[Congrégation de Neis + Gahn] Une nuit à l'auberge

Post n°14
<[Malphas Harasus]>

[Action précédente à Garh'Dyr, cf Un jour de nuit.]



"... Paladin Malphas, au nom du culte et du Grand Prêtre Walder, je vous nomme responsable de l'apprentissage du prêtre Sekgan, qui deviendra Paladin de notre temple. Que Neis la Grande vous guide et que votre réussite serve Neis."
La foule des prêtres, rassemblé pour l'occasion, applaudit le hautesylvien. Malphas savait pertinemment que les prêtres, de toute façon, n'étaient pas gênés ; l'usage était ainsi et seul lors des nuits on pouvait confier la formation d'un Paladin. C'était la deuxième fois. La première, il avait eu à former un roc-rétifien. La formation avait duré un an, pendant lesquels exercices magiques, apprentissage du maniement des armes, connaissances des incantations et rituels, et enfin, apprentissage de diverses langues.
Le prochain Paladin du temple était un homme peu enclin à devenir un puissant soldat, visiblement. Bien que de taille normale, il n'était pas vraiment fort. Sekgan était un syramite d'une vingtaine d'années aux yeux verts et aux cheveux noirs. D'un bon mètre soixante-dix, il était plus petit que notre héros, et transpirait la peur de décevoir le temple.

Alors que minuit était passé depuis une heure et demi, Sekgan fit ses au-revoirs à ceux avec qui il avait vécu après son adolescence. Le vieux prêtre supérieur lui souhaita encore bonne chance.
Le Paladin et son apprenti sortirent du temple, et se mirent à parcourir les rues désertes de Syram. Equipé avec des parchemins de sortilèges, car dans son extrême bonté, le prêtre supérieur en avait donné pour surmonter les épreuves qui attendaient les deux personnages. Malphas, au bout de deux cents mètres, se retourna vers son apprenti et lui dit :
"Sekgan, c'est cela ?"
"Oui, Maître..."
"Ne m'appelle pas comme ça. Appelle-moi Malphas. Donc, tu sais ce qui t'attend."
Le prêtre hésita et dit :
"Euh... Oui."
"Bien. Sache que j'ai crée un clan au nom de Neis, afin d'éradiquer la peste nécromantique. Tu en fais donc partit, à titre d'aide. De plus..."
Le Paladin fouilla dans sa bourse, et, d'un geste rapide prit celle de son apprenti, qui resta ébahit quelques secondes. Le hautesylvien versa une tout le contenu de sa bourse dans celle de son apprenti, et le lui la redonna.
"Avec cela, tu pourras t'équiper convenablement. Une suite viendra bientôt. Maintenant, dépêchons-nous de rentrer à l'auberge."
Une vingtaine de minutes plus tard, les deux acolytes rentrèrent dans l'auberge. Leelou les attendaient, après que Golgoth ait prit beaucoup, vraiment beaucoup de bière, que Galathiel se soit doucement endormi et que Nils avait déballé ses affaires.
Malphas fit asseoir Sekgan à la table de Leelou, et lui demanda :
"Comment ça s'est passé pendant notre absence ?"
A son tour, après avoir commandé du vin syramite coupé d'eau, il s'assit et attendit donc une réponse de Leelou.



[HRP : Parchemins de l'enchère ajouté ; merci de m'enlever 153 or et de m'ajouter dans mes troupes Sekgan (nv 2). Ses niveaux sont payés avec mes 8 liens, et il est payé avec mes 150 or qui sont enlevés ^^.]
[S : Parchemins ajoutés, mais troupe non ajoutée car tu n'as pas assez d'or.]

Post Soixante Septième
< Leelou Lovara >

[Post Précédent : ICI]

Arrivée aux portes de la ville fortifiée, Malphas alla de son coté avec des les deux prêtres survivants tandis que les autres membres de la Congrégation continuaient leur route vers l'auberge. Il était tard et Mundéric portait Galathiel qui ne tenait plus debout. Instinctivement, Leelou les conduisit a la taverne du pendu. Le tavernier la reconnu immédiatement quand elle pénétra dans son antre. Elle le salua et s'assit à une table avec ses compagnons. Mundéric monta Galathiel accompagné par Nils. Ce dernier resta s'occuper de la petite fille pendant que le natif de Gar'Dhyr redescendait dans la salle. Golgoth avait déjà commandé trois bières qu'il s'était enfilé cul sec, pour étancher sa soif. Il était du coup rapidement monté rejoindre Nils et Galathiel pour aller prendre une nuit de sommeil bien mérité. Nils redescendit l'instant de quelques secondes afin de donner quelques pièces au tavernier pour la chambre puis il remonta se coucher à son tour. Il ne restait dans la salle que Leelou et Mundéric. Cette derniere étant vide, le tavernier vint discuter avec les deux compagnons de Neis.

-Qu'est-ce qui vous amène dans ma taverne ? L'palais royal vous a libéré enfin ?
-En fait, je les ai quitté assez vite pour aider Anjali à guérir. Sa plaie s'était infectée.
-Ah je vois ... Et comment va-t-elle ?
-Bien. Elle allait bien quand nos routes se sont séparées.
-De nombreux clients vous ont réclamé ... Jsuis prêt à te reprendre quand tu veux.
-Jcrois que j'vais devoir refuser ... Je dois me rendre à Hautesylve prochainement ...

Voyant qu'il n'avait rien à faire dans cette conversation, Mundéric monta à son tour dans la chambre, laissant Leelou seule avec le tavernier. Ces derniers parlèrent un peu puis il retourna derrière son comptoir. Malphas ayant demandé à quelqu'un de l'attendre le temps d'officialiser la mort de l'autre paladin, ce fut Leelou qui s'y colla. Heureusement, Anji resta avec elle pour l'occuper. Une demi-heure plus tard, Malphas pénétra dans la taverne mais à la surprise de Leelou, il était accompagné d'un des deux prêtres. Il devait surement être son nouveau mentor ... Quoi qu'il en soit, Leelou se fichait un peu de la raison. Ce qu'elle voyait, c'était deux mains supplémentaires pour affronter Agramand.

"Comment ça s'est passé pendant notre absence ?
-Bien. Ils sont tous parti dormir. Nils a payer la chambre."

[MDJs : Retirer 3 po à Golgoth pour les bières et le prix d'une chambre pour 7 à Nils (30-35 pièces d'or ?)]

[S : Fait, et seulement 30 car le patron te fait un prix d'ami ^^]

Post n°274


Action précédente sur les routes de Djel'Fa

Ce n'est qu'une fois la nuit tombée que le chariot passa la porte Nord de Sryam dans le silence le plus complet. Malgré l'heure tardive, l'activité était encore présente. Passée la première impression de magnificience de la cité, Gahn et Fulrim se rendirent compte à quel point Sryam avait été au bord du gouffre. Ils avaient emprunté la porte Nord, opposée au raids d'Outre-Mer. Si les quartiers Nord donnaient encore le change quand à la puissance Sryamite, ceux du Sud montrait une toute autre réalité. Des centaines de soldats se pressaient dans les rues, aux portes des differentes maisons et des temples. les cicatrices de la guerre étaient visibles : mur défoncés, pierres enfoncés dans les mainsons... Des ruines étaient en place et ne bougeaient pas, dans l'indifférence la plus totale.

-Bien compagnons, l'heure est venue de nous dire adieu. Je vais aller décharger notre ravitaillement pour Sryam à la caserne centrale avant de repartir pour Hek'Adir. Allez donc à la taverne du Pendu pour la nuit, je suis sûr que vous en apprecierez le confort.Cela a été un plaisir de vous rencontrés. Peut-être qu'en d'autres circonstances nous aurions put mieux nous connaitre, mais le destin n'en a pas voulu ainsi. Adieu !

Sous les signes de mains des deux nains, le sergent s'éloigna, menant le chariot à travers les rues sinueuses et encombrées de la belle Sryam. Gahn marchait, difficilement, mais il marchait. Son premier réflexe fut de prendre sa pipe et de la bourée de tabac. Il l'alluma et savoura de nouveau l'arôme profond et sucré du tabac de Djel'Fa avant de marcher avec son ami et frère d'arme.

-Qu'est-ce qu'on fait? La taverne, comme l'a dit le sergent?
-Oui, j'ai besoin de repos et d'alcool !

Riant tous les deux, les deux guerriers marchèrent d'un bon pas vers les établissements de la cité. C'est après avoir traversé les nombreuses places de la ville, gorgées d'un flux de passants, de soldats et de marchandises, que les deux amis arrivèrent devant la première taverne décente qu'il trouvèrent : la "Taverne du Pendu". Fulrim ouvrit la porte à son ainé et le suivit à l'intérieur. Si l'extérieur était encore animé, ce n'était pas le cas de l'auberge, vide si on pouvait le dire ainsi, hormis un groupe de personne assis dans un coin de l'établissement, parlant entre eux.

Une fois une table choisie, les deux nains s'assirent, ayant la salle dans leur ligne de vue. Gahn attarda son regard sur le groupe d'inconnus: un homme ressemblant à ce que les Humains appellent des "paladins", entourés d'une femme, d'un espèce de colosse aux larges épaules, d'une jeune fille et d'autres membres. Quel groupe hétéroclite, et pourtant il brûlait d'envie de savoir d'où ils venaient et ce qu'ils faisaient. Fumant à plein poumons et ejectant la fumée par ses narines, Gahn n'en était pas moins penseur : où pouvaient être ses camarades? Cette question le tracassait de jours en jours, et demeurant sans réponse.

-Et pour les deux nains, ça sera quoi?

L'aubergiste arriva sans prévenir, ayant prit congé pour une petite seconde du groupe encore présent, s'essuyant les mains dans un grand torchon.

-Deux bières s'il vous plaît, notre voyage à ouvert notre soif. Dis Fulrim
-Et vot' copain, il est muet?
-Euh... non...
-Eh ben pourquoi il cause pas?
-Assez de questions ! Nos consommations s'il vous plaît. Siffla Gahn.

Vexé mais pas revanchard, le serveur partit et revint avec deux énormes choppes en bois et ciselé d'acier. La mousse débordait par dessus le haut de la choppe, faisant saliver Fulrim d'aise.

-Et voilà pour ces deux messieurs, santé.

Un vague "merci" fût grommelé par Gahn tandis que son jumeau enjoué sortit de la bouche du Nodrïn. Après avoir trinqué comme on le faisait chez eux, les deux amis sifflèrent un trait de bière en appréciant un arôme frais et amer. Ainsi parés pour l'attente, Gahn et Fulrim restèrent, surveillant d'un oeil le groupe hétéroclite...

[LL : Et deux pièces d'or retirées pour la bibine ^^]

Post n°15
<[Malphas Harasus]>



"Leelou, comme vous le savait, nous avons de nombreuses choses à revendre. Nous allons devoir nous armer pour vaincre petit à petit Agramand. Je dois aussi maintenant encore rajouter de l'argent à mon apprenti." fit Malphas en désignant du doigt son apprenti, qui rougit terriblement.
"Nous avons un tas de bricoles inutiles, et il faut que je mette au point quelques bombes, charges de sapes, cocktails incendiaires, un bélier et enfin de la poix inflammable pour nous tous. Je sais, d'après une récente lettre de ma sœur, qu'Agramand a employé le maléfique Amon. Cet homme a participé au coup d'état de Port-Pergas, auquel j'ai participé en tant que défenseur du Grand Temple de Neis. De nombreux changements ont lieux par rapport au Amon que j'ai connu ; il a changé complètement d'idée, a reçu la zombification de son nombre maître... mais est resté intelligent. De plus, il commande d'importantes troupes. Il a fait construire des avants-postes. Notre but est donc d'éliminer deux des avants-postes, dont celui où s'est installé Amon. Nous y gagnerons sûrement une installation à Hautesylve, de quoi renforcer nos troupes et se racheter de l'armement en tout genre."
La porte de l'auberge s'ouvrit, et deux personnages entrèrent. Il y avait un nain ainsi qu'un demi-nain, au vu de sa taille trop grande pour un être totalement de cette race.

L'un était un guerrier "peu accompli", par rapport à l'autre, le demi-nain. Cette personne était équipée d'une armure complète de mailles, d'une très belle hache, d'une arbalète et enfin d'une masse. Son statut de vétéran était plus que visible. C'est alors que le Paladin prononça un "Bonjour" en langue naine. Il se leva, et fit signe aux membres de son groupe de ne rien dire et de rester assit.
Il se dirigea donc vers la table de Fulgrim et Gahn. Et là, en voyant le demi-nain de face, il le reconnut immédiatement ; le Paladin s'illumina et, ainsi, il commença à louer et remercier Gahn par diverses bénédictions, priant en son nom pour Neis.
Comprenant les mots de son maître à moitié, il chuchota à la voleuse tzigane :
"Il est entrain de louer le demi-nain, par diverses incantations de Neis. Là, il risque d'être paré de bénédictions pour dix ans, l'nain..."
Sekgan lâcha un petit rire étouffé, tout en continuant d'écouter et regarder son supérieur.

Malphas finit enfin toutes ses bénédictions en disant, toujours en langue naine :
"Enchanté de vous rencontrer enfin messire Gahn. J'oublie mes présentations ; je me nomme Malphas, et je suis Paladin de Neis. Sans votre intervention, notre Grand Prêtre serait mort. Votre action a permis d'éloigner les traîtres de notre temple !"
Le Paladin s'inclina en signe de respect, et attendit une réponse -en nain, s'il vous plaît !- de Gahn. Il recula encore, pour montrer à nouveau son respect pour le demi-nain, un geste corporel d’humilité chez les Nains. Il espérait tirer le maximum de cette rencontre importante avec l’un des plus grands héros pergasiens. Cette fois-ci, il s'adressa aux deux autres personnages resté à l'écart, et leur dit :
"Levez-vous et venez voir !"
Sekgan se leva en premier pour se dirigeait vers son maître, et le Paladin de Neis attendit un geste de Leelou.

Post n°275
<Gahn>

Sirotant d'un air absent sa bière et fumant avec délectation, Gahn ne se rendit pas compte immédiatement de l'arrivée du paladin du groupe d'inconnus. Fulrim, lui, l'avait vu, et avec un regard en coin, il continua de boire, la main prête à toute éventualité. Depuis peu, les deux compagnons étaient devenus suspicieux et même dangereusement sur les nerfs. L'arrivée à Sryam les détendraient sûrement, mais pour l'instant, ils ne faisaient confiance à personne.
Ces première barrières tombirent très rapidement : le paladin prononça des mots en langue naine, un véritable ébahissement pour les deux natifs des Monts du Nord. En fait, l'aubergiste dans les montagnes, Wlad, baragouinait quelques mots en nain, mais même cette proximité avait laissé la vieille langue des nains hermétique à ses efforts. Mais voilà que ce paladin de Neïs, comme il se présentait, la parlait avec talent, y mettant même les formes de styles. Impressionant.

"Enchanté de vous rencontrer enfin messire Gahn. J'oublie mes présentations ; je me nomme Malphas, et je suis Paladin de Neis. Sans votre intervention, notre Grand Prêtre serait mort. Votre action a permis d'éloigner les traîtres de notre temple !"

Fulrim leva un sourcil, se demandant s'il avait bien entendu. Gahn était intervenu dans la protection d'un temple? Etait-ce ce jour où il avait combattu pour Port-Pergas?

-De quoi parle-t-il, Gahn? Questionna Fulrim

Amusés de cette rencontre ô combien rare, le questionné répondit dans sa langue, vu que ses deux interlocuteurs la comprennait.

-Si je ne m'abuse, Malphas nous parle d'un jour lointain où j'ai mis ma hache au service de Port-Pergas, me trompe-je?

Et devant le signe affirmatif du paladin, Gahn continua :

-Je t'en ais parlé. Il y a des mois de cela, Port-Peras a été la cible d'un complot fomenté par Zordas. C'est ce jour là où j'ai rencontré Agrath, pas le dieu ! Ajouta-t-il devant la mine déconfite du nain. Et que j'ai gagné ce médaillon.

Il sortit sa petite chaine portant l'emblême de Port-Pergas, fier d'une certaine façon que son geste n'ais pas été vite oublié.

-Content de savoir que votre grand prêtre est en vie, paladin. Mais joignez-vous à nous, rien ne me fairais plus plaisir que d'animé cette soirée en discussions ! Aubergiste, d'autres bières pour nos invités !

Post Soixante Huitième
Leelou Lovara

"Leelou, comme vous le savez, nous avons de nombreuses choses à revendre. Nous allons devoir nous armer pour vaincre petit à petit Agramand. Je dois aussi maintenant encore rajouter de l'argent à mon apprenti." fit Malphas en désignant du doigt son apprenti, qui rougit terriblement. "Nous avons un tas de bricoles inutiles, et il faut que je mette au point quelques bombes, charges de sapes, cocktails incendiaires, un bélier et enfin de la poix inflammable pour nous tous. Je sais, d'après une récente lettre de ma sœur, qu'Agramand a employé le maléfique Amon. Cet homme a participé au coup d'état de Port-Pergas, auquel j'ai participé en tant que défenseur du Grand Temple de Neis. De nombreux changements ont lieux par rapport au Amon que j'ai connu ; il a changé complètement d'idée, a reçu la zombification de son nombre maître... mais est resté intelligent. De plus, il commande d'importantes troupes. Il a fait construire des avants-postes. Notre but est donc d'éliminer deux des avants-postes, dont celui où s'est installé Amon. Nous y gagnerons sûrement une installation à Hautesylve, de quoi renforcer nos troupes et se racheter de l'armement en tout genre."

Leelou n'avait rien à redire au plan de Malphas. C'était logique. Ce n'est pas la congrégation de Neis qui pourrait à elle seule abattre le plus grand fléau de ce monde. Nénamoins, des actions ciblées comme celles sur les camps de cet Amon accroiterait le prestige des guerriers de Neis au sein de la ville des mages. Ils pourraient ainsi commander une bataillon de mages afin d'anéantir le mal de la sombreforêt.

Mais pendant ses explications, deux nouveaux être firent leur apparition dans la taverne. Il s'agissait de deux nains. Leelou n'en avait pas souvent rencontrés mais elle savait qu'ils n'étaient plus très nombreux et qu'ils étaient de bon vivant. Elle fut rapidement confortée dans son idée en voyant le plus âgé des deux allumer sa pipe et fumer à plein poumon. Bon vivant certe mais aussi guerrier. Les deux amis étaient lourdement armé et paraissaient fatigués, comme s'ils sortaient tout juste d'un combat.

Mais ce fut Malphas le plus surprenant. Appercevant les deux nains, il devint subitement fou. Il parla dans une langue inconnue et commença différents gestes qui semblait dénuée de sens pour la Tsigane. Il fallut une explication de Sekgan pour permettre à Leelou de mettre des points sur toutes ses interrogations.

"Il est entrain de louer le demi-nain, par diverses incantations de Neis. Là, il risque d'être paré de bénédictions pour dix ans, l'nain..."

La Tsigane rigola avec l'apprenti alors que Malphas leur demandait de les rejoidnre. Sekgan se leva alors rapidement pour le rejoindre. Leelou mit cependant un peu plus de temps à se lever. La faute à son petit chat qui dormait sur ses genoux. Elle le souleva délicatement et le déposa sur la table. Le pauvre animal n'était pas très bien réveillé et miaula afin de montrer son mécontentement. Leelou déposa une petite caresse sur sa petite frimousse avant de rejoindre Malphas et les deux nains. Elle connaissait mal ce peuple et n'avait aucune connaissance de la langue qu'ils parlaient néanmoins, le voyant sortir sa médaille, il était évident que c'était quelqu'un de reconnu. Le sigle de port Pergas indiquait également qu'il était lui aussi un visiteur de ce continent.

-Content de savoir que votre grand prêtre est en vie, paladin. Mais joignez-vous à nous, rien ne me fairais plus plaisir que d'animé cette soirée en discussions ! Aubergiste, d'autres bières pour nos invités !

Mais dans son élan le nain passa sa commande en langue naine. L'aubergiste n'y comprit donc goutte mais se rappelant de la mauvaise humeur et le pauvre merci reçu plus tôt par le demi-nain lors de sa première commande, il ne laissa pas passer l'opportunité. Il quitta son comptoir pour venir prêt de ses clients et principalement de Gahn, un grand sourire aux lèvres.

"Pardonnez moi maitre nain mais je ne connais point votre langue. Peut-être votre amis pourrait-il me traduire. Je ne semble pas être digne de vous entendre parler dans notre langage ..." Dit-il cyniquement.

Leelou souria à la blague du tavernier ainsi que Malphas, Segan et Fulrim. Ce dernier tapa sur l'épaule de son ami et s'éclaircissa la gorge pour répondre, tout en se moquant légèrement du demi-nain à son tour.

"Il commande trois nouvelles bières pour nos invités.
-Bien. je vous amène ça tout de suite."

Puis il quitta la table souriant, allant préparer les boissons.

[Désolé Gahn, il fallait bien que je meuble mon post ... ]

Post n°276
<Gahn>

Rejoins quelques instants plus tard par la jeune fille et un autre homme, la petite troupe entama la discussion. Malgré la plaisanterie du tavernier, Gahn ne releva pas, estimant qu'il avait bien mérité une petite remontrance après son attitude déplacée. Cette nouvelle compagnie fit le plus grand bien à Gahn, cantonné aux combats sur l'île quatre jours plus tôt et à celui dans le désert. Bien qu'il appréciait Fulrim au même titre qu'un frère, et celui-ci le savait, la rencontre d'inconnus était toujours source de bien-être, échangeant des informations sur tous les sujets possibles et immaginables. Vidant sa première choppe de bière, Gahn en recommanda une pour lui et son compagnon, ne savant trop si ses nouvelles connaissances appréciait la bières. Les noyés sous des litres de ce breuvages ne serait l'idée la plus juste pour tisser des liens.

-Il est rare que nous recontrions des paladins de Neïs, votre Ordre vous honnore Malphas.

Renseigné quelques instants auparavant sur l'identité de autres membres, Gahn et Fulrim engagèrent la discussion sur la présence de ces saints guerriers à Djel'Fa.

-Je sais que le combat contre les Nécromanciens est une chose courrante chez les paladins, mais y en a-t-il ici? J'ai pour ma part eu bien assez à faire avec le félon Zordas... Et mes souvenirs pour un vieil ennemi à la botte d'Agramand...

Voyant qu'il sombrait dans l'amertume de la vengeance envers Amon, Fulrim reprit le fil de la discussion du mieux qu'il put :

-Mais oui, que faites vous sur ce continent? Au cours de quelques voyages, j'ai pût rencontrer vos pairs, paladin, et je n'en ais jamais encore vu sur ces terres. Remarquez votre lutte vous mène partout... Gahn, peut-être peuvent-ils nous renseigner sur Le Cornu?

En effet, Gahn n'avait pas pensé à cela. Peut-être que Malphas ou ses compagnons avait entendu parler de ce fils de catin, cette canaille de démon? Redevenant sérieux et fumant toujours, Gahn s'approcha :

-En effet, mon ami et moi parcourons ces terres à la recherche d'un démon qu'on appelle le Cornu sur Norgod. Il est peut probable que je le retrouve un jour, mais cette vermine m'a causé du tord, aussi, si vous aviez des informations...

Mais sentant que la discussion prenait un tournant un peu grave, il se détendit, refusant d'aller plus loin dans l'évocation de combats à venir ou ayant déjà eu lieux.

-Enfin, buvez mes amis, il ne faut pas laisser votre bière refroidir !

[HRP : pas de soucis Leelou, j'le méritais ! ^^]

Post n°16
<[Malphas Harasus]>



Malphas prit une seule bière, préférant rester sobre, tandis que son apprenti, Sekgan, lui, prenait des bières.
Le Paladin de Neis observait et écoutait avec attention, Gahn, jugeant son interlocuteur. Rien qu'à la vue de son armement et de son armure, il était riche ; au vu des oreilles de trolls qui pendouillaient, il était sûrement un bon guerrier. Il se devait de l'engager, surtout quand il entendit dire de la part de Gahn qu'il avait un vieil ennemi aux bottes d'Agramand. S'il pensait la même chose que Malphas, alors il lui parlerait de ce chien d'Amon.

"En effet, mon ami et moi parcourons ces terres à la recherche d'un démon qu'on appelle le Cornu sur Norgod. Il est peut probable que je le retrouve un jour, mais cette vermine m'a causé du tord, aussi, si vous aviez des informations..." lâcha Gahn.
Le demi-nain ajouta derrière, pour détendre l'atmosphère :
"Enfin, buvez mes amis, il ne faut pas laisser votre bière refroidir !"

Les deux clercs de Neis regardèrent de traviole le guerrier, et dans son plus grand cynisme, le membre de la famille Harasus dit :
"Au lieu de courir après des chimères, survivez. Cela vous servira maître nain."
Le disciple de Malphas, quant à lui, était soudainement devenu pâle et ne bougeait plus.
"Le Cornu est mort depuis cent-cinquante ans, et il n'est plus qu'un habitant du royaume de Nethfer..."
Le Paladin de Neis continua, cette fois en langue naine :
"Seules les annales des temples de Neis de Syram parlent de l'horrible fléau que fut le nécromancien Magar et de sa création. Lorsque le clergé de Neis découvrit l'existence de ce nécromancien et démonlogue, ils le pourchassèrent. Mais Magar voulait que son œuvre continue, et ainsi, il prépara l'invocation d'un démon majeur, auquel il mêlerait âme et pouvoirs. Résultat : alors que les Paladins en charge de l'affaire tuèrent le maudit, le démon apparut, aspira comme prévu l'âme et les pouvoirs du nécromancien, et les pauvres Paladins servirent, sans le savoir, à l'élaboration de ce monstre. Elle fut nommée par les autorités théologiques comme "Le Cornu". Normalement, le sacrifice de cinq Paladins de Neis et Glinis à achever la bête, mais certains démons s'ancrent solidement dans notre monde. Je ne sais pas pourquoi il veut vous tuer, mais si nous parlons du même personnage, alors, nous vous aiderons à trouver l'armement nécessaire et les rituels de purification."

Le Paladin se leva, et regarda droit dans les yeux Gahn. Une sorte de "Bonne chance", en gros. Sekgan se leva à la suite de son maître, et le Paladin dit "Bonne nuit" aux personnes présentes. Ce que disait Gahn l'inquiétait terriblement. Presque aucun démon majeur n'arrivait à survivre aussi longtemps, et normalement, ils disparaissaient au bout d'une vingtaine d'années. Demain, il irait compléter l'équipement de son clan et enquêter sur la possibilité de la survie de cet horrible monstre.

Suivi de son apprenti, Malphas monta les escaliers pour arriver à la chambre où il logeait. Il se devait par contre de faire une courte prière à Neis, avant son coucher. Demain serait long.

Post n°277
<Gahn>

Le semi-nain resta silencieux, observant derrière sa barbe et son air impassible les révélations du paladin. Ces guerriers saints étaient décidemment des saints-hommes, et leur érudition combla Gahn au plus haut point. Si Fulrim semblait agité après le départ de Malphas et de son apprentit, Gahn resta de marbre, digérant peu à peu l'information. Le Cornu. Un nom pour le moins ridicule pour un démon majeur. Cependant, il ne put s'empêcher de comparer l'Ordre des Paladins à l'Ordre des Surveillants. Il était peu probable que les deux organisations ne se soient jamais cotoyés, et dans le doute, Gahn préféra taire l'existence de son Ordre. Nhev, silencieux depuis des jours, refit son apparition.

*Ce guerrier est de grand talent, Gahn. Et ce qu'il dit est vrai, je me rapelle de ce Nécromancien. J'étais à l'époque avec un de tes prédécesseurs, qui fut lui aussi pourchassé par cette vermine. Il est probable que notre Ordre soit d'une certaine manière sa cible, bien que je ne sache pas pourquoi*.

Encore en présence de Leelou, Gahn continua de fumer paisiblement dans le calme de l'auberge. Après deux bières, Gahn préféra ne pas continuer à boire, pensant à la suite des évènements.

-Eh bien ma jeune amie, voilà des révélations édifiantes. Tenez.

Gahn sortit sa bourse, cachée dans les replis de sa lourde cape. Il compta brièvement et tendit une somme d'écus à la jeune fille.

-Voilà un peu plus de deux cents écus, et mes écailles de dragons. Je n'en ais pas besoin, et je pense que votre compagnie en aura besoin. Même si nous ne nous revoyons pas, je tiens à vous aider dans votre lutte.

Plus léger, Gahn s'avança vers les marches menant aux chambres.

-Je n'ai rien à faire hormis attendre mes camarades. Peut-être nous reverrons nous demain? Je vous fais confiance, je ne sais pas si Malphas est votre chef, mais ne vous évaporez pas dans la nature avec ce butin.

Avec un clin d'oeil complice, Gahn monta à l'étage, ayant pris soin de laisser encore quelques pièces pour payer sa chambre. Suivis de Fulrim, les deux guerriers entrèrent dans une chmabre où deux lits les attendaient. Les deux amis se couchèrent rapidement, de rude épreuves les attendant dans les jours suivants...

-Dis moi Gahn, tu crois qu'on va le trouver ce démon majeur?
-Oui, mon ami. C'est notre tâche désormais. Si le paladin a dit vrai, nous pourrions avoir besoin de sa sainte aide dans notre combat. Allons, dors un peu. Nous verrons si des affaires peuvent être faite demain...

[Amis MDJs, me retirer 230 Or ainsi que mes 11 écailles de dragon au profit de Leelou. Egalement, me retirer le prix d'une chambre. Marki d'avance !]
[S : Or et écailles transférés et chambre payée.]

Post Soixante Dixième
Leelou Lovara

La suite des évènements dépassa complètement Leelou. Malphas semblait connaitre ce Cornu mais l'explication qu'il en donna, étant en langue naine, ne donna aucun renseignement supplémentaire à la Tsigane. Elle s'assit dans un siège -Anji n'attendant que ça lui bondit alors sur les genoux - attendant la fin de la tirade du paladin, sirotant sa bière comme une petite fille mise à l'écart et qui n'aimait pas ça. Finalement, Malphas quitta la pièces suivit par son apprenti, laissant Leelou seule avec les deux nains.

Le premier, le plus âgé des deux, fumait en silence, surement pensif pendant que le deuxième, plus jeune semblait excité. Peut-être que la prochaine probable confrontation avec ce Cornu l'impatientait. Leelou ne comprenait pas comment l'attente d'un futur combat était possible, étant donné les risques que cela en engendrait mais la psychologie naine différait de celle des humains. Finalement, Gahn brisa le silence qui venait de s'installer.

-Eh bien ma jeune amie, voilà des révélations édifiantes. Tenez. Dit-il en cherchant dans ses affaires.

Il en sortit un petit sac contenant une petite fortune. Le demi-nain En sépara alors une somme coquète -qui paraissait malgré tout ridicule à coté de ce qui lui restait- qu'il donna à Leelou. Il attrapa également un autre petit sac qu'il rajouta à son présent. Leelou l'ouvrit agilement afin de découvrir ce qui se trouvait à l'intérieur. Elle compta 11 écailles de dragon. Il s'agissait là d'un présent inestimable.

-Voilà un peu plus de deux cents écus, et mes écailles de dragons. Je n'en ais pas besoin, et je pense que votre compagnie en aura besoin. Même si nous ne nous revoyons pas, je tiens à vous aider dans votre lutte.

Devant ces paroles et surtout ce geste, Leelou s'inclina, remerciant ainsi la grandeur du nain. Ces derniers avait une réputation d'amateur d'or mais celui-ci était manifestement une exception à la règle. Il se leva ensuite afin de gagner sa chambre suivit de son compagnon, laissant la somme sur la table. Il s'adressa une dernière fois à la Tsigane sur le pas des escaliers.

-Je n'ai rien à faire hormis attendre mes camarades. Peut-être nous reverrons nous demain? Je vous fais confiance, je ne sais pas si Malphas est votre chef, mais ne vous évaporez pas dans la nature avec ce butin.

Cette dernière remarque fit sourire la Tsigane. Ce n'était pas son genre de fuir pour de l'argent. Elle s'adossa ensuite quelques minutes de plus dans son fauteuil en caressant le chaton lové sur ses genoux et observant le tas d'or sur la table. Elle en parlerait demain à Malphas ainsi qu'elle demanderait des explications sur ce fameux Cornu. Mais pour le moment, il était temps d'aller dormir. Elle vida sa choppe dans une dernière lampée et se leva, chamboulant une nouvelle fois Anji qui grimpa cette fois ci sur son épaule. Leelou empoigna le sac d'or et elle y glissa le sac contenant les écailles de dragons puis elle ajouta le tout dans son propre sac. Elle salua le tavernier d'un geste de la main puis elle grimpa à son tour à l'étage. Elle trouva rapidement la chambre, reconnaissant le ronflement du forgeron Pergasien. Elle y pénétra doucement, faisant preuve du plus de furtivité que possible afin de rejoindre son lit.

Elle s'endormit immédiatement, complètement harassé par son voyage.

[Elvilia, si tu pouvais poster ton message à la suite du mien ça serait mieux ^^]

Dernier post: sur les mers!

Post N°177
<Elvilia>


La route avait été longue et fatigante. Arrivé à Sryam, Elvilia n'avait pas réfléchie et c'était dirigée à l'auberge. Elle avait juste entendu les garde dire que dans une heure, il fallait que la Garde soit présente avec le prince.

Elle poussa la porte de la taverne, c'était le matin, peu de monde était debout. Elle s'approcha du comptoir et demanda un grand verre d'eau. le barman, à moitié endormit ne compris pas dessuite.

-J'AI DEMANDE UN VERRE D'EAU! C'est pas compliqué!

L'homme écarquilla les yeux, fixant l'elfe du regard et lui répondit:

-On n'me parle po com'ça à moi! J'vous sert po tien!
**On se calme, on se calme, c'est le matin. La la la. Du calme Elvilia...**

Elle le saisit soudainement par le col, le ramenant vers elle. Le barman ne put rien faire. Il était bloqué, Elvilia le tenait trop fort. Il posa ses mains sur les mains de l'elfe et essaya de déserrer de la prise d'Elvilia.

-Lâchez moi m'dame... Lâchez moi!
-Quand je demande un verre d'eau, on me serre un verre d'eau! Compris?!

Le barman posa ses yeux sur les yeux de l'elfe. Les siens étaient peureux alors que ceux de la femme étaient complètement enragé...

-Lâchez moi! J'vous ai rien fait moi!

Elvilia serra les dents. Un vent mystérieux commença à se lever fortement dans la taverne. C'était comme si il sortait de l'elfe... Le barman ne s'en aperçut même pas mais les spectateur eurent des frissons. Certains se levèrent et sortirent, d'autre s'approchèrent de l'elfe. L'un dit:

-Calmez vous madame. Il est toujours comme ça!
-Vous êtes tous comme ça de toute façon! Tous les matin vous êtes comme ça, endormis. Moi les zombis je les tue, je les déchictent comme de vulgaire feuille si je veux. Alors vous croyez qu'un barman presque saoul. Tous les même ces humains!

Elle lâcha brusquement sa proie. Le barman s'empressa de remplir deux verre et les lui donna. Elvilia les pris et alla s'assoir seule à une table.

Ce raffut avait surement réveillé les dormeur à l'étage se dit-elle. Elle but un verre et aiguisa sa dague...

Post n°278
<Gahn>

Réveillé depuis une bonne heure, Gahn regardait le plafond sa chambre, confortablement installés dans ses couvertures. Le soleil entrait depuis la fenêtre à côté de la tête du semi-nain, faisant passé les frais rayons d'un soleil matinal qui se fairait brûlant dans la journée. Dans le lit à l'oposé de la chambre, Fulrim ronflait comme un troll, et malgré sa petite taille, il s'était débrouillé pour faire ressortir ses pieds de l'autre côté du lit. Amusés par cette vision, Gahn rit un instant, mais revint vite à sa pensée première : le démon.

Le problème des démons selon les Surveillants est leur mépris pour tout, et en particulier la vie. Toujours tenu au serment de l'équilibre, il n'était pas possible de les laisser faire. Mieux en fait, le serment des Surveillants, que Gahn n'avait pas encore passer, excluait les démons : ils étaient une tare que la hache doit éliminée. En ce qui concernait ce démon en particulier, Gahn se sentait la force pour l'abattre, mais s'il avait tord?

Evacuant ses pensées, Gahn se leva et s'habilla.Il passa d'abord son kilt puis sa cuirasse avant de refermer le plaid du premier. Nouant sa tresse et sa barbe, Gahn vit le réveil en douceur de son compagnon d'arme.

-...uelle heure?
-Bien assez tard Fulrim ! Debout !
-grblem... fatigué...

Le guerrier Nodrïn avait en effet fournis des efforts au dessus de sa capacité cette dernière semaine, entre l'île et le convoi sur les routes pour Sryam. Gahn ne pouvait pas le lui reprocher : il lui avait sauvé la vie. Ne le dérangeant pas plus longtemps, il ouvrit la porte puis la referma sans faire de bruit.

Le pas pesant, Gahn descendit les escaliers et retrouva la même pièce que la veille. Un peu plus de clients. Malphas n'était pas encore réveillé, mais la dénommée Leelou était bien là et semblait parler avec...

-Dites moi que je rêve ! Elvilia?

Gahn descendit subitement l'escalier à toute vitesse, renversant dans sa course un tabouret mal placé. C'était bien elle, l'elfe du groupe. Si elle était là, la Garde Rouge pouvait également être là !

-Bon sang Elvilia ! J'suis content de te voir ! Hurla presque le semi-nain.

Post n°279
<Gahn>

-Devine quoi? On est tous là, toute la garde. On a même une nouvelle recrue, Elizabeth je crois. Bon elle ne se débrouille pas super bien mais ce sera un bon élément. On a escorter j'sais plus combien d'humain pour Sryam. On a rendez-vous avec le prince dans un peu moins d'une heure. Y'aura Erga, Agrath et tous les autres.

Fulrim avait donc vu juste : si la Garde Rouge devait venir sur Djel'Fa, Sryam serait sa destination. La joie de voir une tête connue fit du bien au semi-nain, habitué avec son compère à une solitude de tous les instants. C'est alors qu'il descendit justement. Fulrim s'était préparer comme à l'accoutumée, sa tresse et sa barbe finement nouée à la manière de son clan. Dans son dos, son marteau sautilliait sur son dos à chaque pas, tandis que son oeil vif cherchait la cause de tous ces cris. Il crut d'abord à une attaque après l'exclamation de son ainé, mais il se rendit compte qu'aucun danger ne les guettaient.

-Bon sang Bjoränn, ne me fais plus une frayeur pareille... Siffla Fulrim en descendant à son tour l'escalier.

Il eut un moment de doute en voyant la femme face à lui. Oreilles pointues? Levant un sourcil de désarroi, Fulrim s'assis à côté de Gahn, subitement froid et distant. Au cours des voyages de son clan, il avait mis pied à Garadgar et avait entendu ce qu'on disais des elfes. Sur Norgod même, l'amitié entre les deux peuples était quasi-inexistante. C'est donc avec une certaine retenue qu'il se présenta devant Elvilia.

-Fulrim Nodrïn, a qui ais-je l'honneur?
-Enfin, je t'en ais parler Fulrim ! C'est Elvilia, un membre de ma compagnie.
-Ah ! J'ai beaucoup entendu parler de vous...

Préférant éviter les hostilités, Gahn enchaina :

-Ils sont tous là? Très bien, je te suis alors. Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire d'hommes? Port-Pergas a dépêché un bataillon sur Djel'Fa? La situation est donc si grave...

Gahn se leva sans s'en rendre compte. L'impatience de revoir ses vieux amis sans doutes...

Post Soixante Douzième
Leelou Lovara

-Ce n'est pas grave, ce n'est que de l'eau après tout.

Malgré tous ses efforts, Leelou n'avait pas réussi à mettre l'elfe en colère. Au contraire, elle lui sourit. Elle brisa néanmoins son verre d'eau, se plantant des éclats dans la main en même temps. Malgré la douleur certaine qui devait lui parcourir la main, elle ne tiqua pas, confortant la Tsigane dans son idée qu'elle n'était pas une personne ordinaire. Seulement, avant de pouvoir répondre quoi que ce soit, des pas se firent entendre dans son dos. Le demi-nain Gahn descendait les escaliers.

Il aperçu Elvilia qu'il connaissait manifestement et il hurla de joie. Sans avoir eu le temps d'en placer une, Gahn avait rejoint sa camarde et il entama une discutions racontant son arrivée ainsi que celle de ses compagnons. Il devait s'agir des compagnons de Gahn dont il avait parlé la veille. L'arrivée de Fulrim confirma son hypothèse. Un demi-nain allié à une demi-elfe -bien que Leelou ne sachait pas qu'elle n'était qu'une demi-elfe-. C'était un regroupement étrange, la réaction du Fulrim en voyant l'elfe le confirmant à son tour.

-Ils sont tous là? Très bien, je te suis alors. Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire d'hommes? Port-Pergas a dépêché un bataillon sur Djel'Fa? La situation est donc si grave...
-Effectivement. Il parait que l'heure est grave. Nous avions une compagnie d'une trentaine d'homme sur le bateau...
-Pourquoi il y avait?...
-J'étais seule, je voulais aller en Djel'Fa pour retrouver un ancien ami. La garde était sur un bateau et j'ai embarqué avec eux. C'était un bateau de l'armée. Un galion pirate nous a attaqué. Ce fut un massacre. Il sont tous mort en face sauf deux ou trois. Mais chez nous, il n'en restait plus qu'une quinzaine. Les renforts ne furent pas apprécié avec si peu d'hommes. Mais on a reçu une belle récompense, 1800 écus! Ça fait une somme pour vous.

Elle trouvait le moyen de parler d'une telle somme devant des pauvres gens qui devait vivre dehors, leur maison détruite par les assauts répété des homme d'Outre Mer. Cette elfe écœurait vraiment Leelou.

-Moi l'argent et vos écus, j'm'en fous un peu. Pour ainsi dire, j'ai plus de sous sur moi. Et toi sinon, qu'est-ce que t'as fait? Pourquoi t'es venus ici?
-Bien sur que la situation est grave. Z'avez pas vu l'état de la ville en arrivant ? Intervint Leelou, agacée. Comment pouvez vous parler d'une telle somme aussi sereinement alors que des gens n'ont même plus de toit dehors. "Moi je m'en fiche de l'or" ... -dit-elle, forçant les traits- ... Allez donc leur dire ça !

Leelou se leva brusquement, manquant de renverser la table, et elle quitta la taverne d'un pas pressé. Mundéric descendait à ce moment les escaliers et il eu juste le temps de jeter un regard agressif à Gahn, Elvilia et Fulrim -ne sachant pas qui avait mis Leelou dans cet état- et de la poursuivre dans la rue. A peine avait-il quitté la taverne que Leelou disparaissait au coin de la rue. Où allait-elle ? Le jeune garde ne le savait pas et il s'empressa de la rejoindre en courrant. Il avait remarqué qu'elle était partie sans arme.

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Post 101
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Tout le monde se sépara. Erganum alla du côté de la Taverne du pendu pour visiter Sryam. Une si belle ville écrasée sous des gravats de catapultes de l'Outre-Mer. Désolant à la vu d'Arnelas qui n'avait jamais vu ça malgrés son expérience à Hautesylve. Les quelques braves qui avait le courage de reconstruire leur maison étaient rares. Beaucoup de gens vivaient dans les rues. Les conditions des sans-domiciles n'étaient pas des plus déplésantes. Vu que la nuit il faisait déjà plus de dix bon degrés. Arnelas voulut aller aider un des habitants qui voulait réparer sa toiture mais Erganum l'aretta avec son bras. Arnelas fut stupéfait de la réaction de son patron qui était d'habitude si généreux. Il posa tout de suite cette question qui lui venait instinctivement :

- Pourquoi as-tu fait cela ? Ces gens sont dans le besoin ? Tu n'éprouves donc pas le besoin de les aider ?
- Nous n'avons pas que cela à faire. J'ai aussi vécu des choses comme ça dans ma vie ! Il n'y a pas à discuter sur ce sujet. Des gens sont payés pour réparer ces maisons et pas nous. Nous on est payés pour poser des problèmes aux ennemis de Sryam !
- Dites les deux tourtereaux, j'ai une petite soif après ce voyage dans la chaleur. On a aussi besoin d'une bonne toilette et d'un bon massage. La Taverne du pendu est à deux pas, on y irait pas ? J'ai entendu dire que c'est la meilleure taverne de la région, allons vérifier !
- Bonne idée, on a tous besoin de repos pour éviter les disputes.

Les trois hommes rentrèrent dans la Taverne où Erganum s'adressa à l'aubergiste qui était derrière son comptoir :

- Aubergiste, nous voudrons bien un bain et un massage pour nous trois. Avez-vous donc ces services dans votre établissement ?
- Biensûr, vous montez l'escalier et vous aurez les bains. Une fois fini vous sortez et vous allez à l'extrême droite. Vous y trouverez nos masseurs. Ces deux services coûtent 12 Or par personne.
- Nous payons individuellement, voilà l'argent.
- Vlà les clés, vous pouvez aller aux bains !

Tout le monde monta. Erganum ouvra la porte des bains et tout le monde se déshabilla et se mit dans les bains. L'eau douce et chaude fit s'endormir Belavir qui habituellement était toujours d'appoint. Toutes les souillures dues aux combats menés s'en allèrent. Tout le monde se lava de fond en comble. L'eau propre au départ le fut beaucoup moins lors de la fin du bain. Une fois tout le monde propre, Arnelas réveilla Belavir et ils allèrent dans la salle des massages. Les masseurs les firent coucher sur les tables et commencèrent à faire craquer leur os et à éttendre leurs muscles. Une fois le massage fini les hommes descendèrent et commendèrent une bouteille d'alcool. Chacun prit son verre et but jusqu'à ce que la bouteille soit vide. Erganum partit de la table deux secondes pour s'adresser à l'aubergiste :

- Dites, vous savez où l'on vend du souffre dans Sryam ? C'est très urgent !
- Tien vous tombez bien ! J'en ai pour faire du feu mais on dit que ca fait fuir les rats. J'ai jamais essayé, je vous vends le sac pour 8 Or. Suffit juste que j'aille à la cave.
- Je vous le prends, et voilà votre or.

L'aubergiste descendit et remonta avec son sac de souffre. Assez compact pour qu'Erganum le range dans son sac. Tout le monde termina la journée sur leur table. Bientôt ils iraient à l'entrée du château de Sryam. Mais Erganum fut dérangé par des cris, il regarda et vit Gahn, Elvilia et d'autres hommes et femmes. Erganum s'en approcha avec ses deux hommes et adressa la parole à Gahn :

- Que fais-tu ici toi ? Et qui sont tous ces hommes ? Je tiens quand même à t'annoncer que le prince va nous recevoir dans pas longtemps. Tu peux venir ou pas. Je sens qu'on va devoir tabasser de l'Outre-mer. J'espère que les récompenses sont bien comme ça le clan se formera plus vite. Sinon je suis quand même content de te revoir, vieux !

Hrp : Me retirer 23 Or et m'ajouter Sac de souffre x 1 Après réflexion je me suis dit que c'est mieux de poster ici !
[LL : 23 écus retiré, souffre ajouté]

Post n°280
<Gahn>

*1800 écus? Le talent d'Agrath me surprendra toujours !*

C'est à ce moment là que Leelou sortit de l'auberge, emportant presque la table dans son élan. Comment une jeunne fille semblant aussi frêle pouvait-elle faire montre d'une pareille vivacité? Un point à explorer, mais plus tard. Suivie de peu par un homme semblant être une de ses connaissances, Leelou sortit de l'auberge. Malgré un regard en biais de l'incconu, Gahn ne releva pas.

-Tu sais, tu ne devrais pas parler comme ça ici. Leelou a raison, cette somme représente énormément pour les gens de cette ville. Je n'ai pas envie de finir la gorge tranchée comme un porc parceque je possède de l'or.


Revenant à ses préoccupations premières, Gahn laissa Elvilia dans les siennes quand à son comportement dangereux.
Les révélations d'Elvilia étaient intriguantes. Ces histoires de pirates, Gahn n'y croyait plus beaucoup, ou alors, ils devaient faire particulièrement attention. La mer étant contrôlé par Sryam, ou pire, par l'Outre-Mer, la place pour les pirates avait dû réduire considérablement. Peut importe la provenances de ces canailles, la seule survie de ses camarades réconfortait le semi-nain. Mais encore perdu dans cette auto-satisfaction, Gahn fut ramené à la réalité par une question très concrète de la semie-elfe.

-Et toi sinon, qu'est-ce que t'as fait? Pourquoi t'es venus ici?

Gahn jeta un coup d'oeil à l'expression du visage de Fulrim. Une seule traduction à ce regard "Ne dis rien". Même si Gahn était content de voir Elvilia, il n'était pas question que quelqu'un hormis les deux guerriers soient au courrant de la présence du Cornu et de ce qu'il représentait pour les Surveillants, mais cela, personne ne pouvait le savoir, hormis peyt-être le paladin de Neïs. Fulrim ne comprit visiblement pas le regard pourtant expressif du semi-nain, ce que ce dernier ne remarqua pas au premier abord.

-Eh bien, après la capture de Zordas, je suis parti dans le Nord. C'est là où j'ai recontrer Fulrim, un très vieil ami de mon clan. Nous sommes venus ici par pur hasard, suite à quelques mauvaises rencontres sur Norgod.
-Mais...

Gahn donna un coup de coude entendu à Fulrim, lui intimant de se taire. Malgré la rudesse et la soudaineté du coup, le Nodrïn se tut. Comme un bonheur n'arrive jamais seul, Erganum le pirate apparut derrière le semi-nain, sa voix jeune et son allure fière paraissant sortir tout droit d'une légende.

- Que fais-tu ici toi ? Et qui sont tous ces hommes ? Je tiens quand même à t'annoncer que le prince va nous recevoir dans pas longtemps. Tu peux venir ou pas. Je sens qu'on va devoir tabasser de l'Outre-mer. J'espère que les récompenses sont bien comme ça le clan se formera plus vite. Sinon je suis quand même content de te revoir, vieux !

-Erganum ! Par Hilmir, je suis content de te voir aussi, dis Gahn presque en hurlant en serrant non pas la main du pirate, mais son avant bras. Ma hache est toujours prête à combattre pour la Garde, je vous suis bien sûr.

Fulrim aux côtés de Gahn souffla de manière audible. Visiblement, l'idée de combattre aux côtés des elfes ne lui plaisait pas du tout. Jugeant du regard ces êtres hautains et détestables, il repoussa son tabouret et se leva, le haut de sa tête n'arrivant pas au haut du torse de l'elfe-archer.

-Bjoränn, je te suivrais dans la mort, mais je n'ai pas envie que la cause de cette mort soit des oreilles pointues. Tu es sûr qu'on peux leur faire confiance?

Gahn, qui partageait autrefois la même répugnance pour les elfes, voulut répondre que combattre avec des elfes n'était pas un danger. Mais il ne dit rien, se rapellant du retard d'Elvilia lors de la traque de Zordas et des légendes que contaient les vieux bardes nains dans le hall principal de son donjon. Non, les elfes n'étaient pas fiables à 100%, et ne le serais sans doute jamais. Cependant, Gahn ne le montra pas, ou du moins, le moins qu'il put. Il prit Fulrim par l'épaule et siffla presque :

-Je suis sûr qu'on peut leur faire confiance, n'est-ce pas, elfes?

La tension était palpable, mais Gahn essaya de la faire retomber du mieux qu'il put en orientant la conversation :

-Quand devons être devant le prince Erganum?

Post précédent sur les routes de Djel'Fa …,-'°•> [Malphas et co] Un jour de nuit
Post N°41 de Golgoth

Cela faisait quelques temps déjà que Golgoth ne ronflait plus. Il était en effet réveillé depuis déjà plusieurs heures car son inconscient n'était pas habitué à laisser le soleil se lever avant lui. Pourtant, il était encore au lit. La fatigue des combats et des voyages sûrement (et peut être aussi un peu de mal du pays même s'il ne s'en rendait pas compte).

Ainsi, il errait depuis plusieurs heures aux portes du monde réel, à la limite entre le conscient et l'inconscient, plongé dans une sorte de transe, réveillé mais pas tout à fait. Quand tout à coup (oui, j'ai décidé que y avait assez de broderie pédante pseudo-poétique (du dimanche) pour le moment^^), il ouvrit les yeux. En un instant, il s'installa en position assise sur le bord du lit. Un seul coup d'œil par la fenêtre suffit au forgeron pour se rendre compte qu'il était déjà tard dans la matinée, le soleil s'approchant du zénith. Golgoth n'avait pas du tout l'habitude de se lever si tard ! Pour le coup, il se serait pris pour un des jeunes nobliaux de la cour... Remuant ses membres engourdis, il se dépêcha de se lever et d'enfiler quelques vêtements, de s'occuper un peu de sa barbe puis de descendre. Il était bien un des derniers membres du groupe à être réveillé.

- Bonjour tavernier ! Ça f'sait bien longtemps que je n'm'étais pas réveillé après l'aube, faut croire que vos lits sont plutôt douillets... (ce qui n'était pas vraiment le cas en fait) M'enfin donc, avec ça, va falloir que je prenne un beau déjeuner, j'opte pour une baguette, une bonne grosse saucisse, euh... des légumes, et une bière ! et si vous aviez aussi un peu d'viande crue, bas-morceau, j'ai un méchant piaf à nourrir. T'nez voilà cinq or. Ah et euh... aussi, c'est quoi le prix ici pour faire monter une bassine d'eau ? Pas b'soin de la chauffer, hein !

°* Plus que 3 or dans la bourse tiens... Même à Roc-Rétif j'en avais plus ! *°

<.-~'°-,=*•_.-~'°-,=*•_.-~'°-,=*•_.-~'°-,=*•_.-~'°-,=*•_.-~'°-,=*•_.-~'°-,=*•_¬.-~'°-,=*•_.-~'°-,=*•_.-~'°-,=*•_.-~'°-,=*•_.-~'°-,=*°-,=*•_>
[AUX MDJs : Need réponse du tavernier ^^ Aussi m'enlever cinq or pour le repas]
[LL : 5 or enlevé, pour l'eau, ça fait 3 pièces d'or xD.]


Post suivant dans les rues et les habitations de Sryam …,-'°•> [Quête] Morts d'oiseaux mystérieuses...

Post Soixante Seizième
Leelou Lovara

[Post Précédent : ici]

Mundéric était rentré, après avoir été rousté par Leelou, à la taverne. Il n'avait eu que ça à faire, l'ayant perdu de vue et l'ayant mis hors d'elle. Il s'était installé à une table dans un coin avec vue sur la porte d'entrée. Il avait refusé une bière du tavernier et rongeait tant bien que mal son frein. S'il arrivait quelque chose à Leelou, il s'en voudrait toute sa vie. Sa joie fut donc conséquente quand il la vit franchir la porte de la taverne. Elle l'aperçu immédiatement et d'un signe de main l'indiqua de venir avec elle. Ils grimpèrent ensemble à l'étage et pénétrèrent doucement dans la chambre. Leelou lui avait demandé juste avant d'ouvrir la porte de récupérer son épée et son bouclier. Une fois à l'intérieur, Leelou se dirigea vers son cimeterre et sa dague. Elle passa cette dernière à sa ceinture et glissa le cimeterre dans son dos. Ils se retrouvèrent hors de la chambre ou Malphas, Galathiel et Sekgan dormaient encore. Toujours sans explication, elle indiqua à Mundéric de la suivre et ils redescendirent dans la salle principale. Leelou n'eut aucun regard pour Elvilia, se dirigeant directement vers le comptoir.

"On m'a prévenu. Indiqua le tavernier. La porte au fond de la salle. Il y a un escalier qui descend à la cave. Faites bien attention à vous hein. Allez pas vous abimer une si belle peau ...
-Vous faites pas de soucis pour moi." Lui répondit-elle en souriant.

Mundéric commençait à comprendre. Le lourd armement, la discution avec le tavernier, l'endroit où ils se rendaient ... Il s'agissait surement de combats illégaux. Il n'osa pas lui parler dans la grande salle mais une fois dans l'arrière salle, il l'attrapa par l'épaule, voulant des explications. Il regarda la Tsigane droit dans les yeux.

"Tu m'entraines dans quoi là ?
-Dans une cave. Répondit-elle nargante.
-Tu participes à des combats illégaux maintenant ?
-J'ai besoin d'argent figure toi. J'ai trois personnes à nourrir.
-Je peux me payer mes repas.
-Je ne parle pas de toi."

Mundéric ne comprit pas de qui parlait Leelou mais elle ne lui laissa pas le temps de continuer l'interrogatoire, entamant la descente du dit escalier. En arrivant en bas, Leelou rencontra une porte close. Elle frappa et un œillet s'ouvrit. Voyant de qu'il ne s'agissait pas de soldats, le portier ouvrit la porte découvrant l'intérieur de la salle secrète aux deux compères. Leelou y pénétra lentement, prenant bien le temps d'observer ce qui se passait autour d'elle. Il y avait une sorte d'arène au centre entourée par des gradins remplis de nobles. Un combat se déroulait au centre. Deux hommes se battaient. Leelou n'y prêta pas une grand attention, préférant étudier les relations des combattants avec les nobles. C'était ce qui intéressait le plus Leelou. Il y avait une file de combattants -de quatre hommes en l'occurrence- et lorsqu'ils entraient dans l'arène, les nobles qui pariaient sur eux les encourageaient. Tapage dans le dos, promesse de récompenses etc. Leelou reconnu également l'arbitre du combat : l'homme qui l'avait convié à venir ici.

On vint leur demander ce qu'ils souhaitaient faire. Leelou indiqua que Mundéric combattrai en premier puis que ce serait son tour. Une fois l'ordre du combat décidé, le jeune de Garh'Dyr eu une brève discution avec la Tsigane, lui expliquant qu'il aurait bien aimé être au courant avant. Leelou le remit en place en lui indiquant l'excitation qui commençait à l'envahir. Passé la surprise, il devait bien avouer que l'idée de gagner sa vie en combattant l'intéressait plus que celle en remuant la terre. La discution n'eut malheureusement pas le temps d'aller plus loin, Mundéric était appelé à combattre. Leelou demanda ensuite l'autorisation de rejoindre les tribunes afin de profiter du spectacle du combat de son ami. On lui autorisa à condition de parier sur lui. Leelou accepta et misa 20 écus sur Mundéric.

Ce dernier pénétrait dans l'arène. Il était armé de son épée et de son bouclier. Il avait déposé sa lance dans un coin de l'arène, au cas ou. Son adversaire était un colosse mesurant un bon mètre quatre-vingt dix. Il était très puissant mais semblait lent et pas très finaud. Il était armé d'une puissante masse et vêtu uniquement d'un pantalon en cuir. Son visage était masqué par une longue chevelure brune agrémentée d'une barbe grasse tout aussi noire. L'arbitre s'approcha alors des deux combattants pour énoncer les règles.

"Pas d'règles spéciales. Pouvez tuer vot' adversaire mais si l'est KO, le combat s'arrète. Des questions ? Non ? Alors commencez !"

[MDJ : quelle est la cote de Mundéric contre son adversaire ?]
Erg : 4 Personnes parie sur la victoire de Mundéric, le montant du butin sur Mundéric est de 80 Or !
6 Parie sur la victoire de son ennemi, la montant du butin pour son ennemi s'éleve à 120 Or !
Total : 200 Or

Post n°17
<[Malphas Harasus]>



Lorsque se leva Malphas, il dut lui-même réveiller son disciple. Sekgan se plaint de maux de tête, et son maître répondit, dans le plus grand cynisme, que si trois bières puis deux verres d'alcool fort n'aidait jamais à bien se lever le matin.
Le Paladin et son apprenti descendirent les marches. Leelou faisait sa crise, et une sorte de druide elfe s'était joint à Gahn. Enfin, un groupe de trois personnes entra dans l'auberge pour se joindre au nain. C'était mal barré pour l'accompagnait jusqu'au temple du quartier noble, là où il pourrait trouver tout pour lutter contre Le Cornu.
Il commença donc à l'intention de Gahn un discours en langue naine, avec un débit soutenu. Tout d'abord, il lui indiqua d'aller au temple de Neis du quartier noble, car il y aurait
beaucoup d'informations sur Le Cornu. Malphas ajouta qu'il faudrait qu'il demande de l'eau bénite.

Les compagnons du demi-nain furent quelque peu interloqués par le discours que venait de tenir un hurluberlu à Gahn. Il s'exprima d'abord un :
"Bonjour, enchanté de vous connaître, amis de race elfe." en elfique, puis à l'attention des autres nouveaux arrivants, dans la langue humaine, cette fois-ci :
"Je vous souhaite la bienvenue à Syram. Je me présente, je suis le Paladin de Neis Malphas, et je suis une nouvelle connaissance de Gahn."
Premier cynisme matinal, avec des elfes. Le ton qu'il avait prit était ironique. Peu d'elfes ou semi-elfes avaient reçu la confiance du Paladin, à un tel point que lors d'un assaut d'un taré nécromancien, il avait ficelle son allié elfe pour le laisser au nécromancien. Toutefois, l'elfe servit beaucoup, et Malphas pu lancer un carreau d'arbalète qui tua sur le coup le nécromancien.

Sans attendre une réponse, le Paladin se dirigea au comptoir et commanda une infusion d'ange pour son apprenti, et commanda deux œufs à la coque, quatre pains ronds, deux pommes et deux morceaux de lard fumé, pour un total de quatorze écus d'or.

Les deux personnages s'assirent à l'écart du groupe de Gahn, ne voulant, visiblement, pas engager une discution -enfin, pour l'instant-. Lorsque la commande arriva, les deux clercs de Neis mangèrent leur petit-déjeuner dans le plus grand silence. Malphas voulait laisser totalement perplexe les nouveaux arrivants afin de mieux pouvoir les approcher.
Le repas fut vite fini, et les deux se levèrent, pour sortir et partir en direction du marché...



[HRP : Merci de me retirer 14 or. ^^]
[ Eliz : Fait ]