ses coups qui étaient de plus en plus maladroits et mal portés. Néanmoins, Ellesär avait tout de même du mal à parer la brute, car il n'était pas moins fatigué que son ennemi. Ainsi, deux hommes au bord de l'évanouissement luttaient l'un contre l'autre, renversant mobilier et frappant dans le vide, sans presque jamais parvenir à toucher l'autre. Mais tous deux continuèrent, animés par leurs propres convictions, et ils se battaient, se battaient, se battaient.

Finalement, ce ne fût ni l'un ne l'autre qui mit fin à cet affrontement qui semblait bien trop s'étirer. Soudainement, alors que les deux hommes étaient en plein effort physique, une épée vint transpercer le corps de la brute, puis disparut aussitôt. Ellesär ne comprit point ce qui venait de se passer, mais il ne chercha même pas à trouver le fin mot de cette histoire. D'un puissant coup de coude dans la tête du colosse, qui se trouvait déjà à genoux, il s'assura de la mort de c'estui-là. C'était fait. Il était là, allongé à terre. Sans même fouiller le cadavre, ni se reposer, Ellesär courra vers sa bien-aimée et la redressa, l'adossant au chevet du lit. Elle respirait, mais avec difficulté. Il l'embrassa, de ces dernières forces, et tomba sur elle.

[Post n°84]
Glorac

Le barde observait son adversaire, quand toute la scène s'accéléra. L'homme qui était apparu dans la chambre chargea, et déploya une technique impressionnante, mais était tenu en respect par la force brutale de son adversaire.
Alors que leur sauveur commençait à peiner, une espèce d'éclair vivant, une épée à la main, avait taillé la brute en morceaux, que l'autre bretteur avait achevé d'un coup de coude, pour la forme.

Glorac comprit, en voyant la lame entachée de sang dans la main de la musicienne, que c'était elle qui avait tué le colosse. Elle était évanouie, mais semblait sous le choc d'avoir tué, et surtout de sa transe. Leur sauveur s'était effondré sur elle après l'avoir embrassée.

Le trouvère vérifia qu'aucune de leurs blessures n'était mortelle, que leurs vies n'étaient pas en danger, adossa Ellesär à un mur, puis sourit.
- Ces jeunes... Amoureux et pleins d'énergie. J'suis pire.

Il chercha des couvertures dans l'armoire de la chambre, en couvrit les dormeurs, ferma la porte.
Puis il s'assit en tailleur au milieu de la pièce exigüe et entama un air tranquille à la flûte, pour bercer ces compagnons à peine rencontrés.

Post Quatre Vingt Huitième
Leelou Lovara

[Désolé à vous mais je nous fait passer au lendemain ^^. Marre de plus RP XD]

Entrain de dormir, Leelou ignorait tout du combat qui opposait Ellesär, Glorac et Elizabeth contre la grosse brute. Il est donc facile d'imaginer sa surprise quand elle se réveilla en première le lendemain matin. Elle qui imaginait se réveiller avec Mundéric à son chevet, elle trouva à sa place le barde, la musicienne et deux inconnus ainsi que deux loups. Un des inconnus était mort ainsi qu'un des loups. Leelou avait connu mieux comme réveil. Mais quelque chose l'inquiétait encore plus, Mundéric n'était pas là. Lui était-il arrivé malheur ? Sans prendre le temps d'examiner plus la scène, Leelou bondit hors de son lit et avec le plus de discrétion possible, elle sortit de la chambre.

"Hola Tsigane. Comment allez-vous ?" Demanda une voix qu'elle connaissait bien.

Soulagée, la jeune femme se retourna vers son interlocuteur qui n'était autre que Mundéric. Elle fut encore plus soulagée de voir qu'il tenait dans ses bras une petite boule de poil. Anji était sauf lui aussi. Voyant sa maitresse, il quitta les bras du guerrier pour rejoindre la Tsigane. C'est quand il voulu grimper sur elle que la Tsigane remarqua autre chose de troublant. Elle était à moitié nue, sa robe de Tsigane dégrafée par endroit. Elle se tourna alors instinctivement pour faire à nouveau dos au guerrier, légèrement rougie par la gène alors que ce dernier rigolait gentillement.

"Tu pourrais aller me chercher une couverture au lieux de te rincer l'œil ? Dit-elle sèchement.
-Oui m'dame." Répondit-il avant de tourner les talons, toujours en riant pour aller chercher la dite couverture.

Il revint trente secondes plus tard avec la couverture qu'il donna à la Tsigane. Elle s'enroula dedans rapidement, cachant ainsi les parties de son corps qui étaient avant dégarnies. Elle ouvrit ensuite la porte de sa chambre, montrant l'intérieur à Mundéric.

"Tu sais ce qu'il s'est passé ? Demanda-t-elle, complètement dans le flou.
-J'ai quelques éléments de réponse oui. Commença-t-il. Quand tu t'es évanouie, j'ai voulut te venir en aide mais à ce moment, une bagarre éclata m'empêchant de venir. Heureusement le barde était là et il te monta dans la chambre accompagné de la musicienne. La bagarre avait été déclenché par le gros qui git au sol accompagné de son loup qui est aussi là. Il cherchait la gamine car son loup avait mis en pièce le sien je crois. Il est donc monté pour les rejoindre mais le temps que je les rejoigne, à cause de la bagarre générale en bas, il était mort et son loup aussi. L'autre type qui dort aux cotés de la musicienne, c'est son copain j'crois. L'barde les as couché et a commencé à jouer pour les apaiser et moi ben, j'ai monté la garde devant la porte pour que personne ne vienne voir ce qui se passait. Trouver un cadavre dans ta chambre ne s'rai pas bien venu je crois." Termina-t-il en souriant.

Leelou s'adossa alors au mur, toujours enroulée dans sa couverture. Mundéric avait raison, trouver un cadavre dans sa chambre n'arrangerait pas les choses.

"Rentre, tu dois être fatigué. Vas te reposer. Je m'occupe du reste."

Le jeune homme accepta avec joie la proposition. Il était effectivement très fatigué. Leelou pénétra à son tour dans la chambre pour se rhabiller après avoir demandé à Mundéric de se tourner ce qu'il accepta en grognant. Elle revêtit son ensemble de cuir ainsi que sa cape puis elle se posta à son tour devant la porte, attendant que les autres se réveillent. Pour passer le temps, elle jouait avec son chat.

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