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| Dans les plaines de Norgod | |
| | Auteur | Message |
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Clane de Malmaison Désigné volontaire
Nombre de messages : 171 Age : 44 Age RP : La quarantaine Fiche perso : "MALMAISON!" Date d'inscription : 30/08/2008
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| Sujet: Dans les plaines de Norgod Mer 3 Sep - 13:17 | |
| Clane n°1
C'était une belle journée ensoleillée. On remarquera que c'est par trop souvent pendant l'une de ces journées pleine de beauté et de soleil que les pires des choses arrivent, bien que les poètes et troubadours aiment à décrire des orages furieux et des éclairs déchirant la trame de l'univers lorsque meurtres et guerres sont provoqués. Bref, au milieu d'un décor bucolique, sur l'une de ces routes franches et terreuses qui reliaient les grandes cités ainsi qu'une nébuleuse d'insignifiantes petites bourgades, un grand gaillard marche d'un pas assuré et rapide. Il porte des grandes bottes de cavaliers, ce qui est étrange de la part d'un piéton. Le reste de l'équipement ressemble à tout équipement d'aventurier en mal d'or et de gloire, et son visage, quoiqu'un peu vieux, avait cet air jovial et farouche qu'ont nombre de baroudeurs vagabondant dans les royaumes à la recherche de quelque riche et candide villageois(e). Une caractéristique faisait cependant ombre au tableau : l'homme n'avait pas d'épée. Cela ne l'empêchait pourtant pas de chanter à la santé d'un riche prince du passé pour lequel (contre lequel ?) il avait combattu. "Dans la vie y'a trois plaisirs, Boire aimer et puis dormir, P*** not' bon souv'rain, Aime la guerre et le bon vin !
Mais pour nous autres 'ci bas, Y'a que la bière et les putains !
Y'a que la bière et les putains !"
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| | | Clane de Malmaison Désigné volontaire
Nombre de messages : 171 Age : 44 Age RP : La quarantaine Fiche perso : "MALMAISON!" Date d'inscription : 30/08/2008
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| Sujet: Re: Dans les plaines de Norgod Mer 3 Sep - 14:26 | |
| Clane n°2
Mais, comme je le disais, c'était un temps parfait et, donc, favorable à toute sorte de catastrophes incongrues mais favorisant la bonne fortune de l'aventurier lambda, qui pouvait ainsi briller par son courage, sa force ou tout autre abstraction bien vue par la société des poètes et des princesses, toute cette société qui, n'ayant guère de rapport avec la réalité, sacralisait une série de caractères idéalisés et de grands personnages censés les personnifier. Ainsi donc, notre bonhomme, qui aime bien marcher dans les plaines plutôt que sur les grands-routes (qui sont le plus souvent bondés d'êtres malfaisants prêts à détrousser le brave pèlerin), aperçoit au loin une modeste chaumière sous l'oeil rougeoyant de l'astre déclinant. Il ne se rend d'abord pas compte de la gravité de l'incident, car la bâtisse, au loin, semblait normale. Mais ensuite, il entendit une femme hurler. « Aidez-nous, s’il vous plaît ! » pleurait-elle d’une voix suppliante. « Mes bébés sont encore à l’intérieur. » Elle sanglotait maintenant ! « Oh ! Les pauvres petits, ils sont coincés à l’intérieur. » Elle regarda sa maison dont le toit était complètement effondré. « Sauvez-les, ils sont tout ce qui nous reste. » Clane tiqua lorsque la pauvresse avoua la pauvreté de l'endroit. Il réfléchit ainsi un instant. Comment paieraient-ils ses bons et loyaux services, eux qui n'avaient à présent plus de logis, plus de foyer, plus rien. Bah ! S'admonesta-t-il enfin, tu ne vas pas laisser ses braves gens dans une telle misère, il te faut te presser et sauver ces enfants ! L'idée que les paysans pourraient lui offrir un cheval qu'il n'avait pas remarqué auparavant acheva de le convaincre. Se tournant vers les faces implorantes des deux parents, il retira sa lourde cape de laine, son surcot et sa cotte et laissa ainsi son large torse poilu respirer la brise nocturne qui se levait, souffla quelques instants puis s'élança vers la manse en criant : “MALMAISON ! MALMAISON !”
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| | | MDJ (Brisecous) Maitre du Jeu
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| Sujet: Re: Dans les plaines de Norgod Mer 3 Sep - 14:26 | |
| Le membre ' Clane' a effectué l’action suivante : Lancer de dés'dé6' : Résultat : | |
| | | Clane de Malmaison Désigné volontaire
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| Sujet: Re: Dans les plaines de Norgod Mer 3 Sep - 20:12 | |
| Clane n°3
La nuit était complètement tombée lorsque le “chevalier” parvint à se frayer un passage dans la chaumière. La poutre porteuse avait en effet entraîner dans sa chute une bonne partie du toit, laquelle bonne partie du toit bloquait tous les accès à l'intérieur. Les petites fenêtres avaient été démolies sous la chute de la poutre, et la porte tout à fait bloquée par la masse de bois à présent fixée à l'huis. Après quelques coups de bottes dans un morceau de la porte, le bois, qui n'était pas de toute fraicheur ni de très bonne qualité, finit par céder à la violence qu'on lui portait, laissant ainsi le géant s'infiltrer dans le logis, aux aguets. Situé à présent dans la salle commune, où grésillaient d'un air calme les braises encore vivaces d'un foyer qui pourrait vite se montrer dévastateur, il s'arrêta un instant pour essayer d'entendre les voix des bambins. Il n'entendit, dans un premier temps, que le crépitement de l'âtre. Le silence continua, aussi Clane, qui se demandait si les enfants avaient seulement été réveillés par le fracas ou si, au contraire, ils avaient été tués sur le coup, marcha à grand pas vers ce qui semblait être la chambre. La porte fut enfoncée sans mal, et sous les coups d'épaule de Clane, elle ne tarda pas à céder, emportée dans la charge du mufle qui, déjà, investissait la place. Ce dernier tourna la tête en tous sens, repérant les trois bambins. Ces derniers n'étaient pas morts, et encore moins endormis. Au contraire, face à un inconnu de deux têtes plus grand que tous les individus qu'ils purent jamais croiser, les enfants paniquaient, pleuraient, criaient. Le manège dura quelque temps, et Clane, benoîtement, tenta tant bien que mal de courir après les enfants qui s'égaillaient à chaque nouvelle approche du vagabond. Il revint enfin à l'esprit de Clane qu'il était un ancien père. Ainsi rugit-il un ordre à la petite harde, laquelle se pétrifia de terreur sous l'effet du timbre autoritaire de l'étranger. Cependant, ils ne tardèrent pas à rejoindre leur sauveteur, rassurés par la voix tonnante du géant, dont la force avait quelque chose de paternelle. Pendant ce temps, la brise nocturne s'était introduite à l'intérieur de la manse, et soufflait sur les braises vagabondes du foyer, qui commencèrent à se répandre sur le vaste et médiocre tapis qui recouvrait la salle à vivre. Cependant que Clane emmitouflait les plus jeunes des enfants et prenait par la main l'aînée, la fumée prit d'assaut les salles mitoyennes au salon, et bientôt les flammes vinrent envahirent la maison toute entière...
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| | | Clane de Malmaison Désigné volontaire
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| Sujet: Re: Dans les plaines de Norgod Jeu 4 Sep - 14:39 | |
| Clane n°4
“Mes bébés !”, criait la femme devant l'énorme bûcher qui prenait. Son visage s'était couvert de rides d'horreur et sa gueule béante lui donnait l'air d'un sanglier apeuré. Elle hurla et gémit pendant un moment, jusqu'à ce que la feu se fut calmé, et que la chaumière laissait transparaître les piliers les plus résistants. Plusieurs minutes passèrent encore avant que la partie toit qui ne s'était pas effondrée avec la poutre porteuse ne cède, achevant de détruire la manse mal entretenue. La femme n'en croyait pas ses yeux. Elle se contentait de frapper le torse de son mari qui l'avait pris dans ses bras et fixait, les yeux vidés par l'horreur de la situation, les ruines de sa vie passée. La vue des deux parents se brouilla, et ils sanglotèrent tous deux là, effondrés sur le sol, à quelques mètres des flammes. “C'est la volonté des dieux, c'est la volonté des dieux...”, scandait mécaniquement le père, berçant insensément sa femme qu'il semlait prendre pour ses enfants. Etreints par le désespoir, ils s'en remettaient à une entité supérieure. Ils voulaient croire en une vie après la mort, où leurs enfants eurent pu trouver le repos, eux qui avaient péri par le feu, emportés, trahis par le foyer qui les avaient réchauffé depuis leur naissance. Oh, il n'est guère d'événement plus atroce que de perdre tout ce que l'on avait, et peu de gens auraient pu trouver quelques plaisanteries à cet instant ; mêmes les pires gouailleurs auraient, eux aussi, offert aux divinités leurs premières larmes de deuil, ce lourd sacrifice. Mais alors que le couple en était aux dévotions, une lourde silhouette apparut à une demi-douzaine de mètres à droite des ruines en feu. Elle marchait droit sur eux, bien que la luminosité dégagée par l'incendie ne permettait pas aux deux parents bouleversés de distinguer cette masse informe qui s'approchait inexorablement. Et puis. “Maman !”, cria une voix enfantine, suivie par deux autres cris d'enfant. De la grande silhouette se distingua trois autres petites ombres, qui couraient à présent dans leur direction. “Mes bébés !”, hurla la mère, bien que ce fut un cri de joie. Elle coura dans leur direction, suivi par son mari, chancelant. “J'ai eu si peur, j'ai eu si peur, j'ai eu si peur.”, répétait la paysane en étouffant dans ses bras les trois bambins, qui poussaient des petits piaillements, partagés entre la joie de retrouver leur parent et la peur qu'ils prirent lorsqu'ils saisirent la gravité de leur situation passé. Le père quant à lui contemplait la scène. Parfois il levait les yeux et les mains au ciel en chuchotant “c'est la volonté des dieux, c'est la volonté des dieux...”. Clane était pour sa part éloigné de la scène. Lorsque les enfants s'étaient élancés à la rencontre de leurs géniteurs, il s'était accordé une minute de pause, le temps de tousser la fumée qu'il avait absorbé pendant le sauvetage. Mais la minute s'allongea, et bientôt les toussotements se firent plus inquiétants. Le grand diable, après avoir essuyé une serie de raclement de gorge peu rassurants, se laissa tomber sur le dos, aspirant goulûment l'air frais que lui offrait le ciel étoilé qu'il regardait, les yeux mi-clos. [Aux MJD : Que possède cette famille à part la chaumière ? Des champs ? Des arbres fruitiers ? Un moyen de locomotion ?][S : Elle possède un petit potager, de quoi subvenir à ces besoins en légumes et aussi en fruits mais dans une moindre mesure. Ils possèdent aussi une vieille charrette tirée normalement par un cheval de trait âgé. N'ayant pas d'endroit où le loger, ils le laissent vivre en semi-liberté, mais il revient toujours. Il te faudra juste le chercher car l'odeur du feu l'a éloigné.]
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| | | Clane de Malmaison Désigné volontaire
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| Sujet: Re: Dans les plaines de Norgod Ven 5 Sep - 2:15 | |
| Clane n°5
“Y's'réveille, maman, y's' réveille !”Clane se réveillait en effet. Sa tête lui faisait mal, elle semblait vide, et ce vide avait provoqué une voracité douloureuse, comme si sa cervelle dévorait le reste de son chef. Sa gorge, par contre, était trop encombrée. Encombrée par les vapeurs de l'incendie. La cendre de sous son palais lui arracha quelques étouffements peu avenants, ce qui eut pour effet de remettre le géant sur pied. “Quezemegueque?”, grommela Clane, pas encore tout à fait remis de son geste héroïque et dangereusement cancérigène pour son poitrail. Il tituba quelques instants sous la nuit étoilée, embrassa d'un regard mal réveillé les plaines qui l'encerclaient puis fixa sans grand intérêt la maison. Les flammes avaient à présent disparu pour laisser place à un tapis de braises ardentes, caressées par la brise froide venue des Monts du Nord. “Z'êtes 'fin réveillé, Messire !”, s'exclama la mère, qui semblait être seule avec ses trois enfin. “On peut dire que v'z'avez le sommeil du juste. J'ayons beau vous torgnoler, 'n'a pas pu vous faire bougeoyer. Une vraie souche !”“C'était donc ça”, murmura Clane à part en massant ses joues douloureuses et rougies. “Bien, bien, Dame ! C'est grand-dommage que votre logis n'eut pu résister à la catastrophe, mais les dieux sauront vous aider, j'en suis sûr. Mais où est donc votre ami ?”“C'est qu'y est allé chercher la charette, qu'è a pas brûler, Gilnis nous veille !”“Bien, bien, brave paysanne ! Allez dormir, je vais m'entretenir avec votre seigneur et maître. Prenez ma cape, elle apportera chaleur à vos enfants. Allons, allons, ododo, comme disent les prêtres.”“Bah ! Je soyons plus sûre si vous m'entreteniassiez moi, Messire, le père Buchôt, c'est un bon bougre, mais faut pas trop le pousser niveau affaire, l'corniaut.”“Cà, brave femme, occupez-vous de votre postérité !”, congédia Clane en rejoignant le pater familias, qui s'échinait à ramener une vieille charette vers la petite famille. Clane s'entretint un moment avec l'homme, mais il déchanta vite et comprit ce que voulait dire la mère quand elle le disait “bon bougre, mais quand même, hein, ho, faudroit point déconnoyer.” Bien que gentillet et serviable, l'homme (dont les dents n'étaient plus très fraiches) était un peu benêt, et si le chevalier s'était senti une humeur moins cordiale, il aurait été un pigeon tout désigné. Il échangea encore quelques mots avec le paysan puis lui expliqua qu'il était tard, et que demain serait un autre jour, plus difficile encore qu'aujourd'hui, aussi fallait-il reprendre toutes nos forces. Ceci dit, le paysan alla rejoindre sa mie, qui lui chuchota des questions à l'oreille et le gourmandait à chaque fois qu'il se montrait trop vague ou lent. Clane quant à lui remit sa cotte et son surcot, regrettant déjà d'avoir prêté sa cape de laine à la petite famille, tant le froid le mordait après sa traversée d'une fournaise.
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| | | Clane de Malmaison Désigné volontaire
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| Sujet: Re: Dans les plaines de Norgod Ven 5 Sep - 4:11 | |
| n°6
Il se réveilla en premier. Le froid était trop fort pour qu'il puisse se permettre de grasse-matiner. Aussi se leva-t-il d'un bond et toisa-t-il un instant le soleil glacial qui se levait peu à peu au milieu d'un ciel au bleu froids. Frissonnant un instant, il renifla ensuite, découvrant avec stupeur qu'il était couvert de suie et puant la cendre de bois. Il chercha alors un cours d'eau dans lequel il aurait pu se nettoyer de toute cette crasse. Il descendit la pente jouxtant le petit potager de la malheureuse famille pour y découvrir un torrent juché au creux du val, entouré d'arbres et de pierres. Il n'était guère profond, et l'eau y était fraiche et limpide. C'était l'endroit parfait pour se décrasser avant une bonne journée de travail suant. Clane retira dont son surcot, ôta sa cotte, se déchaussa puis enleva ses chausses. Toutes ses chausses. Une fois tout à fait nu, il trouva un petit trou d'eau et commença lentement à s'introduire dans la rivière. Il trouva l'eau un peu trop fraiche et hésita quelques instants à s'engouffrer. Cette réaction le fit rire et, sans autre forme de procès, il se jeta à la flotte. L'effet fut immédiat, électrisant. La fraicheur du lieu l'imprégna entièrement. Il se secoua vainement, sans pouvoir se réchauffer plus que ça. Il se frotta avec entrain. L'eau le vivifiait, et les frissons qui parcouraient son corps musclé le rendaient joyeux. Il maudit l'absence de savon ou substitut, se frotta encore une fois puis sortit sécher au soleil, grelotant comme un Hek'adirien dans la forteresse noire. Une fois habillé, il remonta vers les ruines de la chaumière, qui à présent se composait de cendres froides. Il constata avec plaisir que la petite famille venait de se réveillait et n'appréhendait pas encore ce que la destruction de leur chaumière entraînait pour eux. Il avait un peu parlé avec le paysan, hier, et leur situaion n'était pas enviable. Ils avaient beaucoup de famille, mais aucun de leur parent n'aurait jamais l'argent nécessaire à la reconstruction de leur petite chaumière. La seule solution qui se profilait était de rejoindre Roc-Rétif, où la mère avait un frère qui travaillait pour les Mines Royales. Elle comptait bien y envoyer son bon à rien de mari, maintenant que leur ferme avait été réduite en cendre. “Mes amis, je ne sais comment vous annoncer cela. Il est temps, pour vous, de tourner une page de votre vie. Votre temps dans cette paisible manse est révolu. Le feu a emporté votre foyer, et je sais qu'il n'est plus possible de rebaptir – dans l'immédiat, du moins – cette maison qui fut la vôtre. Mais hardi ! Tout n'est pas perdu : c'est le temps des moissons. Vous avez de quoi vivre encore un moment, et votre famille est grande, elle vous aidera. “Voilà ce que je vous propose, mes chers amis : nous allons récolter ce qui peut être ici récolter, puis, nous partirons pour Roc-Rétif, afin de vendre le fruit de votre labeur et vous vivrez un temps avec votre famille. Là bas, votre père n'aura aucun mal à trouver une profession honorable, et tout rentrera dans l'ordre.”Le discours n'avait convaincu qu'à moitié la petite famille, mais bon, c'était leur sauveur, tout de même. Et puis le voilà qu'il se mettait au travail ! Il arpentait le petit hectare de potager qu'exploitait la famille, à la recherche de légumes à déraciner. Ce qu'il fit bientôt, rejoint par le père, la mère, puis tous les enfants. Le travail leur prit une bonne partie de la journée, et à midi, après avoir récupéré le seul chaudron qui avait un tant soit peu résisté à l'incendie (???), on prépara une sorte de soupe épaisse de quelques légumes, Clane fit une petite sieste, laissant la famille (comprendre : le père) terminer le travail. Au milieu de l'après-midi, on avait chargé fruits, légumes et enfants dans la charette. Clane avait retrouvé le cheval près du torrent, alors qu'il s'abreuvait à l'ombre d'un cyprès. Il fut harnaché à la carriole, et alors on s'en alla vers Roc-Rétif, qui n'était qu'à quelques heures de là. [Aux portes de Roc-Rétif][Aux MDJ, s'il leur plaît : ajout d'une charette, d'un chaudron, d'un cheval, de cent vingt légumes et de vingt fruits dans l'équipement de Clane. Merci.][S : Fait.] | |
| | | Clane de Malmaison Désigné volontaire
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| Sujet: Re: Dans les plaines de Norgod Dim 7 Sep - 17:42 | |
| Clane n° 18
[Au coeur de Roc-Rétif]Ah, le vent dans la chevelure. Chevaucher dans les plaines de Norgod, excitant un cheval, cela lui avait manqué. Ce sentiment grisant devitesse, de grandeur. On voyait le monde différemment, sur le dos d'un cheval, sous le soleil rétifien. Il parcourait ainsi la grand-route. Elle était sûre, et traversait forêt et villages. Confortable et large, elle était beaucoup plus entretenue qu'autrefois. Les relations qu'entretenait la famille royale avec le reste de Norgod avaient beau être froides, le commerce s'était développé entre les cités, qui avaient besoin de sécurité et de route. Cela tombait bien, car le commerce rapportait de l'argent, et l'argent, c'était ce dont avait besoin Roc-Rétif comme toutes les autres capitales du monde. “Décadent.”, susurra le cavalier, habillé de sa longue cape et de son gourdin. Il avait cet air dangereux des anciens chevaliers arpentant leur terre à la recherche de grabuge. Plusieurs jours de voyages passèrent. Clane ne se pressait pas, et à chaque fin d'après midi, il plaçait ses collets un peu partout à l'orée des bois près desquels il dormait. Et chaque matin ou nuit, il trouvait au moins un lièvre pris au piège. La chasse au collet n'était peut-être pas très noble, mais elle avait l'avantage d'offrir une subsistance sûre au braconnier, qui mangeait toujours à sa faim. Rôti sur une broche faite d'un morceau de bois, le lièvre se révélait être un bon plat lorsqu'accompagné de quelques plantes ou champignons. Il était également fait d'une fourure très douce, et Clane, en bon chasseur, ne se privait jamais du petit plaisir qui consistait à arracher la peau duveteuse de petit animal, peau qui se vendait assez bien et faisait de très bon doublage de manteau et autres habits. Au soir du troisième jour de voyage, il arriva enfin à Hautesylve. Il avait traversé Sombreforêt, intimidé et contemplatif. Observant silencieusement ce lieu calme et prétendu maudit, il apaisait son cheval, avançant tranquillement vers ce qui semblait être des avant-postes. Des soldats s'échinaient à faire passer des charriots remplis d'on ne savait quoi – des soldats, peut-être ? Clane tapota l'épaule de l'homme qui semblait être le plus respecté. “Hum ? Que voulez-vous étranger ?”“On m'a dit qu'on pouvait se battre à l'oeil ici.”“Un mercenaire... en temps normal, je vous aurai dit de passer votre chemin, mais aujourd'hui, ce n'est pas un aujourd'hui normal. Rejoignez Hautesylve par là, vous longez ça, et entrez ici.”, il ajoutait le geste à la parole en montrant ce qu'il voulait dire sur une carte étrange, scintillante. “Vous pensez y arriver ?”“Et comment !”Et sur ces quelques phrases, il lança de nouveau son cheval au galop, exalté par les bruits des épées qui s'entrechoquent tout proches. [L'attaque de Hautesylves] | |
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